Banquet en l'Honneur d'Isabelle et Kadoudal.

Enfin la damoiselle fit son apparition.

Vêtue d'une robe claire, le voile qui recouvrait habituellement ses cheveux lui donnait l'air d'une jeune femme noyée sous les vêtements.

Intimidée, elle était accompagnée de sa nouvelle dame de compagnie, le visage rosie... et vint aussitôt faire sa révérence au roy Mordred, à la Reyne ainsi qu'à Morgause, honorant les personnes royales d'une politesse parfaite - quoi qu'un peu rigide. Elle n'oublia pas son père, d'un air un peu contraint.

D'un pas sûr, elle se posta bien en vue de tous, puis une fois l'attention des invités attirés, déclara d'une voix rendue enfantine par l'émotion, jetant un regard empreint de confiance et de gentillesse à son mari :

-" Je vous remercie tous d'être venu à cette fête en l'honneur de mon mariage et de celui du sieur Kadoudal, mon cher époux. Riches et pauvres - la comtesse couva d'un regard bienveillant les serviteurs postés dans la salle - festoyons ensemble, car aujourd'hui est jour de joie et béni de Dieu. Qu'il vous ai en sa Sainte Garde !"

Une jeune dame s'approcha des gardes, devant les portes, elle était accompagnée de deux hommes qui visiblement avaient fort hâte d'avoir fini leur tâche d'escorte.
Elle s'avança vers les gardes et leur parla d'une voix calme et presque sans expression.


"J'aimerai, je vous en prie, avoir audience avec le roy."



L'un d'eux lui fit signe d'attendre et parti, c'est alors qu'elle ce retourna vers ses escorte et comme pris d'un grand soulagement, ses gens quittèrent les lieux dans la direction opposé.

Bien!
Faites la entrer et paraître devant nous.

Que lui voulait donc cette donzelle?
Sans doute, encore, une jeune demoiselle, noble, mais sans un écu vaillant, que son père souhaiterait voir marier et "casée" au plus vite...Et avec un excellent parti, de la cour, évidemment.[/quote]


La dame entra d'un pas lent, s'approcha de tout ces gens et fit une révérence.

"Je suis navrée d'interrompre si brutalement cette soirée. Je m'appelle Arwen. Je suis la fille du Comte de York, en Carmélide. S'il vous plaît j'aimerai parler au roy seul a seule! "

Elle ce releva mais garda la tête basse...

"Voyez vous cher roy, mon père aurait souhaité que sa fille ait une bonne éducation... et qu'ensuite elle trouve sa voie ici au château...."

Elle releva la tête...

" Mais comme les choses ne sont pas comme elle devrait l'être je suppose que ... la seule chance que j'ai est ici... non pas pour trouver un homme, qui voudrait bien de moi?..."

Elle souria gentillement (ce qui fit changement... car elle était plutôt sans expression)

"Mon seul but ici, je ne peux le divulguer en public, c'est pourquoi je vous demande de m'accorder cette opportunité en privé!"

Blanche avait toujours envie de rire, lorsque Mordred sentait les coups donnés par ses enfants.

Cette main était plus que protectrice et il le savait. Elle était amoureuse pour les enfants a venir, et leur bonheur à tout deux se trouvait dans le ventre de la mère et dans les appartements royaux

Quand une jeune femme vint apostropher son tyran de mari, elle le regarda dans les yeux, avant de glisser sa main sur son poignet.


Elle ne le lâcherait pas d'une semelle. Et si la dame avait prévu rester seule pour discuter, elle se trompait. Blanche était reine et était déterminée a rester auprès du roy pour n'importe quelle requête ...

Arwen parla longuement avec le roy et la reine, elle leur raconta son histoire, depuis sa jeune et plus tendre enfance, sa vie n'avait pas été un cadeau... a ce qu'elle disait du moins. Sa famille fut tuée par des félons et elle fut recueillît par des manants, qui lui conseillèrent d'aller au château dans les plus bref délais.

Elle regardait intensément le roy, comme si celui-ci aurait été l'une des 7 merveilles du monde.

" Si vous le permettez je serai toujours a votre portée, si vous avez des problèmes quels qu'ils soient ou des questions, vous pouvez compter sur moi, je suis une femme discrète."

Elle regardait maintenant la reine, mais elle avait repris son regard habituel, sans aucune expression.

" Je veux que vous sachiez que je ne suis point ici pour me trouver un amant... outre mesure, je voudrai vous souhaitez une belle soirée, si vous me le permettez!"

Elle fit révérence et attendit...

"Aussi, voulais-je ajouter un grand merci pour votre accueil si chaleureux!"

Blanche scruta le regard de Mordred pendant cet entretien. Elle trouvait bizarre l'intérêt de tout raconter, mais Mordred était son roi.


La jeune reine préférait éviter ses objections.

Pourquoi lui déclarer a elle , qu'elle ne cherchait pas un amant. De un Blanche semblait perdue et de deux, elle ne trouvait pas le véritable fondement de la question.


Elle échangea un regard avec son époux et attendit qu'il prononce quelque chose.

Blanche sourit. La fatigue la mettait sur ses gardes.

Il nous fait un réel plaisir de vous accueillir parmi nous.

Elle resta accrochée au bras de son époux, toute souriante. Il lui semblait qu'il y a avait des lustres, qu'elle n'avait pu agir ainsi.

Peut-être était-ce parce que Morgause ne la surveillait pas de près.

Elle savait que la reine mère n'aimait pas qu'elle porte trop d'intérêt a la marmaille orcanienne,

Blanche s'en faisait peu. Elle avait cinq enfants, désormais, pour ainsi dire, et elle les aimait comme elle aimait son époux.

hj : Isa? ou Blanche...

Isabelle échangea un regard aimable avec son époux, puis se saisit à son tour d'une coupe de vin.
Elle y plongea délicatement ses lèvres, recherchant le regard de Blanche... légèrement intriguée par la voyageuse qui discutait avec le Roy Mordred.

Elle était si heureuse de voir Gwenaelle, et tous ces enfants qui chahutaient dans la Grande Salle... et les serviteurs qui prenaient, eux aussi, leur part de divertissement...

Mais un étrange étau lui serrait pourtant le cœur. Quoi donc ? La jeune comtesse n'en savait rien !

Elle se rapprocha un peu de son époux, et s'ingénia à lui murmurer, discrètement :
-"Mon ami, je vais présenter mes respects à Dame Blanche. Je reviens... amusez-vous."

Isabelle reposa la coupe de vin... se rapprochant de quelques pas de cette dernière, évitant de justesse le plateau d'un serviteur qui manqua glisser devant elle.

La reine prenait part au discussion, tout en surveillant Arthur d'un oeil très attentif. Elle ne savait que faire entre rire ou simplement sourire.

- Disons qu'une certaine personne indésirable est venu tout gâcher avec des propos inutiles, comme a son habitude.

Arthur, qui ne savait pas ou donner de la tête, riait. En tentant de retirer, le collier de sa mère, le jeune prince orcanien sourit a la Dame de Mannach. Ce fut en voulant découvrir ce que le petit faisait qu'elle vu la comtesse.

- Comtesse, toute mes félicitations.

Blanche ferma les yeux instinctivement, elle venait de recevoir un coup de ses jumeaux et comme si cela ne suffisait pas, Arthur c'était mis de la partie.

- Je suis heureuse pour vous ...

Contrairement a ce qu'elle croyait , Arthur fit une drôle de tête a Isabelle avant de se concentrer sur son géniteur et la jeune femme qui était assise près de lui.

Ne voyant personne s'intéresser a lui, le petit prince se laissa asseoir, par sa royale maman et fixa le bol de potage qui lui était destiné. Il prit sa cuillère et la laissa tomber dans le bol en riant. Il se servirait seul ...

- Je ne peux vous dire dame Isabelle. Pour tout avouer, je désire que seulement justice soit rendu au prince et a la reine Morgause.

Blanche avait quelques différents avec Florin. Or il la voyait comme une traînée qui s,était glissée dans la couche du roi, mais en étant le contraire, puisque Mordred ne l,avait jamais retenue et lui même ne s'était pas retenu.

Mgr Florin était déjà une brebis égarée, avant même qu'il soit accusé de tout complot.