[ Chambre des souverains ]

[ Uh... Nous devons traverser le point levis ou l'eau qui entour le château... mais celle-ci est-elle infestée de crocodile tic tac??? VIve Peter Pannnn!

Erwana suivait les gardes et les chiens qui s'élançaient ;à la poursuite de la reine et de son amant. Il ne pouvaient pas aller bien loin. Puis, se séparant des autres soldats du Roi, Erwana galopa plus rapidement afin de prendre les fuyards par surprise en arrivant devant eux. Ce plan était le meilleur selon elle, si les gardes entouraient Vohan et Ophélia, ils ne pourraient pas s'enfuir. Elle galopa encore un peu, et descendit sa monture, l'oeil bien ouvert, et l'oreille bien aiguisée. Elle fesait attention où elle mettait les pied. Puis, voyant qu'il n'y avait rien, elle remonta en scelle et continua de galoper vers les portes qui menaient à l'extérieur de l'enceinte du chateau.

Modération Cool

Mais vous le faites express les uns et les autres ?! ...

*balance tout ce qui lui traine sous la main par terre* Mad

Bon j'ai expliqué à Vohan, via msn, que pour atteindre la forêt, il faut passer deux enceintes : celle du château et celle de la cité !

Et en tant de guerre je puis vous dire que les soldats sont plutôt de sortie !! ...

Bon et Erwana : merci d'être intervenu mais ton post ne colle pas avec les posts de vohan (même si son tout dernier est de fait caduc ...)

faut éditer s'il te plais ...

Je t'envoie une suggestion par mp ...

Voilà, et de grâce, comme on est plusieurs, faut respecter les tours de post ... Wink

Donc pour ultra shématiser voici la position des uns et des autres :

************************ mur d'enceinte************************

erwana********************ophé & vohan*****************mes pnj

***************************château***************************

voilà tous le monde à son posts ( Very Happy

) et ... bonne chance les fuyards ! Razz

* Manowar rock Mad

*

Parfait, mon seigneur! À vos ordres, monsieur! Adieu, monsieur! Mouahahaha monsieur!

So, j'ai poursuivit le tout dans la cour Wink

C'est plus approprié ;D!

Très bien ! Wink

La traque continue ... albino

On allongea le corps brûlant de la reine sur le divan romain et on la recouvrit d'une large couverture en fourrure de loup. Quelques servantes s'étaient affairées à la nettoyer, quelques instants auparavants, en plongeant sa personne dans un bain d'eau en marbre.

Aubebrianna, fervente chrétienne et nouvellement acquise au service de la reine, s'agenouilla à ses côtés et pria pour la guérison de sa souveraine. Aussi fautive était-elle, l'Émeraude d'Orcanie n'en demeurait pas moins une brebis (certe égarée) de Dieu.

Le corps de la souveraine bouillant de fièvre... et lorsqu'une infime partie de sa conscience lui faisait entrouvrir les yeux et la bouche, ce n'étaient que pour balbutier des paroles dénué de sens.

[ Allo ????????? ]
[ Eccccchhhhhoooooooooooooooooooooooooooooooooooo ]

La reine était assise près de la fenêtre, sur une chaise en dos. Sa tête prenait appui sur le cadrage de pierre de la plaie béante du mur. Ses yeux rougient par les larmes observaient un horizon lointain, incconu de tous. Elle songeait ainsi, depuis près d'un mois... Un mois depuis la disparition de l'écossais.
Vêtu d'une simple robe bleu foncé en velours, sans grand ornement outre qu'une ceinture en or incrusté de pierrerie, la belle Émeraude paraissait faire partie des meubles de cette pièce mais auquel on apportait quelques précieux soins, sur les ordres d'un fou. Les servantes allaient et venaient, tout d'abord réticente et arrogante, puis indifférente. Elles avaient appris à se faire à l'humeur de leur pathétique souveraine.

Nul`les d'entre elles virent les lèvres de la jeune Ophélia s'étirer en un faible sourire. Lorsqu'elle prenait place à cet endroit plutôt que dans la salle des dames, la reine s'imginait mille et un scénarios, dans lequel Vohan le Renard venait la délivrer de ses tourments. Car il n'y avait que deux possibilités de se sortir de cette misère: mourir ou partir. Partir lui était impossible, Mordred lui avait assigné une suite interminable de gardes qui devait veiller à sa sécurité. Mourir... ce long sommeil tant attendu. Elle ne le pouvait. Sire Mckeith reviendrait, pour elle. Elle devait attendre, malgré le désespoir, malgré la misère, malgré la douleur, malgré l'insulte, malgré l'impossibilité d'envisager même cette idée. Elle l'aimait, plus que sa propre vie... Et s'il était toujours en vie, elle se devait de l'attendre.

Toujours plongé dans ses pensées, où le blond héritier d'Écosse venait quérir sa douce en grimpant la tour où logeait le couple royal, pour venir à son secours, une main se posa sur l'épaule de la reine et la massa avec une tendresse non dénuée de force. Le corps sursauta, mais l'emprise l'empêcha de se lever. Son visage cernée par la fatigue se tourna vers l'individu qui la tenait... Son époux. Ce roi.

Sans lui prêter d'avantages d'attention, l'Émeraude reporta son attention vers ses songes, sans parvenir à y replonger pleinement. Elle n'esperait que la main de cette homme, dont le contact la dégoutait a un point culminant, lui fasse grace de dispraitre... sur le champs.

Mordred esquissa un sourire satisfait et laissa courir sa main sur l'épaule, puis le bras et jusqu'à la main d'Ophélia ...
Le Roi s'agenouilla, embrassa la main de sa bien aimée et la contempla, subjugué mais inquiêt ...
Après un moment d'hésitation, il commença ...

-" Cela fait des semaines que vous restez prostrée ici même ! ...

M'expliquerez vous ? ... Très chère ...

Et puisque votre état est dut aux évènements récents, consentez à me parler enfin de cette tentative d'enlèvement dont vous fûtes l'objet ! ...

Je dois tout savoir et ... cela vous fera le plus grand bien ! ...

Ne gardez point vos tourments pour vous seul ! ...

Laissez moi lutter à vos côtés et ensemble nous en triompherons ! ..."

Mordred fixa la souveraine des yeux, se releva, porta le regard vers l'extérieur et continua, sur un ton égal ...

-" Les medecins de la cour attendent à la porte ...

Si vous le souhaitez je puis les faire entrer et ils vous examinerons, afin d'identifier le mal qui c'est emparré de votre âme et tacherons d'y remédier ...

Ils ont toute ma confiance ...

Quand dites vous, ma chère ? ..."

Mordred se tourna de nouveau vers Ophélia, et lui sourit, un sourire appuyé autant que douloureux ...

Le Roi connaissait les raisons du trouble de son épouse mais refusait de regarder la réalité en face et continuait à s'accrocher vaille que vaille à un amour, une union, qui n'avait plus grand sens ...
Ophélia par sa passivité, semblait repousser Mordred et ce dernier n'avait plus guère confiance en sa femme ...
Seules les convenances et la peur du scandale motivaient l'attitude du souverain ...
Et l'espoir ténu mais réel qu'un héritier verrait bientôt le jour ...

La trop jeune souverraine ferma les yeux, tandis que les lèvres du roi parcouraient avec tendresse son épaule, puis son bras, s'attarda à son poignet... puis termina à sa main. Une multitude de frissons lui parcoururent le dos, la firent trembler, puis soupirer. Elle ne savait si elle aimait, ou si elle était dégoutée. Peut-être était-ce un mélange de ces deux choses à la fois.

Elle le haïssait pour le mal qu'il avait peut-être fait à Sire Vohan. Mais en tant que reine et épouse du roi, elle se devait d'aimer et chérir son mari devant Dieu ainsi que de veiller sur ses terres. Elle était la Dame d'Orcanie et se devait d'accomplir les devoirs qu'exigeaient son rang. Mais elle en était incapable... L'Émeraude, frêle et délicate, ne supportait pas le poids du pouvoir.

Ophélia, pâle et fragile, posa une main tremblante sur son ventre, qui avait enflé. L'enfant qui vivait en elle prenait de l'expansion. Et si la jeune reine ne se décidait pas à suivre un nouveau régime ainsi qu'un nouveau style de vie, elle le perdrait.
Elle déposa à nouveau sa tête contre la pierre de la fenêtre et sourit, en observant le lointain.

- Ah! Majesté. Vos médecins ne peuvent rien contre la maladie qui me ronge...

Elle sourit énigmatique et rêveuse, sans quitter ses rêveries. Son regard d'une puissance surnaturelle, rendu désormais sans vie, se ferma sur le monde, pour retourner dans cet univers fantastique qu'elle s'était créé.

- Saviez-vous que je raconte à mon enfant, tout les soirs, de merveilleuses histoires. L'action se déroule bien loin d'ici, dans un royaume merveilleux... où tout n'est que paix, amour, magie et harmonie.
Là bas vis une reine, d'une beautée foudroyante. Elle est enfant du ciel et de la terre, de descendance à la fois humaine et divine. Et sa beautée égale sa grâce, la pureté de ses actions et de ses sentiments.
Mais un jour, une ombre vint assombrir sa cité. Un immense loup, à la puissance surnaturelle, vient dévaster les terres de la reine-fée. Il commence par saboter les récoltes... Puis commencent à massacrer les gens de basse classe... Pour ensuite s'introduire à la cour, se donner en spectacle, tuer quelques nobles au passage, puis le roi... Pour prendre la demi-déesse et l'emmener, captive, dans sa propore caverne. Et à chaque fois, je m'imagine de nouvelles fins, toute aussi merveilleuses les unes que les autres.

L'Émeraude ouvrit les yeux, et les tourna vers le roi, brillant d'une faible lueur. Elle osa meme lui sourire.

- Voudriez-vous me porter dans notre lit et nous raconter cette histoire? Je me sent terriblement faible... mais je ne veux pas voir vos médecins... Je veux que vous me racontiez... une histoire... je veux que vous inventiez une nouvelle fin... pour moi...

Mordred interloqué autant que décontenancé se contenta d'acquiéscer aux propos de la Reine, tout en la fixant d'un oeil inquièt ...
Il détourna le regard pour le porter sur un jeune laquet ...

-" Que les medecins s'en aillent ! ...

Toutefois, que la somme promise leur soit tout de même versée ... "

Le page disparut et le Roi revint tout sourire vers son épouse ...

-" Certes, allons donc nous étendre et ... je tacherais de compléter cette belle légende du mieux possible ..."

Sur ces paroles, Mordred prit Ophélia dans ses bras et la conduisit vers leur couche mutuelle ...
Ceci fait il instala sa bien aimée confortablement sur de douillets coussins qui recouvraient la partie haute du lit et s'allongea à ses côtés, se tenant sur un coude ...
Le Roi considéra alors la jeune femme, un sourire en coin et lui tendit sa main ...

- " Votre main ma chère ...

Je vais maintenant accéder à votre demande ... "

Mordred réfléchit un instant, puis commença, un peu hésitant ...

-" Ainsi donc ...

Le terrible loup avait emporter avec lui la divine Reine et ne la lacha qu'après l'avoir conduite dans les tréfonds d'une immense grotte sombre et humide ...
Le monstre finit par déposer la malheureuse dans l'un des recoins de cet abominable endroit et alla s'étendre de tout son long un peu plus loin ...
Allongée sur le sol, transit et au comble de l'angoisse, la Reine sombra bientôt dans un profond sommeil ...
Puis de longues heures passèrent et la Reine fut réveillée par l'écho d'une voix humaine ...
Quelqu'un parlait au terrible loup ...
La Reine entrouvrit les yeux, puis les ferma aussitôt, elle venait d'appercevoir une vieille femme qui se tenait près de l'animal et écouta attentivement les dires de la nouvelle venue ...
Celle ci s'avérait être une sorcière maléfique qui avait changé un brave chevalier en ... loup sanguinaire !
Le terrifiant et mystérieux prédateur de la Reine ...
Celui ci avait dut décimer la cour du Roi à la demande de la sorcière, qui lui avait promit, pour prix de son obéissance, de briser le maléfice le frappant ...
De plus la démoniaque sorcière souhaitait avoir la divine Reine entre ses griffes, pour une raison inconnue ...
Lorsque la vieille femme apperçut la jeune reine étendue sur le sol, elle perdue toute tenue et se saisissant d'un poignard, elle esquissa un geste assassin ...
Face à une telle infammie, le chevalier-loup hésita, mais ne tarda guère à se jetter sur la sorcière et à lui déchirer la gorge ...
Son destin était scellé, il avait sauvé la jeune et belle reine mais s'était comdamné lui même : le sort ne pourrait plus être levé ...
La jeune femme s'approcha de l'infortuné et le caressa tendrement, des larmes s'échappèrent des magnifiques yeux du loup ...
Dès lors, et après la mise en place d'une nouvelle cour, ce loup à l'étrange regard ne quitta plus le sillage de la jeune et divine reine ..."

Son récit achevé, Mordred adressa un merveilleux sourire à sa bien aimée et lui caressa son petit ventre légèrement rebondit avec d'infinies précautions ...

-" Croyez vous que notre enfant nous ... entendent ? ...

Qu'il ait entendu mon histoire ...

Dans ce cas j'ose espéré qu'il n'ait point compris ! ...

Une si terrifiante histoire ..."

Le Roi reposa de nouveau son intense regard sur sa femme et ne dit mot ...

La reine soutint le regard de son époux un moment, avant de se forcer à lui sourire. Ses yeux d'un verts empreint de reflets similaire à ceux que l'on retrouve dans l'eau de la mer, étaient cernés par la tristesse, l'ennui et l'attendre. Mordred ne comprenait-il pas qu'elle demeurait en vie grâce à ce faible espoir d'un jour revoir son bien-aimé héritier? De sentir leur deux corps s'enlacer dans une éternelle étreinte, se sentir leurs lèvres se joindrent avec désespoir et bonheur, de sentir peser la lourdeur des sentiments que tout deux ressentent dans ce même regard qui est leur... Et si cela ne pouvait arriver, au moins aurait-elle vécue avec l'espoir. Au moins aurait-elle put donner vie au fruit de leur amour... de l'élever avec tendresse, pour en faire un roi certe batard, mais droit et fier, comme le sont les écossais... comme l'est son père.

Se rappeler des merveilleuses qualités du fils ainé du clan Mckeith fendit son être. Dieu seul connaissait le chagrin qui rongeait le corps et l'âme de la pauvre et jeune mère, souveraine d'une terre lointaine et austère à tout ce qu'elle avait autrefois connue. Quelques larmes perlèrent de ses yeux, pour glisser lourdement le long de ses joues légèrement rosit par l'attention que lui avait fait le roi. Elle éprouvait un grand vide en son être. Elle n'était plus qu'une carcasse animale vide, dénué de sens. Il lui semblait ne plus exister, bien que son corps, lui présent, la trahisse.
La souveraine d'Orcanie dépérissait à vue d'oeil.

- C'est une bien triste histoire, mon roi. , annonça t'elle en fermant son regard de sur le monde. Et je suis persuadée que m... votre fils, pardonnez-moi, a percut vos talents de conteur. Si je suis peiné d'avoir entendu une si triste histoire, c'est que votre héritier l'est aussi. Je suis deux en un corps...

Et cela même si elle se sentait plus seule que jamais...

- Nous partageons nos peines et nos joies... Désormais, j'aimerais me reposer. Fermer mon attention de sur ce monde et prendre quelque force. Je rêvasserai à votre conte et à la sagesse qui en véhicule.

Ophélia se forca à nouveau à sourire à son époux. Ainsi serait -il peut-être rassuré...?

Ne cherchant point à deviner ou à percevoir ce que pouvait masquer l'attitude ou les paroles de la Reine, Mordred effaça avec tendresse les larmes qui coulaient encore des magnifiques yeux d'Ophélia et lui adressa un sourire quelque peu crispé ...

- Nous formerons bientôt une famille, la famille royale d'Orcanie !

Cet enfant en devenir est le plus beau des présents que vous puissiez me donner et offrir à notre royaume ! ...

Je me dois de vous aimez et de vous chérir pour cela, pour toujours ! ...

Ma douce et divine Ophélia ...

Après que le Roi ait caressé longuement et avec délicatesse les longs cheveux bouclés de sa chère et tendre, celui ci l'embrassa avec fougue et passion ...

- Reposez vous à présent très chère, reposez vous ! ...

Le sommeil étant le meilleur des remèdes ! ...

Je ne vous rejoindrais que tard dans la nuit, je me dois de veiller en mon cabinet de travail afin de régler diverses affaires forts urgentes ...

A tantôt mon amour ...

Mordred embrassa de nouveau Ophélia, puis se retira non sans avoir adressé un dernier regard à son épouse, un regard empreint d'inquiétude et de mélancolie ...
Le Roi n'était pas dupe des véritables sentiments de sa femme à son égard ...
Cette façon désormais, qu'elle avait, de s'adresser à lui, en lui donnant du "mon roi" ou du "majesté", et qui plus est sur un ton des plus solennel et glacé n'augurait rien de bon ...
Et à mesure que la Reine le repoussait mollement, Mordred sentait son amour pour elle s'évaporer peu à peu de tout les pores de la peaux ...
Son affection pour elle était maintenant toute mécanique et tenait plus de la routine qu'autre chose ...
Malgré tout, le respect des convenances et surtout son désir de possession ( de sa femme et de son enfant à naitre), continuaient à guider l'action du roi d'Orcanie ...

Restait à savoir si la souveraine était prête à tenter l'impossible si elle apprenait la présence de Vohan aux cachots, et l'orcanien ne tarderait point à le savoir car il avait fait en sorte que celle ci soit informée de cet état de fait ...

Le moment de vérité approchait, inéluctablement et semblait annoncer la plus violente des tragédies ...

Je te répond après le 14 juin!

Bizou mes chers!

Je déménage!

La suite... dans les cachots mouahhaha! (Si Vohan peu répondre lol)

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