Discussion avec la Reyne [pv Cromwell]

Blanche avait laissé Mordred seule dans ses appartements ce matin. Elle avait pris le premier repas dans la salle du trône, pour ne pas déranger le roi qui souffrait encore de la présence spectrale de sa défunte épouse.

Elle l'avait entendu murmuré son nom toute la nuit et lorsqu'elle l'avait levé prétextant qu'ils devaient se rendre dans la salle du trône, Mordred avait refusé de se lever comme un gamin.

Prétextant, une migraine atroce et un mauvais cauchemar.

C'est donc Blanche qui avait fait jusqu'à maintenant les audiences seule.

Elle passa comme a son habitude de bétail, manigances de paysans et autres guerres personnels des Orcaniens.

Lorsqu'elle eut fini, elle resta silencieuse, assise sur son trône.

L'Orcanie était un royaume de surprise. Jamais vous saviez qui allaient passer les portes a l'instant même. Blanche pariait sur Mordred, Morgause ou encore un conseillers qui savaient ? ...

Geoffroy arpentait les couloirs en proie à une vive angoisse. Il ne cessait de se répéter qu'une femme dans son lit serait bon pour sa personne, sa descendance et pour le royaume, mais la peur de l'engagement l'acculait au pied du mur. Mais avait-il vraiment le choix? La vie était ainsi faites et pour un bon catholique, il devait se trouver femme avec qui il passerait sa vie terrestre et amènerait à enfanter! C'était la loi divine de la vie!

C'est pour cette raison qu'il était là, devant la porte de la salle du trône. Lorsqu'il y entrerait, Mordred serait là et il lui présenterait sa... future! Il ne devrait pas fléchir, il devrait l'amener à se sentir en confiance avec lui et la chérir.

* Bah, pas besoin d'être nerveux non?... si.. mais si... n'importe qui peut avoir une femme, moi, Geoffroy, le grand conseiller, je veux dire... le nouveau comte, je peux en avoir une et la chérir bien mieux que n'importe qui d'autre!!!*

Intérieurement, il essayait de descendre son niveau de nervosité, car croyez-le ou non, Geoffroy n'avait jamais vraiment été nerveux avant une réunion politique, diplomatique ou à caractère religieux, mais redoutait de devoir rencontrer la femme qui partagerait ses jours.

*Et puis... quand faut y aller, faut y aller! Je me jette à l'eau et je me fous de si je m'y brûle! Cette demoiselle devrait... être bien? J'imagine... puisque c'est le Roy, représentant terrestre du divin, qui me la recommande!*

Puis, soudainement, il ouvrit les portes du trône à la volée. Finalement, comme un imbécile, il hurla, plus fort qu'il ne l'avait prévu:

- Allez, je suis prêt à me jeter à l'eau. Je n'aurai pas peur de me brûler!

Dans cette salle vaste et silencieuse, il entendit sa voix en écho dans ses oreilles. Le bras levé et la tête haute comme d'habitude, il finit par décider à regarder autour de lui afin de trouver le Roy, qui lui avait donné rendez-vous iciavec la gente demoiselle. Quelle ne fut pas sa surprise de ne trouver que la Reyne! .

-Ho, Blanche, heu... je veux dire... ma Reyne, que faites-vous...?t?

Le pauvre! Mais quelle question idiote! Cela serait beaucoup plus approprié que ce soit Blanche qui lui demande ça, pas lui! De plus, il avait l'air décidément... idiot et nerveux! C'était évident que quelque chose le rendait mal à l'aise.

Elle avait fini par se remettre a l'ouvrage et écrire , pour requérir l'aide d'une nourrice. Le château allait bientôt être envahi.

La jeune reine sursauta et ne sut décider que faire entre réprimander le beau sire ou en rire . Il lui avait fait une sacrée peur. Puis elle éclata de rire, question de détendre l'atmosphère.

Même la surprise imprégnée dans le regard du conseiller du roi la fit sourire.

Ce que je fais ? Je remplace le roi, il n'a pas dormi de la nuit j'ai donc décidé de présider les audiences, seule. Il doit se reposer, il est exténué du voyage , je crois ...

*Moi non plus, je n'ai guère dormi*, se fit remarquer a elle-même ...

Blanche se demandait encore, où il trouvait la force de la regarder encore. Il faisait parti des personnes qu'elle avait en quelque sorte trahi.

- Ne restez point la ... Venez prendre place

Elle lui montra un banc et une servante s'empressa de lui apporter une coupe du bon vin orcanien.

- Le roi vous aurait-il convoqué ?

Blanche se sentait un peu perdue. C'était la première fois qu'elle était seule avec lui depuis son arrivée a Warminster.

Encore, Mordred savait-il pour ce qui s'était passé ce soir là ? Non, Geoffroy n'aurait pu mettre sa main au feu et faire vivement réagir le roi sur son ancienne maîtresse.

C'était bien sa peine, rencontrer Blanche, cette jeune femme pour qui il avait toujours eu du sentiment depuis le premier instant, quelque temps avant de rencontrer sa future, était déstabilisant. Comment pouvait-il encore avoir des frissons en plongeant ses yeux dans ceux de... sa Reyne? Comment pouvait-il avoir l'air aussi... perturbé face à elle, face à sa future, face... à l'amour! D'une voix qui se voulait reprendre de la contenance-ce qui contrastait avec son visage rougissant-, il répliqua:

-Il y a de cela quelque temps, le Roy m'a octroyé le titre de comte et m'a trouvé, par la même occasion, une jeune demoiselle qui me sera promise.''

Ce n'était pas dans ses habitudes! Il n'avait pas l'air aussi enthousiasme et enflammé qu'à son quotidien! Il faut dire qu'il n'avait pas encore fait le deuil de cet amour impossible et dangereux alors... parler de mariage avec une autre que celle qui a fait et fait encore battre secrètement son coeur, lui faisait mal! Naturellement, Geoffroy était un homme de foi, il tenterait de retenir ses pulsions pour sauver son honneur, son titre et SURTOUT afin de ne pas être soupçonné de haute trahison. Coucher avec la reine et apprendre qu'il avait déjà embrassé Blanche quand elle était encore sa maîtresse, rendrait Mordred fou au point de donner la mort à son meilleur conseiller qui aurait descendu dans son estime d'une manière terriblement drastique! Alors, il était mieux de calmer ses fantasmes enfouis au plus profond de son âme. Enfoui dans un déni de son instinct d'homme! De plus, il était dans la salle du trône, où Momo, son roi, pouvait arriver avec sa future d'un instant à l'autre. Il avait chaud, la longue chevelure blonde, les grands yeux de Blanche et sa douce voix le faisait succomber. Quand elle lui demanda de s'asseoir, il s'y assit, la tête ailleurs. On avait l'impression qu'il était perdu dans le fin fond de ses pensées... Blanche pourrait croire qu'il pensait à Marie ou qu'il était en train de se sentir mal, car véritablement, il avait le teint d'une rougeur plutôt anormale et semblait, subitement, plutôt lasse. D'une voix inhabituelle, il déclara:

-Pourriez-vous donner un message à votre époux, chère Reyne?

Il baissa le ton et s'accouda sur le bureau, s'approchant, ainsi, de son oreille.

Au passage, il remarqua ses... lèvres! Il se souvint alors de leur douceur et... tentant de se contenir, il murmura:

- J'aimerais reporter notre rencontre. Je me sens... las moi aussi et j'ai peur de ne pas être assez bien pour rencontrer cette... Marie.

Finalement, il se recula sur sa chaise, repartant dans ses pensées et attendant sagement que la belle femme lui réponde. Il réalisa, alors, qu'il venait d'approcher son visage à quelques centimètres de l'oreille de la Reyne. Succomberait-il à nouveau? Il ne fallait pas! Ça serait un des pires scandale de l'année en Orcanie et en cet ère de paix qui s'annonçait, il ne devait pas succomber à ses désirs d'homme... Mais... Geoffroy se sentait véritablement solitaire et sentait, subitement, à nouveau, le besoin de se confier à Blanche. Malheureusement, elle était sa Reyne, maintenant! Cela posait problème. Il ne pouvait pas lui dire tout ce qu'il voulait puisqu'elle avait le devoir de tout reporter à son mari... Quel misère! Non... vraiment il devait partir... il ne saurait résister. Il se releva, toujours crispé et murmura, sa voix pleine d'émotions refoulés:

-En tout cas, vous me ferez savoir la prochaine date de ma rencontre. Excusez-moi auprès de Marie, dites-lui que je ne me sentais guère en forme pour la rencontrer une première fois... Je vais me retirer... Je dois être en forme pour aider Mordred, mon Roy, notre souverain, avec ses engagements de paix. faites excuse, ma Reyne.

Il fit mine de partir. Que ferait Blanche? L'arrêter? Le questionner? L'amener dans un endroit tranquille pour le consoler? Ou le laisser partir, fuyant, ainsi, ses engagements? Seule elle le savait!

La jeune femme le regarda d’un air suspect et sourit.

- Imaginez, votre fils suivra certainement votre trace. Il deviendra peut-être conseiller de notre bien-aimé prince d’Orcanie, Arthur. Je suis certaine que vous la trouverez charmante.

L’attitude du conseiller déconcertait l'épouse du loup. Autant, jeune, elle avait été frivole a courtiser tous les garçons, autant son amour pour le roi l’avait changé. Le rapprochement que fit Geoffroi l’inquiéta de la même fois, ou elle se sentit de nouveau intime avec lui. Mais l’idée de tromper Mordred ne l’effleurait pas. Elle avait juré fidélité, a un seul homme. Un exploit tout à fait avouable, pour la jeune colombe.

Le roi se repose dans ses appartements et a décliné ses engagements de la journée, seules les audiences avaient lieu ce matin.

Mais elle avait aussi interdit l’accès du bureau au roi. Il devait se reposer, et Blanche savait parfaitement qu’il le ferait en restant seul, ou en allant faire un petit tour, voir sa marmaille.

Lorsqu’il fit mine de quitter, Blanche se leva.

- Je suis désolée Geoffroy. Après mon départ, il y a eu Mélissandre et je n’aurais jamais voulu vous imposer sa fille. Je vous aimais bien…

Mais ma conception de l’amour avait changé quand je suis revenue avec l’enfant. J’ai maudit le roi des nuits et des nuits. Mais je l’aimais. Je n’aurais pas survécut sans lui. Nous avons besoin l’un de l’autre, et pour lui je suis l’épouse qu’il aurait aimé. Il m’a demandé d’être sa femme et j’ai accepté, sans vouloir vous faire du mal …

Marie sera bonne pour vous. Mieux que je ne l’aurais été.

Pour tout avouer, elle s’attendait a ce qu’il quitte, il l’avait écouté. Hors, il avait droit de partir en brisant le cœur de la reine, qui voulait bien de son amitié, mais il pouvait la haïr, même si elle était sa reine. Il ne serait pas le premier à la détester, en la voyant assise sur ce trône.

Après avoir à peine dormit la nuit précédente, Marie était bien en forme et radieuse ! Comme chaque matin, elle se posta devant sa coiffe, mais cette fois-ci elle mis un peu plus de temps à se coiffer et se préparer et avec raison ...

Ce matin-là, le Roy l'avait convoquée dans al salle du trône afin d'y rencontrer son futur époux, le tout nouvellement nommé comte, Geoffroy De Cromwell ...

La jeune femme n'avait pas peur de devoir faire face à un homme, mais elle éprouvait un peu de nervosité ...
À vrai dire, elle n,avait jamais entretenu une vraie relations durable et stable ...

L'imprenable Marie était nerveuse de devenir une épouse, mais surtout l'épouse d'un homme d'un haut rang et qui plus est, un homme qui faisait tourner bien des têtes ...

Aucune femme n'était vraiment insensible au charme du conseiller Cromwell ...

Après moult préparations, la jeune femme libertine parcourut les nombreux couloirs du château et se rendit à la salle du trône où siégeait habituellement le Roy ...

Lorsqu'elle entra, elle fut surprise de n'y trouver que la Reyne et celui qu'elle chérirait bientôt, le conseiller ...

Certaine qu'elle arrivait au mauvais moment ou qu,elle n,avait pas bien comprise le roy et qu,en fait, la rencontre était une autre journée, ses joues s'empourprèrent rapidement ...

- Veuillez m'excuser, ma Reyne ...
Je ... je crois que je me suis trompée ... de jour ...
Le Roy m'avait convoquée, mais puisqu'il n'est point céans je comprend donc que j'ai confondu les jours ...

- Imaginez, votre fils suivra certainement votre trace. Il deviendra peut-être conseiller de notre bien-aimé prince d’Orcanie, Arthur. Je suis certaine que vous la trouverez charmante.

Cette phrase résonna longuement dans l'esprit du comte de Crommwell. D'imaginer le prestige qu'il allait avoir quand il prendrait sa chance d'engendrer le fit saliver! Il se le promettait, peu importe avec qui, il engendrait une descendance avec autant de manières et portant en son coeur les mêmes valeurs que son valeureux père, c'est-à-dire celles de porter Orcanie et son Roy à un avenir prestigieux et paisible!

Ce rêve su vite ramener notre jeune tourmenté de l'amour à la raison! Geoffroy se devait de se trouver une femme dans les règles de l'art, sans amener de problèmes, sans créer d'embrouilles de trahison... en fait, en ne succombant pas aux mêmes folles erreurs que les autres hommes de son temps face au sublime Royaume d'Orcanie: il devait laisser entendre à son Roy qu'il était un homme sans tache pour le rêve qu'il chérissait... Il devait oublier ses véritables sentiments amoureux: il n'avait pas leur place, il ne devait pas exister!

Cro s'ouvrait enfin les yeux, il devait se résigner à oublier Blanche et aller de l'avant. Pour être franc, ce jeune homme, qui se croyait sans réel sentiment amoureux, s'était fait prendre à son jeu. Son corps aurait voulu Blanche, mais Dieu en voulait autrement alors... alors...

- Ma Reyne, demandez-moi pardon... je n'étais certes pas moi-même, ma conscience s'est obscurcit par la peur, la peur de ne pas être un bon mari... Vous m'avez enfin ouvert les yeux, je saurai chérir ma future comme j'ai réussi à amener Orcanie à grader en prestige et j'engendrerai une longue descendance de Crommwell former d'hommes aussi valeureux que ma personne! Je leur inculquerai tout ce que je sais...

Et d'une façon gracieuse, le nouveau comte se tourna vers Blanche et il baissa la tête pour soutenir ce qu'il venait de dire. De toute façon, il ne voulait plus soutenir son regard. Il avait peur que son corps succombe une fois de plus à ses pulsions. Il était véritablement pour partir, l'esprit un peu plus en paix d'avoir ''réparé ses erreurs de la pensée'', mais voilà qu'une petite voix, une voix extrêmement douce, le fit sursauter. Cette voix, d'ailleurs, semblait ponctuée par la nervosité.

- Veuillez m'excuser, ma Reyne ...
Je ... je crois que je me suis trompée ... de jour ...
Le Roy m'avait convoquée, mais puisqu'il n'est point céans je comprend donc que j'ai confondu les jours ...

Ce qu'il vit, c'était une jeune et belle demoiselle, à la chevelure dorée, avec un air naïf et délicat à croquer. Une femme qui semblait facile, au premier coup d'oeil, à mettre à sa main, mais d'une politesse sans faille... Était-ce Marie de Gourgandine, sa prétendante? Il fut surpris de voir à quel point, du premier regard, il la trouvait appétissante.

Il était non loin de cette jolie créature puisqu'il s'était avancé vers la porte pour s'en aller, alors il avait pu l'observer admirablement. Toutefois, elle ne s'était pas adressée à lui et plutôt à la Reyne, donc pouvait-il se permettre d'adresser la parole à cette femme pour qui il avait eu tant de jours d'insomnies de... nervosité? Une femme qu'il avait trahi dans son esprit, à maintes reprises, bien avant de la rencontrer? Ne serait-il pas fautif d'hypocrisie? Mais bon... le pire défaut de ce comte était évidemment ce vice. Il passait de désespéré à trop confiant en l'espace de quelques minutes. Il se tourna finalement vers Marie et dit:

-Vous êtes bien au bon endroit au bon moment, ne soyez donc pas si inquiète! J'étais pour partir parce que le Roy ne pouvait pas se présenter ce matin, mais la Reyne m'assure qu'elle va pouvoir le remplacer pour aujourd'hui et elle le fera admirablement. J'avais donc pris la décision de rester si vous arriviez. Et voilà que je puis mirer votre beau visage, milady! Vous êtes bien mademoiselle de Gourgandine?

Lentement, il lui prit la main et la lui baisa.

-Si c'est le cas, notre Reyne nous expliquera le pourquoi de notre convocation ici.

La voix de Crommwell était charmante et chaleureuse. Son ton, un peu narquois. On dirait qu'il utilisait l'arrivée de sa future pour narguer sa Reyne autant que pour amener Marie en confiance. Geoffroy, véritablement, était un vrai faussaire de l'amour, mais ça, seule Blanche pouvait le savoir.... seule elle connaissait les recoins sombres du coeur du comte de Crommwell, c'est-à-dire les doux sentiments qu'il portait pour sa personne royale!

Blanche se sentit le coeur serré. Depuis qu,elle avait épousé Mordred, tous les hommes qui l'avaient aimé, semblait triste.

Je n,ai pas a vous demander pardon.C'est moi qui doit vous demander pardon. Je suis dans le tort. Et Mordred savait pour Mélissandre. J'aurais été piètre épouse en me sentant vous trahir.

Elle fut heureuse de constater que son discours n'eût pas été au oreilles de la jeune Marie. Qu'aurait-elle dit ? Même si Mordred savait qu'elle attachement Cromwell avait pour elle.

Mademoiselle Marie ! Le bonjour a vous.

La reine était de revenue souriante.

Sa Majesté le roi vous a fait part tout deux , des engagements qui vous relieront ? Et a obtenu votre accord ?

Elle demandait , puisque le roi l'avait mis vaguement au courant ...

Bien qu'elle ne fut dans la salle du trône que depuis quelques minutes, la jeune femme était plus que nerveuse. Devenr l'épouse d'un comte était plus qu'un grand changeemnt dans sa pauvre petite vie ...

Si seulement il savait qu'elle n'était pas une jeune femme de haut rang, mais bien une simple petite villageoise, fille de paysans, que l'on avait introduite au château pour offrir ses faveurs au Roy ...
Mordred avait beau l'avoir nommée baronne, elle n'était pas de sang noble...
Elle était convaincue qu'elle ne méritait pas cet homme si ... si noble ...

De manière générale, lorsqu'un homme lui faisait un baise-main, Marie sortait son petit regard provocateur, mais cette fois, elle sortit un sourire bien charmant, pour ne pas dire charmeur ...

C'était la première fois qu,elle rencontrait Cromwell, mais bien avant, elle avait entendu une ordre de femmes vanter le charme de cette homme et jusqu'à ce jour, elle en avait douté, mais maintenant qu'elle le voyait, elle en doutait plus, il est vrai qu'il était fort séduisant et fort galant ...

- Oui, en effet, c'est moi ...
Mais appeller mademoiselle Marie, c'est ainsi que tout le monde m'appelle ...
Je suis enchantée de faire votre connaissance, Sir De Cromwell ...

Elle se tourna vers la Reyne, puis dit :

- Le Roy m'a informée de mes obligatiosn et j'y consent à conditions, bien sûr, que le Comte consente à ses obligations ...

HJ : J'attends le next post de Cro avant de faire débarquer Mordred :p

- Le Roy m'a informée de mes obligations et j'y consent à conditions, bien sûr, que le Comte consente à ses obligations ...

Cette phrase martela son esprit longtemps. Il était pris de vertige. Tout allait devenir officieux lorsqu'il consentirait à ses propres obligations. Un seul mot allait être mot de sa destinée... un seul mot allait lui promouvoir une descendance digne. En espérant que Marie l'était. Néanmoins, ce visage charmant et cette timidité augurait une bonne femme: il devait continuer à oublier la peur... Ce n'était pas digne du comte qu'il était devenu. Ah ce Geoffroy, quelle importance pour lui que la dignité! Bref, l'orgueil et la vantardise étaient ses vices. La peur face à l'amour sa faiblesse.

Mais sommes toute, l'affirmation dites par mademoiselle de Gourgandine à leur Reyne, ne cessait de se répéter dans sa tête. Sans même attendre que Blanche dise mots, il répliqua d'une voix teintée d'une légère angoisse, mais assez masquée pour que quelqu'un qui ne connaissait pas Cro personnellement, ne remarque rien:

'' Chère demoiselle, évidement que je consens! Je ne peux refuser la main d'une aussi charmante personne que vous. Nous ne parlons pas que d'obligation dans ce cas, mais d'un choix... d'amour.

Crommwell fit un effort pour lancer un regard charmant à sa future et pour effleurer la Reyne d'une œillade discrète. C'était probablement le dernier regard qu'il donnait à sa Reyne. Il allait, dorénavant, s'arranger pour ne plus avoir à faire à envisager son amour impossible. Son cœur, son mariage et sa descendance allaient trop en souffrir sinon... Blanche devait devenir de l'histoier ancienne dans sa tête. Il le fallait absolument!

Puis comme pour se convaincre, il lança:

'' Lorsque je vous épouserai, j'aurai l'impression de continuer à bercer le projet d'Orcanie, cest-à-dire celui de créer une paix éternelle! Avec moi, je vous le promets, vous ferez partie du rêve du royaume. Vous deviendrez plus que ma femme, vous deviendrez une importante personne pour l'Orcanie!

*Celle qui enfantera ma descendance!*

De justesse, il pensa à ravaler cette parole, parole qui aurait déçue, dès le début, Marie! Si elle devait savoir qu'il avait accepté sa main simplement par principe de se trouver matrice pour perpétuer sa lignée, elle en serait effondrée. Elle qui était jeune et devait penser que le compte Geoffroy était son prince charmant. Quelle déception aurait-t-elle si elle venait à apprendre qui il était vraiment!

Il ajouta, au lieu de ceci:

''Je vous le jure, chère demoiselle Marie! N'ayez surtout pas peur...''

Il pouvait bien essayer de rassurer, cet hypocrite! Il était le premier à être terrorisé face à l'amour et ses engagements. Ah, Geoffroy était désespérément trop vantard face à des gens nouveaux qu'il tentait d'impressionner!

hj : Marie, tu peux répondre, avant la venue de Mordred Wink

Nous ne parlons pas que d'obligation dans ce cas, mais d'un choix... d'amour.

Marie sourit, mais au fond, elle doutait un peu. Elle avait du mal à imaginer que ce pourrait être un mariage d'amour puisqu'elle ne le connaissait pas et qu'on l'obligeait à épouser le comte de Cromwell ...

Pourtant, il semblait extrêmement franc et sincère, mais l'amour et le mariage était des sujets relativement délicats pour la jeune femme libertine ...

Bien qu'elle se sentait mal à l'aise devant une telle situation, elle affichait un beau et charmant sourire qui ne laissait rien paraître de ses craintes ...

- Je suis heureuse de ... de voir que vous êtes enthousiaste et ... heureux ...
Je ... je suis moi-même honorée de devenir votre épouse, donc la femme d'un grand homme du royaume ...

''Je vous le jure, chère demoiselle Marie! N'ayez surtout pas peur...''

- Alors j'ai ... pleinement confiance en vous, messire ...

Et c'est à ce moment précis que le roy Mordred fit, soudain, son apparition dans la salle du trône, fier comme un César...

Il adressa un doux sourire à sa belle amie, puis feint de découvrir, avec un étonnement ( un peu trop outré ) la présence de son ancienne favorite, et du sieur Cromwell.

Le tyran distrait(?) se rappela alors qu'il avait lui même mandé la belle Marie et son prétendant désigné ce jour et en ce lieu.

Mais visiblement la reyne avait largement remplie sa charge de co-dirigeante du royaume.
Même si le rôle de "marieuse" n'était guère très gratifiant...
Surtout lorsqu'était concernée celle qui fut la maîtresse royale ( en titre ).

Mordred avait peut être fait une erreur.

Il s'agissait de la réparer!

Messire le comte!
Damoiselle Gourgandine...

"L'enfant terrible" se tourna, illico et tout sourire, vers son épouse :

Alors, dites moi donc...
Tout ce déroule t-il pour le mieux?

Simple question rhétorique : tout devait bien se passer puisque tout fut arrangé et même finalisé par avance...
Aussi...marions les! et aux pas de charge encore!
Mariez vous et silence dans les rangs!! :p

Blanche commençait même a se demander quelles personnes étaient le plus mal placées ? Geoffroi voulait presque prendre la poudre d'escampette et voila, la jeune Marie entrait.

Quel bazar !

Blanche fut encore plus désespérée lorsque Mordred se montra le bout du nez

- Nous venions simplement d'entamer les présentations ...

La jeune reine prit la main du roi pour trouver un quelconque réconfort.

Si cela vous convient Mademoiselle Marie, je vous fais l'honorable proposition de faire partir de ma suite et ainsi honorer votre nouveau titre de comtesse

Je vous dispenserais a vous comme à toutes mes dames de prendre congé en après-midi, puisque je prends soin des héritiers. Je vous laisse donc le temps de prendre votre décision.

Sérieusement, Geoffroy y allait fort dans son enthousiasme pour cette femme qui lui avait été imposée. Mais que voulez-vous, cet homme était égal à lui-même: il faisait croire à tout le monde qu'il était au-dessus de ses affaires et à la maîtrise des moindres situations du château. C'est ce caractère prétentieux qui charmait quelques-unes pendant que quelques-uns ne pouvaient pas le sentir tout simplement! Toutefois, même si ce vantard avait de la parlote à revendre, il laissa le couple royal et sa future s'exprimer. Tout avait été dit, maintenant, il ne manquait plus que toute la cérémonie du mariage et de l'après-mariage... étape fastidieuse selon Geoffroy. Lui, tout ce qu'il avait envie, c'était régler cette histoire dans les règles de l'art, vite fait, pour ensuite arriver au véritable moment... Dans ses pensées, il s'imaginait en train de semer sa semence et cela le fit frémir. Jamais au grand jamais Geoffroy ne s'était laisser aller à de telles idées et, comme si ce qu'il venait d'imaginer était le pire des pêchés - ce qui n'était pas tout à fait faux- il décida de mettre fin à cette rencontre. D'ailleurs, il y avait bien un bout de temps qu'il voulait partir pour ne plus revoir Blanche, mais sa future belle les avait pris au détour...

*Par chance, il ne s'est rien passé. J'imagine mal ce qui serait arrivé si j'avais trompé mon Roy!*

Il frémit encore légèrement, si légèrement que peu de gens pouvaient le remarquer, sauf bien sûr quelqu'un qui le connaissait bien. Puis, revenant peu à peu vers la réalité, il déclara:

'' Alors, très bien! Je vois qu'on n'a plus besoin de moi pour aujourd'hui? Puis-je disposer ou... vous voulez me parler encore d'autres choses avant la date du ma... mariage?''

Au beau milieu du mot mariage, le conte de Crommwell avait été pris de vertiges. Comme s'il réalisait qu'en s'engageant avec une femme, il n'y avait plus aucune chance de retour sans pêcher devant Dieu. Cette notion de l'éternelle effraya un peu Geoffroy. Toutefois, il n'avait plus le droit de reculer: il avait rassuré Marie et avait déclarer son accord, il ne devait pas reculer...

*Pense au royaume, à Mordred, à ta lignée... Pense que lorsque tu l'auras marié, tu pourras passer à autre chose et continuer à tes habitudes du château! Ce n'est pas un mariage qui va tout changer, non? D'ailleurs, je suis conte maintenant, je suis encore plus important!!! J'ai plus de droit! Je dois en profiter!*

'' C'est que je dois vraiment y aller, j'ai... du travail important qui m'attend, vous savez, pour le royaume! Puis-je partir?'' insista l'ancien conseiller qui avait vraiment envi de se changer les idées en se plongeant dans ses livres.

hj : Marie?...

[ Vraiment navrée, je ne savais même pas que Geoffroy avait posté ]

À l'arrivée du Roy, Marie fit une légère révérence, bien qu'elle ne l'avait presque jamais fait lorsqu'elle se présentait à lui ...
Mais pour l'instant, tout était différent, bien différent ...

Marie n'était guère à l'aise et surtout, guère enjouée de se trouver dans la même pièce que celle pour qui Mordred devenait fidèle et de ce fait l'abandonnait elle ...
D'autant plus que la Reyne lui offrait d'être l'une de ses dames ...

* Même pas en rêve *

Après cette odieuse réflexion, Marie sourit et dit :

- L'offre est si généreuse, mais , sauf votre respect, je me dois de refuser ...

Pour répondre à la question du Roy, bien que cette dernière ne lui était pas adressée, se contenta d'être franche ...

- Bien sûr, Sir, tout se déroule comme vous l'aviez prévu ...

Constatant qu'elle avait manqué de tact, elle s'excusa promptement ...
La preuve que la vie à la cour n'était pas son fort ...

Allant dans le même sens que son futur époux et désirant partir, elle l'appuya ...

- Oui, puisque tout est clairement dit, je crois que nous ne vous dérangerons pas plus ...
à moins que d'autre éléments ne nous aie pas été communiqués ...

Mordred foudroya littéralement la pauvre Marie du regard!
Si des éclairs furent lancés par ses yeux, s'en était fait de la malheureuse...

Marie!
Une offre de la reyne ne se refuse pas!
Je vous prie donc d'accepter et de remercier sa majesté, comme il se doit!

Décision sans possibilité d'appel, presque un ordre formel...

Et Cromwell aussi fut gratifié d'une oeillade peu amène!
Les deux tourtereaux semblaient un peu trop pressés de s'éclipser d'ici, et sûrement dans des directions différentes...
Mais que nenni!

Oui, vous pouvez disposer...
Allez donc aux jardins, je vous offre un congé exceptionnel ce jour!
Profitez en pour faire plus amples connaissances.

C'était un simple conseil, mais fort pressant...
Un conseil royal, en somme.

Blanche répliqua sèchement au roi:

-Non !.

Elle s'en voulut à la fin et lui offrit un regard désolé. Elle ne comprenait pas trop la jeune femme et semblait ne pas vouloir le faire .

Si elle ne le veut pas, le refus sera accepté. C'est un choix qui n'engage rien.

Que pouvait être l'étendu de leur relation, pour de tel agissement et regard.

hj : Et moi j'insiste, dans le sens inverse :p en hors jeu...
Si Marie ne veut pas s'attirer les foudres de Mordred, elle sait ce qu'elle doit faire, pour son bien! :p

hj : Sauf que Blanche opte pour le sens inverse, meme avec le voulloir de momo

hj : Momo va pas être content! pas content du tout!! :p

En tout cas c'est pas comme ça que Blanche arrivera à se faire, pleinement, respecter...

Et Marie ne peut refuser, je le répète.
Si Blanche persiste à tolérer l'effronterie de Gourgandine, elle sera placée au service d'Anna, ou Marie Anne...

Ben, quoi, j'suis un michant tyran moa! :p

heu, les cocos, je vais acepter, mais c'est parce que ca fesait partie de mon Rp pour pomper un peu momo !!!

hj : Des propos "licencieux", maintenant, la Marie? :p
Tu aggraves ton cas ma toute belle! ;p

Au tour de Cromwell, à présent!

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