Embuscade(avec Maeve, Angemort, Morgause et plein d'autres)

Après l'intermède Nathan, La reine d'Austrasie fut heureuse de voir entrer sa petite fille dans ses appartements et le lui notifia d'un franc sourire et de deux bras ouverts prêts à la recevoir...

- Gwenaelle, mon enfant, je suis heureuse que vous ayez précédé le conseiller Kadoudal et heureuse de vous voir en pleine forme et pleine de vie... et accompagnée d'un sac gros comme toi pensa le reine en tournant ses yeux vers le suspect bagage de l'enfant.

Toute mignonne comme a son habitude, Gwen vint faire son calin habituelle, a sa douce grand-mère.

Papa, vous souhaite un agréable voyage et espère que tout ira bien, mais s'excuse de n'être présent, puisqu'il préside en salle du trône.

Au même moment, le sac de bagage tomba a la renverse et une petite boule de poil en sortie roulant au pied de la grand-mère.

Gwen s'empressa de le prendre dans ses bras et regarder Morgause.

Valéria ne voulait pas, mais puis-je l'amener la-bas ? Il est innofensif pour Théodobert (pas sure du nom ^^)

Soudain, la porte s'ouvrit en grand, et une petite fille aux longues tresses noires déboula littéralement dans la pièce.

Dans ses mains frêles, une épaisse tranche de viande cuite. Elle arborait l'air des enfants ravis et empressés.

-"Gwenny ! J'ai trouvé à manger pour le ch.... Oups."'

Tsi-Lei avait bien entendu dire que Valéria ne voulait pas, mais ce petit chien était si adorable ! Aussi les deux petites filles avaient-elles décidé de le mettre là où personne ne le verrait. Par contre, ce que l'asiatique n'avait pas calculé, c'était qu'elle avait suivi sa compagne de jeu chez... Mama-Morgause, qui l'intimidait un peu. Bon... énormément.

Elle s'arrêta net sur le seuil de la pièce, considérant la scène avec des yeux ronds... puis plus rassurés. La petite princesse tenait le chiot dans ses bras ! Il avait dû être accepté par sa flamboyante mère adoptive.

Tenant toujours le morceau de viande dans sa main droite, l'enfant tenta un gentil sourire, un peu maladroit.

-"Bonjour, mama-Morgause !"

Puis sans autre manière, Tsi-Lei, qui n'était encore qu'une toute petite fille après tout, se décida a aller réclamer sa part de câlins.

C'était drôlement bien la vie, tout de même....

Malgré une tendance certaine à la sévérité que nul n'eut osé contesté, Morgause gardait au fond d'elle un certain sens de l'humour et un indéniable sens de la meute... Là, elle ne savait si elle devait froncer les sourcils ou éclater de rire.
Elle laissa passer quelques longues secondes, longues pour les petites filles... avant d'ouvrir les bras à l'étrange petit protégée de son époux... et de lancer :

- Jolie Tsi Lei, bien le bonjour à toi, je suis heureuse que tu ais trouvé de quoi sustenter le ch... Oups. Joli nom pour un animal...

Puis se tournant vers sa petite fille :

- Votre petit cousin devrait certainement apprécier que sa marraine lui procure de la compagnie, Gwenaelle... il va de soit que toutes les deux vous veillerez sur votre protégé pendant le voyage en Austrasie, non ?

Elle arborait un air un peu ironique, hésitant toujours entre rire et sérieux... ces "gamines" étaient complices, tant mieux, et désarmantes, tant pis ! Elle n'avait pas pensé à Tsi Lei pour ce voyage, mais la petite ferait une compagne idéale pour Gwenaelle qui sinon se serait retrouvée seule enfant au milieu d'adultes... Excepté Théodobert, qui lui était un peu jeune pour faire un compagnon de jeu.

Gwenaelle caressa le petit animal aux poils blonds. Elle se demandait pourquoi Morgause n'avait pas éclaté de colère après l'arrivée de Tsi-Lei. Il était bien moins dangereux que son loup pour Théodobert, il était vrai.

- Donc nous pouvons l'amener avec nous ?

Il ne courait pas partout, vu encore son jeune âge et encore n'aurait jamais l'idée de mordre le bébé ... Car tout comme lui, Théodobert ne faisait que dormir presque tout le long de la journée.

Et Gwen espérait vivement l'amener, sans que Valéria le sache aussi ...

Morgause repris un air sérieux et après quelques instants de réflexion déclara :

- Si vous en prenez toutes deux la responsabilité, je vous y autorise... il est bon pour vous que vous sachiez prendre la responsabilité de "quelqu'un"... Qui plus est pour des filles du plais avoir un contact privilégié avec un animal est quelque chose de très positif... Nous sommes toutes et tous un peu coupés de la nature ici et n'avons que trop tendance à nous reposer sur d'autre pour des taches jugées subalternes...

Elle caressa la tête de l'animal...

-Votre chien n'a pas l'air d'un terreur... il peut se joindre à nous. Vous avez l'autorisation de la reine d'Austrasie pour l'amener... Dit-elle en prenant un air royal un peu théâtral, drôle à dessein.

Tsi-Lei sauta de joie, son petit visage illuminé d'un bonheur sincère.

Elle coula un regard triomphant vers Gwenaelle, puis s'exclama :

-"Oui, promis, mama-Reine Morgause ! La Princesse Tsi-Lei, elle sait s'occuper d'un petit chien ! Et puis, moi je vous aime fort toutes les deux. Tous les trois ! hihi !"

L'innocente enfant avait l'air tout à fait béate, et très excitée.

-"Et je peux emmener Tempête ?"

Elle regardait avec une timidité soudaine les deux personnes dans la pièce. Elle avait le voyage dans le sang, et voilà longtemps, bien longtemps, qu'elle n'avait pas parcouru les routes sur le cheval de maman. Sur son cheval !

Invité

Des que la meschine l'eut prévenu à la demande de la Reyne Morgause, elle avait laissé le Prince Emerik et d' un pas vif retenant du bout des doigts les pans de sa robe était remontée jusque chez la Reyne, son coeur palpitait cognant à tout rompre, elle ne s'y ferait jamais à monter toutes ces marches.

En entrant dans les appartements, elle fut surprise de voir tant de monde et se demandait si elle ne s' était point trompée de lieu.Elle chercha du regard la Reyne, une fois trouvée elle se présenta à elle en une révérence.

-Vostre majestée j' ai fait au plus pressent pour venir vous rejoindre à vostre demande.Je ne sais si vous saviez mais je me trouvais au chevet du Prince Emerik.

[HRP désolée du retard]

Kadoudal ne savait pourquoi la reyne mère et souveraine d'Austrasie l'avait fait mander toute affaire cessante...

Mais ne tarderait guère à en être avisé : car comme toujours en pareil cas, le conseiller s'empressa de se rendre aux portes des appartements de Morgause.

Il se planta devant les gardes en faction et leur lança, vivement :

Le conseiller Kadoudal demande à être reçu par sa majesté!

Que souhaitait donc la terrible louve d'Orcanie?
La disparition d'un gêneur?
Le soudard n'osait même pas l'espérer : un peu d'action, enfin!

Gwen sourit et laissa le chiot apprécier les caresses.

Habituellement seulement Hector et la louve de Blanche pénétrait dans le château. Morgause ayant déjà mis son propre loup au chenil du château.

Elle avait repris possession du chien après ses lamentations à son père.

Il lui avait donné en cadeau pour tout les anniversaires manqués. Gwen trouvait l'arrangement a son goût ...

Merci Grand-mère. Je vous promets qu,il sera inoffensif pour Théodobert.

La reine avait fort envie de continuer à vivre ce petit moment de légèreté en compagnie des deux enfants... mais le fait est que le devoir l'appelait, devoir personnifié par Geoffroy... Geoffroy éternel complice, ancien sbire personnel...

Elle continua bien à plaisanter avec les "filles" tout en étant obligée de leur signaler leur congé...

- Mes toutes belles, "tempête" nous accompagnera mais ce sera le dernier de vos gentils compagnons à 4 pattes... et, mes enfants, je vous enjoins de préparer au mieux le voyage qui sera long... très long. Il me faut maintenant recevoir Geoffroy en compagnie de la demoiselle de Lockley...

Ordre était donc donné à la "demoiselle" d'assister sa reine... et de rencontrer ce "bon" Geoffroy... ce si "bon" Geoffroy...

L'enfant vint embrasser sa mère d'adoption sur la joue, avec enthousiasme.

Oui, elle aimait tout le monde ici !

Dans sa candeur enfantine, il lui semblait que le monde était à ses pieds, et qu'ils allaient de nouveau parcourir le monde, libres, sans entraves, comme le vent au sortir des murailles des cités.
Ah ! entendre bruire le doux murmure de la brise contre la fourrure qui la vêtait, s'insinuant dans ses cheveux longs et noirs, pour les faire voler comme de longs de doigts de créatures féeriques...

Tsi-Lei exécuta un petit pas de danse en direction de la sortie, puis glissa dans un souffle à Gwenaelle :
-"Viens je vais te montrer Tempête ! On pourrait y mettre le petit chien !"

Et puis elle irait clamer à sa nourrice qu'elle partait aussi ! Quelle merveilleuse idée...

Invité

Elle se tenait des plus droite silencieusement à peu de distance de la Reyne, souriante aux dires de la Princesse Gwenaelle, il lui faisait plaisir de la voir, elle prendrait le temps de lui toucher deux trois mots en privé lorsqu'elle le pourrait.

Elle acquiesça de la teste envers la Reyne lorsque celle ci donna le congés aux filles puis glissa d'un pas vers elle.

-Ma Reyne, je suis à vostre écoute.

Faraday aurait peu de temps pour échanger quelques mots en privé mais sa reine ne pouvait lui refuser ce plaisir... sa reine qui salua avec chaleur les deux gamines, charmantes et vives, avant de se tourner vers sa dame :

- Allez-y Faraday, nous avons peu de temps, et tant à faire... je vais vous présenter à l'homme le plus dangereux d'Orcanie après mon fils et moi même, à Geoffroy Kadoudal, Conseille des couronnes d'Orcanie et d'Austrasie, chef des espions et responsable des polices d'Orcanie... et fidèle ami... très fidèle... dit-elle un ambigu sourire aux lèvres.

hj : Kadou peut donc entrer? il est à la porte! :p

Invité

-Oh bien ma Reyne j' aurais tout à plaisir de converser avec la Princesse Gwenaelle ultérieurement ceci n'est point pressant.

Elle avait déjà entendu parler de Sieur Kadoudal, et de quelques commérages portaient à ses fines oreilles , le sourire quelque peu équivoque qui se dessina sur le visage de la Reyne la conforta dans ses songes.

-Je serais ravie de le côtoyer, sachant que toute personne vous estant proche est digne de confiance.

Le reine eut un sourire de complicité adressé à cette enthousiaste jeune femme avant de se tourner vers une des "vieilles" dames présentes... avec un royal :

- Faites entrer Geoffroy de Kadoudal que j'ai déjà trop fait attendre et qui qui doit perdre patience comme il sait si bien le faire... et retirez vous, mesdames... ajouta-t-elle impitoyable et sèche.

Elle se redressa, rejetant en arrière sa flamboyante chevelure rousse... crinière de feu que le Conseiller royal avait si souvent emmêlée par le passé...

Et le fier conseiller d'Orcanie fit donc son entrée...
Il salua d'un bref signe de tête la dame Faraday avant de s'incliner devant la reyne d'Austrasie, qui rayonnait, plus que jamais.

Majesté...
C'est avec joie que j'appris votre souhait de me voir paraître devant vous.
Et avec empressement que je me précipita vers vous!
Comment puis je être agréable à votre altesse?

Kadoudal affectait le ton volontiers compassé, mais très légèrement ironique, de celui qui fait face à une vieille connaissance...Mélange de dévotion et de complicité.
Pour une dame qu'il ne pourrait jamais cesser...d'admirer.

Morgause étant souriante, et arborait elle aussi un sourire mi figue mi raisin, une sorte de moue sympathique... toute tournée vers son vieux complice qu'au fond elle estimait beaucoup et même aimait...

Elle se tourna vers sa dame et commença ainsi :

- Sire Kadoudal, conseiller royal, vous devez au moins connaitre de nom ma nouvelle dame de compagnie la dame de Lockley... elle suit pour moi les affaires d'Orcanie mais n'hésite pas à rendre service dans d'autres affaires... confidentielles dont le suivi des humeurs d'un mien neveu un peu pusillanime... elle eut un sourire envers Faraday puis ajouta avec un large sourire :

- Mais je ne vous ai pas demandé de passer pour parler de l'héritier des Orcades que ma dame chouchoute au mieux mais pour attirer votre attention sur un autre fâcheux qu'est Simon de Reims, grand vassal de la couronne d'Austrasie qui semble avoir disparu... après un sourire fort ambigu elle enchaina :

- Il est possible que ce vassal ait à craindre une réaction de son roi pour une petite affaire concernant ses relations avec l'épouse de ce dernier... mais je crois que ce n'est pas cela qui l'éloigne de nous... et cela m'inquiète. Une trahison de Reims serait fort dommageable à ma couronne si neuve encore... Vous savez que nous allons partir d'ici très peu en "tournée" en Austrasie et que j'ai besoin de voir autour de moi ce vassal... pour montrer au peuple du royaume de mon époux que les "grands" sont rassemblés... donc il me faut ce de Reims... ici et ce très vite !

Son ton était devenu très "morgause", une sorte d'ordre qu'elle tempéra très vite d'un très doux :

- Vous pouvez vous charger de cela pour moi Geoffr.. Messire de Kadoudal, non ?

Avant toute chose, Kadoudal salua avec courtoisie la dame Faraday :

Ma dame...
Nous nous connaissons, déjà, en effet.
Ayant eu l'honneur de recevoir la comtesse lors de son arrivée au château.

Le conseiller se concentra ensuite exclusivement sur les explications et la demande de Morgause...
Un "conflit" opposant le roy Marth et ce fameux Simon?
Concernant la reyne et régente...
Voilà qui fit doucement sourire le peu amène Kadoudal.
L'arroseur arrosé(?) : tordant!
Mais passons...
Il s'agissait de remettre la main sur ce quasi déserteur, et promptement!
L'homme de main de la louve savait comment s'y prendre.

Il n'y a rien que mes espions ne sachent déjà, altesse, et vous le savez...
Je retrouverai ce beau sir, faites moi confiance!
J'imagine pouvoir user de tout les moyens pour...le rendre "docile"?

Dit il, en affichant un large sourire sadique...
Comme pour signifier à sa patronne s'il pouvait quelque peu "secouer" l'imprudent, pour lui apprendre à vivre, si nécessaire, évidemment! :p
En effet, un bras cassé, ou même un oeil crevé, pouvait avoir une valeur éducative, parfois...

Mais à propos d'Emerick :

Sachez, également, que j'ai pris le soin de faire arrêter quelques anciens serviteurs et gardes, jadis au service de Florin!
Peut être que leurs..."témoignages" pourraient, éventuellement, nous êtres utile pour l'enquête en cours...
Concernant le prince.

Témoignages...
Doux euphémisme pour parler des "aveux" arrachés aux prévenus par le fer, le feu ou encore le fouet!
Ah! que Kadoudal aimait son métier!!

La reine passa de sourire de satisfaction en sourire de contentement, heureuse que son sbire préféré l'entende à demi mot...
Quand il évoqua la possibilité de faire marcher droit le petit de Reims, elle vit passer devant ses yeux l'adorable visage du petit rouquin... et elle eut un soupir presque de regret. Elle répondit au Conseiller des couronnes d'Orcanie et d'Austrasie :

- Mon cher ami, en ce qui concerne notre charmant vassal, la rôle qu'il a à jouer est d'importance, il représente le ralliement de la noblesse d'Austrasie à mon fils... qui est l'héritier de Marth. Nous nous devons de le convaincre, la peur peut être un argument... mais il conviendrait que vous ne l'abimiez pas trop, il doit être présentable et ce très vite, lors de notre voyage d'intronisation... Il vous faudra rester raisonnable.... pour le moment.

Ce "pour le moment" ferait surement plaisir au sadique Geoffroy... Non que Morgause fut en quoi que ce soit gênée par ce "sadisme" revendiqué par son ancien amant. Un bourreau devait faire peur, non ?

Puis elle passa à Emerick... revenant à sa dame de compagnie.

- Quand à mon autre charmeur de neveu... Mademoiselle de Lockley pourra vous assister dans la surveillance de l'héritier des Orcades qui se trouve être en ce moment essentiel à la politique de Mordred... Je crois, ma chère, que vous êtes désormais proche de mon parent... et même, si je ne me trompe pas proche de sa mère... je ne me trompe pas, non ?

Elle avait encore aux lèvres son sourire fort ambigu, elle était heureuse que sa dame ait pu séduire la volage Emerick... et ainsi d'assurer à sa reine la présence d'une "espionne" aux côtés de son neveu acceptée de tous.

[ Désolée de ce retard plus que grand]

Depuis qu'elle jouait son rôle de mère et celui de Dame de Compagnie de la reine Morgause, Erwana avait de la difficulté à concilier les deux ...

Son fils lui demandait de l'attention, mais elle devait aussi être au service de sa Majesté ...

Avertie par un serviteur que sa présence était requise auprès de la Reine Morgause, Erwana confia son fils à une servante et se rendit promptement auprès de Morgause ...

Aussitôt arrivée, elle s'excusa mille fois de son retard et remarqua qu'elle avait, en quelque sorte, failli à son devoir, cette fois-ci ...

- Veuillez me pardonner, ma Dame ...
Je ...
Je vous jure de ne plus répéter ce retard dorénavant ...

Elle porta un bref regard sur le conseiller Kadoudal et comprit que s'il était là, il y avait encore un complot qui se préparait ...

Invité

Elle hocha la teste en direction de Messire Kadoudal,se remémorant parfaitement leur rencontre, esquivant adroitement son regard froid et pénétrant , reportant avec subtilité son regard sur la fine silhouette de la Reyne tout en prêtant attention au conciliabule des vis à vis.

Le sourire des plus pervers de Messire Kadoudal ne lui échappant point la glaça, elle n' aimerait point se retrouver entre ses mains, sous ses traits inoffensifs ce cachait un tortionnaire aimant donner souffrance aux êtres qui lui étaient donnés à supplicier.

Son regard rencontra à nouveau celui de la Reyne lorsque celle ci s' adressa à elle.

-Oui, ma Reyne, je m' y emploie sans répugner à vrai dire.

Ses joues se mirent à rosir sous ses songes, puis reprit..

-Proche?? c'est un grand mot ma Reyne, mais je peux m'employer à estre plus proche, d' ailleurs je dois la revoir sous peu....

Le sourire de la Reyne n' était point véniel, elle savait se faire comprendre sans mots dire

Kadoudal acquiesça aux propos de sa reyne...
Tout en s'imaginant "rouer" de coups ce possible félon de Simon.
Mais il s'agissait de mettre la main dessus, au préalable!

Je vais de ce pas dépêcher quelque uns de mes hommes vers les principaux ports du royaume...
Et m'enquérir des informations de nos espions.
Si nous devons "interroger" des proches du messire...
Jusqu'où pouvons nous aller, majesté?

Grave question!
Encore faudrait il que ce maudit austrasien ait confié à quelqu'un ou il comptait se rendre ces derniers jours.

La dame Erwana fit son entrée, à un fort mauvais moment. Morgause avait accepté de prendre "à son service" cette ancienne maîtresse de son époux avec réticence... Si cette dame n'avait pas été femme d'un vassal de l'importance de Nathan de Metz la reine n'eut pas hésité une seule seconde à la faire rejoindre son créateur en compagnie de sa progéniture entachée de bâtardise. Mais, bon, après son erreur d'avoir un peu folâtré avec de Reims la reine d'Austrasie ne pouvait risquer de se mettre à dos les de Metz... et Alicia de Blaye qui avait pris la bâtard mâle sous sa coupe...
Ainsi même si le premier réflexe avait été de la mettre dehors elle fit donc un accueil fort cordial à celle qui avait avant elle partagé la couche du roi Marth :

- Entrez donc dame Erwana, nous avons toutes nos soucis face aux maternités... j'ai moi même laissé le soin de l'héritier d'Austrasie -et toc- à mes anciennes dames qui adorent pouponner... Il faut les comprendre, à leur age elles adorent jouer aux mémés gâteau... Seigneur Dieu pensa Morgause jusqu'où n'irais-je pas pour m'attacher ces gens d'Austrasie... Elle n'osa croiser la regard de Geoffroy pendant cette horrible concession... de peur que ce regard désavoue ses paroles...

Ceci fait, elle passa à la rougissante Faraday :

- Ma belle dame, il me convient que vous deveniez très très proches de Orcadiens mère et fils... Je vous verrais fort bien, vous, si proche de moi, devenir d'ici peu un personnage incontournable dans ce royaume... Vous n'avez surement rien contre le fait d'un jour porter couronne ? Cela vous irait parfaitement je crois et c'est une spécialiste qui vous parle...

Puis revint à Geoffroy... elle pensait, comme les si nombreuses femmes et ex femmes de Geoffroy, au Conseiller en l'appelant par son prénom :

- Geoffroy, si j'accorde ma protection au volage de Reims, il va de soit que je ne l'étendre à toute sa suite... et encore moins à quelque ribaude qu'il puisse fréquenter... Je sais que saurez séparer le bon grain de l'ivraie et ne pas trop abimer un grand noble ou un proche éventuel de la couronne d'Austrasie... Je vous fais cela va de soit et comme d'habitude une totale confiance...

Elle avait eut quelques sourires de connivence avec le beau Geoffroy et avait faillit rire en évoquant une éventuelle ribaude alors qu'il n'y avait que quelques jours qu'elle s'était en personne donnée au joli Simon...

Elle revint à ses dames :

- Il convient maintenant de préparer nos bagages mesdames, nous partons au plus vite vers l'Austrasie avec l'Héritier mais aussi ma petite filleet la petite protégée de Marth ainsi que Nathan, notre royal intendant, votre époux dame Erwana...

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