***Grand banquet***

Phocas salua la sortie de Mordred, il ne tenait pas à répondre au royal souhait que rien de grâve ne soit advenu... si la Duchesse souhaitait lui en dire plus qu'elle le fasse, l'Ambassadeur de Byzance n'était pas messager royal d'Orcanie... et encore moins courrier du coeur.

La menace de voir la Reine Mère fermer le banquet devrait suffire à effrayer la majorité des invités ... mais Phocas avait de la tendresse pour le frère du Roi et il ne voyait pas Morgause le mettre dehors.

Donc, naturellement, il resta tourné vers le prince Agravain...
Quand ce dernier évoqua la concorde difficile et pour laquelle il priait.... Phocas lui rétorqua :

- Voici beau sujet de prière... la concorde... uhm je pense que chaque chrétien prie pour qu'elle arrive et soit la solution choisie par nos rois et reines. Certains chrétiens, ceux qui écoute des maximes comme "aide toi, le ciel t'aidera" vont même jusqu'à agir pour l'imposer comme la solution...

Phocas était rieur, sa diatribe eut pu passer pour repproche mais son ton n'était que badin.

-Quand à votre ami, le prince, il me serait agréable de le croiser à Camelot... il conviendra alors qu'il m'explique quel rôle il joue pour l'Empereur ... et l'Orcanie. A moins que vous puissiez être un peu moins sybillin... tout bas : en privé si vous le souhaitez.

Le prélat souriait toujours ... comme un charmant bon père qu'il était.

Mélinda ne souriait pas, mais intérieurement elle s'amusait de la réaction des convives à l'une de ses répliques. Le fait qu'elle dise ne pas vouloir coucher avec le roy avait fait jaser, c'était si amusant. Le tyran lui-même avait semblé s'étouffer de colère avant de se contenir. Sans doute pensait-il qu'elle avait dit cela à cause du choc. C'était tout aussi bien. cela dit, elle comptait bien l'amadouer, le petit Mordred. L'attirer dans ses filets et arriver à ses fins.

Puis elle regarda le roy crier sur un petit page d'aller préparer la chambre d'honneur. Et bien, il la considérait donc grandement, pour lui offrir la meilleure chambre du palais - après la sienne. Un sourire timide et léger vint ourler ses lèvres, comme un remerciement à peine murmuré.

Puis Mordred offrit son bras à la demoiselle éplorée. Elle fit mine d'hésiter mais le saisit tout de même, délicatement et timidement, comme si elle avait conscience de l'honneur que lui faisait le souverain. Après avoir pris congé auprès des convives, ils se dirigèrent vers la porte de la grande salle.

Il fallait qu'elle s'excuse pour son comportement. Ca n'ajouterait que plus de crédit à son état psychologique soi-disant fragile. Elle ouvrit et referma la bouche plusieurs fois, comme sur le point de dire quelque chose mais se retenant à chaque fois. Puis, finalement, elle se lança.

"Sire... Je vous prie d'excuser mon comportement... Ce que j'ai dit tout à l'heure... Vous savez, que je ne voulais pas vous mettre dans mon lit... (Elle rougit et poursuivit.) Ce n'est pas que vous ne me plaisez pas, Majesté, bien au contraire, mais... Enfin... Je..."

Elle jouait les embrouillées pour mieux l'amadouer. Elle rougit de plus belle et baissa les yeux, une larme coulant sur sa joue droite.

"Pardonnez-moi, Sire."

Rien de plus. Elle tremblait et ses jambes manquèrent céder. Heureusement que Mordred la soutenait...

[HJ : Momo, tu continues dans les couloirs ?]

HJ : mdr ! j'adore le p'tit numéro
heu oui oui, dans les couloirs, mais ce soir, sans faute
aujourd'hui votre roy est de sortie
soyez sage, en mon absence


voilà : https://orcanie.forumsrpg.com/les-couloirs-f47/vers-les-appartements-d-honneur-t606.htm#8971

Morgane allait piquer du nez lorsque Morgause, sa très chère soeur s'adressa à elle :

Oh ma soeur, me suivras tu à mes appartements, après le repas ? ... Nous pourrions converser comme par le passé ... Et nous dires tout le "bien" que nous pensons de notre cher frère ...

Cette demande fut comme un coup de fouet. Un large sourire se dessina sur le visage de la prêtresse qui redressa la tête fièrement.

Avec joie Morgause !

Et nous dires tout le "bien" que nous pensons de notre cher frère ...

Un rictus de joie intense de pouvoir dire des vilennies sur son frère adoré naquit sur sa joue droite.

"Je m'en ferai une joie ma chère soeur !"

Il revint alors à Abby:

-Je n'ai pas encore vraiment l'habitude de ces banquets...

Tu sais, ce n'est pas vraiment une question d'habitude, car moi non plus je ne me sens pas à ma place, mais nous sommes des guerriers et nous servons l'orcanie, c'est pour cela que l'on dois paraitre au banquet ...

Puis, il sourit et lui chuchota à l'oreille:

- Ton prince pourrait devenir charmant et t'accompagner ce soir après le banquet ...
Qu'en dis-tu ... ?

Bien qu'il attendat une réponse d'abby, Hector ne pu s'empêcher de répondre à son compagnon d'arme ...

'' ... j'avouerais que ça aurait été plus intéressant si yen aurait eu quelques uns qui se seraient tenu d'vant moi plus de cinq minutes! Bah, bon, j'peux pas leur en vouloir à ces crétins... "

- Si vous en trouvez un seul qui ne s'enfuit pas devant les armées orcaniennes, alors vous devriez être capable de le faire tenir devant vous pendant plus de cinq minutes, mais ...

Mais si on en croit à leur force de caractère, ils sont bien mieux de rester chez eux et de faire des tartes ...

Je serais près à dire que leurs femmes sont plus violentes que ca ...

Le coté " macho " d'hector rebonidssait, mais s'était à cause de l'alcool, lui aussi avait beaucoup bu en cette soiré, mais pas comme Pat ...

'' Vous êtes du même avis que moi, Hector, n'est-ce pas? Si nous n'agissons pas dès ce soir, ces gredins ont le temps de partir loin! Avouez que nous devrions aller se battre immédiatement au lieu de rester une minute de plus à blablater inutilement à cette table?''

Il vint près de Pat et lui dit en murmurrant:

- Je viendrais bien leur donner une correction ce soir, mais ..
Mais je suis occupé ...

Il montra Abby du coin de l'oeil ...

Une autre fois peut-être ...

Abby était un peu perdu dans ses pensée qui se noyait de plus en plus dans le vin. Elle ne cessait de remplir son verre mais pourtant elle ne ressentait encore que très peu d'effet. Elle ne réagit pas tout de suite à la question d'Hector. Mais elle le vit s'éloigner et le fixa un instant, puis le vit la regarder et elle lui sourit alors elle décida de se lever, mais au moment ou elle le fit, tout se mit à tourner autour d'elle alors elle se laissa retomber sur sa chaise. Elle regardait les gens autour d'elle , elle avait l'impression d'être sur un manège qui tourne sans cesse. Elle ferma les yeux un instant mais rien ne changea. Elle décida de rester tranquille un instant avant de tenter de rejoindre ses appartements.

Alors qu'il s'éloignait, il la vit incappable de se tenir debaout à cause des effets de l'alcool, il décida donc de revenir vers elle et lui tendit la main ...

- Je vais te raccompagner, je ne voudrais pas que tu t'éffondre en chemin ...
J'ai réfléchis ;a certaines choses et il est primordial que je t'en fasses par dès ce soir, alors je t'en parlerai lorsque nous serons à tes appartements ...

Le chevalier passa son bras autour de la taille de la jeune femme et ensemble, ils quittèrent la salle du banquet, direction la chambre d'Abby ...

Certes il aurait voulut dire ce qui s'était passer pour Erwana, mais il voyait fort bien que ce n'était pas vraiment le moment ...
Elle avait besoin de dormir et d'un peu de tendresse ....

Phocas laissa le Prince Agravain se retirer, les bruits sur sa santé défaillante n'étaient donc pas que vaiens rumeurs... Ce banquet ne l'intéressait plus, il avait noté que la Reine Mogause qui devennait celel qui présidait faisait le voeu de se retirer en compagnie de la Dame du lac ...

Néanmoins il s'approcha de la Reine Mère...

- Madame, je ne doute pas un instant qu'une mission menée conjointement avec votre soeur ne soit couronnée de succès... le Roi Arthur doit êter raisonnable, il ne peut se fâcher avec Rome et Avallon.
Je vais sur ce, me retirer, il se fait tard pour un vieux prélat comme moi ! -sourire- Dame Morgane, tous mes hommages, vous daignerez me faire signe quand vous vous jugerez prête à partir vers la Bretagne... un Ambassadeur comme moi est toujours prêt à prendre le départ, c'est le destin d'un étranger de passage !

Il les salua... laissa trainer un regard sur les derniers convives, sans grande conviction et, suivi de son comparse, se dirigea avec dignité vers ses appartements.


[cela vous va-t-il votre Altesse ? ]

( hj : C'est parfait )

Morgause, tout sourire, un sourire aussi attrayant que venimeux, jeta un coup d'oeil complice( et pétillant ) à sa soeur, ravie de son enthousiasme, puis reporta son attention sur Phocas ... La Reine salua son discours et ... son départ :


Alors vous ne pouvez échouer ...
Puisque votre enthousiasme n'a d'égal que votre détermination !

Très bonne nuit, monseigneur ...


Une fois le byzantin partit, Morgause se redressa, tel un cygne majestueux et déclara, à l'attention des quelques convives encore présent :

Messires ! mes dames !! mes chers amis et dévoués sujets ! ...

Je clos maintenant ce banquet et vous remercie pour votre présence !

Que cette nuit soit aussi agréable que cette magnifique soirée ...

Sur ce, la Reine mère quitta la table et attendit que Morgane daigne la suivre ...

Une fois que Morgause eut clos le banquet, Morgane se leva de table, cachant un petit soupire de soulagement. Elle avait des fourmis dans les jambes et l'estomac plein, si elle était restée ne serait-ce qu'une seconde de plus attablée, elle aurait terminé le nez dans son assiette.

Elle jeta un regard vers Phocas qui s'adressait à elle :
"Dame Morgane, tous mes hommages, vous daignerez me faire signe quand vous vous jugerez prête à partir vers la Bretagne... un Ambassadeur comme moi est toujours prêt à prendre le départ, c'est le destin d'un étranger de passage !"

Elle lui sourit et lui répondit :
"Mon cher Phocas, n'ayez crainte ! Dès que mes jambes et mon esprit auront réccupérer un peu de leur vigueur, je vous ferai quérir ! Pour le moment, ils auraient plutôt besoin de calme et de repos !"

Elle avança vers sa soeur Morgause et attendit que celle-ci prenne le chemin de ses appartements. La prêtresse jeta un ultime regard vers la salle du banquet et bailla discrètement :
"Ma chère Morgause, je suis maintenant entièrement à vous !"

Elle sourit de son expression.