***Grand banquet***

Morgane écoutait la discussion d'une oreille non attentive. Elle suivait des yeux l'échange assez vivant de la tablée. Cependant, elle fit mine de ne rien laisser paraitre, son neveu étant à quelques centimètres de sa personne. Cela aurait paru malpoli que de sortir de la salle prétextant le malaise. Aussi resta-t-elle à sa place, muette, saisissant deci-delà des bribes de mots.

Son coude posé sur la table, elle regardait son verre, touchant le rebord avec son doigt. Elle fit trois, quatre, cinq fois le tour du cristal oubliant la présence des convives autour d'elle. Elle le porta un instant à ses lèvres, et se saisit d'une cuisse de perdix dont le fumet embauma ses narines. Elle la posa dans son assiette et contempla la viande d'un air absent.

Le nom d'Arthur revint plusieurs fois dans les conversations. Sa main en trembla et le couteau en argent qu'elle tenait en main grinça sur la porcelaine de son assiette. Prenant conscience de son geste qui allait alerter toute la tablée, Morgane posa le plus discrètement possible ses couverts sur son assiette et déroba ses mains sous la table, menton baissé sur le contenant pourtant appétissant de son assiette, mais qui, pour le moment ne l'attirait guère.

Maintenant la flatterie, Mordred appliquait ce qu'il eut aimé qu'on lui applique .... Il ne connassait pas son Byzantin cet gentil Roi !
Phocas eut un oeil sur la Pretresse d'Avalon quand elle eut un petit geste maladroit... fallait-il l'impliquer dans cette conversation ? Uhm, pas pour le moment, laissons là mijoter, l'opposition de Mordred à son royal tonton devrait la pousser à réagir.

Le digne prélat écoutait la diatribe de l'Orcanien... diatribe dont l'argutie baissait de niveau, là, il s'employait à flatter l'homme d'Eglise, le Byzantin, l'envoyé volontaire et moidéré... Ouai... rien de bien convainquant mais ne peut-on entrer dans son jeu pour le déminer complétement pensa le Byzantin...

Il regarda la Duchesse ... toujours "boudeuse" et la devança.

- Votre Altesse royale gène son serviteur, je ne suis au fond qu'un modeste moine un peu monté en grade... sourire... mais je pense que vous avez raison ! je vais contacter au plus tôt l'Empereur pour lui soumettre votre proposition et lui demander ses instructions personnelles -voici quelques jolis mois de gagnés, Phocas riait intérieurement, mais extérieurement avait l'air très convaincu par son choix- La situation est-elle si grâven, Duchesse ? -dit-il pour passer la balle et éviter que Mordred ne l'étrangle en public ... ou au mieux s'étrangle d'indignation rentrée.

Bizarrement, la duchesse était présente de corps, mais point d'esprit ce qu'avait du remarquer les deux autres interlocuteur. Blanche se sentit qu'un petit piqué au vif lors que le Roy parla

Il est hélas avéré que certains dignitaires de Camelot ne conseillent guère le haut roy tel qu'il le faudrait

Et puis on la sortit pour de bon de sa bulle interminable.

Jusqu'à maintenant rien de grave, mais il n'en est rien de l'avenir, votre Éminence. Le Roy N'ira jamais manifester de sympathie pour Rome. Tout le monde s'accorde à dire que le moindre conflit chrétien sera une catastrophe. J'imagine que le Saint- siège n'apprécierait pas une guerre,

Ceci n'est qu'un minime détail comparé au complot de Camelot. Tous les conseillers du Roy prônant cette paix entre Rome et le Roy Arthur sont morts. Un après l'autre, mise à part mon père, si personne ne fait rien les conseillers du Roy, feront de ce désaccord une guerre. Je vous prie donc de prendre l'initiative à la lace du roy.

Blanche avait toujours été neutre même lorsqu'elle avait parlé de son père. S'il ne revenait pas, elle n'en chercherait pas la raison.

Cette déclaration de Blanche laissa Phocas plus perplexe, si la situation des chrétiens au sein du Royaume de Bretagne se dégradait, la Curie romaine ne pourrait qu'intervenir.
Et qui pourrait se trouver devenir le bras armé de Rome contre Arthur sinon son royal neveu, plein d'un zèle, fort opportuniste, mais zélé tout de même à imposer la "nouvelle" religion dans les iles.

Flutte... le prélat avait l'air contrarié. Il n'était pas un prosélyte hystérique -comme Monseigneur Florin- mais tout de même voyait comme le sens de l'histoire le fait que l'ancienne religion cède sa place à une chrétienté universelle... et un roi qui tente de remonter le courant de l'histoire est fort mal engagé. Il fallait bien reconnaitre à Mordred que lui savait prendre le vent ... pour atteindre son but, détruire son oncle.

Que faire ...

- Madame, je ne mettrai pas en doute vos paroles, et je pense donc que cette situation est grave pour votre souverain. Personne en peut contester que la chrétienté, et son Saint Père, ne permttr apas une marche arrière religieuse. Arthur risque gros s'il compte, seul, faire front contre le monde chrétien... Phocas était terriblement sérieux... Si vous pensez que je peux agir, je peux solliciter une entrevue avec votre Roi, ce ne serait pas conciliation mais juste un conseil de prélat ambassadeur à Souverain, une sorte d'exposition franche de points de vue... il se tourna vers Morganne... qu'en pense la dame Morgane ? Estime-t-elle qu'une action de conseil puisse être utile au Grand Roi Arthur ?

Morgane fut sortie de ses rêveries par l'intervention d'Agravain :

Ma tante, je pense que vous avez, également, un rôle a jouer ici en contribuant à l'apaisement des esprits ! ...
La position des païens ne s'améliora point même si Camelot rompt avec le saint siège ! ...
Les anciennes croyances doivent être respectées et pouvoir perdurer, mais les adeptes de ces mêmes religions doivent s'abstenir d'envenimer une situation déjà plus que difficile ...

Elle posa son regard sur lui :

"Quel rôle pourrais-je avoir à jouer ?"

Elle le regarda attentivement, sa nervosité trahissant sa patience.

Lorsque son frere lanca de la nourriture sur la nièce du Roy Mordred, Gauthier lui ôta rapidement sa cuillère ...
Puis, par malheur, le projectile lancé par Damien atteignit sa cible et Gauthier en resta désespéré:

- Non, mais qu'est-ce qui te prends, Damien ? ..
Tu ne te rends pas compte que c'est un banquet et que tu n'est pas seul ...
Je sais bien que tu dois t,ennuyer à mourir, mais ce n'est pas une raison pour lancer des fruits sur la nièce du Roy ...

Alors que le conseiller fesait la morale à Damien, il recut un petit pois dans la figure ...
Il était maintenant en colère et avait peur que cela dégénère ...

- Damien, va présenter tes excuses à Demoiselle Gwenaelle et ne recommences plus sinon, tu ira retrouver tes apprtements plus vite que tu ne le crois ...

C'etait une des premières fois que Gautheir devait utiliser un haut ton pour parler à son jeune frere ...
Mais là, jouer à lancer de la nourriture en plein banquet, c'était à la limite de sa patience ...

N’ayant pas encore fait valoir sa présence, étant un peu intimidé par la présence de certaines personnalités marquantes dans la salle, le fringant et pimpant Geoffroy n’avait pas pour autant manqué un seul mot de l’échange -rendu plutôt habituelle ces derniers temps- entre le prélat de la Byzance, son roi et la délicate, éclatante et tendre Blanche! Assis non loin de Mordred, mais un peu plus en retrait, il observait les attitudes de tous, les mots de chacun avec ses yeux de tacticiens. Il se délectait de chaque parole qui sonnait, à son oreille, comme faux. Il jubilait d’extase à chaque phrase qu’il préparait, avec attention, de citer, rempli de conviction, à son roi pour tenter d’éclairer son esprit déjà si structuré et incroyable! C’est en fait dans ces moments-là, de retour d’une intrépide aventure comme la fin d’une guerre, que notre cher conseiller De Cromwell se félicitait encore d’avoir fait le pas d’aller vers Mordred. Quel fabuleux roi, quel extraordinaire homme capable des meilleurs discours et possèdant, avec lui, une main de fer dans un gant de velours, lui donnant, avec confiance, le pouvoir de mener l’Orcanie vers la gloire. Geoffroy avait une telle admiration pour son roi, mais ne pouvait s’empêcher de s’attribuer un peu de mérites pour ce qui concernait la fin de cette guerre. N’avait-il pas conseillé - avec d’autres et Père Florin, bien sûr- son roi dans ce sens? Dans le bon sens!

Ceci est tandis… Il est bien beau d’écouter, d’analyser, de comprendre une situation, mais quoi de mieux que d’avoir des vestiges du passé pour se souvenir des évènements les plus mémorables. C’est donc pour cela qu’on voyait toujours ce jeune homme penché sur un parchemin écrivant, de sa plume doré à tête rouge, tous les mots prononcés par chacun (en fait, le plus possibles!). Distraitement, il grignotait quelques fruits sans trop s’en soucié. Il était plutôt complètement absorbé par la conversation qui allait bon train. Puis, daignant finalement lever sa tête de ses écrits, il clama à son roi :

‘’ Ne croyez certes pas que je ne fais point confiance à votre jugement, certes non. Néanmoins, je croirais juste de prétendre que vous ne devriez pas demander au prélat de Byzance seul d’être le médiateur. Je sais que, sauf votre bon jugement, vous vous croyez trop près de votre oncle pour jouer ce rôle, mais je crois bien que vous ne devriez pas vous empêcher de donner votre parti qui, dans ce cas, tire plutôt vers la neutralité. Avec certitude, je peux affirmer que vos arguments, appuyés par l’Ambassadeur, pèseraient assez pour empêcher une rude guerre de religion. Par conséquent, je crois que vous devriez être le principal acteur de cette médiation de paix assisté par la bonne foi du prélat de Byzance ici présent. Quoique ce ne soit pas là le plus important, mais pensé aussi à la publicité favorable que vous en retireriez! Qu’en pensez-vous, monseigneur? N'aie-je point une parcelle de ce qui pourrait s'approcher de la véritié même?’’

Comme à chaque fois qu’il avait terminé de parler, Geoffroy regardait Mordred avec un regard soutenu qui laissait présager qu’il ne se laisserait pas réfuter facilement. Néanmoins, il ne put, curieusement pas s'empêcher de donner un chaleureux coup d'oeil vers la belle Blanche avant de redéposer son oeillade impénétrable vers Mordred....

Phocas écouta avec une grande attention les déclartions, il souriait au Prince-Père Agravain, trouvant ses dires très sensés... comme d'habitude, en fait. Il leva par contre défavorablement le sourcil à la surprenante déclaration du conseiller Cromwell, qui revenait à dire ouvertement servez-vous de ce bon gros prélat pour faire votre propre propagande en Bretagne, à Rome et ... Phocas était fort contrarié, qu'on le prenne pour un ion sur l'échiquier passe, mais qu'on le lui dise en face sans s'adresser directement à lui, comme s'il n'était que figurant lui donnait des envies de correction en public... néanmoins, il décida de contourner ce petit conseiller vaniteux... et se tourna vers le Prince Agravain.

- Mon Père, j'avoue que vos déclarations me poussent encore à m'impliquer dans cette affaire... et, si vous le permettez, vous et son Altesse Royale, je proposerais bien que nous envisagions ce qui me semble une mission conjointe ... entre moi et la Dame Morgane !

Il laissa passer quelques secondes ...

- En effet, nous pourrions tous les deux prêcher la paix, sans que quiconque puisse voir en notre étrange association un des partis ou l'autre ... juste deux autorités représentants les deux religions, unies pour la paix sur l'Ile de Bretagne. Nous pourrions, à nous deux, essayer de pousser le Roi Arthur à plus de neutralité en matière de religion, à lui apprendre que la tolérance doit s'imposer .... intérieurement Phocas riait, si Florin avait été dans la salle il eut pu faire une attaque ... Cette mission ne se revendiquerait pas comme venant d'Orcanie -et paf pour Cromwell- car, de fait, elle serait entâchée d'une légitime suspicion de la part de votre oncle, Altesse. Elle serait neutre, un prélat Byzantin lointain, mais mandaté par Byzance, voir Rome et la représentante de l'ancienne religion main dans la main pour la paix... Qu'en pensent Dame Morgane et la Duchesse ? Avons nous chance de pouvoir influencer la cour athurienne ?

Uhm, un peu utopique mon projet, pensa le prélat .... mais, qui sait ? Quelquefois les utopies sont nécessaires et s'avèrent pouvoir être une solution ...

D'une oreille distraite, Morgane entendit les propos de Phocas :

"Je proposerais bien que nous envisagions ce qui me semble une mission conjointe ... entre moi et la Dame Morgane !"

Elle sursauta et se redressa sur sa chaise à l'entente de son nom. Que diable lui voulait donc un homme d'église ?

"Nous pourrions tous les deux prêcher la paix ..."

Qu'attendait-on d'elle ? Quelle soit ambassadrice en Avalon ? Elle n'avait rien à voir avec la religion de cet homme. En quoi pouvait-elle prêcher la paix en sa compagnie ?

Cependant, elle sourit. Ce Phocas n'avait pas là une idée si mauvaise. Elle s'adressa directement à lui :

"Vous pouvez compter sur moi en matière d'influence !"

Elle eut un petit rire.

"Arthur me voue un respect total ! Il me mangera dans la main ! S'il s'agit de le convaincre, vous avez frappé à la bonne porte !"

Quel plan machiavélique préparait-elle ? Décidément, cette Morgane de Pendragon était incorrigible ...

Lorsque Phocas et Blanche avaient recommencé à parler, Geoffroy n'avait pas pu faire autrement que de succomber à l'envie de se remettre à écrire. Juste un peu... Toutefois, lorsque Mordred, son roi, finit par reprendre la parole qui lui revenait de droit, le jeune homme arrêta immédiatement toutes manoeuvres. Ses yeux, brillants de reconnaissance, étaient dardés vers sa Majesté. Mais quel homme merveilleux! Il avait toujours les solutions juste pour plaire à tous et arranger tout. Jamais de sa vie Geoffroy n'avait eu à répéter un conseil, car Mordred savait toujours les appliquer à leur meilleur essence tout en favorisant les autres. Ah ce Mordred!

'' Je suis honoré par votre décision, monseigneur! Vous verrez, vous ne regretterez certes pas d'avoir laissé l'Orcanie se mêler à cette situation. Je ne vous décevrez point. J'utiliserai mon savoir et mon intelligence -comme toujours- à bon profit comme, d'ailleurs, vous l'auriez fait vous-mêmes! L'Orcanie sera reconnu, votre nom aussi et ce conflit sera désamorcé par la brillance de la Byzance, la délicatesse de la duchesse, les capacités de votre tante d'Avalon et par mon bon jugement qui, en vérité, ne faits que reflèter votre propre suprêmatie, monseigneur.''

Mais quelle vantardise! Que voulez-vous, Geoffroy était comme ça. À l'idée de représenter son roi à Cameloth, il jubilait davantage et, à la perspective de voyager avec la belle, parfumée et gentille Blanche, il s'enivrait d'un bonheur parfait. Tout ceci ne faisant, malheureusement, qu'augmenter l'égaux de ce vaniteux conseiller. Pour ce qui était du prélat, le jeune homme avait rapidement perçu qu'il ne lui vouait pas grand amitié. Seulement de voir de quelle façon il l'avait soigneusement évité du regard était assez clair pour Geoffroy... Toutefois, ce petit froid qu'il sentait entre lui et Phocas finirait bien par se règler. En fait, il le croyait et, il faut l'avouer, ne s'en troublait pas le moins du monde. Il avait la certitude que personne ne pouvait le détester puisqu'il - comme Phocas, Blanche ou Morgane- avait l'honneur d'être près du tyran d'Orcanie!

Rempli d'allégresse, il remplit sa première coupe de vin de la soirée et la leva haut dans les airs, en clamant:

'' Vive le Roy! Vive l'Orcanie!''

Puis, après avoir avalé son vin d'un seul trait, il mangea une dernière pomme avant de recommencer à noter les quelques conversations qu'il percevait digne de faire partie du receuil qu'il créait, depuis si longtemps, pour que jamais personne dans l'histoire n'oublie Mordred et son royaume... Il souria de toutes ses dents, puis se calma un peu. Il en avait assez dit, il devait, maintenant, se reconcentrer pour examiner l'assemblée de ses yeux de tacticien. De toute façon, bientôt, il aurait à refaire valoir sa présence. Pas si tardivement que ça, en fait... Finalement et assesz furtivement, il observa, à nouveau, la duchesse tout en continuant, évidemment, son travail.

Les dernières déclarations gènaient Phocas d'Antioche, la Dame Pendragon semblait avoir d'autre projets que cette mission conjointe de paix, son regard ne pouvait tromper, et cet "il me mangera dans la main" n'avait rien de rassurant.
Phocas avait toujours eut grand respect pour les prêtres des "vieilles religions" mais il ne conservait cette attitude respectueuse que quand il avait réciproque, il sentait qu'en ce qui concernait la grande Morgane cela était loin d'être le cas.

Autre problème était le petit conseiller que Mordred lui jetait dans les jambes. Phocas avait noté l'obséquieux enthousiasme du jeune homme, ça, c'était certain, Geoffroy de Cromwell affirmait haut et fort -doux euphémisme- sa fidélité et sa vibrante admiration envers son souverain !
Mais comment refuser và Mordred cette concession ? Et, en fait, le prélat ne voyait pas réel danger dans la présence de ce jeune homme,qui lui semblait un peu "chien fou", au sein de la délégation de paix ne lui semblait pas un vrai handicap. Il se sentait apte à maîtriser le jeune homme.

En conclusion, il pouvait se permettre cette concession à Mordred d'Orcanie mais craignait qu'en ayant associé Morgane à sa démarche, dans un but oecuménique, il se soit mis dans la botte un caillou de grande envergure. Il regarda le souverain, sans répondre au toast du jeune excité :


- Si votre Altesse juge d'envoyer en notre compagnie l'un de ses plus brillants conseillers pour exposer votre point de vue à Arthur, je ne m'y opposerai pas, cela va de soit qu'il est de votre droit de faire cette démarche... puis il se tourna vers la Dame Morgane...

- Madame, je ne sais s'il est indispensable que le Roi Arthur vous mange dans la main. Je pense que nous devons examiner une position commune, entre vous et moi, à proposer au Roi Arthur Pendragon... une position de neutralité bienveillante envers les deux religions que nous représentons, le but de ma démarche n'est pas que le roi de Bretagne s'enfère dans une position qui soit celle du passage sous votre contrôle... Non, que je n'estime pas votre "contrôle" mais que je pense que si cela s'avèrait être le cas, la guerre s'enclencherait certainement entre Arthur ... et le monde chrétien tout entier.
Et c'est précissement que je veux éviter en lui rendant visite. J'espère que vous partagez mon point de vue, sinon je vous considèrerai comme mon ennemie, sachez le Madame...

Son regard était devenu sévère... un peu comme celui de Florin quand il envisageait des persécutions en série, un regard d'inquisiteur, de prélat sûr de son droit ... mais en tout état de cause pour une bonne cause, la paix ... La paix ne valait-elle pas que l'on menace pour la préserver ?