Embuscade(avec Maeve, Angemort, Morgause et plein d'autres)

Erwana regarda autour d'elle et se trouva fort inutile pour la situation présente ...
Elle savait manier une arme, elle avait été une guerrière et maintenant elle devait rester là sans rien faire ...
C'était dur pour elle ...

La jeune femme aurait voulut protéger les enfants du mieux qu'elle pouvait, mais elle ne pouvait pas le faire les mains nues ...

Tout se passait tellement vite, mais la seule réflexion qu'avait Erwana c'était de mettre la Reyne et son fils en sécurité ...
Elle donna le poupon de la Reyne et vint près de son époux, mais s'adressa rapidement à Morgause ...

- Veuillez m'excuser d'outrepasser mes fonctions, mais c'est tout ce que je peux faire afin de me rendre utile ...

S'adressant ensuite à son époux :

Nathan, j'ai besoin d'une arme ...
Plus nous serons pour nous battre, plus nous aurons de chance ...

C'était le seul moyen qu'elle avait de défendre le convoi avec les autres hommes ...
Une personne de plus ça ne ferait pas de tort ...

Suivant ce que Nathan disait, elle proposa quelque chose

Il ne reste que la monture de Tsi-Lei, mais il faut envoyer quelqu'un qui pourra alerter le château et ramener les bambins ...
Par conséquent, je ne vois que Dame faraday pour cela ...

Ma Reyne, nous attendons vos ordres, mais faites vite, on ne doit pas perdre une minute ...

HJ: Aux enfants peut-être? Sinon à Maeve, Dunwyd, Faraday (ou Morgause pour se montrer réactif ^^).

[ permettez à l'Ambassadeur du Saint Père de prendre son tour, je suis assez inspirée...]

La charge du beau Charles était courte, moins de cent mères ne permettait pas d'atteindre le galop, mais il faut constater que le trot rapide d'un destrier lourd reste, face à des troupes peu protégées dévastateur... surtout quand le cheval, comme l'était celui du jeune ambassadeur a un vaste poitrail caparaçonné de fer, surtout quand le jeune cavalier qui la mène sait l'exalter... La vingtaine d'hommes qui tentait de prendre d'assaut la litière de la co-régente d'Austrasie prit donc de pleine face cet espèce de char d'assaut d'argent. On peut considérer cette technique comme une sorte d'invention du bowling...

Il allait de soit que les fantassins gaurres et saxons ne purent poursuivre la belle Alicia de Blaye, le but du jeune romain était donc d'ors et déjà atteint... Mais ce dernier était un jeune guerrier enthousiaste et il décida de continuer à nuire aux assaillants un peu déstabilisés -on le serait à moins...-.

Ne pouvant guère se mouvoir à cheval dans cet espace fort restreint, le survolté Charles sut rapidement qu'il lui faudrait combattre.. à pied, il abandonna sa lance peu utile pour dégainer sa belle épée de cavalerie romaine.
D'un mouvement fort leste il se jeta tout son poids sur un des guerrier gaurres... qui bien entendu tomba à terre. Un autre fit face et mal lui prit puisque Charles au lieu de combattre fort loyalement dans ce qui du être une sorte de duel à l'épée lui balança en plein nez son majestueux heaume. Il va de soit que les deux ailes des valeureuses oies du capitole ne firent qu'égratigner son adversaire, par contre l'acier de Damas qui suivait les plumes explosa ce qui servait au gaurre à respirer...

Ce gentil adversaire expédié, le jeune homme fit face, expédiant au loin son précieux heaume ensanglanté dont la grille était un peu opacifiée par du sang et quelques esquilles de cartilage nasal... Tête nue le bel ambassadeur ressemblait à un guerrier barbare qui eut arboré des peintures de guerre rouges, rouge de sang. Il était en position de combat, là, habillé de soie brodée d'or si ce n'est une belle cuirasse de fer décorée en or des clés du Saint Père... De ses trois hommes seuls deux restaient, un s'étant empalé sur une pique saxonne. Ils démontèrent en soutien à leur maitre, soutien peu enthousiaste , eux réalisaient qu'un trois contre vingt ils avaient assez peu de chance de s'en sortir...

Le jeune homme s'écriât :

- Venez combattre un chevalier du Christ, l'ambassadeur du Pape en personne, invité du Roi Arthur de Bretagne et de son vassal Mordred d'Orcanie... il avait vraiment l'air décidé à vendre très chèrement sa couteuse peau...

[maeve peut répondre, après? Very Happy

jme sens motivée pour latter du chrétien :p]

hj : Go!

Morrigane Agarwen a écrit:: [maeve peut répondre, après?
jme sens motivée pour latter du chrétien :p]

[ mon beau chrétien, tu trouveras difficilement mieux comme chrétien, n'attend que toi... Wink

je joue aujourd'hui la réaction de Morgause et laisse quelques païens réagir face à Charles ]

La reine fut heureuse de voir arriver un peu de soutien de la part des de Metz... Et aussi fort déçue de ne pas voir son époux et roi participer à cette "conversation" tentant de sauver les meubles...
Elle se sentait ridicule avec cette épée qui n'avait pu rallier que peu de monde et d'un sourire las elle l'offrit à la dame Erwana...

- Vous serez plus utile madame avec cela à la main que moi... vous avez de plus raison, il faut évacuer l'héritier, faites partir de suite la dame de Lockley en attachant l'héritier à sa personne... que le Seigneur veuille sauver mon enfant.

Elle réfléchit avant de continuer :

- Je ne peux rien faire de plus, je regrette maintenant de vous avoir tous et surtout toutes amenés à mes côtés dans ce qui semble devenir un fiasco... Nathan essayez de rassembler ce qui reste de troupe autour de nous, vous deux, dit-elle encore aux de Metz, avez pour priorité de faire évacuer l'héritier puis de protéger les deux fillettes, Tsi Lei et ma petite fille... pourquoi ai-je emmenée ma Gwenaelle ici ?

Elle était fort malheureuse et ne pensait pas à elle du tout en ce moment... Sa voix était plus faible que d'habitude...

- En ce qui me concerne, je saurai me défendre et peu importe ma personne, l'héritier et les enfants avant tout est-ce clair ?

La louve ne pensait qu'à sa meute en danger...

Etourdie par le choc, Maeve se releva avec quelques difficultés, comme les plus chanceux d'entre ses hommes qui venaient d'essuyer en pleine face la charge téméraire du chevalier rutilant. Quelques minutes plus tôt ils s'acharnaient joyeusement sur les gardes du carrosse, l'instant d'après, ils étaient à terre dans diverses positions pas forcément confortables et beaucoup d'entre eux avaient, imprimés sur le corps, l'empreinte d'un sabot. Les moins chanceux se virent piétinés purement et simplement, sans même comprendre ce qui leur arrivait.

Poussant une bordée de jurons, la jeune femme vit beaucoup trop de ses compagnons sur le carreau; Toubib ne serait pas là avant quelques jours, ils ne devraient compter sur aucune aide. Loin de saper le moral de la capitaine, les pertes essuyées aussi tôt dans la bataille ne firent que redoubler sa rage et son envie d'en découdre. Chassant le sang et la sueur qui lui coulaient dans les yeux, elle se remit sur ses pieds, éclaboussée de rouge fumant, et répondit à la bravade du chrétien par un cri rauque dans sa langue, reprit en chœur par les moins amochés de ses mercenaires.
La signification échappait sans doute à l'ambassadeur si élégamment vêtu au milieu des saxons hirsutes, mais le ton employé était sans équivoque et signifiait quelque chose comme "viens t'battre si t'es un homme".

Écartant les assaillants et les orcaniens qui s'empoignaient dans le désordre le plus total, Maeve se fraya un chemin dans la mêlée, épaulée par Silence qui avait vu avec quelle aisance ce foutu chrétien avait réussi à envoyer au tapis non seulement sa capitaine mais aussi ses compagnons. On est peut de choses face à un cheval lancé en pleine course, surtout éperonné par un romain qui n'était pas le dernier des manchots. Les saxons ont la mémoire longue, et aucun n'avait oublié les dérouillées face aux légions de Germanie ou aux armées bretonnes.

La simple idée de faire mordre la poussière à cet homme fit monter d'un cran la joie sauvage qui les avait tous envahis dès le début de l'assaut.

Maeve fit face au romain, tandis que Silence lui libérait le terrain en se chargeant de ceux qui accompagnaient son adversaire tout désigné. La civilisation face à la barbarie... La capitaine, hirsute et ensanglantée, dans sa vieille tunique de cuir et ses haillons brunis de sang et de crasse offrait un parfait opposé au beau romain propret, bien que lui aussi éclaboussé d'hémoglobine jusqu'aux naseaux. Courbée sur sa fidèle hache, elle n'attendit qu'un instant avant de se jeter sur lui avec un cri de rage qu'un gorge humaine semblait difficilement pouvoir émettre.

Autour d'eux la mêlée continuait, les gaurréens tenant leurs positions à l'avant, ses propres hommes menés par les vociférations de Shed coupant la retraite et remontant le long du convoi pour se débarrasser de tout ce qui pouvait leur barrer la route.
L'Angemort avait enfin prit part à la bataille, et semait la mort dans les rangs ennemis avec cette efficacité qui justifiait si bien son nom; ses épées traçaient des sillons sanglants dans les chairs, et les corps s'effondraient sous son regard de glace tandis que l'assassin mettait en pratique avec une joie sinistre tout ses talents pour ôter la vie à son prochain.

Maeve n'avait pas, quant à elle, la science du combat que pouvait posséder son allié, pas plus que celle du romain à qui elle s'attaquait; mais qu'importe, tuer était le plus important, quelle que soit la manière. Sans doute son adversaire n'aurait-il que peu de mal à esquiver ou parer son attaque, mais on sous-estime souvent la puissance que peut dégager une petite saxonne bien décidée à en découdre, lancée à pleine vitesse toutes lames dehors.

[ yes!!!]

Charles était heureux, sa charge avait stoppé l'avant garde saxonne et certainement permis à la dame de Blaye de sauver sa douce peau de rouquine... Néanmoins, si cette avant garde avait été ébranlée par le choc romain, elle se relevait... et se relevait en beauté !

Il vit arriver à lui une guerrière, c'était pour un romain un phénomène troublant. Il allait de soit que l'histoire avait garde en mémoire le souvenir des guerrière celte qui se soulevèrent contre Rome, il va de soit qu'on lui avait notifié que les armées de Bretagne avaient occasionnellement en leur sein quelques guerrières farouches... mais pour lui c'était une première.

Farouche est le premier mot qui lui vint à l'esprit quand la barbare, qui semblait avoir une position dominante dans sa troupe l'avait quasi personnellement défié... ou, du moins, avait répondu à son défi. Le cri rauque qu'elle avait poussé étonnait le seigneur romain, un accent guttural, une étrange sonorité qui semblait racler la gorge... S'il n'en comprenait pas un seul mot, le sens,, effectivement ne lui échappa pas, elle le voulait comme adversaire...

Et cela lui plut... Il avait l'impression de combattre une sorte de créature de légende, une espèce de Baodicée ressuscitée d'entre les morts...
Par pure bravade mais aussi pour ne pas perdre en souplesse -ce qui était son fort au corps à corps- il détacha sa cuirasse encombrante qu'il jeta négligemment à terre alors qu'elle eut permis de s'offrir un petit domaine en Campanie...
Dessous il ne portait qu'un pourpoint de soie brochée souple mais plutôt protecteur tant le fils d'or qui l'ornait abondait...

Il la regarda, juste en garde, son épée de cavalerie longue et plutôt lourde levée entre ses yeux... Ses grands yeux noirs ne quittaient pas la guerrière, il ne l'attaquerait pas en premier, c'était tout de même une femme, non ? Il lui souriait, d'un sourire à le fois séducteur et cruel, attendant qu'elle donne le premier coup... Il voulait tester son habileté, la voyant étrangement plus en force alors qu'elle était femme et lui tout en souplesse et feinte alors qu'il était homme...

De plus il ressentait une sorte d'excitation, presque sensuelle, de la voir là, arme à la main, le visage couvert se sang, face à lui quasi dans le même état, si l'on excepte la rutilance de sa propre tenue.
Cette danse de mort qui s'esquissait lui plaisait... beaucoup.
Il lui dit de sa voix douce et virile :

- Viens belle barbare, viens rencontrer le seigneur de Padoue...

Nathan remarqua Charles combattre et éprouva une vague de gratitude pour le romain. Celui-ci augmentait leurs chances de survie et en plus avait permis la fuite d'Alicia. Malheureusement il fallait aussi faire fuir Theodobert, Faraday, le petit Nathan et les enfants.

"Soldats, regroupez vous!"

Ordonna Nathan. Et les soldats Austrasiens, faisant preuve de discipline, reformèrent les rangs. Et à ce moment l'un d'eux vint auprès des nobles, réussissant à franchir les rangs Gaurre:

"Altesse, notre Roy est bloqué par son cheval! Il faut lui porter assistance!"

Nathan regarda alors Morgause, Erwana, et Tsi-Lei. Il se demandait que faire. Et au final il trancha (au propre comme au figuré car un saxon passait à proximité et il perdit sa main):

"Regroupez les derniers soldats, mettez Faraday sur le cheval avec les deux nourrissons, et ouvrez une percée qu'elle puisse passer."

Nathan regarda alors Morgause et soupira:

"Altesse, souhaitez vous que nous profitions de la percée pour suivre Faraday, bien que nous seriez à pied ou souhaitez vous rester ici dans la litière?"

Nathan savait qu'ils ne pouvaient dégager marth du cheval à temps: inutile d'essayer de le libérer, bien qu'il souhaitait sauver son cousin.

------------------------------------------------------------------------------------------

Marth essayait de se dégager de sa douce et défunte jument mais celle-ci lui avait brisé la cheville en tombant dessus. Ou alors ce n'était qu'une très douloureuse entorse. Mais, dans tous les cas, il ne pouvait combattre. Il avait bien tranché les jambes de quelques Gaurre imprudent mais depuis, ceux-ci l'évitait.

"Protégez Morgause! Protégez Morgause!"

Ordonnait-il aux fidèles qui restaient près de lui, et tombaient les un après les autres.
La situation était mauvaise, très mauvaise. Les Austrasiens & Orcaniens avaient subis de lourdes pertes et étaient clairement en infériorité numérique, même si Padoue et Nathan avaient galvanisé les troupes restantes, surtout Padoue.

------------------------------------------------------------------------------------------

Thomas avançait, sa lame frappant austrasiens et orcaniens. Il sourit en voyant Maeve s'attaquer à Charles, pensant que la victoire était acquise à la saxonne, et il remarqua Angemort, effrayant d'efficacité. Parvenu à portée de voix de Morgause, monté sur la litière abandonnée d'Alicia, il déclara alors:

"Altesse, si vous souhaitez mettre fin à ce carnage, rendez vous! Je promet que vous serez bien traités!"

Déclara Thomas, conscient que si les enfants seraient bien traités, il ne freinerait pas ses hommes et les saxons, à moins qu'ils n'aillent réellement trop loin.

Invité

Elle se sentit des plus rabroué par la Reyne qui se trouvait en une fureur à faire fuir à la ronde, elle ne cilla point, la situation était bien trop critique pour se formaliser sur l' éclat de sa voix.Elle attrapa lestement la dague en sa main que celle ci lui lança. Sans plus attendre, elle se plaça face aux enfants faisant un rempart de son corps contre toutes attaques, tout en suivant d'un regard sombre la Reyne descendre de la litière, fière altière en cet instant, elle ne put qu' avoir une grande vénération pour elle.Elle tourna le regard sur les enfants et s' adressa d' une voix calme essayant du mieux d' apaiser leurs craintes.

-Surtout ne bougez point, restez sous les peaux sagement.

Elle pouvait entendre la Reyne Haranguer l' ennemi sa voix résonnante et claire comme le cristal faisant échos dans la litiére.Tout se passait trop vite, bien trop vite.Elle avait sorti sa dague qui lui venait de son père et eut un fin sourire lorsqu' elle entendit le Comte Nathan recommander à Erwana de la protéger.Depuis son plus jeune âge elle savait manier la dague et l' épée et y excellait à merveille...

Avancant avec sa monture, Dunwyd sentait le carnage arriver. Ses deux soldats tenaient encore sur leurs montures, preuve que l'entraînement donné par le sergent portaient ses fruits.

Mais Dunwyd ne comprenait pas l'insistance de Morgause. Il est vrai qu'il l'aurait bien prise, puis miss sur sa selle, et hop : direction le château de fiston.

Dunwyd rangea une de ses épées , avant d'approcher de la reine mère d'Orcanie.

- En voila de la belle compagnie. Je te croyais parti après notre mise a l'épreuve du roi.

Jouer la comédie, il maniait cet art depuis bien des années.

-Je croyais pas que je te reverrai un jour ... avec ... des saxons. Sacré Thomas, quelle judicieuse idée de s'allier avec eux.

Dunwyd se tenait derrière la reine Morgause.

Jouer le double jeu. Dunwyd avait l'avantage de pouvoir servir les intérêts des deux, mais uniquement pour le bon vouloir de sa propre reine. Donc dans le camp de Mordred, parmi les faux félons...

Non, les quelques prétoriens, présents dans les rangs orcaniens de l'escorte...n'étaient pas en reste! et tâchaient, eux aussi, de contenir le flux ennemi.

Et si leur capitaine, Brutus, était demeuré auprès de Morgause, avec son principal lieutenant...

Leurs hommes, une dizaine de cavaliers, (des guerriers d'élite), avaient chargés furieusement les assaillants.
Afin de soutenir les efforts du sir Charles et des siens.

Une fois les barbares bousculés, les prétoriens d'Orcanie mirent pied à terre, et s'empressèrent d'aller soutenir leurs camarades, et le comte de Padoue...fier et puissant chevalier du Christ, qui semblait aussi à son aise sur le champ de bataille...qu'un acteur sur la scène!

Les gaillards de Brutus se battaient tels des lions enragés, mais leurs adversaires arrivaient de toutes parts, et en grand nombre.
Tenir bon et résister le plus longtemps possible, était donc le seul (et unique?) véritable "espoir" des défenseurs...

Le sol gelé était déjà jonché de cadavres, ou de blessés à l'agonie.
Sol neigeux aussi rouge que blanc, désormais, tant le carnage, ici bas, devenait terrifiant...
Cet endroit n'était plus que bruits et fureurs...martèlement métallique des armes, cris de rage ou de douleurs...le sinistre chant de la guerre, et son cortège funèbre!

Tout ceci emplissait l'atmosphère froide et humide de ce champ de bataille improvisé...
Jusqu'à la brume matinale, qui s'élevait encore...et qui renvoyait une image spectrale des belligérants, s'entre-tuant à l'envie dans cet enfer sur terre.

Et du côté de Morgause, lorsque le sir Thomas de Gaurres mis en demeure la reyne d'Austrasie de se livrer...
Le capitaine Brutus, colosse imposant et barbu, fit écran, devant sa souveraine, épée en main.

Tu devras d'abord me tuer, si tu veux souiller la reyne avec tes pattes sales!

Aussitôt, son second, le sergent Kay, dégaina son arme, et s'approcha de son supérieur...non pas en soutien, mais au contraire, pour saisir l'officier par les cheveux, et ensuite...l'égorger, lâchement...vif comme l'éclair, sans le moindre remord.

Le félon adressa une oeillade entendue au chef des rebelles, avant d'interpeller MacGregan :

Alors, l'ami?!
Avec ou contre nous?
L'heure du choix est venu!

Ce serait ensuite à Thomas de décider si on pouvait se fier à l'orcadien si...versatile.
Le prétorien se tourna enfin vers Morgause, son arme, (sanglante, menaçante), pointée sur elle. Ignorant souverainement ce "freluquet" de Nathan...
Pour lui lancer, le mépris aux lèvres :

Rends toi la sorcière!
Chienne galeuse! empoisonneuse et traîtresse!
Ton châtiment approche!

Déclaration haineuse qui sonnait comme la profession de foi du plus fanatique des partisans de l'ex roy Loth...
Tout les ennemis (et vieux démons) de l'Orcanie, semblaient (décidément) s'être ligués contre la mère, et inspiratrice, du tyran Mordred.

Erwana resta là à attendre que Morgause donne ses ordres et fut étonnée de voir que finalement, elle connaissait bien mal cette femme ...
Morgause pensait aux autres plus qu'à elle dans ce moment critique ...

La jeune guerrière regarda derrière elle, vers Faraday et comprit par sa position défensive qu'elle savait s'y faire avec l'arme qu'elle avait ...
Les nourrissons étaient bien gardés avec elle ...

- Comtesse ...
Les soldats font ouvrir une brèche pour que vous retourniez au château...
Si vous vous rendez, alertez le Roy qu'il envoie du renfort ...

Elle suivait toujours ce que Morgause et Nathan disaient et elle essayait de trouver une solution ...

- Il faut simplement un autre cheval ...

Elle regarda autour d'elle et vit un cavalier ennemi et tout de suite elle eut le réflexe d'aller en cette direction ...

La jeune femme se fraya un chemin à travers les combattants, puis attaqua le saxon, mais celui-ci l'avait vu venir et lui donnait du fil à retordre ...

À mainte reprise il lui asséna des coups de pieds violents, mais elle lui résistait ...
Erwana n'avait pas dit son dernier mot et le prit par surprise en lui tranchant le pied, le déstabilisant du même fait ...

Bien que blessée, elle arriva sur le cheval devant Morgause et Nathan, mais à cause de ses blessures, perdit pied bêtement en descendant ...

- Partez, Altesse ...

Un espoir de fuite? Ce n'était pas à l'ordre du jour.

Le Corbeau des Tempêtes, la rouge Morrigan devait bien rire devant l'empoignade, rire devant le sang, les visages terrifiés, la furie générale et les peintures de guerre qui donnaient aux saxons hirsutes des allures de démons.
Shed aiguillonnait les troupes, et Callaigh tenait l'arrière garde pour couper la retraire, gratifiant de tirs habile quiconque essayait de fuir, posté avec ses hommes de part et d'autre de la route; l'Angemort et une demi-douzaine de guerriers leur prêtaient main-forte, avec une efficacité redoutable.
Maeve et Silence, qui avaient laissé traîner quelques oreilles plus ou moins discrètes dans les couloirs de Warminster, savaient qu'ils n'étaient pas les seuls à entraîner leurs femmes au maniement des armes; Erwana leur était connue, et ils savaient fort bien qu'elle ne se laisserait pas faire de la sorte et qu'elle tenterait par tous les moyens ou de s'enfuir, ou de résister. La difficulté serait de ne point trop la blesser, tout en la mettant hors d'état de nuir...

Les instructions avaient été claires: ceux qui avaient été désignés comme otages ne devaient pas mourir. Quant à l'escorte... Pas de pitié. Angemort n'en ressentit aucune, quand il se tint droit et fier face aux hommes qui tentèrent une percée; si percée il y eut, ce fut leurs têtes et leurs organes internes qui en pâtirent. Callaigh n'était pas le dernier des manchots en la matière, et les saxons encaissèrent le choc avec ceux qui survécurent à la salve venue des hauts talus surmontant la route.

Quelques-un voulurent s'échapper, mais ils n'allèrent guère plus loin; un homme de dos est une cible facile quand on sait où tirer, et pas une flèche ne manqua son but.
Shed hurla un ordre en saxon, qui résonna comme le funeste cri des corbeaux: tuer les chevaux! Ils avaient fait suffisamment de dégâts comme ça... Et pas question de permettre aux otages de s'enfuir de la sorte.

Les deux compagnons du romain donnèrent à Silence suffisamment de fil à retordre pour qu'il encaisse avec difficultés plusieurs coups bien placés, mais, fidèle à son surnom, serra les dents et repartit à la charge; un de ses compagnons vint lui prêter main-forte, tandis que près d'eux, Maeve s'apprêtait à frapper.
Elle avait couru, traversant l'espace qui la séparait du rutilant ambassadeur, lame au clair. Une petite furie tatouée de serpents ensanglantés, ses ornements barbares de métal terni jetant de faibles éclats dans la lumière morne; comme si la Morrigan en personne était descendue sur le champ de bataille.

Le choc fut violent; la capitaine savait économiser ses forces et libérer toute son énergie lorsque l'occasion se présentait. Et foncer dans le lard d'un fichu romain qui avait envoyé au tapis des compagnons de longue date était une raison plus que suffisante. Dieux, qu'elle avait envie de faire mordre la poussière à ce chrétien qui représentait à peu près tout ce qu'elle haïssait en ce monde...

Le métal s'entrechoqua, hache contre épée, tandis qu'elle frappait aveuglément, avec rage et détermination. Ce fut tout juste si elle se souvint qu'il devait rester en vie.

Il savait que ses gardes étaient perdus... le nombre des barbares faisait la différence, implacablement. Mais la mission était accomplie, la dame de Blaye serait en lieu sûr, devenant au cas où la mère de Mordred périrait une régente... à temps plein. Cela serait une "belle affaire" pour le chevalier de Padoue, devenir une sorte de prince consort d'un vaste royaume ne déplaisait pas au joli comte...

Mais, pour devenir un jour prince il convenait de rester en vie... et, là, c'était pas gagné comme aurait dit sa joviale nourrice.
Pas gagné car Valérius n'était pas à ses côtés mais devait tailler une route devant la belle Alicia, pas gagné car une créature en furie fonçait sur le jeune noble romain... le beau Charles n'avait rien d'Hercule, illustre vainqueur de la reine des amazones et de ses compagnes, il était plutôt une habile escrimeur que l'on pouvait classer comme "danseur".

Depuis son plus jeune age, Valerius l'avait trouvé "faible", faible par rapport au colosse qu'était le garde du corps et l'avait donc poussé -parfois sans ménagement- à développer sa souplesse et son esquive... Il lui fallait bien cela pour résister à la charge de la "dame", charge haineuse et violente qui faillit jeter le bel ambassadeur à terre, il ne dut son salut qu'à un beau mouvement de bassin... la belle laissant au passage une belle marque de la lame de sa hache sur l'habit de soie de son adversaire...

Sur ce, il fut contraint à une feinte pour la garder à distance, il feignit en effet de glisser, mais, contrôlant cette chute tenta juste... de trancher le jarret, euh le délicat mollet, de la furie saxonne... Un mollet tranché nuisait de fait au déplacement...

C'était la débandade... La reine voyait bien que quelques valeureux fidèles, dont la dame et le le sire de Metz tentaient de sauver les meubles mais la situation semblait sans espoir. Un moment elle avait songé tenter un regroupement autour du romain qui avait un bref instant déstabilisé un paquet de saxons... mais ce denier malgré une indéniable bravoure, une contre attaque flamboyante, semblait fort seul et nettement en péril.

La dame de Metz lui conseillait la fuite mais vers où fuir maintenant ? Morgause espérait seulement que le petite Lockley pourrait mettre en sécurité l'hériter d'Austrasie, son joyaux personnel.

Elle ne savait que faire... et ne réagit que quand un vil traitre, une espèce de soudard l'apostropha personnellement. Ce sale type, certainement un de ces vieux partisans du damné Loth, osa l'insulter et attira sur lui l'attention de la louve... les yeux de la reine prirent une teinte de feu quand elle se tourna vers cet imbécile... sans dire un mot elle se précipita vivement sur lui, sans arme puisqu'elle avait passé son épée à Erwana. Sans épée mais toutes "griffes" dehors car sans craindre quoi que ce soit, sans même penser qu'elle puisse se mettre en danger, elle planta ses ongles acérés dans les joues du soudard, les labourant en remontant vers ses yeux chassieux... elle lui hurla, juste pour couvrir les cris de "soldats" :

- Viens me châtier misérable pourceau, mais tu verras pas Morgause se rendre, tu ne verras plus jamais rien rien d'ailleurs dit-elle en plantant deux doigts dans chaque œil du soudard surpris...

Le sir félon Kay aurait bien aimé transpercer la folle furieuse qui se ruait sur lui...Mais cette proie royale devait être conservée en vie...pour le moment.

Alors...le temps pour lui de rengainer son arme, et la harpie était sur lui, et...lui labourait allègrement son visage déjà bien buriné!

Et heureusement que ses paupières se fermèrent spontanément...sinon la démente aurait été capable de lui arracher les yeux! :p

Le traître ne s'en tira qu'avec quelques écorchures autour des deux orbites.
La réplique fut immédiate : le soudard lui asséna un très violent soufflet au visage...pour ensuite se saisir de son poignet gauche, et lui tordre le bras, dans son dos.
Lui tordre...jusqu'au seuil du point de rupture...d'ailleurs, un très léger craquement se fit entendre.
Et l'orcanien relâcha quelque peu son étreinte, sans pour autant relâcher sa captive...

Au contraire, il colla la bougresse contre lui et, après avoir posé son menton hirsute sur son cou, lui murmura à l'oreille... avec un mélange de haine et de perversité dans la voix :

Je te tuerai de mes propres mains, sale catin!
Mais avant...je laisserai TOUT mes amis..."t'honorer" comme il se doit!
Traînée!

Puis, un coup d'oeil vers les derniers combattants encore à l'oeuvre, et Kay put évaluer la situation...
Il focalisa surtout sur le jeune et impétueux romain, qu'il connaissait, pour avoir longtemps séjourné au château du roy.

Le sergent lança ceci au sir Thomas, sur un ton peu amène:

Que font donc vos hommes?!
Ce bellâtre, là, c'est l'envoyé de Rome en Orcanie...
Qu'on l'attrape! mais vivant!
Voilà un otage plus précieux, assurément, que la...prostituée que vous souhaitez préserver!

Cracha t-il, enfin, comme on éructe à la face de son pire ennemi...et son ennemie, ici présente, c'était Morgause!
Morgause qu'il plaqua, pourtant, encore un peu plus contre son odieuse personne...en l'enserrant dans ses bras d'ours.
(Il ne manqua point, au passage, de palper un tantinet le divin corps de la reyne)
Et en se plaisant à lui souffler son haleine fétide dans son si charmant visage...

Avant de ricaner, grassement.

Dunwyd perdait un peu le fil de l’histoire. Thomas serait donc un des instigateurs de ce « raid ». Il hésitait encore quelle carte jouer. Jouer le double jeu ? Un simple ? Il avait devant lui un dilemme qu’il n’appréciait pas.

Il était partagé entre aider le pauvre romain pris avec cette folle de saxonne, sortir Morgause de ce mauvais pas. Mais l’antécédent de l’orcadien était plus que complexe. Ses deux hommes le regardaient. Ils étaient prêt à bondir sur les soldats orcaniens, sur ordres de leur chef.
La petite fille de la reine était sortie de sa cachette, mais Dunwyd l’arrêta en la soulevant.

Le regard suppliant de la petite fille de Morgause terrorisa la brute des Orcades. D’un regard silencieux, il soupira.

Avec vous.

Il fit tourner les talons à ses soldats, tandis que Gwenaëlle restait près de sa grand-mère. Dans les tournois, il connaissait le meilleur moyen de tricher. Il lança une de ses épées sur l’animal avec lequel Erwana aurait tenté de s’enfuir. Tuer de malheureuses bêtes le rendait malade, mais s’il arrivait a regagner la confiance de Thomas, son plan réussirait. Steven, lui, s’occupa de l’époux d’Erwana. Le sieur Nathan devait faire face aux saxons. Tous en vies, mais capturés. Le deuxième soldat de Dunwyd s’occupa de la Comtesse. Il l’attrapa dans ses bras puissants, mettant une pression sur le poignet pour lui faire perdre sa dague.

Le plus beau spectacle semblait être Maeve contre le romain. Encore un autre qu’il serait davantage utile d’assommer avant de quitter. Tout ce que savait Dunwyd, c’est que Mordred serait de très mauvaise humeur.

HJ: STOP: Thomas arrive !

Bref, Erwy neutralisée, et un orcanien qui violente Momorgue pendant que Nathan est encerclé? Thomas va mettre fin aux deux derniers points :p

Marth avait été désarmé et restait bloqué par le corps de sa jument, voyant les soldats tomber autour de lui, impuissant. Il n'entendait pas les propos de l'Orcanien mais il le voyait toucher Morgause et souhaitait le tuer.

Nathan était, lui partagé, car il souhaitait à la fois défendre Morgause et Erwana. Il avait fais un premier pas vers sa femme, en voyant un orcadien désarmer son épouse. Mais des saxons l'avaient encerclé. De sa lame il les tenait en respect mais combien de temps encore? La peur de perdre, la peur de voir sa femme et sa reine subir de multiples outrages, la peur pour son enfant, lui nouaient les entrailles.

Thomas par contre, de son côté, était libre de ses mouvements. Et ce qu'il vit n'était pas toujours réjouissant. La prochaine victoire de Maeve était fort réjouissante, voir Marth prêt à être cueilli lorsqu'ils le voudraient aussi, et en plus les deux comtesses se faisaient désarmer. Mais Nathan était toujours debout, tandis que Morgause était au corps à corps avec un Orcanien.

"Vous n'êtes pas dans une taverne ou l'on pratique le stupre et la luxure, mais sur un champ de bataille! Alors comportez vous en guerrier!"

Hurla Thomas, avant de voir Nathan tenir les saxons en respect. Comment faisait-il? En fait ils n'osaient pas le blesser. Et devaient faire preuve de brio pour ne pas l'être car Nathan ne semblait pas mauvais.

"Laissez moi défier ce jouvenceau
-Tu vas le regretter.
-On verra!"

Déclara Thomas, terminant l'échange avec l'austrasien. Il franchit le barrage de saxon et frappa de sa lame. mais Nathan para le coup avec aisance. Thomas se mit alors à exécuter des attaques de plus en plus vicieuses, afin que Nathan ne puisse attaquer, mais ce dernier le laissait s'épuiser en parant les cous. Puis une brève attaque trancha une mèche de cheveu, Thomas se baissant juste à temps. Ainsi Nathan savait se battre. Thomas chercha alors Angemort ou Silence des yeux. Ils étaient clairement les deux meilleurs combattants qu'il connaissait, bien meilleurs que lui, et certainement meilleurs de Nathan.

Ce que Thomas ignorait c'était que si Nathan n'avait aucune expérience de la guerre, c'était un duelliste très expérimenté. En attaquant seul, il était une cible facile, si bien que les saxons s'étaient mis à plusieurs pour le faire reculer. Cependant, Nathan ayant été sous estimé, les saxons l'ayant attaqué n'étaient pas les meilleurs et le nombre était leur seul avantage.

Thomas vit alors Dunwyd. Allait-il venir? Il était sur la défensive, maintenant que Nathan attaquait, et il avait besoin d'aide.

Invité

Elle avait suivi Erwana se diriger vers la monture et se battre avec vaillance contre son assaillant, elle resta saisi lorqu' elle sentit des bras puissants l' attraper pour lui faire perdre sa dague.
En cet instant qu' une pensée lui vint en teste les enfants et le Prince.Une rage monta en elle, elle se dégagea de son emprise telle une vipére et assena un coup de pied violent dans les parties génereuses de l' homme tout en levant son bras tenant fermement en sa main la dague et vint lui planter celle çi dans le bras, le repoussant méprisante du pied. Elle se retourna vers les enfants, son coeur se serra mais elle n' avait pas le temps de réfléchir longuement. Elle prit dans ses bras le petit Prince qui était enveloppé dans une peau de loup le serra fort contre elle, fit un sourire triste sur les enfants et sans plus attendre sauta hors de la litiére par le côté arrière.Elle resta deux secondes à observer les alentours, lorsqu' elle vit un cheval errer sans son cavalier, elle se redressa tout en priant, prenant son élan, elle courut à longues enjambées sans regarder derrière elle.

Prenant d' une main assurée les rênes, elle sauta lestement sur la monture et la fit partir au galop droit devant elle renversant un de ces maudits saxon au passage.Le Prince se mit à brailler et se débattre, elle ressera son étreinte sur lui.Le cheval filait au vent, elle pouvait ressentir son souffle sous la pression.

Elle lui chuchottait.

" vas y mon beau."

Elle disparut dans les bois

L'enfant était terrifiée.
En plein cœur de la mêlée, elle s'était accrochée à Morgause comme on s'accroche à un dernier rempart ; mais lorsque l'horrible Kay pénétra dans la voiture pour se saisir de Morgause, Tsi-Lei échafauda un plan.

Bon... Il n'était pas particulièrement brillant, il fallait l'avouer ! Mais il valait néanmoins ce qu'il valait. Elle trouva le moyen de faire tomber sur elle et sur Gwenaelle sa jolie fourrure de renard, ce qui les dissimulèrent plus ou moins, une fois repliées sur elles-mêmes.
Maintenant.. une arme. Bon, ça, c'était déjà plus dur... aaah ! la fourchette en bois ! Le panier n'était pas loin...
Une petite main s'aventura hors de la cachette précieuse (très mauvaise au demeurant, mais personne, dans le feu de l'action, ne prêtait attention à deux petites filles... et heureusement !), et glissa dans un panier, récupérant à tâtons une fourchette de bois.

Tsi-Lei souffla à Gwenaelle : "Ne fait pas de bruit...!" Puis rampa hors de la fourrure qui recouvrait encore son amie.
Et se précipita sur Kay, prête à enfoncer le couvert dans la jambe du malfrat... en poussant haut et clair, le cri de guerre tant entendu dans sa prime enfance :

-"HHAAAAYYYYYYYYY !"

hj : A qui le tour?!
J'avoue avoir un peu de mal à suivre! Razz

!
On met au ralenti? ^^

HJ: Morri, Morg, Charles ou Kay :p

» Mission de Morgause, Part Two: Embuscade....
» Discussion avec Morgause
» Le nom de mon ennemi ! Entretien avec Morgause !
» *Quoi encore?!* avec Morgause et Victoire