repos (PV Marie-Anne)

Il était rare de voir Geoffroy prendre le bon air des jardins de la cour étant donné qu'il passait sa vie enfermé dans les murs du château à revoir les tactiques des militaires, à tenter de créer des Alliances, à conseiller Mordred et à assister à des banquets pour noter les archives de la cour, mais aujourd'hui, on sentait bien la paix qui s'installait en Orcanie depuis la signature du traité de paix.

Cromwell était fier de pouvoir constater que le règne de Mordred avait réussi à amener la plénitude des royaumes comme il l'avait tant imaginé cheminant non loin de lui. C'est donc dans une certaine paix d'esprit, ayant mis de côté ses tourments au sujet de sa future union et oubliant tous ses engagements en vérité, que le nouveau comte regardait distraitement les fleurs du royaume.

Marie-Anne cueillais des fleurs pour mettre dans ses appartements et donner une rose à son tendre chevalier, le prince Gareth. Elle vit le comte d'Orcanie. Il avait l’air tellement romantique. Il cueillait sûrement une fleur pour sa future comtesse. Ont auraient dis un troubadour il ne manquait que le doux poème et l’harpe souvent vu dans les livres.

-Bonjour monsieur le comte. Quelle belle journée l'est-ce- pas pour prendre l’air ?[/b]

HS: MOUHAHAH!! XD Tu vas connaître la parlote inutile de Geoffroy!

Geoffroy était plongé tout droit dans ses pensées en regardant les fleurs, en se perdant dans leur parfum. Quand soudain, une douce voix au loin le sortie de sa tête et le fit sursauter. Par ce sursaut, il perdit légèrement pied et se releva en se tournant vers la détentrice de cette voix. C'est alors qu'il reconnut la belle-soeur de son Roy: Marie-Anne! Que faisait-elle dans les jardins? Pourquoi venait-elle lui parler? Comme son code de l'éthique le voulait, surtout face à une comtesse, il s'approcha d'elle, lui fit un baise-main et répliqua:

'' Oui, agréable journée! Vous avez bien raison! Agréable journée pour savourer cette paix que Mordred a réussi à établir sur nos terres. Vous devez être extrêmement fier d'être marié au frère de notre si prestigieux Roy! je vous envie presque! Ah. Mais bon, je suis un homme, je ne peux pas être marié avec le frère de notre Roy - il se mit à ricaner, s'esclaffant de sa propre farce-. Enfin bref, je vous croise si peu souvent, que je n'ai jamais eu l'occasion de vous féliciter pour votre union avec Sir Gareth! Bon, désolé pour ma parlote, elle est incontrôlable quand je la laisse couler à l'extérieure de mes lèvres. Sur ce, je ne dérangerai pas plus votre visite dans les jardins. J'imagine que vous êtes ici pour cueillir quelques fleurs pour votre époux? Moi, je suis ici si rarement... L'air est vivifiant! Mais bon, si vous n'avez rien d'autre à faire, vous pouvez toujours vous asseoir auprès de moi...''

Il se ras soya donc. Puis, après quelques minutes de silence, dans ce jardin solitaire, il ajouta:

''Mais bon, si vous n'avez rien d'autre à faire, vous pouvez toujours vous asseoir auprès de moi...''

Est-ce que c'était parce qu'il était devenu comte qu'il était devenu encore plus bavard qu'avant? L'histoire ne le raconte pas. Mais une chose est sûr... Geoffroy devenait de plus en plus charismatique et charmeur de dame et cela à son insu. En fait, selon lui, le baise-main n'était qu'une façon d'être polie avec les dames du château. Mais pour elles... cela signifiait plus!

Monsieur le comte vous etes trop bavard et surtout impolie aupres d'un membre de la famille royale.Chercher vous des faveurs aupres de moi pour vous valoriser au pres du roi et bien sa ne marcherais point.Avez vous des attirances envers les hommes et surtout avec mon mari.

Marie-Anne regarda l'homme d'un regard étrange pour une premiere rencontre c'était étrange.Le conseiller avais surment la tête plus grosse que le reste de son corps avec son nouveau titre de noblesse.Que faissait Mordred pour l'endurer.

-Monsieur je me demande bien comment mon cher beau frere a fait pour vous entendre autant parler que cela.Un conseil écouter et arreter parler sa va vous aidez pour l'avenir.

La réponse que lui fournie Marie-Anne le sidéra: c'était la première fois, dans sa vie (et oui, surprenant, hein, avec son caractère?) que quelqu'un lui répliquait quelque chose de la sorte. Le pire, c'est que lorsqu'il parlait autant, il y avait certain détail de son discours qui ne lui revenait pas par la suite. Alors, quelques propos de la noble l'intrigua quelque peu:

''Moi? Chercher des faveurs auprès du Roy? Pourquoi croyez-vous cela? Je n'ai voulu que vous parler comme n'importe qui le ferait, je ne pensais pas que cela vous dérangerais autant! Sachez que je n'ai pas besoin d'avoir des faveurs auprès du Roy pour être crédible à ses côtés! Sachez que c'est un peu grâce à moi que la paix règne en Orcanie. Mes conseils étaient judicieux! ''

Le comte de Geoffroy était un homme étrange, en fait, cela faisait des lustres qu'il attendait de faire un débat avec quelqu'un qui n'avait pas la même idée que lui! Enfin, ses cours de rhétoriques allaient lui servir! Enfin, il pourrait monter sur ses grands chevaux et s'exprimer. Suffisait seulement de transformer cette chicane de ménage en débat diplomatique.

Pour ce qui était du commentaire à propos des hommes, celui-ci le pris tant de court qu'il n'osa rien dire. De quoi parlait-elle? Elle n'avait tout simplement pas compris son humour à propos de sa jalousie qu'elle partage le sang royale et qu'au contraire, lui, il allait se marier avec une dame de compagnie nouvellement anoblie. Véritablement, Geoffroy était un hypocrite. Devant Marie, il paraissait d'une manière, devant Blanche, d'une autre, devant son Roy, encore une autre façon et devant cette femme... il avait l'air décidément arrogant!

Pour ce qui était de la dernière phrase de la comtesse, c'était la goutte qui faisait déborder le vase!!

'' Et bien....''

Il était cassé...

Le comte de Cromwell était loin de son débat politique. Il devrait trouver un argument intelligent pour rendre cette conversation plus... sensée!

Je ne voulais être pointe méchante M.comte mais, je suis moi aussi qu'une comtesse avant tous d'être une princesse consort d’Orcanie en mariant le prince Gareth.
Je crois que vous êtes jaloux de ma noblesse mais, vous ne devriez pas. Il faut être froid, avoir une tête sur les épaules et sacrifier votre propre vie pour celle de votre peuple.
N’oublier pas une chose que parfois certain de la famille royale voudraient changer de rôle avec vous. Il y a certaine chose que je me retins de vous dire car je ne peux agir de la sotte.

À propos des conseils que vous avez apportés pour la paix en Orcanie.
Je suis d’accord que vous avez apportez des conseils pour le roi Mordred mais, vous n’avez pas eu les derniers mots malheureusement.

Après avoir fait le moral au comte, Marie-Anne assis sur un banc et senti les roses qu’elle avait cuelli.La belle se piqua avec une épine de ses roses, mais c’était le prix a payer pour avoir la beauté de la nature entre ses main blanche comme neige. Le comte était charment mais un peu trop a ce laisser aller et même Marie-Anne trouvais qu’elle n’avais pas agi comme une princesse mais plus comme une enfant.

Cette femme commençait à la piquer au vif. À part Mordred, il n'y avait jamais eu quelqu'un qui lui avait tenu tête de la sorte. Il n'en revenait pas, pour qui elle se prenait? En fait, elle se prenait pour qui elle était: une princesse. D'un ton qui voulait toujours être aussi diplomate et loin de son débordement d'émotions, il lança:

-Pardon, mademoiselle, je dois vous avouer que j'avais oublié votre visage. Maintenant, je vous replace chère femme de Gareth!

Le jeune conte, un peu désarçonné par les réactions d'Anne-Marie, se leva du banc. Il décida de se reprendre puisque appelé une princesse ''femme'' était trop commun et loin de la politesse requise. Il devait se faire une raison: cette Anne-Marie était plus influente que lui et il ne devait en aucun cas mettre sa réputation en jeu. Il demanda alors, pour passer le temps:

- Je vous ai parlé de moi, madame, parlez-moi donc de vos obligations en tant que princesse?

Un peu dans les nuages, il se mit à marcher parmi les fleurs et en cueilli un beau bouquet. En se rapprochant de la jeune dame il ajouta, finalement:

-Avoir su que vous étiez quelqu'un de si important j'aurais commencé par les délicatesses d'usage. Prenez ce bouquet afin de pardonner mon insolence.

Il s'inclina légèrement, un sourire taquin aux lèvres. Ah ce Geofroy, quel " lèche-botte de la cour". Anne-Marie avait perçu déjà cela de sa personnalité: Cromwell voulait à tout prix des faveurs!

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