[Les appartements royaux]

Ophélia pénétra dans les appartements qu'elle partageait avec son époux, en refermant brutalement la porte derrière elle.
Elle fulminait de rage, contre elle-même, contre tout ces gens! Ils la méprisaient, mais pour quelle raison? Était-ce parce qu'elle était devenue reine, alors qu'elle aurait dut demeurer à Camelot et y périr de chagrin? Était-ce parce qu'elle avait, malgré elle, quelques sentiments amoureux envers le roi, qui était déjà fiancé à leur souveraine, à l'époque? Était-ce pour sa divine apparence, héritée, disait-on, des créatures de l'enfer!?
Quoi qu'il en soit, ils la haïssait et ils la rejetaient ouvertement.

La comtesse d'Aurey constata que les appartements étaient vides. Elle n'avait pas le coeur à s'effondrer, comme une jeune adolescente, dans son lit pour y verser son chagrin. Non, elle désirait conserver de bons souvenirs de ce lit. Ce lit qu'elle partageait avec son époux...
Ophélia aspirait à y trouver quelque réconfort lorsqu'il serait parti en guerre contre son félon vassal, en se remémorant de chaleureux moments, des regard complices et des baisers langoureux...

Elle alla donc s'asseoir sur l'ammonscellement de coussins installés près du feu. Quelques larmes de colère parvinrent à s'échapper et la colère de la mer s'y déversa. Qu'avait-elle fait de si horrible pour être ainsi mal aimée?

Ophélia, confortablement installée, essuya ses larmes d'un revers de manche. D'une voix hésitante, elle parla:


- Entrez...


Elle s'attendait à voir entrer Adèla, sa servante ou même Macha et Càmélià, ses suivantes favorites. Peut-être était-ce Mordred qui la priait de revenir... Ou Morgause.
Et quelle fut sa surprise lorsque Vohan pénétra dans la pièce qui menait à la chambre. En l'apercevant, la belle blemit d'avantage.
Son coeur sembla cesser de battre, pendant une fraction de seconde pour ensuite se débattre avec une force sans pareille.
Elle ne bougea pas et demeura dans une muette stupéfaction. Que faisait-il ici? Était-ce Mordred qui l'envoyait ainsi, pour la faire revenir à la soirée? Si tel était le cas, il avait fait venir la mauvaise personne!

Vohan avança quelques peu de la jeune femme tout en gardant une bonne distance. Il ne voulait pas offenser la dame...L'écossai plongea ensuite son regard pâle dans les yeux rougis par la peine de la jeune reine. Il pouvais comprendre mieux que personne, son malheur face à ceux qui feignaient de l'aimer.

L'héritier des McKeith inclina légèrement la tête et se prononça:

- Je suis désoler ma dame si je vous importune, sachez que cela n'est point mon intention. Je...Je suis simplement venu en ces lieux pour m'informer de votre état... Vous me semblez particulièrement peiné et cela m'attriste grandement. Vous qui avez organiser une si belle soirée...

Vohan remarqua par contre, le regard méfiant que la jeune souveraine lui lançait. Elle qui n'avait dit point mot depuis sont arriver devait se sentir quelque peu seccoué de la présence inatendue de l'écossai

- Je vois le doute dans votre regard ma dame...Permettez moi de vous assurer que je ne suis certes pas envoyer par qui que ce soit...

Ophélia tout d'abord méfiante, invita d'un gracieux signe de la main Vohan a venir prendre place à ses côtés.
Il lui semblait sincère. Du moins, avait-elle besoin de réconfort en cet instant fatidique d'intense fatigue. Elle se força à lui sourire, afin de le mettre à l'aise.

- Vous ne m'importunez point, messire Vohan. Votre présence, à mes côtés, ne pourrait m'apporte que du bien.


Elle marqua une courte pause.


- Si je suis étonnée de vous voir en ce lieu, c'est que je ne m'attendais point à vous voir venir en ces lieux un jour, pour moi. Il est d'ailleurs curieux que vous veniez ainsi à moi, en ami. Moi qui vous ai causé tant de mal!

Vohan pris place au côté de la reines et posa sur elle un regard chaleureux. Il était vrai qu'il lui en voulait un peu pour l'autre soir mais Vohan n'aimait pas la rancune.

-Ne parlons plus de cette soirée si vous voulez bien ma dame...Je suis venu en ces lieux pour m'assurer de votre bien être et de la raison de votre si grande peine...Je sais l’effet désastreux que provoque ces regard hargneux braqués sur vous...

L'écossai baissa ensuite le regard lorsqu'il aperçu la lueur désorienté dans les beaux yeux de la dame. Malgré le fait qu'il soit présentement assis au côté de la reine dans sa propre chambre, l'homme resta assis à ses côtés, sachant qu'elle avait besoin de réconfort et que les nobles aigris ne lui en donnerait point, pas plus que la reine mère.

Vohan ne pu s'empêcher de sourire lorsqu'il de bien heureux souvenir revinrent en lui. Il se souvenait encore parfaitement des sermons de son père en public et la honte que ceux-ci lui affligeait à chaque fois. Vohan se remémorait, à ses 18 ans s'être enfui lors d'un banquet donner en son honneur. Il était partit s'isoler dans ses appartements, rageant contre son père et son clan...

- Lors de mes 18 ans ma dame, un moment tel que celui-ci est arriver et je me suis vite retrouver dans mes appartements à me questionner sur mon avenir et mon exact fonction...Voyez-vous, lors de cette soirée, j'ai haïs mon père et mon clan...J'en ai pourtant bien honte en ces heures car je me rappelle aussi avoir passé une soirée merveilleuse...

L'homme se leva et s'approcha de la large fenêtre puis un large sourire se traça sur son visage

- En cette douce nuit de février, les flocons tombaient sans cesse...Et le silence extérieur était tel que j'avais peur que l'on m'entende penser...Pourtant, la musique provenant de la salle de banquet résonnait vainement à mes oreilles...Donnant à la douce descente des flocons un sens bucolique...Je me souviens encore d'avoir chasser toute pensé négative de mon esprit et d'avoir observer la neige tomber pendant des heures...En ne pensant à rien...Puis comme un pauvre atteint de folie je me suis laisser balancer sous le rythme de la musique qui atteignait obstinément mes appartements...Et j'ai danser, seul sans me soucier que peut-être quelqu'un pouvait entrer et déclarer publiquement ma démence...

Le sourire de l'écossai s'élargie d'avantage et une douce lueur nostalgique vint loger dans son regard pâle.

- Je suis désoler de vous remmener tout ces souvenirs qui, bien sur, n'allègeront pas votre peine...

Ophélia sourit tristement à l'écossais et baissa son tendre regard peiné vers le sol.


- Ah! Certainement messire Vohan! Vous compatissez à ma peine...


Puis, elle leva son attention, le dirigeant vers la fenêtre. Il ne neigeait pas. L'hiver s'était bien encrée, la terre avait revetit son manteau blanc, mais elle se refusait à donner un air magique à cette soirée.
Tant pis! Si elle ne désirait pas en provoquer une... elle-même le ferait! Après tout, n'entendait-on pas, d'ici, le doux souvenir d'un petit orchestre engagé afin de divertir la noblesse?

- Alors... apprenez-moi votre folie! Et je vous apprendrai la mienne!

Vohan porta un regard heureux sur la jeune femme et s'éloigna de la fenêtre. Il était bien content d'avoir éveillé en Ophélia un semblant de joie qui ferait bientôt surface en cette froide soirée . L'écossai se placa donc en face de la reine et executa un très basse et gracieuse révérance, tout en gardant un sourire amuser

- Ma folie, très chère reine ne se résume qu'en quelques pas de danse improvisé. Elle consiste à suivre la mélodie et à sentir le joie remonter en nos êtres si peiné en cette heure...

Puis, il se redressa, ouvrant du bras droit la piste de danse de fortune...

- Si vous voulez bien m'accordez cette danse ma reine, et m'enseigner votre si délicate folie...

La reine se leva, avec une mine presque enfantive. Son teint, à l'habitude si pâle, se teignit d'un léger éclat rosé.
Enjambant quelques coussins aux couleurs et aux motifs exotiques, la souveraine d'Orcanie s'approcha de l'écossais. Elle garda cependant une distance raisonnable, afin de le laisser, encore une fois, faire les premiers pas. Elle devait s'avouer qu'elle ressentait un certain malaise. Et imaginer le corps de Vohan contre le sien, se mouvant à la même cadence, sur un rythme...
Ses joues s'empourprèrent d'avantage et son regard d'azur se posa sur le sol.

- Si le brave serviteur de mon époux le désire, je suis prête à lui apprendre l'éloge de ma folie. Il s'agit plus d'un jeu de l'esprit que physique...
Mais tout d'abord... vous devez me montrer... je ne sais pas... comment faire... pour la première fois... avec vous...

Vohan se sentit rougir, chose qui ne lui arrvait que très rarement. Son sourire s'élargit, laissant voir ses dents droites et blanches (hj: ouais c'est ça lol surtout au moyen-âge) et, tout en gardant une bonne distance avec la reine il saisit sa délicate main et la fit doucement tourner sur elle-même.

- j'ai intituler cette danse "la valse des fous"...

Puis, valsant à un rythme suivant parfaitement la musique du bas, il la fit tournoiller, puis balancer de gauche à droite tout en rajoutant quelque fois, des mouvements gracieux metant en valeur l'adresse de la jeune femme.

-J'ose espéré que cette danse ne vous empeĉhe pas de partager avec moi votre idée de la folie...

Et ce fut à ce moment que l'écossai lança gracieusement et tout en dansant, la jeune femme plus près de la fenêtre pour ensuite venir la rejoindre...Le corps encore plus près de la dame, ses yeux pâle enfoui pronfondément dans ceux d'écumes de la dame...

- Regarder dehors...dit-il en reprenant ses distances.

En effet, les doux floncons s'étaient mis à s'écouler du ciel, couvrant tendrement le manteaux froid de l'hivers...

Vohan frémit lorsqu'il sentit la frêle main de la reine se joindre à la sienne. Son esprit lui ne cessait de lui répété que ce qu'il faisait était infame, d'abuser ainsi de la confiance du roi mais il savait tout de même que ses intentions étaient saines. Il n'avait eu nul autre idée en venant en ces lieux que de réconforter la pauvre reine. Cependant, ce bref instant passé avec elle était parsemé de petits moments magiques, rendant la soirée plus belle qu'elle n'aurai jamais plus être.

- Cette soirée est merveilleuse ma dame...Aussi bucolique que celle que j'ai vécu le soir de mes 18 ans mais cette fois-ci je suis en incroyable compagnie...Je n'aurai certainement pas pu demander mieux...

Puis l'héritier des McKeiths se rapprocha à peine de la souveraine, plongeant à nouveau son regard dans lequel la lune pâlissait d'avantage la couleur et ou les flocons venaient mirroiter discrètement...

Ophélia fit tout ce qui était en son pouvoir pour ne pas recroiser le regard envoûteur de Vohan... Non... Elle ne le devait pas. Elle ne devait pas frissoner non plus alors que leur deux corps se rapprochaient.
Elle ferma son regard d'un tendre vert, empêchant le reflet de la lune se perdre d'avantage plus longtemps dans cet univers de merveilles.
Elle étira ses lèvres en un sourire sincère... elle lui accordait ce point: cette soirée était merveilleuse.

- Ah! Certe messire! Je ne regrette point votre venue en ces lieux...

Puis, soupirant, elle repris jalousement sa main et s'appuya contre le rebord de la fenêtre.

- Cette nuit est magnifique... J'ose à peine croire qu'elle est réelle! N'est-il pas fantasque de pouvoir comtempler ces milliers d'étoiles, chutant de ce long drap noir, comme les larmes glacées du Christ, bien au chaud, en la demeure de notre bien-aimé souverain?
Je me souviens qu'autrefois, par des temps comme celui-ci, mon père se plaisit à me prendre sur ces genoux... et il me racontait, pendant de longues heures, mille et un contes...

Vohan sentit un certain regret lorsque la main d'Ophélia quitta la sienne. Elle était si belle et le reflet de la lune sur son visage pâle lui donnait un air encore plus angelique...Elle semblait être faite de porcelaine et les milliers de flocons laissait percevoir autour d'elle, un aura de pureté...L'écossai sentit son coeur se pincer mais il décida d'ignorer ce sentiment qui grandissait en lui depuis maintenant un certain moment...

- Je suis heureux que cette soirée vous comble de bonheur ma dame, et aussi qu'elle vous remmene de si bons souvenirs passés en compagnie de votre noble père...dit l'homme en rejoignant la dame au bord de la fenêtre.

C'est alors qu'il vit un intrépide flocon s'aventurer dangereusement dans la chevelure de feu de la jeune femme. Il alla s'y poser, donnant l'impression d'être une délicate perle puis, fondut aussi rapidement qu'il s'était posé. Vohan s'entit alors une vague de tristesse l'envahir...

- Cette nuit est fabuleuse ma dame...Cependant je ne peux m'empêcher d'être chagriner à l'idée qu'une aussi belle soirée ne se reproduira sans doute jamais...

Pincement douloureux au coeur...

Elle se retourna brutalement pour faire face à Vohan.

- Non!


Et déjà elle regrettait... Son teint devint d'avantages cramoisit.

- Je désirais dire... Comment cela?

L'héritier des McKeiths soupira simplement et laissa voir à la jeune femme son regard désoler...Il aurait tant voulu que cette soirée ne finisse jamais mais malheureusement, le temps ne s'était point arrêter de la reine avait des devoirs...Vohan les maudissaient pour éloigner la belle reine...Il les maudissaient...

- Cela me peine énormément mais je dois l'avouer...Vous êtes reine ma dame, vous avez des devoirs à accomplirs et un mari à chérir...Tendis que moi...Je continuerai à errer à la recherche de quelque chose ou quelqu'un...

Vohan baissa la tête et échangea un regard avec la douce femme. Jamais elle ne lui avait parrut si belle. Il enviait le roi pour avoir charmer le coeur de cette aussi délicate femme...

- J'aimerai plus que tout au monde, vivre à nouveau cette experience inoubliable mais votre titre nous empêche de nous voir comme nous nous voyons en ce moment même...Je...

Vohan ne termina pas sa phrase, intorompu par un cri douloureux provenant de son coeur. L'écossai ne voulait pas mettre un therme à cette soirée mais en avait-il vraiment le choix? Si il avait encore plus de temps, c'est sous la neige qu'il aurait fais valser la reine...Ses cheveux allaient alors être parsemés de centaines de petites perles de glaces et son visage, aussi blanc que la neige elle même, aurait rougit par le froid...Ou par bonheur...

*Se prend l'avalanche de posts sur la tronche*


.....


Attendez que j'me relève ... Et moi aussi j'vais vous faire danser moa !!


Arr, n'aurais je vécu que pour cette infamie ? ...

SPECIAL EDIT : arf ! si tu me prend par les sentiments forcément ...
Et puis j'aboie mais ne mord point ! ... :alien:

Mon Ophé ....

Ophélia demeura bouche bée. Non, elle ne pouvait pas, elle ne le pouvait pas... ce ne pouvait être vrai. Une lueur d'incompréhension traversa le regard d'émeraude de la reine. Non... Non... Il avait raison... Partir, partir loin de lui. Loin de tout... Elle avait, en tant que souverraine, des devoirs... Elle avait un époux...

Un frisson parcourut tout son corps. Ophélia hésitait alors qu'elle devait résister. Mais en avait-elle envie?


L'image de son bien-aimé Mordred s'imposa à elle, et il ne lui en falut pas d'avantages pour tourner les talons a l'écossais et se diriger vers la porte.

* Moi aussi je t'aime mon Momo trésor chouchou d'amour! Mon p'tit minet veut-il encore des gratouillis derrière les oreilles? Allez viens mon p'tit lapin! Waaaaw! Allez mon p'tit toutou! Allez, fait le beau! Mon ourson en peluche... cesse de gronder, tu veux bien?! *

Vohan soupira puis s'éfforça de sourire. Le doux instant avec Ophélia était probablement déjà fini mais Vohan allait tout de même en garder un exellent souvenir.

- Je crois que vous venez de me signalez mon heure de départ ma dame...je me suis bien trop attarder en ces lieux. Je vais vous laissez à vos songes...Mais...mais sachez que plus jamais une froide nuit d'hivers, qu'une tendre mélodie et les délicate perles qui s'écoulent du ciel ne pourron être sans que mon âme sente l'irresistible envie de vous rejoindre...sur ce...

Vohan prit à son tour la direction de la porte, s'éloignant du paradis qu'il avait éffleurer et déposa sa main sur la pogner avant de jeter un regard douloureux à la jeune femme...Puis il sourit

- J'attendrai à jamais le jour ou vous m'enseignerez votre folie...

Ophélia lui tourna le dos, pour cacher le mal qu'elle éprouvait.


- L'amour m'a bercé et l'étoile a brillée... Passez une excellente soirée, messire.




Puis, elle se dirigea vers sa chambre, ne se retournant pas pour lui adresser un dernier adieu. Car il ne s'agissait pas ici d'un adieu. Elle comptait le revoir... Oui... Elle ne savait pas quand, ni comment, mais elle le reverait.


Puisque personne ne se trouvait non plus dans la chambre royale, Ophélia entreprit seule de retirer sa robe. Elle le fit avec une lenteur exagérée, rêvassant à l'instant précédent. Bien qu'animée d'un désir ardent pour Vohan, elle devait se confronter à la réalité. Elle aimait, plus que tout, Mordred. Et ce n'était pas une amourette qui allait détruire cette union, pour laquelle elle souffrait tant!

Elle n'avait certe pas son époux à elle seule et il s'était abscenté longtemps, avant leur union... Et peut-être partait-il loin d'elle, pour un temps qui lui serait trop long... Mais elle demeurait et elle souffrirait, que pour lui. Elle devait effacé Vohan de son coeur. Ne l'avait-elle pas offert au fils de l'impitoyable reine mère?

Une fois dévêtue, elle enfila, cette fois plus rapidement, un linge de nuit, d'un tissus si fin et d'un blanc si pâle qu'on apercevait l'ombre de ses courbes féminines.

Lorsque Mordred, suivis de près par deux soldats, arriva enfin devant l'entrée des appartements royaux, l'orcanien fut fort surpris de ne pas voir de garde devant les lourdes portes ...
Le jeune roi fit signe à ses hommes de se poster devant l'entrée des appartements, puis se dirigeant vers les piliers en face de la chambre, Mordred se mit à scruter l'endroit ...
Une voix sortit de l'ombre :

Sire,

Je suis ici ! ...

Un jeune page émergea alors des ténèbres : Gauthier ...

Mordred le toisa sévèrement et l'intérrogea du regard ...

Alors ! ...

Qu'avez vous vu ? ...

Ou reste donc ces bons à rien de gardes !! ...

Gauthier eut un mouvement de recul et répondit, un peu géné :

Je ne sais majesté, mais par contre j'ai vu entrer un homme dans les appartements, peut de temps après que la Reine y ait pénétré ...

Le roi le coupa :

Qui donc ? ...

Un page ? Le sénéchal ? Un serviteur quelconque ? ...

Qui ? ...

Gauthier, plutôt mal à l'aise, s'approcha de son maître et lui glissa presque à l'oreille :

Sir McKeiths ...

Il en est sortie depuis peu ...

Mordred fit une moue d'incompréhension et se dirigea sans tarder vers ses appartements ...

Le visage défait ...

Les gardes lui ouvrirent les portes des appartements et le Roi y pénétra l'âme déchiré entre le ressentiment et le désir ...

Mordred ne put s'empécher de sourire en appercevant sa douce et magnifique Ophélia ...

Mais déjà premier "choc", celle ci était en déshabillé ?! ...

Le roi fronça les sourcils et s'approchant de son épouse, un sourire forcé aux lèvres, celui ci l'interpella ainsi :


Mais enfin ma chère, que faites vous dans cette tenue ? ...

Le banquet commence à l'instant et vous venez avec moi ! ...

Et puis m'expliquerez vous votre étrange attitude, tantôt ?! ...

Mordred se tut, toisa Ophélia de toute sa hauteur, puis portant son regard sur le sol, près de la fenètre, remarqua ... des traces de terres ...


( )

Ophélia sursauta en voyant son époux pénétré dans leur appartement. Son air rêveur s'effaça aussitôt, pour afficher clairement la peur et le remord.

- Messire je..., bredouilla t'elle. J'allais au lit... puisque votre... vos sujets... ne semblent pas apprécier ma compagnie...

Et remarquant qu'il détachait son regard d'elle, elle suivit son regard. Son coeur se pinça... Qu'allait-il croire? Heureusement, il n'y avait eu aucun garde à la porte! Mordred ne pourrait donc pas savoir qui était venu en ces lieux..

- Ce sont les pas d'Adèla... Ma servante...

Elle tenta de lui sourire, sans grande réussite, puisqu'elle était grandement nerveuse.

- Si vous me le permettez, je remet sur-le-champs ma robe et reviens a vos côtés...

Mordred haussa les sourcils avant de les froncer de nouveau, définitivement ...

Il écouta son épouse sans broncher, puis médita un moment avant de répondre, comme en proie à de vives réflexions ...

Le roi se plaça juste en face d'Ophélia lui interdisant ainsi d'avancer et la contraignant à se heurter au lit si celle ci s'avisait de reculer ...

Il la fixa de ses yeux de chat, esquissa un sourire sybillin et déclara sur un ton fort sec :

Tout d'abord sachez que ce n'est pas à vous de vous adaptez à NOS sujets mais bien l'inverse ! ...

Faites vous respectez que diable !!

Vous avez mon plein et entier soutien ...

Toutes personnes arrogantes à votre endroits sera chatiées en conséquence ! ...

Comme un ennemi du royaume !! - Mordred haussa le ton-

Et un traitre de la pire espèce !! ... - le roi s'approcha en peu plus-

Mais entendons nous bien, Ophélia, personne ne pourras tenir votre rang à votre place ! ...

L'orcanien intérrogea la Reine du regard, puis esquissa un léger sourire compatissant ...

Il considéra Ophélia avec fiérté et reprit :

Oui, il vous faut vous changez et m'accompagnez afin de tenir votre rang, justement, et ne point préter le flanc à la critique ! ... -ces paroles furent prononcées avec insistance-

Mais avant très chère ...

Mordred se tint tout prêt de sa bien aimée et lui effleura doucement la joue ...

Pourrez vous me dire la raison pour laquelle la porte des appartements n'était point gardée comme il ce doit ?! ...

Auriez vous renvoyez ces soldats ? ...

Et ... ou se trouve donc ... Adèla ?! ...

Est ce dans ses habitudes de "souiller" ainsi ses chausses et qui plus est de venir les essuyer en nos appartements ?! ...

L'orcanien souriait toujours mais ses traits étaient tirés et son regard plus dure que jamais ...

Mordred caressa l'autre joue d'Ophélia puis se mit à lui "lisser" les cheveux, tout en dardant son regard pénétrant dans ses yeux d'écume ...

Il attendait une réponse ...

Hj: J'arrive !!!

Ophélia était visiblement effrayée. Elle tremblait de tout ses membres, alors que Mordred la réprimandait fortement. Que lui prenait-il donc? Pourquoi, lui, si doux, devenait-il ainsi furieux? Pourquoi la disputait-elle si méchament? Se doutait-il de quelque chose?
Elle tomba assise sur le lit, dévisageant Mordred avec ses grands yeux de biches.
Puis, elle se laissa à nouveau apprivoiser, non sans crainte. Ses bras s'enroulèrent autour de la taille de Mordred, et elle posa sa tête sur le ventre de celui-ci.

- AH! Mon aimé! Mon aimé!, sanglotat-elle. Personne ne se trouvait à l'entré à mon arrivé! Je vous le jure!
Et je vous promet de réprimander ma servante! Peut-être a t'elle eu des ennuis? Sa grossesse est fort avancée...et...et....et... je ne sais... Je vous aimes!

Hj: Fait ta présentation avant stp!