Embuscade(avec Maeve, Angemort, Morgause et plein d'autres)

Erwana n'était pas plus heureuse d'être au service de Morgause que Morgause d'avoir Erwana à son service, mais les deux devaient faire avec uniquement à cause de NAthan de Metz ...

Si elle avait pu, elle aurait bien, après son mariage,qui se révélait une castrophe totale, fait ses valsies et serait partie de l'orcanie pour toujours, mais maintenant elle y était prise ...

Elle porta un oeil mauvais sur l'autre dame de Morgause, Faraday ...
Selon Erwana, cette petite comtesse ne valait pas mieux à essayer de séduire un homme que pour satisfaire la Reyne ...

- Bien, Ma Reyne ...
Dois-je prévenir mon époux ?

La reine était fière de sa "sortie", et Faraday comme Erwana lui donnait satisfaction... La première surtout avec sa déclaration de mettre l'éventuelle couronne des Orcades à servir ses moindres desseins... Que demander de plus ?

Elle eut un grand sourire et s'adressant collectivement aux dames leur signifia leur congé :

- Demoiselle de Lockley, je vous serais effectivement gréée de bien vouloir veiller à ce que tout soit parfaitement empaqueté, notre voyage risque fort de durer et nous aurons autour de nous quelques enfants, veillez à ce que la demoiselle Gwenaelle et sa petite camarade Tsi Lei... n'emporte que le nécessaire sachant que j'ai autorisé leurs animaux à nous accompagner...

Puis à Erwana de Metz :

- Dame Erwana, je vous remercie de prévenir notre Intendant que nous partons aussi vite que possible, qu'il veille à l'escorte, aux véhicules et quand à vous je vous demanderai de veiller personnellement sur l'Héritier en compagnie de mes "vieilles" dames... si cela vous va ....
Laissez moi en compagnie du Conseiller Kadoudal... nous avons encore quelques bricoles à évoquer... elle le regarda, complice et agréable.

Morgause laissa sortir ses dames avant de se tourner avec délectation non feinte vers son "vieux" complice... complice de tant de turpitudes que les lister eut été tâche d'une vie pour un scribe de monastère. Elle le regardait, toujours troublée bien au fond d'elle par ce côté un peu vil et viril, mais plus encore troublée par son aspect de dogue fidèle... aspect qu'il lui réservait et ce quasi à elle seule, à elle seule et certainement à son fils.

Quand il posa la question de la sécurité du voyage, il mit, comme à son habitude le doigt sur un vrai problème... Elle pris un air réfléchi avant de lui répondre :

- Je fais confiance à Nathan de Metz... et il va de soit que j'ai une confiance absolue en Marth... Mais il est vrai que l'Austrasie n'est pas l'Orcanie et que les chevaliers de mon royaume -que ce "mon" était agréable ! - ou plutôt ce qu'il en reste ne sont pas si sûrs que le seraient ceux de mon fils...
Je pense que votre rôle, Geoffroy -elle prononça son prénom avec un petit frisson, agréable en fait- , est plus utile à rechercher un des premiers vassaux de MON -elle eut un petit rire- royaume. Ce de Reims ne peut nous faire défection, il m'est indispensable... J'aurais néanmoins grand plaisir et aussi me sentirais plus en sécurité si je vous avais, vous, à mes côtés pendant ce voyage... Quel est vraiment votre avis sur ce dilemme ?

Elle lui demandait conseil... comme à un ami, un des seuls à qui elle faisait intégralement confiance. Elle se leva et posa délicatement sa main sur l'épaule de son conseiller... presque amoureusement, en tout cas avec une réelle et sincère affection...

Sentant que sa délicate pression plaisait à son ami et, il faut bien l'avouer, heureuse elle aussi de ce contact, elle s'enhardit et caressa la joue de Geoffroy avant de lui répondre....

- Mon escorte est en train de se mettre en place et il est hors de question que ce Marth n'en fasse pas partie... notre Héritier a besoin de s'afficher en compagnie de ses deux parents... cela n'est pas négociable.
Quand à Nathan de Metz, il va de soit qu'il est le responsable de la logistique de l'expédition... qui plus est, sa femme, qu'il aime passionnément, est à mon service...

Quand elle évoqua sa "rivale", elle eut un petit sourire, un peu cruel malgré elle.

- Ces deux hommes me sont dévoués... Marth mourrait certainement pour moi, on peut leur faire confiance.. mais il est vrai qu'ils n'ont pas votre expérience et peut-être pas votre habileté, Geoffroy...

Dieu, pensa-telle, comme tout mot peut être à double sens entre deux ex-amants... elle en sourit.

[ je suis en retaaaaard .... sincères excuses mais je "corrige" trop de posts et n'ai plus de temps pour écrire...]


Le reine enregistra les suggestion de son ami... et, eut l'air assez préoccupée par le sujet. Elle le regarda pensive avant de lui répondre :

- mon bel ami, vous savez que ces problèmes de logistique guerrière ne sont pas, et de loin, mon fort... Je vous serais reconnaissante de suggérer à mon aimé fils que vous jugez que la sécurité de notre escorte laisse à désirer... De plus je ne veux pas demander aide à l'Orcanie pour la couronne d'Austrasie... En gros, elle refusait "d'affronter" son fils qui lui redirait que Marth est mauvais roi, que l'Austrasie n'est même pas capable d'assurer correctement la sécurité de ses souverains... et d'autres pénibles remarques du même acabit.

Ceci, pour elle, mis au point, elle regarda avec amitié, amitié sous laquelle l'éternelle complicité pointait, son sbire...

- quand à la "confidence" que j'ai à vous faire, hors des oreilles de la dame de Metz, je pense que j'ai plus vraiment besoin de la faire... mais, tout de même, je tiens à ce qu'il n'y ait jamais entre nous de "non dit"... Donc, vous avez du deviner que j'ai partagé un nuit avec ce petit de Reims, nuit agréable, fougueuse mais nuit qui est peut-être une des raisons de l'éloignement de ce trop charmant vassal...

elle eut un rire coquin... avant d'ajouter :

- Non qu'il ait eut dégoût de ma personne mais juste parce que Marth le sait et l'a fort mal pris... Le roi est calmé, il a besoin de de Reims et ne peut se passer de moi... Il vous faudra élucider avec ce petit Simon pourquoi il est parti... et l'assurer que son roi et sa reine lui conservent leur amitié...

HJ: Pas grave ça laisse le temps de penser :p

[ hj : @ Marth : de quoi tu parles ?, j'ai du mal à suivre ce genre de remarque au milieu d'un sujet... j'rajeunis pas moi !]

hj : Le fait que tu aies répondu en "retard"...
ça nous laisse le temps d'élaborer la suite des évènements, forum admin! :p
Et oui je comprends le "Marthien", mais ne le parle pas encore! :p
Je post très bientôt ma Morgause adorée!!

[ ahhhh bon, je me remets au marthien en 3 leçons ! bises... en attente de lire la réponse du beau Kadou]

Elle nota l'éclair dans l'oeil de son vieux complice, éclair qui l'amusa elle aussi... entre eux, tout était dans le dit mais aussi dans le non dit.
Elle le regarda assimiler le "cocufiage" du roi d'Austrasie... avant de répondre à sa question :

- Non, je ne vois pas où a pu aller se nicher ce petit de Reims... il faut noter que le jeune homme est assez charmeur... je suis loin d'avoir l'exclusivité de ses faveurs, ce qui me convient parfaitement. Je croyais naïvement me l'attacher en lui offrant une nuit royale, il semble que cela l'eut poussé à fuir... C'est peu flatteur.

Elle eut un instant de réflexion avant de poursuivre :

- J'avais l'intention d'en faire un petit espion, il me semblait fort bien disposé pour cela mais je crois désormais qu'il a un défaut majeur et impardonnable... l'infidélité.

C'était sans appel, ce défaut était de ceux qu'arborait Morgause...

- Défaut que ne semble pas avoir la petite de Lockley... que pensez-vous d'elle bel ami ? Je suis en train d'en faire un pion essentiel dans le jeu Orcades/Orcanie... Avouez qu'une proche de Morgause mariée à l'héritier des Orcades réglerait un peu les velléités d'autonomie de ma bonne Minara, non ?

Elle avait besoin qu'il soit de tous ses complots, comme elle s'estimait en droit d'être de tous les siens, enfin les plus signifiants... Morgause aimait Geoffroy... moins qu'elle aimait ses fils, la chair de sa chair... mais ce complice était une sorte de relation particulière, un de ceux qu'elle estimait à sa hauteur, un de ceux qui pouvait la comprendre vraiment...

Uhm... voici que notre beau Geoffroy rappelle la suzeraineté de Mordred sur tout... pensa la reine. Non qu'elle y vu offense, sa propre fidélité, l'absolue fidélité de Morgause allait à son fils, mille fois chéri, mille fois souhaité... mais la Reine aimait jouer un jeu personnel, rappelant à tous, y compris à son fils qu'elle "jouait encore". Aussi elle répondit :

- Geoffroy, il va de soit que le petite ne peut me trahir sans y laisser plus que des plumes et je crois, je suis sure qu'elle le sait... si elle oubliait à qui elle doit sa future bonne position, je le lui rappellerai... ou ferai appel à vous, mon bon ami, pour la lui rappeler...

Elle eut un sourire en continuant :

- Vous pouvez informer Mordred de l'opportunité que j'ai créée grâce à cette demoiselle... je le ferai d'ailleurs peut-être moi même quand mon fils et roi viendra me souhaiter un bon voyage... bon voyage qu'il me faut lancer...

Elle continua, les yeux étrangement un peu brillants, vielle réminiscence de leur relation passée ?

- Geoffroy, veillez à retrouver monsieur de Reims et n'hésitez pas à me faire prévenir dès que vous avez nouvelle, notre caravane royale sera lente à délacer...

HJ:Et première chose que fit Kadou.... Rejoindre Elena :p

Rah c'est bien les fidèles serviteurs

Royale, sa reine posait sur sa tête la couronne austrasienne, elle salua donc brièvement l'intendant royal... s'énervant après la dame, un peu âgée qui venait de piquer son cuir chevelu sensible...

- Merci monsieur de Metz, vous êtes un parfait intendant, un parfait aristocrate et j'ose espérer un parfait chevalier... voulez-vous bien venir fixer cette belle couronne sur ma tête... en tant qu'important vassal de cette dernière, le symbole ma semble bon, non ?

Elle lui souriait, fort gaie, un peu joueuse... et ajouta :

- La dame de Lockley est passée chercher les petites filles et j'ai fait prévenir la dame Alicia et son bellâtre que nous sommes prêts... estimez-vous pour votre part que tout fonctionne au mieux ?

Il va de soit que la reine ressentit la légère gène de son intendant, mais elle fit mine de rien... elle aimait ce pouvoir que la nature lui avait donné et ne semblait pas encore lui reprendre, ce pouvoir délicat, un peu sulfureux, troublant... Donc elle l'écouta, en silence, un sourire ambigu aux lèvres et décida de conclure l'entretien :

- Merci à vous pour votre délicatesse à poser couronne sur la tête d'une dame... elle eut un petit rire... et merci pour m'avoir signalé qu'il me faut prendre fourrures de loups pour ce voyage... maintenant, il convient que nous rejoignions mon époux, mon jeune et fougueux roi et que nous lancions enfin le signal du départ...

Elle se leva royale, se saisit des belles peaux étalées sur sa couche... et pris le chemin de son destin...