Banquet en l'Honneur d'Isabelle et Kadoudal.

- Mon Père! salua poliment la voyante en exécutant une révérence qui se voulait élégante.

Et... tout s'enchaîna. Le prêtre... Damien qui se leva et la priait de revenir, Sir Tablot qui ne parlait aucunement... La reine qui interpellait son nouveau ''complice'' (?). Le garde, si grand et si gros (en muscle :p) qui ressemblait étrangement à l'un de ses géants des montagnes qui peuplaient les contes de l'enfance... et qui lui demandait de la suivre! Pour rencontrer le roy!!!

Victoire lança une excuse silencieuse à son petit page maladroit en le soufflant sur le bout de ses lèvres puis s'empressa de suivre LA BÊTE !!!!

- Pourrai-je me changer? demanda t'elle, en coursant pour le suivre.

hj : Par ici Vivi!

https://orcanie.forumsrpg.com/bureau-du-roi-mordred-f57/quoi-encore-avec-la-dlicieuse-morgause-et-la-lutine-t1433-12.htm#27187

Au départ, le jeune ambassadeur continua son doux jeu, il était plutôt courtois à Rome de rendre hommage à la beauté des dames, beaucoup d'ailleurs à la cour du Saint Père eurent été flattées de retenir l'attention d'un beau jeune homme de haute naissance en quelque occasion que ce soit.
Il continua donc avec un doux :

- Votre Altesse, on se doute en vous contemplant que vous avez fréquenté d'autres lieux que Warminster... Sans mettre en cause la cour de son altesse votre époux, il est notoire que certains comportements, des attitudes différentes, ne peuvent que provenir de notre Rome et...

A ce moment, un jeune impudent vint troubler le gentil jeu troublant du chevalier... ce dernier le regarda, mais choisi de répondre à l'offenseur en l'ignorant, et, s'adressant toujours à la reine ajouta :

- Voyez, voici qui corrobore ce que je pensais, ne croyez vous pas douce reine... Puis il eut un sourire ironique, un sourire de gentilhomme que la haine du manant ne peut toucher...

hj : Post 2 en 1!


Damien, rouge comme une tomate trop mûre, ne souffla mot devant la souveraine, et se contenta donc d'opiner du chef, un petit sourire gêné dessiné sur les lèvres...

Gareth, lui, devant la levée de boucliers dont il était l'objet, rougissait sous l'effet d'une colère bien mal contenu.
Blanche était une sotte et son frère un niais, pour cautionner, et même encourager pareil pratique!

Et que dire de ce cuistre de romain sois disant civilisé?
Qu'il s'étouffe avec sa morgue et sa suffisance, faute de pouvoir lui faire un sort ici et maintenant...

Le prince chevalier releva dignement la tête.

Et bien malgré tout le respect et l'affection que je me dois de vouer à notre reyne...

Je ne goûte aucunement ce genre de "jeu" et j'estime que ceux ci n'ont point leur place en une cour chrétienne!

Et puisque mon avis ne semble guère compter...Je me retire, vous en expliquerez la raison à notre roy, si vous en avez la franchise et le courage, votre altesse!

Gareth ignora, lui aussi, souverainement le sir de Padoue, et ne lança que ceci à son frère aîné, avant de s'éclipser :

Gauvain!
Dire que vous vous asseyez à la table ronde!
Votre attitude me sidère mais ne m'étonne pas, hélas...

Et enfin le jeune "vertueux" effarouché alla prendre sa mie par un bras et l'entraîna doucement mais fermement hors de la grande salle des banquets.

Une place venait de se libérer, deux même!


( hj : Marie Anne, ma douce, t'es pas obligée de suivre! :p )

[H.J : On m'en veut si je ne m'incruste que maintenant ?]

hj : Ouè, mais entre discrétos, genre Alias en mission! :p

[H.J : Bien chef xD]

Bien qu'elle ne quittait plus ses appartements depuis quelques temps à cause de son ventre qui s'arrondissait de plus en plus, Niniane avait eu vent des festivités qui avait été organisées pour le mariage d'Isabelle et de son conseiller. Sur le moment, elle avait sourit, se demandant quelle serait la réaction de la prude jeune femme si elle la voyait débarquer à son mariage.

Ayant revêtu une tunique ample et brodée puis brossé ses cheveux pour se donner un air respectable, Niniane avait quitté sa chambre en direction de la grande salle.

En se présentant devant les grandes portes en chêne massif, la prêtresse percevait déjà que la fête battait son plein. Des hurlements de rire, des bruits de verres que l'on cognait les uns contre les autres, tout cela paraissait bien avancé.


N'ayant pas croisé Talbot depuis quelques jours, elle espérait qu'elle croiserait son chemin au banquet. Elle frappa contre la lourde porte et se fit annoncer. Discrètement, elle expliqua au petit page qui l'attendait qu'il devait faire croire qu'elle était là depuis de longues heures ...

[ Mega post avec en présence : Gauvain, Valéria, Anna, Minara , Olivia et Blanche. pfffiou, j'ai trop de perso moi]

Blanche était de nouveau assise sur son trône de mauvaise humeur. Elle aurait bien fait la peau à ce Gareth. Gauvain trouvait la situation amusante. Avec cette couronne sur la tête et cet air mauvais, la reine ressemblait à une gamine. Il se trouvait en elle quelque chose de très adorable et elle lui rappelait comment, elle pouvait avoir mauvais caractère. Si son frère ne l'aurait point aimé, il aurait tout fait pour être a ses pieds. Une curieuse enfant devenue, une grande et belle reine d'Orcanie.

Puis la dame de cœur du chevalier s’inclina devant la reine avant de rejoindre Gauvain. Le chevalier qui perdait toute colère lorsqu’il la voyait l’embrassa sur le front et lui susurra une promesse.Il avait hate de prendre son frère dans un coin et lui parler des nouveaux projets. Il allait enfin se plier a la demande de donner une mère a sa petite et adorable fille Gwenaelle.

Arthur, futur héritier de la couronne orcanienne et fervent protégé de la reine elle-même, se tenait dans ses bras par pure convenance. Il était l’héritier de se trône du jour au lendemain. Peut importe ce qui arrivait, Blanche savait qu'il vivrait. Gauvain regarda le regard de sa douce et se promis de lui donner un fils. Un fils qu'il chérirait et adorait comme il aimait sa fille.

À cette vue, la reyne laissa une larme couler et la chassa avant que l’on remarque. Si Gauvain avait remarqué les avances de Blanche plutôt l’aura-t-il épousé ou encore, Mordred était-il le seul qu’elle aimait vraiment. Blanche ne saurait dire, mais elle avait grandit avec Gauvain et voyait davantage un frère qu’un époux. Mordred l'aimait d'un amour qu'un homme donne a une femme, et Gauvain était davantage un protecteur pour elle.


Puis l’époux se présenta enfin.

Sir Kadoudal ! Tous mes sincères vœux de mariage. Que votre union soit bénie et protégée par Dieu.


Bien qu’elle ait congédiée Olivia pour la soirée, elle fut surprise de la revoir.

- Je trouvais dommage que les hommes n’aient que vous, chère reine à regarder, lui avait chuchoté la dame de Leicester.

- Insolente ! Tu ne changeras donc jamais ?

En silence, Olivia s’installa a coté de la reine

- Je ne me lasse pas des regards, ma reine et vous, vous adoriez ce jeu


- Je crois que je demanderai à mon très cher époux de te trouver un bon parti pour te punir.

-Vous n’oseriez pas le faire et lui encore moins à moins que ce soit celui que je crois et veux !

Olivia chuchota le nom à l’oreille de la reine et sourit. Blanche en était à la fois abasourdie et souriante.

Puis se fut le tour d’Anna et de la Reyne Minara. Entourées du Sergent Macgregan et du Capitaine Gribskin que Blanche avait bousculé plutôt dans les couloirs, au court de la journée.

Blanche se leva et s’inclina devant celle que son roi et son roi-époux respectaient davantage plus que tous les souverains...


- Votre Majestée, clamèrent en même temps Gauvain et Blanche.

- oh ! Mon très cher neveu Gauvain, vous avez grandi depuis ces années. Je suis si heureuse de vous revoir.

Puis la reine Examina Blanche qui ne s’était pas relevée

-Et voila la perle rare d’Orcanie. Blanche La Douce, comme on vous a surnommée dans les îles du Nord. Levez-vous que je vous regarde.

Blanche s’exécuta et la reine sourit.

- Que Frigg* vous bénisse toi et Mordred.

- Majesté …

La reine des Orcades sourit et laissa la jolie colombe reprendre place sur son trône. Arthur avait été mis sur ses deux pieds pour rejoindre sa mère, mais il était davantage préoccupé par ou il mettait les pieds que par la direction. Ce fut Minara qui le prit dans ses bras pour le ramener a Blanche. Blanche cajola le petit prince avec des bisous sur les joues et sentit toute sa colère envers Gareth s'envoler.

- Votre fils est charmant...

- Ce n’est pas mon fils. C’est celui du roi et de la défunte reine Ophélia.

Cet entretien s'était fait de Minara à Blanche seulement.

Le bambin avait été placé sur le trône du roi toujours absent.


* Oui Arthur. C’est toi qui le remplacera sur ce trône un jour *


Ne manquait plus que quelques invités. Dont Morgause, Mordred, quelques conseillers et nobliaux, pour le début des festivités !

Blanche posa un baiser sur la petite joue de son fils adoptif et le regarda amusée.

- Voila notre nouveau roi. sourit-elle au petit Arthur toujours aussi beau.

Elle lui tendit les mains et sourit :

- Sa Majesté le roi d'Orcanie veut-il rester près de moi, pour toute la soirée ?, demanda-t-elle en lui lancant un clin d'oeil complice.


** Frigg est une déesse Nordique de la maternité et bla bla.

[Isabelle n'était pas encore arrivée au banquet, je le précise encore Elle attendait dans sa chambre que les rois/reines etc arrivent avant elle, comme je l'avait dit d'ailleurs à la chapelle^^ Du coup j'arrive toujours quand ils seront là :]

hj : Roger roger!
5 sur 5...?
5 sur 5!
*bruits de droides*
J'te copy fine isa! :p



Et voilà enfin que fit son apparition, soudain, le tyran de ces terres...

Fier comme Artaban mais pourtant fort troublé, ceci face au parterre.

Sa mère à son bras, la petite Victoire suivant derrière, sans rechigner...

Mordred s'avança d'un pas décidé, tout droit vers Blanche, sa dulcinée.

Mais dans son empressement, son obsession, il ne vit ni le marié, présent...

Ni davantage l'épousée, absente, évidemment, et encore moins, tout autant.

Le petit prince royal, pourtant trônant à la place d'honneur, du souverain...

Qui, lui, avait bien remarqué son géniteur adoré, et tout courroucé de son dédain ( ?)...

Se saisit, furieux, d'une bonne poignée de raisins, avant de lancer le tout...

Sur Mordred le distrait, qui souriait à sa dame, et ne vit donc pas arriver...

Les grains de la colère sur son revers de cape noire, et ne put les éviter.

( hj : Et vive Aucassin et Nicolette! )

Blanche se leva en voyant le roi arriver près d'elle. Elle s'approcha de lui et déposa un baiser sur ses lèvres.

- Quelques minutes de plus et je tombais sous le charme de votre fils .

Malgré la petite jalousie de Son prince, Blanche reçut, elle aussi quelques raisins avant de se tourner vers Mordred de nouveau :

-C'est dans ces moments que j'insiste a dire qu'Arthur est trop bien votre fils .

La reine arracha un long baiser au roi et lui sourit avant de prendre Arthur dans ses bras.

- Alors mon petit tyranneau, on fait son vilain petit roi ? , demanda Blanche en prenant Arthur dans ses bras.

Elle replaça quelques petits cheveux et déposa deux baisers sur la petite joue potelée du petit prince. Elle adorait cet enfant comme elle aimait a la folie son propre mari-roi. De sa main libre , elle chatouilla le petit prince avant d'afficher un sourire de malice.

Olivia s'était un peu éloignée, mais elle regardait Blanche en alternance avec la reine -mère. Un jour, on pourrait faire de Blanche une reine, oui.

Mais si elle enviait sa bonne amie, c'est qu'elle était amoureuse, d'un homme bon et tendre. Elle avait elle, une nièce et des enfants qu'elle aimait.

Elle enviait les deux couples royaux, tandis qu'elle elle n'était que la vielle fille.

Olivia s'était retirée près du roi D'Austrasie, sans bien le vouloir, et compris bien, que la reine ne tarderait pas

- Majesté, je peux vous aider ?, demanda-t-elle sincèrement au couple austrasien.

Ce ne fut que quand Marth le lui fit remarquer qu'elle en pris conscience... Seigneur Dieu, oui, elle reconnaissait bien là les évidents signes, le rejeton de la couronne austrasien était sur le point de voir le jour. Une des dames de Blanche, qu'elle avait croisée auparavant, offrit ses services... que le reine accepta. Elle n'avait pas d'angoisses, elle avait mené à terme quelques grossesses, ses fils, ses si merveilleux fils, étaient déjà nombreux et pour deux d'entre eux déjà pères. Mais elle savait que cette grossesse pouvait être considérée comme à risque tant pour l'enfant... que pour la mère.

Elle ressentait les signes que son corps lui envoyaient, et, d'un bref :

- Oui, mademoiselle, aidez nous à regagner mes appartements, et à rassembler mes propres dames... aidez moi à donner un héritier aux austrasiens, je saurai me rappeler que vous étiez là quand j'avais besoin de vous... puis elle se tourna vers son époux en lui disant :

- Marth, mon bel époux, mon tendre roi, je ne crois pas que votre place soit à mes côtés, là est labeur de femme, comme il l'est de tout temps, représentez notre royal couple ici bas, et laissez les dames agir, comme elles le font depuis des siècles. Vous me savez forte, vous me savez incroyablement forte mon tout beau, non ?

Blanche se retourna pour voir sa belle-mère et ressenti la colère du roi. A son premier accouchements, on l'avait privé de voir ses filles, pendant trois jours. Elle comprenait exactement la colère de Marth, pour ne pas voir son enfant.



- Je vais rejoindre votre mère , mon aimé, je viendrai vous voir, lorsqu'elle sera délivrée ...



La reine embrassa Arthur sur le front, défit ses petites mains, agrippées a sa robe, et le laissa au roi. Elle se posa devant Marth et lui sourit :



- Nous prendrons soin d'elle.



Malgré sa propre grossesse, Blanche accompagna la Dame, sa belle-mère. Olivia, elle, avait souvent assistée la reine de Camelot, pour revoir toujours l'effroyable.



Avec l'aide de Faraday, Olivia amena la reine -mère , suivit de Blanche ...