Embuscade(avec Maeve, Angemort, Morgause et plein d'autres)

Thomas et ses hommes étaient occupés dans leur campement, et à leurs côtés il y avait plusieurs saxons.
Le chef de guerre affutait une dague, adossé à un arbre, pour faire passer le temps alors que les hommes s’occupaient comme ils pouvaient: Morgause passerait dans le coin, ils le savaient, mais la taupe ne leur avait pas donné l’itinéraire exact.
Ils savaient juste qu’elle passerait d’ici trois jours ici.
Et Thomas était impatient de voir Morgause dans ses griffes, tel un gosse à l’approche de Noël. Cependant il lui faudrait réfréner son envie de la torturer, la briser.

Déjà parce qu’il était impossible de briser Morgause, cela le frustrerait et il finirait par la tuer, ce qui réduirait ses plans à néant: Morgause devait vivre et rester en bonne santé s’il voulait faire pression sur Marth & Mordred.
Mais Thomas ne voulait tout de même pas qu’elle se sente à l'hôtel, et l’interdire de bain et ne lui donner à boire qu’une fois par jour et à manger que tous les deux jours c’était convenu. Alors Thomas eu soudainement l’idée de pendre la vieille souveraine par les pieds, seulement avant il fallait la capturer.... Les éclaireurs et les informateurs ne la signalaient toujours pas, alors que Thomas savait qu’elle passerait là.

Nathan avait prévu quatre voyages: un avec Erwana, ses enfants et lui même, un avec l’héritier, sa nounou et Simon, un avec Morgause & un avec Marth.
Chacun sur un itinéraire différent...
Mais personne en vue. Thomas se demandait dans combien de temps Bloodhax patienterait avant de venir le voir. Il espérait qu’elle le serait, patiente.

La nuit froide se retirait lentement sur les bois morts. Le gel soudain avait noirci les dernières feuilles de l'été sur son déclin, et la brume rampait au sol comme un suaire. Les quelques hommes de Maeve qui étaient présents étaient partis en chasse, d'autres s'entraînaient un peu plus loin. L'écho du choc sourd de leurs armes résonnait dans les sous-bois silencieux, peuplant de sinistres bruits le petit matin glacé. Angemort était introuvable, et Silence furetait aux alentours, à l'affût du moindre signe de leurs proies. Le piège était prêt à se refermer sur les austrasiens; soixante hommes armés, plus quelques uns répartis aux alentours attendaient de pied ferme l'arrivée du cortège.
Trois jours d'attente n'avaient pas émoussé le moral des saxons; après des mois d'enfermement, ils n'était plus à cela près, et le seul fait de quitter la moisissure renfermée de leurs quartiers de Warminster leur mettait du baume au coeur. Au moins avaient-il l'illusion d'être libres, comme autrefois...

Maeve montra son nez un moment plus tard, et s'étira dans l'air humide comme un chat au soleil. Nul moment de l'année ne lui était plus agréable que ces aubes mornes et brumeuses, qui lui rappelaient tant le climat de ses îles natales. Silencieuse, elle marcha un moment sans but, avant de tomber nez à nez avec Thomas sous son arbre.

Elle sourit brièvement.

-On se prépare au combat, hein? Lança-elle en voyant l'arme qu'il affûtait avec soin.

La jeune femme s'accroupit près de lui, un sourire narquois étirant légèrement ses lèvres fines.

-Morgause semble se faire attendre... J'ai envoyé Silence en reconnaissance, mais il n'y a pas trace d'elle ou de son escorte.

Elle se tut, et reporta son regard sombre sur les rangées de troncs gris qui se succédait jusqu'à la route en contrebas.

Thomas sourit tendrement en voyant les Saxons s’activer: ça lui rappelait sa jeunesse, lorsqu’il partait combattre les orcaniens, aux côtés de son père. Ah c’était le bon vieux temps! Il se sentait vieillir lorsqu’il avait ce genre de pensées.

Et alors qu’il se remémorait son passé, Maeve approcha. Thomas sourit à ses propos et lui répondit:

«Il faut toujours être prêt au combat, non? Et puis cela m’occupe utilement. Même si je n’ai pas vos talents de guerrier, je ne resterais pas en dehors des combats.»

Déclara le Gaurre en souriant à la saxonne. Il avait remarqué le côté narquois du sourire mais préféra l’ignorer.

«Quand au retard de Morgause, que voulez vous, elle doit encore jouer les Diva.»

Tout de même, elle semblait anxieuse, de ne pas voir son ami Silence approcher. Thomas s’en rendait bien compte.
Se rendant compte qu’il n’avait rien à dire à part des platitudes, il se tut, attendant une bonne nouvelle, ou que la saxonne prenne la parole.

[ hj : Faraday et Erwana sont dans ma suite... Gwenaelle, marraine de l'héritier aussi, je les préviens par Mp... mais je propose que ce post soit joué après la fin de la cérémonie de concorde pour un minimum de cohérence ]

HJ:pour ça qu'on parle de ton retard pour l'instant Razz

hj : Pour Gweny, ça aurait été bien que Gauvain soit consulté ( j'veux dire en jeu, les 2 persos c'est la même joueuse :p )

Pour l'ordre de topics...on pourrait faire ça en même temps, nan?
Sans se presser non plus...
Car je participe aussi, j'vais jouer des traitres orcaniens :p
Des lothistes ( lothiens? )
Mais je posterai pas avant Morg Wink

[ pour Gwen je l'avais annoncé mais elle fait ce qu'elle veut... comme nous tous...
Puisque le Maître le demande ... je lance.... avec Faraday pour le moment puisqu'elle est Ok et même enthousiaste. Mordred, si tu veux du lothien, je te prête Aethelbert... mon druide s'ennuie fort]

La reine d'Austrasie avait hâte de faire connaissance avec son royaume et de présenter au peuple et à la noblesse locale leur futur roi, son fils...
Cette tournée se devait d'être grandiose, elle devait assurer à la nouvelle dynastie régnante sa main mise sur le pays.
Il convenait donc de préparer au mieux ce voyage. La reine tenait à ce que certains l'accompagnent... Alicia, la co-régente se devait être du voyage, tout comme les sires de Metz et de Reims... et ce malgré l'incident récent qui avait un temps opposé Marth à sa reine.
Elle convoqua en premier lieu ses dames, et en premier lieu les premières d'entre elles les comtesses de Lockley et de Metz... elle demanda à ce que l'intendant d'Austrasie fur lui aussi présent, il convenait en effet de racler les fonds de tiroir pour financer l'expédition... A Sire Nathan de Metz de s'assurer des soutiens promis par la dame Isabelle Kadoudal et l'ambassadeur de Rome si épris de la co-régente...

Décidée, poussant ses servantes à inventorier tout ce dont pourrait avoir besoin les souverains d'Austrasie et leur merveilleux rejeton, elle faisait voler dans la pièce robes et joyaux, envisageant d'en sacrifier quelques uns si ce que proposait Nathan s'avérait décevant...

Tout en continuant à agiter ses possessions diverses, elle se tourna vers une pauvre dame en déclamant d'un ton désagréable :

- Allez, ma vieille, allez donc voir ce que les de Metz et la dame de Lockley peuvent bien faire et ordonnez leur de me rejoindre au plus tôt, ils ont des tâches à accomplir pour la couronne qui les paye...

hj : Je ferai les traitres avec mon compte momo ou kadou :p
J'attends ton post et celui de Faraday ET Erwana, qui se doit d'être présente, elle aussi!... note de Morg : elle est prévenue... par mp.... et convoquée... bises

HJ: Okay j'attend que vous vous disiez en forêt pour agir alors. Razz

message de Morg : euh, oui, cela me semble judicieux...

Nathan, étonnement, se présenta sans sa femme, et avant les dames: De par sa nature d’intendant, il avait ses entrées et personne ne songerait à l’en empêcher. Et il fut gêné de surprendre Morgause parcourir ses robes et bijoux.

«Votre Altesse, nous avons reçu un courrier de... Du seigneur de l’Ile des Bataves ou, pour hâter notre venue, il nous verse une rondelette somme. Ce seigneur est un des rares à avoir été épargné par le dragon et il est connu pour dilapider sa fortune, puisque personne ne l'attaque jamais. Je... Il déclare faire ça pour enfin avoir la joie de.... Rencontrer sa souveraine.»

Qu’est-ce qui mettait Nathan mal à l’aise? La perspective de retourner en Austrasie? De faire le voyage avec Morgause & Erwana? Autre chose?

«Ce noble est un de nos plus anciens soutiens mais sa proposition tombe à point nommé. C’est trop beau, alors je... J’ai fais doubler la garde. En plus des soldats Austrasiens, il y aura des membres de votre garde orcanienne.»

Ainsi c’était cela qui troublait Nathan! Il s’inquiétait de la réussite de sa mission, assurer la sécurité de son Altesse et de son entourage, parmi lequel se trouvait son épouse.

«J’ai aussi une mauvaise nouvelle, Simon de Reims ne... Ne sera pas du voyage. J’en ignore la raison, mais Son Altesse le Roy Marth a semblé surpris et soulagé lorsque mon cousin le lui a annoncé. Connaissant le Sir de Reims, ce doit être une histoire de femme, plutôt qu’une quelconque quête.»

Et bah non, c’était ça qui turlupinait Nathan!

Morgause enregistra la participation financière du seigneur de l'ile des Bataves avec un sourire radieux et commenta cette bonne nouvelle d'un :

- Nous réserverons à ce généreux seigneur un rôle particulier, il sera admis en entretien privé avec ses souverains, et pourra s'il le souhaite nous accompagner un temps, chez d'autres vassaux pour mettre ainsi en exergue notre contentement... et notre reconnaissance.

Elle laissa de coté ces histoires de gardes, cela ne la concernait pas , c'était affaire d'hommes, non ? Mais régit par un regard noir à l'annonce du retrait de de Reims... Néanmoins, elle ravala sa haine, et se contenta de répondre d'un ton neutre à "son" intendant :

- Monsieur de Metz, vous veillerai aussi à ce que la dame Kadoudal et le sire de Padoue versent les oboles promises... Vous veillerez aussi à ce votre épouse vienne enfin m'aider à régler mes propres problèmes et à préparer à mes cotés, comme elle le doit, ce voyage... Elle eut un regard de net reproche à l'encontre du pauvre Nathan. Ah, j'allais oublier, dit-elle en mentant effrontément, essayez de mettre la main sur votre prédécesseur, de Reims, je veux entendre de sa bouche -exquise ma fois- son excuse pour ne pas assister à ce voyage... et soutenir ses futurs et actuels rois... Ses yeux noirs brillaient, d'amertume, d'un soupçon de haine, et d'un léger soupçon d'éventuelle trahison de la part du délicieux rouquin.

Et le jeune homme écouta les propos de sa Reine avec la plus grande attention. Peut-être était-ce pour prouver sa compétence malgré son inexpérience (après tout il n’a même pas fais deux années de droit ) ou simplement par dévotion envers sa Reine.

«Je le note, ce seigneur sera ravi de toute cette attention.»

Mais Nathan trembla visiblement lorsque Morgause lança un regard noir: elle était réellement douée pour le déstabiliser, mais Nathan reprit bien vite contenance, ou du moins afficha-t-il une certaine assurance dans sa réponse:

«Veuillez excuser mon épouse qui finissait de préparer notre départ, et surtout de préparer notre jeune enfant... Elle viendra aussi vite que possible, quand aux... Oboles, j’irais les chercher comme il se doit.»

Le ton de Nathan à propos de son épouse montrait qu’il y avait de l’eau dans le gaz. Restait la partie la plus délicate de la conversation, et Nathan fit quelques pas en avant, conscient qu’il ne fallait mieux pas parler à trop vive voix, vu le regard de Morgause.
Ce faisant il se mettait en danger puisque il était à porté des griffes de la louve.

«Sir de Reims a d’hors et déjà quitté le château, et j’ignore la direction qu’il a pris. Dois-je le faire chercher?»

Nathan était sûre d’avoir compris certaines pensées de Morgause. Mais il n’aurait osé les formuler. Dans tous les cas, ça sentait le sapin pour Simon...

Morgause nota avec agacement l'excuse de la dame Erwana, qui n'avait pas d'enfant à préparer ces derniers temps où les enfants semblant se multiplier comme pain sur une table de cène... et le notifia à Nathan :

- J'ai moi même un Héritier au trône à préparer ainsi qu'à veiller à ce que tout se déroule au mieux... avec votre aide, monsieur de Metz... Veillez à que votre épouse soit à mes côtés en ce moment... crucial s'il en est .

Elle eut ensuite un mal fou à contrôler sa colère en apprenant la disparition du cousin de Marth... et pensa un genre de "sale petit...". Mais, à son habitude, elle se repris avant de lancer d'un ton qui se voulait neutre mais n'était que glacial comme la banquise :

- En ce qui concerne monsieur de Reims, oui... faites le rechercher. Je demanderai aussi au sire Kadoudal de s'y mettre, il ne convient pas que grand vassal fasse défection au moment où nous asseyons notre dynastie. L'absence frôle avec trahison... il doit le savoir. Ce petit fat fera un excellent exemple pour tous ceux qui envisagerait de faire défection aux souverains d'Austrasie. Donc vous le faites rechercher et je vais de mon coté en parler à mon ami... ses yeux prirent une couleur noir de jais, profond, insondable, seul signe d'une colère effroyable.

HJ: Cousin de Nathan, pas de Marth Razz

Nathan était visiblement mal à l’aise, et pour cause, le comportement de son épouse était vivement critiqué. Comme si devoir affronter le courroux de sa vénérée Reine à cause du comportement de Simon n’était pas suffisant.

«Vénérée Reine, je ne contrôle malheureusement ni les pensées ni les agissements de mon épouse ou de mon cousin. Cependant je dois vous signaler que Dame Erwana s’isole de plus en plus souvent seule avec notre enfant. Je, j’ignore ce qu’elle a mais je pense qu’elle n’est pas au meilleur de sa forme. »

Ou comment avouer que Nathan ne savait absolument pas pourquoi sa femme s’éloignait de lui. La tristesse de ses paroles exprimait à quel point il était blessé par les absences de son épouse.

«Pour Sir de Reims, je le ferais chercher. J’ai peur qu’il ne fasse quelques mauvaises rencontres. Il est du genre à... Suivre tout ce qui porte des jupes.»

Naturellement, Nathan ne pouvait savoir que parmi les jupes que Simon avait suivi, il y avait celles de Morgause.

«Je... Quoiqu’il arrive sachez que vous pourrez toujours compter sur moi, Vénérée Souveraine.»

Pourquoi Nathan disait cela? Lui même ne savait pas mais il avait cru nécessaire de le dire.

Morgause nota la gène de "son" intendant et eut un peu pitié du jeune homme qui recevait remontrance sur remontrance alors qu'il était ... fidèle en tout. Le "vénérée reine" la fit sourire, de surprise, le jeune homme la vénérait ? Voilà de quoi la radoucir.
Quand il évoqua la méforme de sa femme elle eut un doux sourire, un peu forcé, pour le rassurer :

- Sire de Metz, je me suis un peu emportée, nous avons tous quelques soucis et sachez que je garde totalement confiance en vous et votre épouse... Je me passerai d'elle si j'arrive à mettre la main sur la demoiselle de Lockley qui elle n'a pour mon bonheur pas d'enfants...

Elle eut un petit rire à son propre tarit d'humour... humour qui disparu à la remarque du gentil Nathan sur son cousin "coureur". Là, elle redevint à la fois froide et pensive, mais oui, bon sang ce petit rouquin doit juste être en train de folâtrer avec quelque ribaude pensa-telle en se déridant.

- Uhm, vous avez certainement raison, ce petit de Reims doit certainement courir la gueuse... Je suis heureuse de vous avoir choisi pour le remplacer, Nathan. Vous êtes fidèle, courageux et sérieux... qualités indispensables d'un intendant royal.

Elle le pensait vraiment et n'avait pas peur de gêner le jeune homme... Morgause n'avait jamais peur de gêner qui que ce soit.

- Laissez tomber Kadou... euh Sire Kadoudal se reprit-elle in extremis... et faites moi cherchez la petite Lockley et ma petite fille la princesse Gwenaelle qui fera partie de ma suite en tant que marraine de l'héritier...

Elle le regarda encore avant d'ajouter sur un ton doux et terriblement sérieux :

- Merci encore Nathan de Metz pour votre fidélité...

Que ce mot était beau quand il s'appliquait à ses propres fidèles...

hj : Franchement, c'est quoi ce boxon?! O.o
En tant que Mordred :p j'exige que Simon soit mis aux cachots dès qu'il repointra son vilain groin au château :p

Et Erwana...elle doit répondre présente, si Nathan n'arrive pas à la dresser, que Morgause s'en charge! :p

Merci Very Happy

HJ: Pour Simon j'y suis pour rien quand à Erwana et bien, j'ai pour excuse mon inexpérience avec les femmes vu que je ne connais qu'elle Razz

Pauvre Nathan, qu’endurait-il de par sa position pleine de responsabilité? Pour un homme si jeune, avoir les épaules aussi large était... Surprenant. Il écouta alors les excuses de Sa Reine et eu un accès de timidité.

«Votre Altesse je, je comprend très bien. Je pense que s’emporter arrive à tout le monde, rassurez vous c’est juste... Humain.»

Nathan se dit aussi qu’il n’aimerait gure être à la place de Simon: le pauvret allait trinquer. Restait à savoir comment Morgause se vengerait: de façon fort perverse, la connaissant.

«Je, c’est le problème de Simon, il a toujours couru après les femmes, qu’elles qu’elles soient. Sir Marth ne s’est jamais interessé qu’aux femmes pouvant lui rappeler sa mère ou sa nourrice.»

Et Nathan piqua un fard. Il venait de dire une très grosse bêtise. Si grosse qu’il préféra faire comme si de rien n’était. Après tout il était de notoriété publique que Morgause et la mère de Marth auraient le même âge, si la mère de Marth fut encore en vie, et que tutes deux étaient rousses, seul leurs yeux étaient différents, émeraude pour Morgause, bleu pour Nicole de Reims, soeur du père de Simon, et tante de Nathan, Nathan qui ne l’avait jamais connue et ne pouvait que répéter ce que tout le monde disait d’elle: la plus belle et la plus douce des austrasiennes ayant vécue. (Je m’étais perdu dans tous les liens familiaux donc pour finir, j’vais dit que Nicole était la fille du plus puissant vassal, du bras droit de Theodoric, donc Reims Grand Père.)

«Sinon merci pour tous vos compliments bien que je ne puisse que que vous assurer avec fierté de ma fidélité, car j’ignore s’il n’existe pas homme plus compétent, je ne peux que dire que vous n’avez pas plus fidèle que moi, à l’évidente exception de votre époux et de vos fils.»

Au moins on pouvait croire qu’il piquait un fard à cause des compliments.

"Je vais donner l'ordre d'amener Dame de Lockley et La Princesse Gwenaelle, désirez vous autre chose?"

[Hj : tu as raison, mon doux fils, profitons de ma colère face au maladroit Nathan pour régler le sort du joli rouquin Embarassed

, euh du sire de Reims ]

Morgause était tout sourire envers l'intendant qui devait être, avec Marth, un des seuls à lui trouver un coté "humain"... il acceptait donc les excuses et, pour elle, l'entretien était terminé. Elle attendait déjà dans sa tête sa petite fille ou sa dame de compagnie...
Tout allait donc bien dans le meilleur des mondes, Morgause oubliant déjà le jeune homme jusqu'à ces histoires de Simon qui courrait après toutes" quelle qu'elles soient" et la cerise sur le cake fut cette horrible déclaration sur Marth... Les yeux de la reine redevinrent de jais, sa bouche devint un rictus qui renforçaient ses rides.

Il ne dut son salut qu'à sa fidélité sans faille mais elle ne retient pas du tout une perfidie :

- Ainsi vous trouvez que votre épouse ressemble à la mère de Marth ? Il me semble qu'elle fut proche de mon époux, non ? A moins que bien sur cette "perversion" de votre souverain ne s'applique qu'à moi ?

Sa voix était de glace...

- Finalement, mon gentil mais peu délicat Nathan, faites prévenir le Conseiller de la Couronne Geoffroy Kadoudal que je souhaite le voir ... en privé... Je passerai mes nerfs à fleur de peau sur votre cousin... C'est humain, non ?

Elle n'écouta plus un mot du "gentil" Nathan, et quand il posa sa dernière question se contenta d'un :

- Non, monsieur de Metz, je ne souhaite rien de plus, prévenez mes dames que j'attends trois visiteurs et qu'elle veillent à ce qu'ils ne se "percutent" pas... enfin prévenez les dames qui sont fidèles au poste, cela va de soit...

Sa voix semblait distiller du fiel... et sans attendre la moindre réponse elle plongea le main dans un coffret à joyaux, estimant ce que valaient ces cadeaux de feu Loth...

Nathan regarda Morgause, en se sentant gêné. Que pouvait-il lui répondre? Nathan laissa sa Reine distiller son fiel, tête basse, adoptant un comportement humble, servile?
Le maladroit fidèle encaissait les réprimandes sans broncher. D’ailleurs Morgause plongeait sa main dans le coffret à joyaux car elle devait avoir besoin de passer ses nerfs dessus.

«Altesse, veuillez pardonner ma maladresse, je sais que je ne suis pas le plus délicat des hommes, bien que j’essaye de me corriger. Cependant je sais que mon épouse doit ressembler à la nourrice du Sir Marth, quand à... Je pensais que vous saviez que la mère du Sir Marth vous ressemblait un tant soit peu.»

Nathan recula alors, après s’être incliné quelque peu servilement.

«Je vais demander aux dames de faire enter Sir Kadoudal, la Princesse Gwenaelle et Dame de Lockley alors. Mais séparément.»

Nathan semblait s'inquiéter autant du courroux de Morgause à son encontre que du sort de Simon.

Sa main se serra sur une jolie dague ouvragée à manche d'argent, un objet celte indéniablement, bien que la lame damasquinée semblait orientale... Quand le "malotru" insista, révélant un courage insensé, ou plus certainement une imbécilité congénitale, elle failli s'en servir....

Elle se maîtrisa, elle n'allait pas égorger un fidèle vassal, le seul d'ailleurs qu'elle se connaisse, elle était trop "politique" pour cela mais ne pu s'empêcher d'ajouter :

- J'ignorais ressembler autant à feu ma belle mère, mais vous serais gréée de bien vouloir désormais garder cette confidence, je le prends comme tel, pour vous... Je tiens à vous dire que je ne veux plus jamais vous entendre parler de cela....

Elle jeta la dague sur le lit, elle s'en servirait comme arme d'apparat pour le voyage... Morgause détestait les armes... estimant que cerveau bien fait vaut mille épées.

Quand le jeune chevalier prononça se dernière question, elle répondit sur un ton las :

- Merci...

Nathan avait vu la dague, et comprenait que Morgause se contrôlait pour ne pas lever l’arme contre lui, non qu’elle ne put le blesser gravement, puisqu’elle avait perdu l’effet de surprise. Cependant il ne lui venait pas à l’idée de s’offusquer d’un tel geste. Morgause était sa vénérée Reine et avait droit de vie ou de mort sur ses sujets. Ce genre de moment lui rappelait juste qu’elle était humaine, et le fais que cela soit dirigé contre lui le blessait mais il ne disait rien, faisant comme si rien ne pouvait l’atteindre, bien que Morgause devait sentir la vérité.

«Ces propos resteront entre nous et je ne les évoquerais plus jamais. Si je n’avais pas cru que vous le sachiez déjà, je ne l’aurais d’ailleurs jamais évoqué. Mais peut-être valait-il mieux que vous l’appreniez par votre plus fidèle vassal que par un détracteur, ce fait faisant jaser en Austrasie.»

Nathan ferma brièvement les yeux et fit un pas en arrière.

«Sur ce, je vais donc laisser place à Sir Kadoudal.»

Lentement, pour ne pas donner l’impression de fuir, mais suffisamment rapidement pour ne pas donner l’impression de vouloir s’attarder, Nathan quitta la pièce.

hj : je m'incruste quand ?

[Tsi-Lei pouvait-elle faire partie de la suite ? Pour tenir compagnie à sa "nièce" :p ?]

[ ma jolie gewnny, tu t'incrustes maintenant et tu peux le faire en compagnie de Tsi Lei bises]

La petite Gwenaelle avait fait ses bagages, malgré l'aide de sa future belle-maman. Elle avait déja hate de retourner en Orcanie, pour célébrer les noces de son père. Elle était si heureuse.

Elle avait laissé les gardes emportés un de ses bagages, mais préféra garder l'autre. Elle y avait inséré un des chiots que le palefrenier lui avait offert.

Un garde finit par lui ouvrir et elle traina son bagage dans les appartements de sa grand-mère. Encore fallait-il que Morgause accepte l'idée de compagnon de gwen. Elle le laissa a l'entrer de la chambre et sourit a sa grand-mère.

Bonjour Grand-mère.

La petite héritière de Gauvain espérait vivement que tout son stratagème serait invisible et crédible ...

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