Le nom de mon ennemi ! Entretien avec Morgause !

HJ : Cruel dilemme à l'avenir ^^
Obéir à mon roy ou ... à ma reine ?

[hj : de quoi j'me mèle l'Kadou ? il n'y pas de choix, entre Morgause et Mordred... laisse moi faire ma scène !]

Elle le regarda d'un air calme, quasi serein, mais Mordred devait savoir que ce n'était pas un excellent présage.

- Prenez siège mon fils, j'ai hâte de prendre leçon de vous sur comment "tenir mes amants"... ses yeux étaient de glace, elle se fichait de la crise à venir, il fallait surement en passer par là. Elle ne lui laissa pas une seconde pour répliquer... et enchaîna :



- Je vais devenir régente d'Austrasie, votre demi soeur ou votre demi frère, dit-elle ne touchant comme elle faisait trop souvent son ventre encore plat, va devenir roi ou reine de ce pays... et cela sans opposition de la noblesse austrasienne, avec la complicité de la famille régnante et vous voudriez que je me débarrasse de Marth.... Elle se leva .... histoire certainement d'achever de mettre ce riche pays à feu et à sang en y provoquant une guerre civile ... histoire de finir ce que le dragon a commencé ?

Et le ton monta :

- Vous êtes un homme et je ne suis pas moins femme mais avant tout vous êtes roi et je suis reine !!!!!
Ne croyez-vous pas que je suis moi aussi blessée, meurtrie, trahie... elle leva les bras au ciel comme pour prendre dieu à témoin de sa douleur... Mais c'est un royaume qui s'offre à vous à travers moi... son ton s'adoucit ... un royaume qui vaut bien que nous oublions un moment cette trahison... dont nous sommes tous les deux victimes... mon adoré... sa main s'approcha de Mordred... mon fils ... mon toujours préféré...

HJ :
Hum, tout cela demande réflexion dites moi
Je réponds bientôt !

[ HJ : réfléchi bien mon garçon ... ah, que ferais-tu sans maman ]

Elle bomba sa poitrine plus gonflée qu'à l'habitude, poussa un soupir d'aise...
et commenta ainsi le désir de vengeance de son royal rejeton :

- Je n'oublie jamais que vous êtes outre mon fils chéri mon roi... mon petit prince et mon souverain. Quand à l'humiliation subie, je saurai moi aussi en tirer vengeance et croyez moi il aurait peut-être mieux valu pour Marth d'Austrasie mourir que de devoir devenir mon époux... vous pouvez me croire quand je déclare que sa vie ne sera pas une sinécure... Vous devez savoir de quoi est capable votre mère, mon adoré, non ?

Elle arborait un sourire cruel, Mordred devait savoir combien elle pouvait être désagréable... par moment.

- J'ai moi aussi requête à vous soumettre, mon enfant, mon roi... ou plutôt deux. Premier problème les enfants, je rencontrerais bien la gouvernante de vos enfants pour faire n point sur leur éducation et essayer de leur apporter mon affection de grand mère... si vous m'y autorisez cela va de soit.

Et... mais le deuxième point que je veux évoquer risque de vous déplaire, mais cela n'est pas mon but... Mon fils , sa voix était redevenue maternelle et douce, c'est à mon Roi que je souhaite m'adresser. Quelle que soit votre légitime douleur, il convient que rapidement vous songiez que votre veuvage ne peut durer... elle posa la main sur le poignet de son roi. Un Roi doit savoir que les alliances matrimoniales sont souvent les meilleures et sont nécessaires... pensez-y, et, autorisez moi à y penser... Elle s'éloigna un moment de lui fit une respectueuse révérence... Votre sujette, mais aussi votre mère, salue son fils et Roi.

Mordred esquissa un bien mauvais sourire : peut être convenait il mieux, en effet, faire "mourir" sir Marth à petit feu, en l'humiliant chaque jour que Dieu fit, plutôt que d'en faire un martyr, maintenant ou plus tard ...

Et, évidemment, prendre nouvelle épouse devrait être de nature a faire définitivement oublier cette bien triste affaire : le nom de cette jeune femme ne faisait aucun doute .

Quant à la demande de Morgause, concernant les héritiers elle était somme toute plus que légitime ...

Fort bien mère !
J'épargne votre beau sir, présentement et à jamais !
Faites lui vivre le pire des enfers et notre vengeance sera complète ...

Toutefois je tiens à ce que sir Marth fasse acte de contrition en la salle du trône, au plus vite, devant nous et sous les yeux de la cour !
Vos "noces" auront lieux le lendemain, Agravain officiera .

Pour les héritiers et leur gouvernante, je vous laisse, évidemment, prendre toutes les mesures que vous jugerez bon d'entreprendre !

Et enfin ...

Sachez que mon choix, concernant ma prochaine épouse, est déjà fait : la duchesse Blanche sera bientôt ma femme et ... reine d'Orcanie !

Approuvez vous ma mère ?

Dit il, en recouvrant un sourire enjôleur et aimant digne de ce nom, puis en se saisissant des petites mains de Morgause, avant de les embrasser ...

Ma chère petite mère chérie ! minauda t-il ^^

Je vous aime !
Ce mot est si fade et banal ...
Pour refléter la force de mon affection à votre endroit !
Je vous aime ! Tout simplement !

Incomparable Morgause d'Orcanie !

Proclama soudain le tyran, lui qui ne cessera jamais d'admirer et de chérir cette terrible mère tant aimée ...

Elle avait gagné pour l'Austrasie et en était secrètement soulagée, mais il allait de soit que l'argutie qu'elle avait développée était de haute politique... Néanmoins, Marth paierait, trahir Morgause se payait au prix fort, quelque soit les regrets de ce dernier... Pour les enfants, elle savait qu'elle saurait y faire, il suffirait de rencontrer les royales nounous... et d'associer à cette démarche Gwenaelle qui devait se sentir si seule ces derniers temps....

Pour Blanche, oui, cela rassurerait Arthur, poserait Mélissandre en enfant légitime, une de plus dans la dynastie... Pourquoi pas si son fils le souhaitait ? Elle même aurait visé Alicia de Blaye pour ancrer l'Austrasie, voir la pure petite Mannach pour éviter les cocufiages ... Mais Blanche conviendrait.


- Blanche me convient... si elle vous convient mon Roi... et rassurez-vous Marth subira son acte de contrition et quémandera notre pardon... notre pardon si difficile à obtenir... impossible même, non ?

Elle eut un petit rire et ensuite de laissa "adorer" par son aimé fils... quasi rougissante, rassurée -si tant est qu'elle en eut besoin- par l'amour de son roi...

- Mon roi, ma chair... l'amour que je vous porte est sans limite, c'est celui de la mère aimante, de la mère prête à mourir pour son enfant... de la mère qui sera toujours à vos côtés, tant que vous le souhaiterez mon souverain absolu...

Elle dégagea une main pour effleurer la joue de sa si belle réussite.