Pas touche au grisbi! PV dirigeants Austrasiens = Morgause

[ patience ma belle, mais c'est vrai, maxime, que moi aussi je m'accroche délicatement... et je joue morgause, peu patiente elle non plus... va avoir du sang plein les murs]

Morgause n'eut qu'un regard plein de morgue envers l'intendant, qu'elle aimait assez pourtant mais ses nerfs étaient échauffés et elle avait envie d'en finir.

- Monsieur de Metz, restez ici, je vous donnerai les explication en temps voulu... elle avait été froide mais cordiale... le ton changea quand elle se tourna vers le petit de Reims.

- Vous êtes sourd ex-intendant, vassal !!!!
Votre conduite passée si héroïque et fidèle qu'elle soit n'excuse pas l'injure faire à ma soeur ! Je vous ai demandé des excuses et vous tentez encore d'accuser ma plus fidèle amie, celle sur qui je tente de temps en temps de me reposer... elle était hors d'elle.

- Ce n'est pas votre fichu comté que je vais demander mon joli.... c'est votre tête et toute celle de votre fichue famille... je vous demande de vous EXCUSER! Est-ce trop demander à un soit disant chevalier qui insulte dame de haute naissance sans raison et pour je ne sais quel but !
Répondez moi sur ce point et uniquement sur celui ci.... c'est un ORDRE de celle qui est votre souveraine petit impudent.
Quand à cette histoire sordide d'argent nous démêlerons cela... je vous le PROMETS !

Simon fut secoué par les propos de Morgause. L'amertume, l'impression de trahison l'avait rendu vindicatif, Il se pencha alors, portant deux doigts à son nez, cherchant à reprendre contenance, tout sauf calme. Et lentement il reprit la parole.

"Très bien, je vais m'excuser votre Altesse, puisqu'il s'agit d'un ordre. J'espère de tout coeur que vous ayez raison."

Simon se tourna alors vers Alicia, posant sur elle un regard qui n'était plus, comme il y avait encore quelques heures, amical mais triste. le regard d'un homme trahi.

"Je vous présente mes excuses pour ce comportement regrettable et inapproprié comtesse."

Simon ferma alors les yeux, détournant le regard, avant de le poser sur Nathan avec un air qui semblait dire:

*Tu viens de mettre les pieds dans une sacrée fosse à purin.*

Au sol se trouvait la lettre que Simon avait laissé tombé, entrouverte.

Pas touche au grisbi! PV dirigeants Austrasiens = Morgause - Page 2 Docume10

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Morgause reprit sa place, un peu lasse, et d'une main un peu fatiguée après cet effort intense ramassa la lettre qu'elle tendit à sa co-régente.
Tenant son ventre, elle reporta ses yeux encore noirs sur l'ancien intendant :

- Voilà, Comte, un gentil effort même si je me serais à titre personnel volontiers passée à titre personnel du fait que vous puissiez penser que j'ai tort mais aussi... elle eut un rire nerveux, un rire peu amical.

Puis elle regarda l'intendant en titre, plus aimablement :

- Mon bon vicomte, je vous serais grée de bien vouloir vous aussi jeter un œil sur cette note qui met votre prédécesseur dans tous ses états et lui fait accuser publiquement le sœur de son roi de dilapider ce qui resterait de notre trésor... alors que cette dernière s'essaye depuis des mois à trouver des financements hors Austrasie pour que nous reconstruisions au plus vite...

Sa voix était douce mais il allait de soit que de Reims ne s'en tirerait pas indemne...

Nathan voyait qu’il y avait un grave problème. Morgause voulait, pour il ne savait quelle raison, écarter définitivement Simon ce qui était risqué car Simon était considéré comme le plus loyal et fidèle des vassaux Austrasiens envers…. Marth.
Déjà que les Austrasiens avaient mal digéré le mariage avec Morgause d’Orcanie et la domination Orcanienne, bien qu’ils appréciaient Blanche, si Morgause faisait quoi que ce soit à Simon, les opposants au trône et à l’Orcanie auraient un argument massue pour rallier la noblesse austrasienne à leur étendard.
Nathan cherchait comment calmer Morgause, et Alicia ne l’aiderait pas, si Simon lui avait manqué de respect.
Et enfin, on lui expliqua ce qui c'était passé. Et il en fut secoué. Nathan fit alors deux pas vers Morgause, venant se placer derrière elle, détournant son regard du ventre de Morgause qui était comme un rappel du fait qu'Erwana ne voulait pas d'un deuxième enfant actuellement.

"Je ne sais combien réclame Simon mais je suis prêt à participer finan.... 300 000 livres? Les travaux sont sensés ne valoir que 200 000 livres selon cet architecte! Et tous les passages sur Dame Alicia sont inventés. Ils ne sont pas présents dans le rapport que j'ai reçu. Je..."

Au parfum qui chatouilla ses narines, Nathan remarqua qu'il s'était tant rapproché, tel un enfant curieux, de la lettre, qu'il lui fallait faire un pas en arrière pour la bienséance et éviter les coups de tête accidentels de la part de sa reine.

"Je, je ne sais comment s'est comporté mon cousin mais je sais deux choses: la première c'est que quelqu'un a voulu le monter contre vous en produisant ce faux document. Pour y accéder, ce quelqu'un est très bien placé dans notre hiérarchie, c'est un espion de confiance de la couronne. Cela nous pose donc un véritable problème. Le second est que la famille de Reims est une des plus anciennes familles de fidèles à la couronne d'Austrasie. Si nous nous montrons trop sévère avec mon cousin, nous donnerons des arguments à nos opposants."

Nathan n'avait pas sciemment utiliser la première personne du pluriel, mais cela montrait son attachement au trône et sa gratitude envers Morgause, qui lui avait offert la main d'Erwana sa bien aimée épouse.
Cependant au ton de sa voix et à son visage, il était évident que la situation le répugnait. Quoi? Devoir sanctionner son cousin? Savoir que l'Austrasie était gangrenée par la corruption?

La reine Morgause se calma, si l'intendant voulait prendre sur sa cassette, grand bien lui fasse... ce don volontaire calmerait l'irritable de Reims à coup sûr.
Et, la reine se calma parce que "son" intendant" aiguillait la conversation sur un sujet qu'elle adorait, celui des complots, celui de la corruption de l'État... C'est la deuxième partie du discours de Nathan qui reteint son attention...
Il importait de savoir qui essayait de créer la zizanie en Austrasie... et de le châtier impitoyablement, cela va de soit.

- Je vous entends bien Nathan, et je n'ai aucunement l'intention de faire exécuter votre cousin, soyez donc rassuré... Il convient néanmoins monsieur de Reims que vous fassiez preuve de modération et d'un certain sens de l'État avant de lancer de venimeuses accusations... Mais l'important est maintenant de découvrir qui ose semer la discorde entre nous... et, si Alicia en est d'accord, je vous charge tous les deux de découvrir qui a falsifié ce document.

Elle pris quelques seconde de réflexion avant de poursuivre :

- S'il s'agit d'un sous fifre, il conviendra de l'interroger sans ménagement, je vous laisse agir. Si vous pêchez un gros poisson, un vassal important, un membre de la famille royale Marth et moi, avec Alicia lui feront un procès exemplaire, et lui feront, n'en doutez pas regretter d'avoir voulu nous gêner...

Elle repris un sourire un peu méchant avant de conclure :

- Dernier point, Monsieur de Reims, je vous prierai de ne plus me tenter avec votre fief, vous avez de la chance que je sache que vous êtes fidèle à notre couronne, voir indispensable à la bonne marche de l'Austrasie... sinon j'aurais pris un plaisir certain à vous prendre au mot, mon joli... Est-ce clair pour vous ?

Nathan écouta alors la réponse de Morgause, sentant sa tension diminuer en parallèle avec la tension régnant dans la pièce et probablement aussi la tension de Morgause.
Et soudain il eut peur de qui pouvait comploter ainsi. Ce ne pouvait être un sous fifre, il y avait forcément quelqu'un de puissant. Donc, qui?

Famille royale? Marie était trop peu apte à cela et elle avait été écartée du pouvoir lors de ses noces avec un Gaurre (Thomas).
Il ne restait donc qu'Alicia, en membres de la famille royale qui n'était pas sur le trône. Et Nathan savait Alicia incapable de cela.

Donc c'était un puissant seigneur Austrasien. Mais ça ne répondait pas à la question "Qui?"

Nathan restait donc à un pas derrière Morgause, fixant son cousin.

(Simon arrive)

Simon regarda son jeune cousin, finalement plus sage que lui bien qu'encore un peu naïf, avant de regarder Morgause la terrible, et Alicia. Alicia dans laquelle il n'avait plus confiance. Pour lui, si un membre de la famille royale conspirait, c'était elle.
Mais cela l'attristait, il écouta donc les propos de Morgause en posant un regard de chien battu sur Alicia.

"Oui Altesse vous avez été très claire."

Répondit Simon en regardant Morgause. Puis il regarda Nathan et Alicia. Il ignorait que dire de plus. Et puis il remarquait que les deux femmes avaient besoin de se calmer.

"Peut-être devrais-je me retirer Votre Altesse, Régente."

Soupira alors Simon. Il était sûr que Nathan resterait pour parler et essayer de changer les idées de la Reine.

Morgause repris son sourire, un peu hautin, indéniablement royal avec une pointe délicate de condescendance et de séduction pour lancer un :

- Vous pouvez vous retirer, monsieur de Reims, si ma sœur n'a rien à ajouter... Je serais heureuse que vous ne nous en vouliez pas. Considérez cet entretien comme une petite leçon politique, n'y voyez aucunement une envie de vous humilier, mais, juste des conseils d'une ainée à un charmant et fidèle vassal... sur lequel j'espère nous pouvons nous reposer.

Elle joignit les mains devant son visage, comme pour une prière, ses yeux brillaient et son sourire s'était accentué.

HP : Allez hop je termine quand même ce charmant post lol

Alicia avait suivit muettement les excuses forcées de Simon, l'intervention de Nathan et de son parchemin. Heureusement que Morgause n'était pas duppe. Alicia restait pantoise devant la bêtise ambiante. Etre soupçonnée d'un complot qu'elle aurait organisé contre elle même était une chose peu banale. Et c'était elle, qui y avait droit. Quelle chanceuse elle était. C'était tellement ridicule qu'elle en aurait presque rit! Elle saluat Simon à son tour

- Au revoir Messire de Reims...et merci de m'avoir éclairé sur le fait que j'organise un complot contre moi même. Ca ne m'avait pas paru évident je le reconnais.

Une fois que celui ci fut sorti elle continua

- Je vous remercie ma soeur d'avoir cru en ma bonne foie et de m'avoir défendue. Cela me touche beaucoup. Quant à savoir qui est derriére tout ça...

Elle revint à Nathan

- Messire de Metz qui est le scribe qui a écrit ce parchemin ?

Puisque Simon en avait l'authorisation, il se retirasans bruit, tête basse, et ainsi seul restait Nathan et les deux femmes.

Un Nathan qui se sentait réellement mal à l'aise.
Cependant il devait réfléchir sur ce complot. Il passa devant Morgause et Alicia, à seulement deux pas de sa reine et déclara.

"Nous avons un problème. Quelqu'un essaye de briser l'Austrasie et pour cela a infiltré en profondeur le pouvoir Austrasien. Après d'ou viennes les fonds? Et ne pouvons rien faire avant d'avoir consolider notre nation. Mettre fin a ce complot doit donc être, je pense, notre priorité, je me trompe Altesse?"

Demanda alors Nathan, qui prenait des airs d'élève appliqué. Et il réfléchissait à la question d'Alicia.

"Le document originel a été écrit par mon secrétaire. Quand à cette version modifiée.... Si il s'agit de lui, s'il trempe dans le complot, alors nos adversaires ont eu connaissance de tout ce que nous avons fais depuis le couronnement de Son Altesse Morgause."

Nathan était réellement inquiet. Ledit secrétaire lui avait servi de précepteur. S'il était un traître, alors Nathan n'aurait guère plus confiance qu'en sa famille et en la famille royale d'Austrasie.

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