Une chambre pour une jeune dame

Démétra, transportant les quelques bagages qu’elle avait, s’était rendue à l’auberge de Warminster.
Elle attendrait là que Morgane puisse avoir une entrevue pour elle avec le Roy parce que dans le cas contraire, elle ne pourrait rester en Orcanie

Elle entra donc dans l’auberge et même si c’était le matin, il semblait y avoir beaucoup de monde.

Ce devait être une auberge assez fréquentée par les gens du coin et les voyageurs, la jeune femme espérait vivement qu’il reste une chambre.

Elle se dirigea vers ce qui lui semblait l’aubergiste. Un grand homme aux cheveux châtains.

Démétra déposa ses bagages un instant, puis s’adressa à l’homme :

- Excusez-moi …
J’aimerais savoir s’il reste une chambre de libre dans votre auberge.

Elle sortit une petite bourse.

- Je peux vous payer d’avance si vous le souhaitez.

C'était jour de fête dans le Royaume puisqu'un mariage princier était célébré. Les invités ou simples curieux arrivaient de partout pour apercevoir ne serait-ce que de très loin les fiancés. Dans les rues de la cité des colporteurs ou autres marchands vendaient des articles à l'effigie du Prince William d'Angleterre Emerik et de kate Middleton Faraday de Lockley, prétendant, à qui voulait bien le croire, qu'ils apportaient bonheur et prospérité dans les couples. A l'auberge de Nick on avait créé des plats et boissons spéciaux pour l'occasion. C'est ainsi que le tavernier faisait moulte recettes en servant du vin rosé intitulé "l'heureuse fiancée" ou encore un ragoût de sanglier nommé pour l'occasion " la collation du prince".

Pour son plus grand bonheur son établissement ne désemplissait pas.C'est donc le plus joyeusement du monde que Nick allait et venait entre les tables et joignait sa voix grave et puissante à celle des musiciens et chanteur de son auberge.

Belleuuuuuh qui tiens ma vieuuuh, captiveuuh dans tes yeux,
Qui m'as l'âme ravie, d'un sourire graciyeux,
Viens tôt me secourir, ou me faudra mourir

C'est alors qu'une petite voix se fit entendre

- Excusez-moi …
J’aimerais savoir s’il reste une chambre de libre dans votre auberge.

Elle sortit une petite bourse.

- Je peux vous payer d’avance si vous le souhaitez.

Allez savoir pourquoi, les yeux de Nick brillèrent d'une lueur un peu folle lorsque la damoiselle sortit sa bourse.

- Une chambre ? Bien sûre damoiselle! Combien de temps souhaitez-vous rester ?

En fait il n'y avait pas vraiment de chambre de libre mais l'Eclair allait s'arranger pour qu'il y en aie une. On ne laissait pas partir une cliente qui payait d'avance!

[ Faut vraiment être pro comme toi pour faire des parallèles comme ça ! J'adore !! Tu aurais dû proposer ces plats à la Reyne d'Angleterre ! Trop génial ]

Une chambre ? Bien sûre damoiselle! Combien de temps souhaitez-vous rester ?

Démétra sourit à l'aubergiste.

Au moins, elle n'aurait pas besoin de reprendre toutes ses affaires et de marcher jusqu'à la prochaine auberge pour se réchauffer, la soirée était plutôt fraîche.
C'était tout de même une chance qu'il reste une chambre de libre avec tout ce monde dans l'auberge !

Maintenant, allez savoir pour combien de temps elle serait obligée de rester ici.
Non pas que l'endroit n'était pas accueillant, mais ce n'était pas le plus grand confort.
De plus, elle ne disposait pas de beaucoup d'argent pour le moment.

- Je crois que j'en aurai assez pour deux nuités seulement.

Oui, parce qu'elle devait prévoir des repas.
Une chose était certaine, c'est qu'elle devait être tombée sur l'auberge, la plus achalandée de Warminster !

- Vous devez avoir une bonne renommée, les gens viennent en grand nombre !

En tout cas, ce n'est pas ici qu'elle trouverait un endroit calme, mais ça ferait l'affaire en attendant d'avoir une place à la cour du Roy Mordred ...
Si place elle avait ...

Comme tous les soirs, le grand chevalier se rendait à l’auberge de Nick afin de décompresser un peu.
Les jours étaient difficiles personnellement et les tractations ennemis en terres lointaines n’aidaient pas le chevalier à se relaxer.

Sous ordres de son Roy, il ne pouvait pas aller prendre parts aux combats. Il devait rester en Orcanie et assurer, au péril de sa vie, la protection de Morgane, si des ennemis venaient à marcher sur l’Orcanie.

Il entra dans l’auberge, visiblement pleine à craquée ! Le mariage princier qui avait lieu amenait visiblement beaucoup de monde ! Nick devait s’en réjouir, son chiffre d’affaire devait largement augmenter en ces temps-ci.

Il salua l’aubergiste d’un signe de tête, mais remarqua aussi la jeune femme qui se trouvait devant lui : c’était la femme que Vivianne avait envoyé d’Avalon. Sa « mère » lui avait envoyé une missive comme quoi sa mission de protection, confiée par Arthur, devait s’étendre à toutes personnes fréquentant le temple.

Il aurait bien été se présenté, mais il était un peu d’humeur grognonne.
S’adressant à Nick, il dit :

- Je vais prendre la même chose qu’à l’habitude !

Il alla donc s’asseoir à la seule table qu’il restait dans un coin de l’auberge. Il avait encore de la place à cette table, probablement qu’il se ramasserait avec des compagnons. L’idée le fit soupirer, mais bon, il n’avait pas trop trop le choix.

Andra habiller d'une sublime robe bleu, passa la porte encapuchonné dans une grande cape blanche. Elle la baissa en entrant et regarda autour d'elle dans l'espoir de trouver une table malgré le monde qui abondait dans cette taverne. Un mariage princier avait toujours tendance à accumulé du monde. Elle n'aimait pas vraiment être trop entouré elle avait même rejeter un grand nombre de dame de compagnie car elle devenait trop nombreuse autour d'elle.

La jeune princesse se dirigea vers le bar afin de commander un verre et soupira doucement car elle mit trois fois plus de temps que la normal. Un fois se parcours effectué, elle posa ses deux mains à plat sur le bar. Mais quel idée de venir ici. Sa balade à cheval avait été épuisante, et habituellement elle aimait venir se reposer ici. Mais comment respiré par une tel abondance de personnes. Le tavernier devait être plus d'heureux.
Andra vit un homme au cheveux châtain légèrement ondulé s'approcher d'elle. Elle lui sourit franchement et commanda un verre.

Rapidement, elle récupéra son breuvage et se tourna vers la salle bonder de monde. Une lady ne pouvait rester debout, elle se devait de trouver un coin pour s'asseoir et ne pas être reconnu. Andra s'avança vers la salle.

Lancelot était dans son coin et puisqu’il y avait bien du monde, Nick tardait à venir porter sa cervoise.
N’étant pas vraiment d’humeur à attendre, le chevalier se leva et alla chercher lui-même sa consommation.
Qu’il ne fut pas surpris de voir la jeune femme picte.

Il lui offrit un sourire un peu forcé, mais lui sourit tout de même. Elle était bien courageuse de se promener ainsi alors que les nouvelles sur les combats en terres lointaines allaient bon train.
Bientôt, ce ne serait plus un secret que les pictes avaient envahis deux royaumes.

- Je suis content de vous voir ici, vous m’avez l’air épuisée.

Il vint près d’elle puis lui murmura à l’oreille :

- Vous êtes surtout bien courageuse de fréquenter un endroit aussi bondée de monde que celui-ci alors que bien des gens n’hésiteraient pas à se payer la tête d’un souverain picte.

C’était froidement dit, mais il tenait tout ce même à ce qu’elle le sache.

- Venez à ma table, vous passerez inaperçue et j’ai à discuter avec vous.

Il savait qu’Andra pouvait assurer sa protection, mais elle avait aussi besoin d’une protection politique.
Il lui offrirait celle du roy de Camelot, même s’il ne pouvait choisir cela à la place du roy.

[ On peut toujours faire une place à Démétra et même à Nick s'il veut bien prendre un verre ! ]

[Mon cher Lancelot, Andra est déjà sous la protection du Roy, elle vit même au chateau.]

Andra vu Lancelot s'approcher d'elle. Elle lui sourit légèrement et continua à regarder autours d'elle afin de choisir une place. Elle le vit s'approcher doucement d'elle et lui confirma qu'elle semblait vraiment fatigué.

-Je viens de faire une escapade à cheval durant de longue heure, effectivement je suis un peu fatigué.

Elle le vit s'approcher d'elle et se raidit au moment où il se pencha vers elle pour lui chuchoter à l'oreille.

- Vous êtes surtout bien courageuse de fréquenter un endroit aussi bondée de monde que celui-ci alors que bien des gens n’hésiteraient pas à se payer la tête d’un souverain picte.

-Vous savez mon père à perdu son royaume, je suis picte de sang, mais je me sens chez moi ici. Et puis qui me reconnaitrait, personne ormis vous me connaisses.

Andra le suivit tout de même vers sa table, mais il était vrai que sa vie ici avait été plus grande que celle qu'elle avait vécut dans son royaume picte.

[Mon erreur ! ]

Lancelot prenait, parfois, son rôle de chevalier beaucoup trop au sérieux et dramatisait un peu.
En tout cas, on ne pouvait pas lui reprocher de ne jamais être à l'affût ! Il était constament en mode " guet ".

Il comprit vite pourquoi elle semblait si fatiguée et savait comment pallier à cela : une bonne boisson et un bon repas, rien de mieux pour se resourcer.
Il la vit également se raidir lorsqu'il s'approcha d'elle. Le chevalier un petit recul, visiblement désolé d'avoir envahit son " espace ".

Vous savez mon père a perdu son royaume, je suis picte de sang, mais je me sens chez moi ici. Et puis qui me reconnaitrait, personne hormis vous ne me connait.

C'était un bon point qu'elle apportait, mais Lancelot se doutait de quelque chose. Si elle savait que personne ne la reconnaitrait, pourquoi l'avait-il perçu pleine de méfiance ?
Une fois assis, ils purent deviser sans problème.

- Et pourtant, vous agissiez comme quelqu'un qui ne voulait pas être reconnue ...
Mais cela ne me regarde pas j'imagine ...

Je ne veux pas être trop envahissant, je suis désolé. J'ai tendance à oublier où s'arrête la limite de mes fonctions.

Il leva son verre

- À votre santé, princesse ... euh ... je veux dire, Andra

sir Lancelot du Lac a écrit:

- À votre santé, princesse ... euh ... je veux dire, Andra

hp : bravo Lance! Je ne te confierais pas une mission d'infiltration loool

hp 2 : Merci Dem^^



- Je crois que j'en aurai assez pour deux nuités seulement.

Le regard exercé de l'homme évalua en un éclair les pièces de la dame.

- Trois nuits Ma Dame! Mais je peux vous en encaisser deux puisque c'est ce temps que vous semblez vouloir rester. Vous me paierez une troisième ensuite si vous avez besoin de rester.

Car les bons comptes faisaient les bons amis n'est ce pas ? Et puis cette dame n'était pas une gueuse, il y avait tout intérêt à l'avoir dans ses petits papiers.

- Vous devez avoir une bonne renommée, les gens viennent en grand nombre !

Le tavernier sourit à la jolie brune

- C'est vrai mais c'est toujours un plaisir de recevoir des clientes aussi charmantes que vous. Cela donne quelques couleurs supplémentaires à mon établissement.

Un autre personnage fit son entrée un habituel celui-là et chevalier de Kaamelot. Nick le salua également.

- Je vais prendre la même chose qu'à l’habitude !

L'aubergiste hocha la tête signifiant qu'il avait bien enregistré la demande et perçut le regard de Lancelot sur Démétra. L'une des serveuses allait se précipiter en gloussant pour servir le preux chevalier mais Nick la retint

- Je m'en occupe Angarade. Va plutôt préparer la chambre de la Dame en attendant...Celle qui est au premier par exemple ?

- Mais elle est déjà prise! Tu sais que le seigneur Perceval aime bien en disposer à son gré quand il est là.

- Écoute, j'ai des menues responsabilités au sein de cet établissement autre que la répartition des piaules. Quand une chambre n'est pas habitée elle est disponible et pis c'est tout!

- Oui mais le seigneur Perceval...

- A une piaule et à Kaamelot et à chez sa mère!

Angarade partit en grognant et Nick haussa les épaules puis adressa un petit clin d'oeil à Demetra en souriant

- Ne vous inquiétez pas. Le seigneur Perceval est un chevalier très à cheval sur la courtoisie. Jamais il ne laisserait une dame risquer de dormir dehors, il lui céderait plutôt sa chambre...

...Et passerait la nuit dans la cuisine à s'empiffrer...Mais ça c'était une autre histoire! Une jeune femme blonde qu'il avait déjà aperçu arriva à son tour et commanda un verre également. Le jeune homme la servit promptement et elle se dirigea tout naturellement à la seule table de libre, celle de Lancelot. Nick se glissa derrière le bar, remplit un verre de cervoise qu'il disposa sur un plateau avant de revenir à Démétra

- Et qu'est ce que je vous offre ? Vous devez mourir de soif ? Au fait je ne connais pas votre nom. Moi je suis Nick et je serais ravi de prendre ma pause avec vous en compagnie d'un rafraîchissement.

(hp : en supposant que tu acceptes) Les deux jeunes-gens se dirigèrent vers la table de Lancelot et Nick lui servit sa cervoise.

- Pouvons-nous nous joindre à vous Dame et Seigneur ? C'est la fête aujourd'hui et les places à table se font rares.

HP : Ouin, j'avoue ... J'suis pas meilleur que James Bond, mais j'ai plus de gueule en tout cas ! Daniel Craig peut aller se rhabiller avec ses " James Bond Girls ". Les " Lancelot Girls " sont plus sexy !

« - Trois nuits Ma Dame! Mais je peux vous en encaisser deux puisque c'est ce temps que vous semblez vouloir rester. Vous me paierez une troisième ensuite si vous avez besoin de rester. »

Démétra était bien contente de voir que les gens en Orcanie étaient bien aimables. Du moins, s’ils étaient tous comme le tavernier, ce serait parfait comme endroit.

« - C'est vrai mais c'est toujours un plaisir de recevoir des clientes aussi charmantes que vous. Cela donne quelques couleurs supplémentaires à mon établissement. »

La jeune femme rendit un charmant sourire à l’aubergiste et rougit quelque peu. Démétra n’était pas habituée à recevoir de tels compliments de la part d’un homme. Elle devrait s’adapter dans le « vrai monde », elle n’était plus sur la grande île maintenant.

- Je vous remercie beaucoup.

Elle lui paya donc les deux nuitées et remarqua du même temps l’homme qui venait d’entrer dans l’auberge, un chevalier apparemment puisqu'il était vêtu ainsi.
Elle le sentit la regarder, mais elle n’y prêta pas beaucoup attention
Démétra ne le connaissait pas et il ne devait pas le connaître non plus puisqu'elle n’avait jamais mis les pieds en Orcanie.
Allez savoir pourquoi il la regardait comme ça …

Puis la jeune femme fut tirée de ses pensées par la dialogue entre l’aubergiste et la serveuse.
Cette dernière semblait dire que la chambre était habituellement occupée, mais l’aubergiste était disposé à céder la chambre pour deux jours.

«- Ne vous inquiétez pas. Le seigneur Perceval est un chevalier très à cheval sur la courtoisie. Jamais il ne laisserait une dame risquer de dormir dehors, il lui céderait plutôt sa chambre... »

- Je suis ravie de cela, messire. De toute façon, je ne m’imposerai pas très longtemps.


Elle laissa donc ses quelques petits bagages à la serveuse qui allait s’occuper de préparer la chambre, non sans marmonnant. Pendant ce temps, le tavernier avait servit une jeune femme , mais était revenue aussi vite qu’il était parti.
Il était vraiment efficace.

« - Et qu'est ce que je vous offre ? Vous devez mourir de soif ? Au fait je ne connais pas votre nom. Moi je suis Nick et je serais ravi de prendre ma pause avec vous en compagnie d'un rafraîchissement.»

Démétra rougit de plus belle à cette dernière phrase. Finalement, c’était un homme bien courtois ce Nick

- Mon nom est Démétra et je suis plus que ravie de faire votre connaissance, Nick !
C’est avec plaisir que j’accepte votre proposition et je ne dirai pas non à un verre d’hydromel.

Elle le suivit et remarqua qu’il se dirigea vers la table de l’homme qui l’avait scrutée en arrivant, en compagnie de la jeune femme qu’avait servie Nick.

C’était les seules places qu’il restait et Démétra n’était pas contre l’idée de s’asseoir avec eux, cela lui ferait quelques connaissances en Orcanie.
Elle les salua donc d’un léger hochement de tête, attendant de voir s’ils acceptaient de les prendre à leur table.

Andra posa ses lèvres sur son verre en regardant messir Lancelot lui parler.

- Et pourtant, vous agissiez comme quelqu'un qui ne voulait pas être reconnue ...
Mais cela ne me regarde pas j'imagine ...

- Je ne suis pas une personne qui apprécie beaucoup la compagnie. Je suis une personne très en retrait du monde, surtout quand je ne connais pas. Vous m'avez rencontré dans mon élément, cela ma donc été facile de vous parler. Ici, cela aurait été moins sur

Andra avait eut une éducation très stricte. Malgré qu'elle est été une femme son père l'avait aussi tôt prise dans ses rangs armée. Sa mère lui avait surtout apprit la méfiance. Voilà pourquoi Andra en gardait des trace tenace.

- Je ne veux pas être trop envahissant, je suis désolé. J'ai tendance à oublier où s'arrête la limite de mes fonctions.

Andra lui sourit aimablement, elle appréciait beaucoup le chevalier et il avait toujours été d'une extrême courtoisie.

- Ce n'est pas ça Seigneur Lancelot, je n'ai pas vraiment l'habitude des embrassades ou des rapprochements, mon peuple ne le faisait pas souvent, donc disons que je suis toujours un peu surprise de ce genre de choses.

Andra ne voulait pas qu'il se sente mal a l'aise à cause d'elle. Il prit donc son verre.

- À votre santé, princesse ... euh ... je veux dire, Andra

La jeune princesse rigola doucement d'un rire très cristallin et finit par boire une nouvelle fois dans sa coupe. Elle vit alors le tavernier s'approcher de sa table accompagné d'une jeune femme au cheveux noir. Il demanda s'il pouvait s'assoir avec eux. Andra accepta sans le moindre mal en souriant.

Lancelot comprenait que Andra soit de nature plus solitaire et il respectait cela. Il devait faire attention, mais ce ne serait pas un problème.
Il lui sourit, signe qu’il comprenait tout à fait puis lui lança une petite remarque, d’un air amusé :

- Mais vous m’avez tout de même embrassé sur la joue sur le terrain …
Auriez-vous donc deux natures ?!

Ce n’était que de la rigolade, Lancelot respectait ce choix de ne pas aimer trop les rapprochements.
D’ailleurs, il croyait aussi que les rapprochements étaient quelques fois néfastes parce que l’on s’attachait trop, etc. …
Il ne voulut pas s’étendre sur le sujet.

Cette soirée qui au départ avait semblée morose pour le chevalier était certes embellie par la présence de compagnie très agréable
Il but une gorgée, puis se cala un peu dans son siège.

- Mais sachez-le, je déborde souvent de mes fonctions. N’étant plus un chevalier servant au combat, je suis sur-protecteur envers ceux qui ont la protection du roy.
Je suis plus comme un diplomate maintenant, un représentant officiel de Sa Majesté.
Et comme on annonce des guerres dans le continent provenant de tribus pictes, je voulais être certain que vous ne risqueriez rien.

Il remarqua donc le tavernier qui arrivait avec la jeune dame aux cheveux noirs. Tout comme Andra, il n’avait aucune objection à les accueillir.
Le chevalier se leva puis fis son habituel baisemain à la dame et une bonne poignée de main à Nick qu’il connaissait bien.

Se présentant à la dame par la suite :

- Je suis le chevalier Lancelot du Lac, chevalier du Haut-Roy de Bretagne. Ravie de faire votre connaissance, ma dame.

- Mais vous m’avez tout de même embrassé sur la joue sur le terrain …
Auriez-vous donc deux natures ?!

-Oh celui ci?! Je vous apprécie et vous avez un charme particulier donc cela ne m'a point gêné. fit elle plus pour le déstabiliser.

Andra malgré son caractère très affirmé était une princesse très spéciale de ceux que l'on pouvait croisé ici. Effectivement elle détestait se sentir trop près des gens, par crainte juger trop rapidement, mais si elle se sentait bien et qu'elle trouvait le moment opportun, sans le moindre soucie elle se laissait allez à quelque élans. Andra trouvait un certain charme à Lancelot. Quoi que de plusieurs années son aîné, la jeune femme ne trouvait pas sa dérangeant d'y voir une simple attirance.

- Mais sachez-le, je déborde souvent de mes fonctions. N’étant plus un chevalier servant au combat, je suis sur-protecteur envers ceux qui ont la protection du roy.
Je suis plus comme un diplomate maintenant, un représentant officiel de Sa Majesté.
Et comme on annonce des guerres dans le continent provenant de tribus pictes, je voulais être certain que vous ne risqueriez rien.

- Je ne vois pas d'inconvénient à cela, je désire juste garder ma liberté, ne pas me voire entraver par une présence. Je sais que ma vie peut être en danger, mais comme vous avez pu le constater, je peux me battre et je craindrais plus pour la vie de mes ennemis. Mais cela est gentil, j'apprécie votre compagnie et cela me serait très agréable de vous voir de temps en temps.

Andra lui fit sans doute l'un de ses plus beau sourire.

-J'ai rarement des nouvelles des guerres au alentours, sous prétextes que je suis une femme ont refuse de m'en donner, mais je compte bien partir combattre pour la liberté, mais je ne combattrais pas mon peuple. Je suis quelque peu déchiré entre mon sang et mon coeur.

Andra regarda machinalement son verre et fit tournée son doigts autour de celui ci un instant en faisant une petite minutes de silence. C'est a ce moment là que de nouvelles personne arriva.

« Oh celui-ci?! Je vous apprécie et vous avez un charme particulier donc cela ne m'a point gêné. »

Oui, Andra était vraiment une princesse bien spéciale. Encre plus même, elle était une femme bien spéciale. Et capable de faire rougir quelque peu le chevalier. Il espérait que ce coin de taverne soir assez sombre pour que cette soudaine rougeur ne paraisse pas. Il en serait bien embarrassé.
Lancelot finirait bien par percer le mystère de cette femme si complexe. Il avait encore du mal à la cerner, mais cela viendrait, il en était certain.

« - Je ne vois pas d'inconvénient à cela, je désire juste garder ma liberté, ne pas me voire entraver par une présence. Je sais que ma vie peut être en danger, mais comme vous avez pu le constater, je peux me battre et je craindrais plus pour la vie de mes ennemis. Mais cela est gentil, j'apprécie votre compagnie et cela me serait très agréable de vous voir de temps en temps. »

Comme répondre à ce magnifique sourire si ce n’est que de lui en offrir un aussi charmant ? Ce qu’il fit d’ailleurs.
Ce n’était pas difficile à admettre, Andra était une jeune femme fougueuse et combattive, mais elle avait énormément de classe.
Comme si elle avait eu deux personnalités

- Je comprends et je respecte cela. De toute façon, comme vous le dites, je ne donnerais pas cher de la peau de ceux qui voudrait vous attaquer. Votre compagnie m’est agréable aussi, ce n’est pas tous les jours que l’on rencontre une femme avec autant de caractère et je dois dire que ça me plait

C’est vrai que le fait qu’elle soit une femme complique bien des choses, surtout qu’en Orcanie, le roy avait bel et bien décrété qu’aucune femme ne pouvait prendre part à des guerres.

- Alors, disons-le ainsi, je serai votre informateur, si vous le voulez bien.

Il comprenait aussi son désir de se battre, mais pas contre son peuple. Après tout, elle partageait ce sang avec le peuple picte, mais pas les actes de ce dernier. Elle appartenait tout de même à ce peuple et personne de censé ne se battrait contre son peuple natal.

- Les combats seront limités le plus possible, trop de sang a été versé pour la conquête de ces terres.
Peut-être trouverons-nous un arrangement un jour …

Ils remettraient surement cette discussion à plus tard puisque ce serait désagréable d’ennuyer Nick et la jeune femme avec ces questions de combats.
Pour l’heure il leva son verre pour trinquer avec les trois autres.

- Trinquons à un avenir prospère pour tous !

« Je suis le chevalier Lancelot du Lac, chevalier du Haut-Roy de Bretagne. Ravie de faire votre connaissance, madame. »

Finalement, lui aussi était bien courtois et ce regard un peu morose de tout à l’heure avait bien changé.
Il était plus souriant et semblait moins la scrutée.

Démétra sourit au chevalier, puis à la dame qui l’accompagnait, puis se présenta à son tour :

- Mon nom est Démétra, je suis prêtresse, je viens tout juste d’arriver, il y a quelques jours, dans la ville.
Je suis enchantée de faire votre connaissance, Sir, madame.

Elle avait séjourné au temple, mais ce n’était pas l’endroit le plus confortable. Et puis, c’était toujours mieux de se trouver en bonne compagnie dans une auberge où il faisait plus chaud également.

Warminster était une ville plutôt agréable et les gens l’étaient aussi. La jeune femme était heureuse de s’y trouver.

Elle avait eu l’impression de couper la conversation entre le chevalier et la dame, mais cela ne semblait pas trop les déranger.
C’était gentil de leur part de les recevoir à leur table

« - Trinquons à un avenir prospère pour tous ! »

- On ne pourrait dire mieux !

Voilà une bonne soirée réussie : du bon vin, de la bonne nourriture et de la bonne ( et belle) compagnie.
Dans toute l’auberge, et comme à chaque soir, on festoyait gaiement et cette fois, pour le futur couple royal des Orcades.
Nick avait ce talent de faire lever les foules, voilà pourquoi tout le monde aimait tant son auberge !
De plus, on y mangeait bien et on y buvait bien !

- Mon nom est Démétra, je suis prêtresse, je viens tout juste d’arriver, il y a quelques jours, dans la ville.

- Je sais, Dame Vivianne et Dame Morgane m’ont informé de votre présence. Je suis enchanté de vous connaitre

Lorsque Nick raconta cette histoire avec la famille royale d’Orcanie, Lancelot ne put s’empêcher de rire et administra une tape amicale dans le dos de l’aubergiste.

- Il vous faudrait bien une femme pour vous assagir mon bon ami !

Alors que tous s’amusaient et festoyaient avec plaisir, il remarqua qu’Andra n’avait rien dit encore. Même qu’elle semblait quelque peu perdue dans ses pensées. Il posa une main amicale et bienveillante sur l’épaule de la jeune femme et dit :

- Je sais ce que vous pouvez ressentir, mais ne laissez pas ce terrible dilemme masquer votre sourire …
Ce serait bien dommage …

Il lui offrit un sourire et un vif clin d’œil. Dans tout ce fracas, ces paroles avaient peut-être passées inaperçues, mais il espérait qu’Andra les ait entendues.

- Il y en a quand même à qui je ne souhaiterais pas une longue vie, ce sont les Pictes et les Gaures qui nous attaquent. Vaudrait mieux pas que ça dure, c'est mauvais pour les affaires ça!

Lancelot mangea quelques bouchés de ce bon fromage, puis après un vif coup d’œil, répondit à cette affirmation.

- Pour ce qui est des Pictes, je crois qu’il ne faut pas les mettre dans le même bateau. Certains sont sous la contraintes des tyrans pictes, ils ne veulent pas forcément notre perte. Ils paient seulement pour les actes hostiles des révolutionnaires.

Andra écouta en silence les conversations de sa table. Elle ne disait plus un mot. Jamais encore elle n'avait entendu autant de mépris pour son peuple. Elle avait beau passé quelque années ici, son sang était tout de même picte.
Après tout, qui avait décidé des frontières, qui avait choisit que les pictes auraient se territoires et pas un autre. La vie n'était fait que de combats pour un territoire et d'alliances pour le garder. Andra avait été cette objet. Ce vulgaire objet que l'ont dépose en gage de contrat. Elle soupira doucement et finit par sentir la main de Lancelot ce poser sur son épaule.

- Je sais ce que vous pouvez ressentir, mais ne laissez pas ce terrible dilemme masquer votre sourire …
Ce serait bien dommage …

Andra fut apaisé à son contact. Elle lui sourit en retour et redressa la tête. Elle avait oublié de se présenter.

- Je suis Andra Ciorstag, princesse d'un royaume d'on nous tairont le nom dans ce cas.fit elle sur un ton assez glacial et en regardant Nick.

Andra était une femme de caractère et n'était point décidé à se taire.

- Je ne suis pas d'accord. Que nous soyons Pictes ou autres, la guerre fait partie de notre quotidien. On nous attaque, nous nous défendons et réciproquement. J'ai vécus toute ma vie dans cette éducation. Alors effectivement ils nous attaques en se moment, mais n'avez vous jamais dérober des terres à d'autres pays ou fait des alliances?

Tous les clients de l’auberge ainsi que la table festoyaient gaiement et comment auraient-ils pu faire le contraire dans ces circonstances ?
La Déesse bénissait le royaume d’une heureuse union princière et il aurait été mal vu de ne point fêter cela !

Je sais, Dame Vivianne et Dame Morgane m’ont informé de votre présence. Je suis enchanté de vous connaître

Démétra hocha doucement de la tête et offrit un sourire au chevalier. Elle comprenait, de ces paroles, qu’il était donc chevalier au service du Temple de la Déesse et que si Dame Vivianne et Dame Morgane lui faisait confiance, elle le pouvait aussi.

Malgré le fracas de toute cette foule, la tablée semblait capable de faire connaissance et l’aubergiste ne tarda à raconter les blagues qu’il faisait.
La jeune prêtresse ne pu retenir son rire, mais lorsque la discussion en vint au peuple picte, elle cessa de sourire.

Trop de souvenir revenait en elle … ses parents … morts … le sang, le feu, l’odeur des milliers de cadavres sur le sol.

- Ces barbares seront châtiés quoiqu’il en coûte …

Puis, telle ne fut pas sa surprise en apprenant qui était cette jeune femme bien silencieuse. Une Picte … plus encore, une princesse picte.

- Comment un roy peut-il vous offrir asile après tout ce que votre peuple a fait …?

Maintenant, les réjouissances allaient peut-être se terminées à cette table. ..

Andra se sentis vraiment la personne qu'on ne désirait pas sur cette table. Elle pinça l'arrêt de son nez et soupira bruyamment. Elle voulait passé inaperçu, mais l'attaque de son peuple la fit sortir de ses gonds. Les gens était finalement tous les mêmes. Ton sang est pictes tu est mauvaise, ton sang est Orcaniens et tu es une personne respectable.

Comment le roy pouvait lui offrir asile? Comme si au début elle avait demander de se retrouver ici. Andra était de sang royale et une alliance avait été scellé. Pour la signer, son père n'avait rien trouver de mieux que de l'envoyer en Orcanie. A 14 ans, on l'arracha brutalement de ses racines et deux ans plus tard, son peuple et son royaume était massacré.

Andra releva la tête, les yeux marron avait viré à un noir très puissant. Elle cherchait la réponse adéquate pour qu'on ne s'énerve pas trop dans un tel jours.

-Je n'ai jamais demandé asile! Mon père m'a donner à votre roy comme monnaie d'échange pour sceller le pacte entre nos deux royaumes. Je n'avais que 14 ans. Je ne demande pas de larmes ou de compassions, juste que vous stoppiez vos railleries, car oui mon peuple à fait des massacres, mais celui ci également ainsi que tous les autres. La guerre c'est comme ça. Pour finir mon peuple ainsi que ma famille est morte sous les coups d'un autre peuple. J'ai tout perdu sans pouvoir me battre.

Andra ferma fortement ses points sur le bord de la table.

-Je peux également que vous ne voyez pas d'un bon oeil ma présence ici et je peux partir sur le champs. Mais pratiquement 10 ans ce sont écoulé ici et malgré que j'ai longtemps été comme prisonnière ici, je me sens bien. Ce n'est pas parce que je suis picte que je vais tous vous tuer!

Andra avait gardé son calme, mais intérieurement elle bouillonnait. Dans ses moments là, elle avait l'envie de courir loin dans la foret pour hurler. Depuis qu'elle était arrivé ici, sa vie était ainsi. On la raillait, la critiquait, la sous-estimait. Comme aujourd'hui elle se retrouvait repoussé comme ses premières ici. Comme cette bête hideuse que l'on observe de loin car elle nous fait peur.

La conversation prenait un tour fort déplaisant. Entre une blonde qui s'échauffait pour un rien et une brune aussi tolérante qu'un Mordred face à un Marth on n'était pas sorti de l'auberge! Quoiqu'en l'occurence Nick ne voulait pas en sortir lui de l'auberge et puis dans le fonds ça l'amusait. Pendant que les deux femmes se crêpaient le chignon il se pencha discrètement vers Lancelot et lui glissa à l'oreille

- Vous avez la raison devant vous qui fait que j'ai autant envie de me marier que de me pendre! Y parait que les combats de femme ça attire les paris et ça fait des bonnes affaires. Du coup je me demande : on en remet une couche pour qu'elles se battent ?

Et rien ne serait plus facile puisqu'elles partaient au quart de tour. Elles étaient belles la princesse et la prêtresse tiens! Des modèles dans leur genre. Toutefois il en fallait plus pour couper l'appétit du tavernier qui se resservit une large tranche de fromage avant de déclarer.

- Sauf votre respect Dame Demetra, votre Déesse elle n'est pas sensé être un modèle de tolérance et d'amour ? Notez que je n'y connais pas grand chose!

Il avala une gorgée de son hydromel bien aimée et s'adressa, à la princesse, puisque elle disait en être une.

- Moi la politique c'est pas mon problème mais je peux vous certifier que peu importe qui fait la guerre et comment c'est très mauvais pour les affaires! Ça fait peur à tout le monde vous pensez bien!

Nick l'éclair a écrit:

Du coup je me demande : on en remet une couche pour qu'elles se battent ?

Le " oui " me brûle les lèvres !!!

Démétra, sous ses airs de gentille jeune femme, n’aimait pas que l’on s’attaque à elle et c’est ce qu’avait fait Andra. Si elle défendait ce peuple de barbare qui osait s’en prendre au plus innocent village, alors c’est qu’elle était aussi barbare qu’eux.

- Sauf votre respect Dame Démétra, votre Déesse elle n'est pas censée être un modèle de tolérance et d'amour ? Notez que je n'y connais pas grand-chose

Elle regarda Nick un instant, détournant ainsi son regard colérique de la picte, puis constata qu’il avait raison, mais elle ne pouvait pas l’admettre. Pas après ce que son village avait subi il y avait de cela une douzaine d’année.

La jeune femme n’avait pas encore appris à maitriser ses sentiments pour faire place à la sagesse de la Mère Éternelle.

Elle ne répondit pas vraiment directement à Nick, mais tint ce discours envers la princesse :

- Peut-être que ma Déesse peut tolérer cela, mais moi, je ne le ferai pas. Parce que par la faute de votre peuple, princesse, mon village, comment dire, n’existe plus depuis des années.

Comment pourrais-je faire preuve de tolérance envers vous puisque le sang de mes ennemis coule dans vos veines ?

Et puis si vous étiez vraiment une monnaie d’échange contre un pacte de paix, peut-être votre père s’est-il trompé quant à la valeur.

Et voila que le tout explosait ! En temps normal, c’était les hommes ivres qui se disputaient fortement dans l’auberge, mais là, c’était tout le contraire. C’était des femmes et bien sobres !
Pourquoi avait-il fallu que ce sujet se retrouve à cette table?

Lancelot pouvait comprendre la situation de la princesse Picte, mais personne ne pouvait rien y faire. Seuls les rois décidaient d’être cupides et avides de pouvoirs, les autres ne faisaient que subir les conséquences et exécuter des ordres.

- Vous avez la raison devant vous qui fait que j'ai autant envie de me marier que de me pendre! Y parait que les combats de femme ça attire les paris et ça fait des bonnes affaires. Du coup je me demande : on en remet une couche pour qu'elles se battent

Lancelot sourit à Nick pour ce qui était du parallèle entre se marier et se pendre, mais le reste de son commentaire le laissa perplexe. Lancelot savait bien que la situation pouvait dégénérer plus vite qu’on ne pouvait l’imaginer.

- Navré de gâcher votre bon plaisir, mon ami, mais si cette histoire va plus loin, elle s’ébruitera jusqu’aux oreilles du roy et ces deux jeunes femmes auront affaire à ses lois, pour trouble à l’ordre publique.
Je ne peux permettre ça.

Le chevalier se leva, puis s’appuya sur la table.

- Mesdames, je vous en prie. C’est un jour que nous devrions célébrer et non un jour où nous devrions chercher à qui la faute de ce monde insensé.
Personne ici n’est coupable de quoique ce soit.

Lancelot voyait bien que là, ça commençait à jouer dur que les mots auraient peut-être un effet sur Andra qui devait bouillonner de rage.
Il devait éviter une confrontation.

Et puis, Dame Démétra, peu importe vos opinions, je vous rappelle que vous vous adresser à une personne de noble rang, une princesse de surcroît. Veillez à ne pas trop vous laissez emporter.

Le grand chevalier fit un signe à Nick ( qui devait bien se marrer) de lui donner un peu d’aide pour retenir les deux dames de se lancer dans une bataille.