convocation du sire de Reims par sa reine (morgause/simon)

Elle regarda en premier lieu ce charmant garçon que l'on disait homme à femmes... Surement à raison. Il était beau, certes, d'une prestance plus agréable et semblait séducteur. Voici un bon point pour un apprenti espion que de n'être pas repoussant, non ?

Elle lui sourit, tendit le bras vers un accueillant fauteuil d'un air affable et lui dit tout de go :

- prenez place, monsieur de Reims. Oui, je désirais vous voir pour vous proposer de m'aider, mon joli monsieur... elle eut un sourire un peu carnassier, bref mais intense avant de reprendre :

- Je compte m'appuyer sur un réseau d'Austrasiens, réseau d'hommes dévoués dont j'aimerais que vous preniez la tête. Vous n'ignorez pas que la connaissance des autres est indispensable en politique, et n'ignorez certainement pas que longtemps, ici, je me suis appuyée sur Geoffroy de Kadoudal, homme dévoué, plein de charmes cachés que j'ai en quelque sorte "passé" à mon tant aimé fils et roi... Un brin de nostalgie éclaira un peu son regard avant qu'elle ne reprenne :

- Bon, mon beau monsieur, je vais être claire vous sentez vous capable de prendre la tête de l'espionnage au service de la la reine... et du roi... d'Austrasie ?

Morgause ne put retenir un sourire, ainsi même en Austrasie on avait entendu parler de sa sulfureuse relation avec Geoffroy de Kadoudal, sbire, exécuteur des basses œuvres et amant de sa reine...
La reine ignorait que le petit ex-intendant ne connaissait pas tout de cette relation. Donc si la reine souriait c'était surtout pour ce charmant "toutes ses fonctions" que les jolies lèvres du sire de Reimsseuhh venaient d'énoncer.

Néanmoins, et ce juste pour le plaisir du jeu, elle choisi d'ignorer, pour le moment, le double sens de la proposition du jeune homme qui rougissait devant elle, pour arriver à la mission première de ce dernier :

- Bien Simon de Metz, je suis fort aise que vous vous sentiez pousser des ailes de kadoudal... Je vais donc vous proposer une mie en bouche pour vous initier à ce nouveau rôle.... Elle souriait, usant de mots à double sens à dessein... Décidée à jouer avec le beau Simon comme l'aurait fait une chatte.
En premier lieu, connaissez vous une va nus pieds nommée Victoire, petite créature qui tourne autour de mon soleil de fils ?

HJ: Reimseuh! ^^

EJ:

Simon remarqua le sourire de la reine à l'évocation de Kadoudal. Inquietant et séduisant. Pas étonnant que cela ait plu à Marth.
Il écouta alors la mission que Morgause souhaitait lui confier.

"Je me plie à toute mise en bouche que vous jugerez nécessaire, Altesse. Victoire vous disiez? N'est-ce pas la jeune femme qui tournait autour de votre petite fille? Et qui parlait avec Dame Gladys?"

Déclara alors Simon, ne relevant pas l'erreur. Et se penchant légèrement en avant, comme aspiré par les paroles de Morgause... Ou son regard....

"Que souhaitez vous que je fasse avec elle? Votre Altesse?"

*Et que souhaitez vous que je fasse avec vous?* Pensait-il, peut-être trop visiblement. En présence de Morgause, son cerveau était comme déconnecté... Ce qui l'agaçait profondément....

[ sincères excuses je confonds toujours ces villes de l'est ... c'est une blague je suis née dans l'est]


Morgause avançait se petits pions, prenant son temps, elle adorait prendre son temps dans les affaires de séduction... et dans les affaires politiques, sachant que perdre son temps n'était pas antinomique d'efficacité.

Elle voyait bien le trouble du sire de Reims, et s'en amusait beaucoup, sans, il va de soit le montrer. Quant il prononça la phrase "Que souhaitez vous que je fasse avec elle? Votre Altesse?", elle répondit très chatte jouant avec sa jolie souris :

- Déjà, charmant Comte nous servir à tous deux une verre de ce vin qui posé sur cette table ... dit-elle tendant un bras mince et élégant vers une table marquetée visiblement orientale que surmontaient une carafe et deux verres...

- et ensuite, mais nous avons le temps d'en discuter, surveiller de près cette femme, veiller à noter ses erreurs, veiller éventuellement à ce qu'elle fasse des erreurs... et elle devint dure en poursuivant : faire tout notre possible et en conséquence tout votre possible pour que cette femme cesse d'être proche de qui que ce soit de la famille royale d'Orcanie, qu'il s'agisse de Mordrd ou de Gwenaelle....

Un jouet, peut-être, mais un adorable jouet...
Elle le laissa caresser sa main, laissant la sienne passive et offerte... un sourire aux lèvres. Elle écouta les propositions de son nouvel espion les approuvant d'un signe de tête et ajouta :

- Je pense qu'il suffirait de peu pour le livrer aux bras de l'Eglise, les dons de devineresse, non validés par Avallon, seraient certainement un bon élément pour s'en débarrasser... Mais il importe avant tout de la discréditer aux yeux de mon fils, sans cela, grâce à son soutien, elle pourrait s'en sortir. Une observation de ses actes, qui pourraient s'avérer frauduleux, est pour cela indispensable...

Elle était détendue, très détendue en énonçant son plan, et porta la coupe contenant un vin outrageusement épicé à se lèvres... ses yeux dévoraient le petit vassal.

- Cela vous semble-t-il judicieux monsieur de Metz, Simon ? si ma mémoire ne me fait pas défaut...

Savourant la douceur de la peau, Simon remarqua qu'elle se laissait faire (pas SFR).

Et elle semblait apprécier ces propositions, alors qu'il avait repris place. Il écouta naturellement la proposition, profitant de la sagesse et de l'expérience en politique de sa reine. Et diablement séduisante dans sa façon de se désaltérer.


*C'est toi qu'il faudrait brûler, pour être aussi diablement séduisante à ton âge.*

Pensa-t-il, avec humour. Et il ne se fâcha pas de son erreur. Il en aurait presque oublié qu'elle l'avait démis de ses fonctions.

"Et bien, oui vous avez raison, Simon de Reims. Vous vous en souvenez bien.

Je pense votre idée fort judicieuse et j'essayerai de la faire plonger sans que cela ne semble venir de vous. Même si j'imagine que pour un sujet sensible il me faut agir personnellement."

Simon goûta alors au Vin, qu'il trouva délicieusement épicé, peut-être un peu trop, et aussi quelque peu fort. Peut-être beaucoup. Mais bon il avait l'habitude....

"Vraiment délicieux ce vin altesse."[/b]

Elle le regardait telle un sphinx... un énigmatique sourire aux lèvres.
Quand il répondit favorablement et, à son sens, avec intelligence à sa proposition elle eut une moue approbatrice sans un mot... quand il apprécia son vin, elle repris la parole.

- Joli Simon, je suis heureuse de vous voir proche de mes idées et heureuse de voir que vous prendrez vous-même en charge cette mission...

Elle repris une gorgée du capiteux vin et ajouta :

- Tout pacte mérite une signature, Simon, et puisque vous semblez apprécier mon vin... si fort que certains le trouve lourd... trop présent... voir envoûtant. Je vous propose pour signer notre pacte que vous veniez goûter ce breuvage sur mes lèvres. Votre roi trouve que c'est là qu'il est le meilleur... Voyons si vous partagez les goûts de votre souverain, beau Simon. Dit-elle en souriant un peu ironiquement...

Elle lui abandonna sa main, heureuse , conquérante et conquise. Quand le jeune homme lui répondit elle lança un petite rire et ajouta :

- Un moyen de sceller l'union vieux comme le monde, mon beau vassal... mais un moyen efficace, agréable... ou, en tout cas prometteur.

Sa main libre remonta du ventre plat du jeune homme jusqu'à sa poitrine fine et joliment dessinée. Il était adorable, elle avait une libido exacerbée par son heureuse grossesse et elle avait besoin de lui... Elle se releva un peu, sa main passant dans la bas du dos de Simon, caressant ses reins fermes... et approcha sa bouche encore épicée d'anis et d'herbes de celle du jeune homme et mêla ses lèvres à ses propres doigts... brièvement... avant d'ajouter un doux :

- Allez, scellez donc ce renouvellement d'alliance entre Reims et la couronne d'Austrasie vaillant chevalier...

Voilà, pensa la reine, il suffit de demander... elle laissa alors le jeune chevalier agir, il convenait toujours de laisser aux hommes un semblant d'initiative.

Celui ci semblait vaillant et viril à souhait, un vrai petit soldat mais aussi un bon chevalier respectueux de son "futur souverain". Il semblait en conséquence parfait pour ce qu'il avait à faire et la reine laissa ce nouvel allié la conduire à sa couche avec force et délicatesse...

Il la dévêtit, convenablement, sachant ne pas trop se presser ni traînasser prouvant par la son expérience, indéniable plus pour Morgause qui n'avait pas envie d'être initiatrice...

Elle lui souriait, les yeux brillants, contemplant ce beau jeune homme à demi dévêtu comme la prédatrice qu'elle était aussi... un joli gâteau au miel, roux et mat de peau, éminemment désirable.

... Elle le laissa œuvrer, murmurant un "déshabillez moi" d'une voix rendue un peu rauque par l'envie. Puis, mi nue, ne contrôlant plus sa libido, elle pris le dessus. Elle se releva, et jeta le petit Simon sur sa couche, son pourpoint de cour ne résista pas à la louve qui avait envie de sentir le douce peau de monsieur de Reims.

Elle caressa le joli torse du jeune homme couché sous elle, et pris place assise sur lui, s'offrant en spectacle et prenant l'initiative comme une maîtresse sure d'elle qu'elle était...

Elle lui dit alors :

- Mais tu as tout le temps qu'il te faudra, beau Simon, ton souverain est absent pour la nuit... à toi de prouver que t'as pas les yeux plus grands que le ventre... [ hj en fait, ce proverbe devrait être adapté à la situation mais la décence m'oblige à y renoncer ]

hj : Z'y va! c'est auch ici! :p
Et toujours au taquet la rem!!
Simon, faut assurer, gros!! ;p

Arf! On va avoir droit à une scéne "Ciel mon mari!" Ca va encore être la crise^^

[ hj :: n'écoute pas ces voix, Simon, enfin après réflexion, tu peux quand même écouter celle de mon adorable fils ]

HJ: Je rentre de Hyères et je vois que ce sujet attire l'attention ^^

Simon savourait la douce peau de sa Reine, malgré le ventre on ne peut plus rond. Et la louve libidineuse se mit à dévorer sa peau de ses mains alors qu'il frissonnait d'excitation, et elle était sur lui, il pouvait sentir son large ventre posé sur le sien, ventre qu'il caressait tendrement tout en couvrant la belle poitrine de baisers.

"Et bien si vous le souhaitez je viendrai vous tenir compagnie lorsque mon souverain ne sera pas là pour vous réchauffer, la nuit."

Murmura Simon. Il finit de dévêtir sa Reine, et de se dévêtir autant qu'il pouvait, se disant que pour Morgause et son ventre, il fallait peut-être mieux qu'elle reste dessus.
Cependant il sentait son cœur battre d'excitation, conscient de l'aspect dangereux de ce qu'il faisait. Mais il s'offrait à sa Reine et était bien décidé à la satisfaire, autant qu'elle le souhaiterait.

Elle contemplait son jeune amant, offert, livré à ses envies... cela lui plaisait, la passivité du jeune comte faisait partie intégrante du plaisir de la reine.
C'est comme cela qu'elle voyait ce jeune vassal et espion en devenir, une sorte de jouet de ses caprices, une sorte de petit fauve domptée par l'orgueilleuse femme qu'était la mère de Morded, femme de Marth, vraie souveraine d'Austrasie, pilier incontournable d'Orcanie. [les chevilles vont bien, merci !]

Elle eut envie de rire quand il lui proposa de la rejoindre nuitamment quand son roi serait ailleurs... elle en lui répondit que :

- Tu me rejoindras quand je te le demanderai mon tout joli... puis elle s'empara d'une écharpe de doux lainage fin et délicat, de ces lainages du nord tissés si fin que l'on dirait de la soie, et avec dextérité banda les beaux yeux du jeune homme...