Moment en famille .... (Pv Mordred)

Blanche sourit lorsque le fidèle compagnon des royaux héritiers fit son entrée. Ce chien était malgré tout obéissant et adorable.

La jeune reine était concentrée sur sa fille. Elle était si profondément endormie que cela faisait rire Blanche. Ses petits doigts s,agitaient inconsciemment et elle regarda Mordred. Elle était fatiguée, mais heureuse.

Nous allons donc, dormir , sous haute surveillance...

La petite colombe glissa sa main jusqu'à celle de son terrible époux et soupira. Une larme avait coulé, mais elle n'était pas de tristesse.

Blanche avait fermé les yeux. Jamais elle n'avait vu sa tendre petite fille rire ainsi. Elle se sentait enfin si bien.

Elle ne se rappelait pas avoir vu le tyran orcanien agir ainsi, mais il avait un don, celui de se faire aimer malgré tout.

La jeune mère fit signe au bon toutou Hector de venir près d'elle et celui-ci vint se coucher près de sa maîtresse. Il était en quelque sorte le "protecteur" des enfants ...

Blanche lui caressa la nuque, tandis que son époux savourait son petit déjeuner.

Vous allez réellement croquer, notre grenouille royale ?

Mélissandre ne réagissait pas, elle regardait son père dans les yeux, et son pied. Elle avait un gros sourire, et ce n'est pas une mauvaise journée qui s'annonçait.

Les servantes qui apprêtaient la table pour le petit déjeuner regardaient souvent la porte fermée sur la petite famille. Les rires de l'enfant et les drôles de bruits en disaient long sur l'humeur du jeune tyran. Mais la vieille servante qui préparait la table avait connu le tyran bien plus jeune. Elle ne se doutait pas de l'attitude de celui-ci envers ses enfants.

Mélissandre était heureuse, elle se faisait bisouiller comme elle adorait. Comme elle le faisait souvent avec Blanche, elle lui fit un câlin

Vous êtes adorables tout les deux.

Blanche s'approcha et tendit ses mains. Méli éclata de rire et se colla davantage a son père. Puis elle lança un regard qui faisait bien rire sa mère.

Dites-donc, petite demoiselle, si vous seriez davantage en âge, je serais jalouse.

La jeune mère alla embrasser le petit nez de sa tendre enfant et embrassa son époux.

Bon matin, mon aimé

Lorsque Blanche fit mine de quitter, Méli émit un pleurnichement.

La jeune reine vint se mettre a genou à quelques centimètre de sa petite princesse, la jolie et mignonne enfant resourit.

Blanche offrit ses mains et Mélissandre chercha le regard de son père, avant de s'agripper à la louve qui lui fit traverser le court chemin.

-Viens ma belle princesse

Au dernier moment, la petite fée s'enfargea dans sa robe de nuit, mais Blanche la rattrapa.

Elle laissa d'abord Mordred passer, puis appela Milly et Hector et referma la porte des appartements.

Tout deux avaient leur victuailles et bien qu'innofensive en tant que louve,Blanche permettait aux enfants de l'avoir aussi comme compagne


Une fois a table, l'odeur de pain chaud lui ouvrit l'appétit.

Elle versa du lait dans des verres et offrit le sien a sa petite poupée.

Je crois qu'elle a eu un très bon sommeil réparateur, tout comme moi, je dois l'avouer.

Il était drôle de voir sa si petite fille grandir si vite. Blanche regarda Mordred tandis que Mélissandre s'offusqua

- Hey !!!

-Quel vilain papa ...

De son coté Blanche ne put s'empêcher d'éclater de rire. Mordred l'horrible garnement.

- Je me dis que vous deviez être charmant à cette époque. Pour notre part, il n'y a qu'Arthur qui prend notre pauvre Hector, pour son destrier.
Puis les pleurs des deux plus jeunes bambins fit réaliser à Blanche qu'elle les avait oubliée.

_ Soit sage avec papa, ma mignonne, *lança Blanche à Mélissandre, en la posant sur les genoux de son époux.*

La petite s'empressa alors d'offrir un de ses morceaux de pain, à son cher père.

La jeune reine revint, mais pris place dans la chaise ou elle berçait les enfants. Heureusement celle-ci se trouvait derrière son époux. Elle laissa donc téter Mordred jr , tout en caressant sa petite joue.

-Petit Glouton.

Qu'avons-nous au programme aujourd'hui ?

Mordred poursuivit son déjeuner, tout en veillant à ce que sa jeune fille s'alimente, elle aussi, suffisamment, et correctement...
Le terrifiant tyran était toujours aux petits soins avec sa progéniture : voilà au moins une chose qu'on ne pourrait lui reprocher!

"Qu'avons-nous au programme aujourd'hui?"

Rien de bien nouveau, sous le soleil d'Orcanie...

Les audiences quotidiennes...
Encore et toujours.
Et la tenue du conseil.
Mais aussi quelques réceptions d'ambassadeurs, j'imagine...

Sans parler des missives qu'il faudrait "éplucher", et d'autres qu'on devrait expédier...
La sombre et triste routine.

Vivement la campagne contre les nordiques!

Blanche sentit un poids lourd dans son coeur. La Carmélide ... Ils en étaient donc là? Fichu barbare. Malgré sa colère, elle se maîtrisait, pour ne pas énerver son petit loup qui lui ressentait beaucoup la fragilité de sa mère.

Ils pourront au moins tenter de les retenir. Nous savons tous les deux de quoi, il en découle des gaulois.

La jeune reine se leva et alla embrasser la joue de son mari.

Nous ferons notre possible, pour leur laisser une Bretagne encore bretonne et sans guerre.

Elle l'embrassa sur la joue et offrit son bras à Mélissandre.

Allez Méli, Valéria va reprendre le relais maintenant.

Elle prit sa jeune fille, qui souffla un baiser à son père, et l'amena dans la petite chambre des héritiers. Elle resta un moment, puis revint prendre place sur les genoux de son époux. Sans un mot de plus, elle passa ses mains autour de son cou et l'étreignit.