Banquet en l'Honneur d'Isabelle et Kadoudal.

Resplendissante comme un soleil de minuit, la bellissime Victoire fit son entrée dans la salle où une réception en l'honneur des nouveaux mariés étaient gracieusement offertes (et commandités!) par le roy d'Orcanie. Une foule de courtisans et de petits nobles étaient déjà rassemblés en la salle principale du château car ceux-ci n'avaient pas été conviés à la cérémonie - réservé à la belle noblesse.

Un à un, les grandes figurent de Bretagne rejoignaient la fête, après s'être vêtu d'une nouvelle tenue. La sorcière était demeuré la même... fragile poupée de porcelaine dans sa robe d'un rose clair, drapé d'un voile fin. Une robe... que le roy avait traqué contre ses haillons.

- Demoiselle Victoire... sur ce, le petit homme - de taille moindre que tout homme rassemblé en ce lieu - hésita. Il consulta son registre, n'y trouvant que le prénom de la jeune femme. Dites-moi, ma jolie! Vous nomme t'on seulement ''Victoire'' ou n'y aurait-il pas un autre nom qui accompagne ce joli minois?

La bohème l'observa, mi-amusée mi-intriguée. Lui avait-on attribué un autre nom? Quel drôle de remarque! Bien sûr que non... Elle n'était rien au vu de la société! Rien qu'une tzigane, une fille du chemin. Elle ne connaissait ni le lieu de sa naissance, ni même quand elle naquit. Quel âge avait-elle? Comment le savoir? Elle ne savait pas compter...

- Ravenglass! rugit le minuscule, en faisant mine à la protégée du roy de circuler.

Elle haussa les épaules. Voilà qu'on lui inventait une origine maintenant! Quel monde de fou...

Au passage, l'enfant attrapa une coupe d'hydromel, qu'elle sirota en scrutant timidement l'assemblée. Trouverait-elle un visage connu? Ou cette charmante - mais oh combien étrange! - demoiselle qu'elle avait rencontré à la chapelle.
Ou encore! Son si beau Sieur Lionel!!! Ah! Que ne ferait-elle pas pour le revoir, une seconde fois?

- Dame Gladys de Windrow!

On annonça la dame de compagnie de la Reyne d'Orcanie alors que celle-ci faisait son entrée dans la grande salle. D'un pas résolu, elle s'avança vers sa souveraine et à distance raisonnable, la salua d'une gracieuse révérence. Elle s'approcha et s'enquérit de son état.

- Si vous avez besoin de moi, je ne serai pas loin...

Dit-elle sérieusement. Elle avait l'impression d'être moins à couteaux tirés avec sa maîtresse depuis quelques jours. Elle se retira dans une autre révérence et fit le tour de la salle du regard. Elle eut tôt fait de repérer la jeune Victoire qui, dans sa robe rose clair, détonnait sur le reste des invités présents. Cette fois, elle comptait bien s'entretenir avec la demoiselle, sans qu'on ne l'interrompe. Elle se saisit d'une coupe et rejoignit l'intrigante petite femme.

- Vous revoilà! Dit-elle, joyeuse. Je suis désolée que nous ayons été interrompue plus tôt!

Elle lui sourit avec bienveillance.

- J'espère que vous vous êtes bien installées à la cour...l'Orcanie vous plait-elle?

- Oh! Très certainement! déclara sincèrement la sorcière bien-aimée du roy. J'y suis accueillit... avec un enthousiasme surprenant!

La gamine porta à nouveau la coupe d'hydromel à ses lèvres. À se rythme là, elle aurait tôt fait de jouer les troubles fêtes - ou au contraire, de parvenir à se faire une jolie réputation similaire à celle de Kadoudal.
Mais qu'y pouvait-elle? Car bien qu'elle fut devin, elle ne pouvait tout savoir... Non?

- Je vous ai observé, avec la reine... Une position enviable!finit-elle par lâcher alors qu'un éclair étrange traversait son regard. Cupidité? Envie? Désir de vengeance?


Les paroles de Gwenaelle lui revinrent en tête: '' Si ma tante m'aimait vraiment et qu'elle est de retour en ce lieu, qu'elle ne fasse de mal à personne. ''. Mais oh! Gwenaelle! Savait-elle seulement ce à quoi elle était maintenant restreinte? Elle ne pouvait lui faire une telle demande... Elle avait traversé même la mort pour retrouver son amant, son si doux époux... Qui l'avait troqué pour une putain. Et Gwenaelle appréciait cette femme aux goûts de luxe qui désormais, portait ses robes... et dormait entre les bras du roy. Combien d'autres femmes encore avaient ce privilège?
Mordred s'était-il si bien entouré de femmes pour oublier son Ophélia? Ou l'avait-il fait AVANT qu'elle ne meurt...

Mélinda sourit à la remarque bien placée de la petite voyante.

- Oui, eh bien, pour moi ce fût une transition logique. Je fus la suivante de la Reyne Ophélia avant le décès de celle-ci...peut-être la connaissiez-vous, de réputation il va sans dire, étant donné votre arrivée nouvelle.

La plantureuse jeune femme avala une autre gorgée d'hydromel puis salua quelques nobles au passage.

- Vous ne semblez pas en reste toutefois! Fit-elle en souriant toujours de manière bienveillante. On dit que vous êtes précieuse conseillère à sa majesté le Roy!

Elle s'approcha de la petite, lui soufflant à l'oreille:

- Est-il vrai que vous possédiez quelques dons de voyance?

L'air curieux, mise en scène réussie, elle regarda la petite, avide de détails.

Victoire affichait un sourire sarcastique qui passa pour un rictus poli - mais non sincère. Apparemment, Mélinda souhaitait jouer la carte de l'innocence... Mais l'était-elle réellement? Une toute petite voix soufflait à la devin qu'elle ne pouvait accorder son entière confiance à cette femme, tant qu'elle ne connaissait pas ses véritables intentions et aspirations.

- Vous étiez l'une des favorites de la comtesse d'Aurey. Vous avez été son amie, sa complice et peut-être même sa confidente. N'avez-vous pas l'impression de trahir sa mémoire en vous inclinant devant sa rivale?

L'adolescente huma le doux nectar des Dieux, savourant les effluves qu'il s'en échappait.

- Et si elle était de retour parmi nous... comment lui expliqueriez-vous votre trahison? Non point que je vous juge... Mais...

Elle conserva son énigmatique sourire et engloutit d'une seule gorgée ce qu'il lui restait d'hydromel.

- Pourquoi le roy m'aurait-il employé, si je n'avais point de don? conclut-elle, sans se départir de son air charmant.

(je suis tu invité)

Charles de Padoue, ambassadeur de Sa Sainteté, fit à son tour son entrée dans la grande salle... un peu tôt. Vêtu d'un pourpoint de soie aux armes de Padoue et du Saint Père, dague ouvragée aux côté, il chercha des yeux Alicia de Blaye... et ne le trouva point. Cette dernière devait toujours être aux côtés de madame la conseillère .... madame Kadoudal. Il sourit rien qu'à évoquer en pensée ce nom.


Personne dans la salle, seules deux jeunes femmes, de simples dames de la noblesse semblaient en pleine conversation. Il en connaissait une... une dame de compagnie de la reine qui faisait du charme au roi. Il cessa de les regarder,ne les saluant pas puisqu'il avait remarqué qu'une toute autre personnalité se trouvait là, la reine Blanche.

Pas à hésiter, se dit l'ambassadeur, sus à la reine et fi de ses dames... et donc, c'est d'un pas décidé qu'il se dirigea vers la souveraine d'Orcanie, sourire resplendissant aux lèvres. Il s'inclina et charmeur li lança :

- Votre Altesse, nos cavalier et cavalière nous faisant apparemment défaut, me permettez vous de vous tenir compagnie jusqu'à que l'un ou l'une daigne paraître ?

[Zy va on est jamais trankilos dans c'te bled ]

Charles trouva le reine triste, il avait perçu son regard vers les autres damoiselles mais choisi de ne pas le remarquer... Et, charmant, il répondit à la reine, avant d'être interrompu par l'intendant de sa fiancée :

- Il semble en effet que la dame Kadoudal ait été un peu surprise par la liste des invités de son époux.. mais tout va s'arranger comme il sied aux couples jeunes mariés de qualité, non ?

Message ? Uhm, oui, Charles voyait bien que le roi délaissait un peu sa jeune épouse, comme tout roi... comme de nombreux seigneurs... et même bourgeois... quand l'intendant vint il la salua, il savait ce dernier essentiel à le reconstruction austrasienne, sujet de peu mais qui pouvait influer sur une partie de sa richesse à venir, donc sujet important !


- Cher Vicomte de Metz, mais je vous en prie, je n'y vois pour ma part aucune objection mais c'est à son Altesse de vous répondre...

Charles adorait l'amour courtois... et qui plus est Blanche était reine, lui même n'était qu'ambassadeur. C'était donc Blanche Reine d'Orcanie qui choisissait qui lui parlait...

hj :

Marie Anne : oui tu peux poster si tu veux

(Youpi)

Marie-Anne descendait seule épuisée. Bien sur Gareth lui avait
demandé de rester dans ses appartements.

Oui, mais il fallait le dire Marie-Anne avait une tête de cochon parfois.

En plus pour rien au monde elle manquerait le mariage d'un seigneur si

gentil avec elle quand les gens la connaissaient sous le nom d'Élisabeth.

Marie-Anne entra dans la salle seule et s’inclina devant la reine.

La future princesse consort portait une robe bleue.

-Bonsoir votre altesse. Comment allez vous ?

J’aimerais bien vous parlez en privé après le banquet si cela est

possible ?Sur ce je vous laisse avec vos convives


Marie-Anne n’osait pas s’aventurer sur la mort du petit prince mais elle

devait lui dire que tout allait bien la haut pour l’enfant de Mordred.

Marie-Anne s’assis et vis Gareth arriver.[/i]

*Bon je vais avoir droit un discours moi.*

-Bonsoir Sir Gareth ,comment allez vous ?

Et voilà, tout entrait et sortait, un peu gêné par l'arrivée de l'intendant d'Austrasie, il le fut encore plus par une dame qui ne saluait que la reine et par le présentation d'une autre dame de compagnie complètement inconnue et qui présentait de condoléances d'un duc inconnu...
Il salua cette dernière qui avait au moins l'avantage d'être présentée contrairement à l'autre en notant que les deux l'avait copieusement ignoré ... d'un gentil :

- je suis enchanté de faire votre connaissance, madame, et vous prie d'accepter mes hommages...

Puis il se tourna vers la reine et ajouta :

- Vous avez peut-être envie de vous entretenir avec vos dames et je vous vois très sollicitée votre altesse royale, peut-être souhaitez-vous que j'aille fort sagement attendre la comtesse de Blaye qui ne devrait tarder à nous rejoindre avec la conseillère ?

HJ: En attendant que les dames répondent à Simon....


Nathan sourit à la Reine alors qu'elle l'autorisait avec le sourire à lui tenir compagnie.
Elle leur présenta ensuite son amie Olivia de Leicester.

"Comtesse, mes hommages les plus sincères."

Nathan avait un style visiblement moins ampoulé et il était évident qu'il ne pratiquait pas l'amour courtois, se contentant d'être poli.

L'épouse de Sir Gareth les salua alors pour ensuite se retirer. Nathan remarqua qu'elle ignorait tout le monde sauf Blanche, ce qui l'étonna.

Mais il ne dit rien, reportant son attention sur Padoue et Blanche.
L'Ambassadeur semblait désireux rejoindre Alicia.

"Ambassadeur, si vous permettez j'aurais une question.
Je vous crois fiancé avec la comtesse mais où pensez vous que les noces auront lieu, ici? En Austrasie? A Blaye? Ou chez vous, à Rome?"

[zy va l'est collant l'intendant ! mais bon, faute de grive... ]

Aimablement, et cachant le fait qu'il eut souhaité que cet espèce de super domestique le laissa seul avec la reine d'Orcanie, le beau Charles reporta son beau sourire vers Nathan, vicomte de Metz.

- Cher ami, vous permettez que je vous qualifie d'ami, nous serons appelé à avoir des relations plus fréquentes quand j'épouserai votre régente... Cher ami, disais-je, la Comtesse Alicia et moi n'avons pas encore fixé le lieu de notre mariage... Avez-vous une suggestion ?
Pour ma part, j'ai hâte que nous convolions, vous devez comprendre cette hâte, non ? Et pour cela le lieu importe peu...

Charles eut une sorte de clin d'oeil, un poil égrillard. Il voyait en Nathan de Metz une espèce de post puceau un peu coincé et pensait le dissuader à continuer cette conversation en le choquant un peu... Charles adorait provoquer les hommes, et séduire les dames... voir quelquefois conjuguer cela dans un autre ordre !

[ hj zy va l'Nathan j'suis pas parti mon gars, j'peux faire un peu ma cour à la blanche aussi si tu veux bien ]

[Et moi, je veux bien que quelqu'un me fasse la cour ^^, pendant que Momo est pas la ]

Hj: nathan fais pas la cour il s'amuse du fait que la dernière fois, c'est ce que Momo a cru. Mais profite vas y ^^

[ hj : tu lis mal, maxou, tu dois corriger ta réponse, t'es pas tout seul avec la reine !!! Charles n'est pas parti, à moins que le fait que tu le dises m'oblige à le faire partir]