Embuscade(avec Maeve, Angemort, Morgause et plein d'autres)

Elle ne fit rien, rien du tout pour soutenir le jeune de Metz... puisque quand son fils entrait, rien n'existait plus... son sourire s'accentua donc encore quand le soleil de sa vie fit une apparition dans ses appartements...

Elle tendit les mains en répondant à son roi :

- Mordred, mon roi, vous savez que nous devons rallier les austrasiens... nous aurons besoin d'eux... mon coeur déjà regrette cet éloignement si loin de toi, mon fils... Mais... elle était très émue, phénomène rare chez elle...

Emue, soit, même si elle savait que son joli rejeton venait là pour ne pas avoir à saluer les austrasiens et spécialement son beau-père... mais, il était là pour elle seule et c'est ce qui comptait, non ?

Retour aux apparts de Morg...

Et devant autant d'émotions mal contenues, Mordred ne put qu'en rajouter encore un peu plus dans cette démonstration d'affection mutuelle...

En pressant les mains de sa mère dans les siennes, tremblantes, pour ensuite les embrasser avec ferveur.Tour à tour, sans aucune retenue...

En effet...
Cela s'avère plus que nécessaire.
Quand les austrasiens, vos sujets, verront quel couple...uni, règne, désormais, sur eux...
Et votre bel héritier.
Ils ne pourront que s'incliner et vous servir sans réserve!

*Dans votre intérêt et donc...in fine, pour mon plus grand profit, également*
Pensa, très fort, l'orcanien...
Avant de déposer un léger baiser sur la joue droite de Morgause.

Elle tendit sa joue... et ajouta tout de go :

- Et tout ceci à notre... ou plutôt votre bénéfice....
J'ajoute que vous offre avant de partir la primeur de l'annonce des quasi certaines fiançailles de ma dame de compagnie, la demoiselle de Lockley avec mon adorable neveu des Orcades... La demoiselle de Lockley fait ma fierté, une adorable amie...

Elle lui souriait amoureusement... avant d'ajouter ce qui pourrait blesser mais ce à quoi elle tenait le plus au monde :

- Et maintenant, je vous demande de bien vouloir donner le bras à votre première vassale et néanmoins mère et d'afficher ainsi... notre amour. Elle caressa la joue de son aimé fils... Dont personne ne doute... mais ce genre de geste compte en notre cour... Nous pourrons deviser en nous rendant aux véhicules, non ?

Elle n'eut qu'un sourire à sa réaction au futur mariage et n'afficha aucune contrariété à sa seconde affirmation... l'important pour elle était d'arriver au bras de son aimé fils et roi, d'afficher leur amour, leur fidélité sans faille aucune... avant de partir conquérir le coeur des Austrasiens.

C'est donc fière, rayonnante , qu'elle ariva dans la cours, tenant le bras de celui qui comptait le plus pour elle comme pour quiconque en Orcanie... défiant du regard tout commentaire ...

Elle lui glissa juste :

- mon aimé, mon tant aimé, vous n'avez qu'une personne ici bas à qui donner l'accolade, qu'une personne qui vous la rendra de tout son coeur, qu'une personne qui vous aime depuis votre naissance...

Gauvain avait ramené les deux petites protégées de sa mère près de la garde Morgause ... Il voulait lui faire un au revoir. Il avait changé. Il se remarierait lorsque Gwenaelle reviendrait et vivrait enfin normalement, puisque pour l'instant, il restait toujours l'ambassadeur de son oncle.

Le jeune chevalier entra sans se faire annoncer et remarqua la présence de son frère cadet.

Et voila la plus belle des souveraines de Bretagne, lança sincèrement le fils aîné.

Il ne l'avait pas pris dans ses bras, de peur qu'elle le rejette.

Mon frère ! Bien le bonjour.

Mais quelle mouche avait piqué le chevalier, pour une si bonne humeur. Était-ce sa future union ?

Morgause, cela va de soit, fut enchantée de la déclaration du tant aimé... elle savait le sacrifice que cela représentait pour lui qui voyait toujours en Marth d'Austrasie le vil satyre qui avait frayé avec son épouse avant d'épouser sa mère.

Elle lui notifia son contentement d'un sourire très attendri, et même était proche d'une larme d'amour et de joie... elle ne put murmurer qu'un doux et presque étranglé "merci" et accentua la pression sur le bras de son fils, sa fierté...

Puis Gauwain vint, agréable et enjoué... cette journée était celle des surprises ! Son ainé lui lança un compliment inattendu en terrain favorable puisqu'elle même rayonnait de joie, elle lui répondit sur un ton aimant :

- Je suis très heureuse de te voir, mon fils, et je te trouve moi aussi... rayonnant et charmant. Elle passa une main aimante sur la joue de son ainé... ne craignant pas, pour une fois, de lui montrer une sincère affection en ce moment d'amour familial... elle ajouta :

- J'espère que mon adorable petite fille n'a pas rempli deux charriots entier de ces bagages... et suis fière qu'elle m'accompagne en Austrasie.

Cette journée était toute particulière, voire la famille d'Orcanie quasi unie faisait un plaisir immense à celle que d'aucuns nommaient la Louve...

Notre lutin attends avec sa compagne de jeu. Elles attendent derrière la porte.

Et non, elle s'est retenue de remplir des chariots

Gauvain en profita pour faire une étreinte à sa douce mère.

Tout commence à aller pour le mieux. Du moins j'aimerais qu'il en soit ainsi, pour toujours désormais.

Mais savait-elle au moins, pour Valéria ? Qui sait ?

La reine n'était pas du tout à la conversation de ses deux fils mais constatait qu'à leur habitude ils étaient en total désaccord à propos de la dame Valéria dont Gwenaelle avait parlé à Morguase.... elle cru bon d'intervenir mais le fit sur un doux doux et apaisant, peu habituel chez elle. Elle pris Gauwain par son bras gauche et entourée de ses deux fils alla vers sa litière royale en leur disant :

- Mes enfants, en ce jour où je me dois de prendre la route, j'aimerais que vous pactisiez... J'ai eut l'information par Gwenaelle des vœux de Gauwain d'épouser la dame Valéria et ai promis de soutenir ce projet qui me semble bon... j'aimerais qu'en ce jour où mes deux plus valeureux garçons sont à mes bras, ils soient heureux... heureux de voir leur mère fiers d'eux, heureux de voir notre famille solide comme vous l'êtes tous les deux... mes fils.

La reine gâtifiait-elle avant l'age ? Non, elle était réellement fière que ces deux là soient venus l'accompagner... et les voulaient amis pendant son absence.
Elle regrettait seulement une chose... n'avoir que ces deux fils présents mais Gareth la haïssait toujours au point de ne même pas lui avoir signifié son mariage... et quand à Agravain... elle ignorait ce qui justifiait son absence. Peut-être avait-il un livre sacré à traduire d'urgence en Gaélique ? Pensa-t-elle en souriant

HJ/ Roh c'est mignon

La brune suivante d'Isabelle venait de rejoindre la cohorte de ceux venus souhaiter un bon voyage aux royaux époux.

"Reine Morgause, Sire Marth, ma maîtresse me mande pour vous présenter ses respects les plus sincères. Elle est malheureusement incommodée et n'a pu se joindre a vous pour la première étape de votre voyage."

Celieth fit une révérence tout ce qu'il y a de plus formelle.

"Elle m'a aussi chargée de vous informer qu'a votre arrivée en Austrasie vous trouveriez quarante braves hommes, tous capables et volontaires pour aider à la reconstruction de votre royaume."

La jeune femme sortit un parchemin de sa manche gauche et le consulta un instant.

"Voici les document de servage. Ma dame s'est par contre engagée auprès de ces hommes à leur rendre liberté et à leur accorder un lopin de terre sur son domaine austrasien une fois leur travail à votre service terminé."

Blanche arriva par l’arrière et soupira.



Dame Valéria satisfait mes services amplement, Gauvain.



La jeune peste royale qui avait entendu le nom de sa future mère se précipita dans les bras de son père. Gauvain la pris dans ses bras et lui donna un baiser sur la joue.



Aliénor serait heureuse que Gwen ait une mère.



Que Morgause prennent son parti Gauvain trouva ca fort intéressant



Et Blanche appuya davantage la cause.



Je la prendrais à mon service. J’ai une dame qui prendrait volontiers sa place : Nolwenn



Voila qui était conclu. Mordred ne pourrait faire de favoritisme. Elle serait davantage la pour Gauvain et tout le monde gagnait.



Faites un bon voyage dame Morgause. Je prendrais soin de notre roi, je vous le promets.



Maintenant qu’elle serait ailleurs, Mordred compterait sur elle. Morgause était et restait la première conseillère. Blanche, deuxième, mais elle prenait sa place, peu a peu.

Devant un tel "unanimisme" plaidant et louangeant la cause des Valéria-Gauvain, Mordred, qui n'avait pas besoin d'être encouragé dans ce sens, d'ailleurs, ne pouvait que déclarer :

Des noces somptueuses seront donc organisées...
Dès qu'ils vous plaîra.

Tandis que le geste touchant d'Agravain ne pouvait que contenter, également, son roy de frère.

Notre bon Agravain ne faillit pas à sa réputation!
Et de quoi s'agit il, exactement?

Voilà qui ferait de la lecture pour les longues heures de voyage qui séparaient les "austrasiens" de leur destination finale...

"Je prendrais soin de notre roi, je vous le promets."

Voilà qui fit bien rire le tyran...
Non pas qu'il craignait que Blanche ne soit point capable d'un tel exploit, mais...à cause d'une réflexion que se fit Mordred en voyant Gwenaelle.

Pourtant...
Deux "dames" irremplaçables vont cruellement me manquer...
Et avant tout...
Gweny!

Et c'était (en partie) vrai : la lutine se trouvait être...aussi "collante" qu'attachante.

Mordred se souvint, soudainement, qu'il devait faire part d'une information au couple austrasien...
Il s'adressa au sir Marth, son épouse (et maîtresse) étant trop occupée à examiner le présent du si généreux Agravain.

Marth...
Ma tante Minara m'a fait savoir qu'elle souhaitait que quelques soldats de sa garde se joignent au convoie...Ils vous quitteront à votre arrivée au port.
Le sergent Mac Gregan...
Se tient à leur tête.

Le roy en soupira...
Voilà un individu qu'il maudissait davantage que l'austrasien...
C'était donc tout dire.

À mon retour , exigea Gwenaelle.

Gauvain trouva le moment propice pour étreindre son unique fille Il adorait cette peste. Sa fille aimée et chérie. Elle fit une étreinte à son oncle et lui murmura a l'oreille :

Si vous êtes gentil je vous ramènerai une surprise, rigola la petite peste.

Puis elle se recala contre Gauvain.

On ne sait jamais ce que le destin nous réserve sur les routes.

Et cette brute incapable de sourire se tenait non loin du convoi. Même à l'évocation du nom, Blanche avait passé sa main dans celle de son roi et l'avait senti se refermer un peu avec colère. Elle n'était pas Morgause, elle le savait. Elle comblait qu'une petite place dans son coeur.