* Honneur à notre reyne ! * ( toute la cour ! )

Invité

( hrp, bien moi je suis assise, je mange et j'attends lol)

hj : Tu pourrais nous décrire tout ça dans un post ma chère ! :p
J'imagine que ton perso regarde aussi attentivement tout ce qui se déroule sous ses beaux yeux : non ?

Donc y a matière pour un joli post Wink

[HJ : allez je l'y colle, maman morg doit donner l'exemple !}

Morgause s'était faite discrète, arrivée au bras de son aimé époux et accompagnée de la jolie Faraday, elle eut quelques signes de têtes envers les membres de sa famille. Seule Blanche eut droit à un franc sourire, elle était au centre de la fête et Morgause savait comme cela pouvait être éprouvant pour la jeune femme.

Elle pris place , à la place d'honneur qui lui était due, remarquant que pour une fois tous ses fils étaient présents, même Gareth, Gareth qui l'aimait si peu et qu'elle n'aimait guère plus... Elle eut néanmoins un sourire, uniquement adressé à ce petit dernier, à cette engeance de Loth, engendré pendant une nuit pénible où ce dernier à moitié ivre, comme d'habitude, avait... Non, oublie cela Reine d'Austrasie se dit la Reine.

Elle écouta les poèmes, toujours un peu mièvres du fou du roi, remarqua les regards d'amour que Blanche posaient sans cesse sur son époux et la bande d'enfants... Elle même posa sa main sur celle de Marth et lui adressa un sourire plein de désir, cela ne faisait jamais de mal et c'était sincère...

Elle s'adressa ensuite à sa dame de compagnie...

- Vous connaissez maintenant quasi toute la famille, le joli bellâtre blond las bas est Gareh, mon dernier fils...
Mais oubliez le, ce que je souhaite c'est que vous essayiez de faire amie amie avec Blanche, elle a besoin d'amis, et j'aimerais si vous le pouviez que vous soyez proche d'elle... Elle eut un regard complice envers la jeune femme, un regard qui disait "vous comprenez ce que je veux dire, non ?".

Invité

Elle s'était rapprochée de La Reyne Morgause, et s'installa en retrait d'elle à bonne écoute d'oreille toujours est il! Elle tenait le verre de vin qu'elle s'amusait à faire tourner en ses mains.Son regard voyageait de l'un à l'autre.Elle trouvait La Reyne Blanche sur la retenue, on pouvait sentir comme un malaise, mais Faraday trouverait bien l'explication à ce sujet! Sa majesté Mordred quant à lui paraissait au mieux de sa forme.Elle était tout à contempler des enfants qui s'amusaient lorsque Morgause s'adressa à elle.Elle l'écouta avec attention, posant son regard sur les personnes indiquées puis regarda Morgause d'un air entendu et sourit

-Bien, je ferais en sorte de m'approcher d'elle, elle me parait méfiante! je m'y prendrais avec douceur!

"Leurs nourrices veillent sur eux en notre absence."

Mordred toisa la gouvernante avec une certaine austérité ...

Bien !
Je vous remercie ...

Propos aussi froids que laconiques, lourds de sous entendus, et ceux ci étaient évident : " Je l'espère, sinon il vous en cuira ! "

Le couple royal alla ensuite s'installer afin de se sustenter et, également, ouïr le joyeux bouffon de la cour et ses camarades les musiciens ( hj : manque plus que les comédiens, qui arrivent bien !! :p )

Et Blanche, plus que satisfaite des délicates attentions de son époux et maître, fit devant tous la démonstration de son attachement :

"J’aime a la folie le loup enragé"

Paroles qui ne reçurent qu'une seule et unique réponse : un très léger mais fort tendre baiser ...

Puis Mordred dirigea son impérieux regard vers sa mère et sa nouvelle protégée : toutes deux semblaient en pleine conversation et ... Le tyran ( à l'oeil d'épervier ) remarqua le mouvement furtif de Morgause ...

Et puisque Faraday considéra ensuite la reyne, le seigneur des lieux en conclu que Blanche était l'objet de leur conciliabule ...

Le jeune souverain plissa les yeux et fronça les sourcils .

Étrange ...

Mordred avait un mauvais pressentiment et celui ci ... Était extrêmement intuitif .

La royale retardataire finit par entrer et s’inclina brièvement devant les trois majestés. Elle leur sourit, et offrit d’autres sourires à ses cousins : Gareth, Gauvain et Agravain.

Puis sans plus un mot, elle se rendit à la place que lui désigna un page. La fête avait commencé et Gauthier ainsi que son jeune et adorable frère n’étaient point présent. La petite princesse des Orcades ne cilla pas devant la guerrière de Kaarl.

Encore la, elle se demandait si Kaarl avait déjà essayé une tentative de séduction sur Maeve, femme qu’Anna affectionnait peu. A cette pensée, aussi furtive que la jeune princesse, celle ci sourit en pensant qu’elle aurait pu lui en placer tout un pour avoir tenté, a moins qu’elle l’ait déjà fait

Assise bien confortablement entre deux sièges vides, Anna regardait le couple royal. Elle qui avait davantage préféré Ophélia, ne se plaignait pas de la nouvelle régente. Si elle pouvait rendre Mordred heureux et moins grincheux, (le progrès y est ... ) personne ne pouvait se plaindre, au contraire.

Gauvain, lui, assis près de celle qu’il aurait voulu aimer, mais bon, il l'avait remarqué trop tard, préféra garder les mêmes contacts qu’ils avaient depuis sept longues années désormais.

Mais jamais l’un deux n’oublieraient, la "remarquable" descente de cheval de la nouvelle reyne. Descente plutôt brutale, mais les deux avaient vite été pris d’un fou rire.

Encore heureux que seule Blanche connaissait leur lien d’amitié et la déclaration de Gauvain, à l’instant de sa "mort" …

Il était bien, mais paraissait parfois un peu trop bizarre avec la reyne. Tant que Mordred savait combien valait Blanche, il ne dirait rien.

Mais il avait fermement écouté sa belle-sœur et avait trouvé sa perle à lui.

Lorsque la reyne fut de nouveau libre, Gauvain lui tendit une missive.

Vous attendiez une réponse d’Arthur, si je ne m’abuse ?

Gauvain savait bien que le Roy Pendragon ne refusait rien à sa petite Blanche. Qui aurait cru : la si belle Blanche en Orcanie, au bras du tyran

La jeune dame, qui n’avait pas encore eux un sourire de son chevalier servant, ne tint pas plus tête au roi entêté. C’était leur soirée de congé à elle et Dame Élinor, et la venue d’une nouvelle gouvernante ne serait pas refusée. Inutile de leur rappeler, évidemment.

Pendant ce temps, la douce colombe avait répondu au baiser de Mordred. Quel petit coquin, il pouvait être. Pour ne pas avouer un quelconque malaise, Blanche avait posé un étrange regard sur Mordred. La jeune reyne chassa le mauvais esprit et sourit à la princesse des Orcades

Certains avaient remarqué combien la reyne était méfiante. Elle avait même l’impression que Mordred ne connaissait et ne comprenait pas. Blanche avait ses craintes, et elle pouvait assurer qu’elle serait trahie, un jour ou l’autre.

Elle finit par essayer d’oublier et se concentra sur la soirée, jusqu'à ce que le frère du Roy, lui offre la missive tant attendu.

Elle l’ouvrit, lu très vite et sourit.

Arthur avait accepté sa demande et lui avait offert une très bonne proposition.

La jeune reyne referma la missive et porta de nouveau son attention sur les convives. Elle se demandait si le prélat byzantin avait reçu l’invitation. Pour tout avouer, cela faisait longtemps, qu’elle ne l’avait pas croisé au château.

Blanche se tourna vers son époux et baissa la voix, pour que la conversation ne soit qu’entre eux.

- Savez-vous si Monseigneur Phocas est toujours en Orcanie ? Il me semble ne pas l’avoir recroisé depuis votre passage à Camelot.

L'arrivée d'Anna sans son Kaarl fit sourire le jeune tyran : étaient ils déjà en froid ? Qu'importe : le fait qu'ils aient tout deux une couronne sur leurs maudites caboches, désormais, devraient les dissuader de rompre leurs noces de si tôt ! Car en cas de malheur les deux serraient privés du royaume de Gaurres, les deux ! Alors qu'ils se tiennent tranquille et tout irait pour le mieux ... Si le couple devait battre de l'aile, chacun d'eux pourrait toujours "folâtrer" de son côté respectif à satiété !

Par contre le fait que Gauvain remette un pli à la reyne étonna, intrigua puis ... agaça quelque peu Mordred : de quoi s'agissait il ? Il nota, évidemment, le curieux sourire de sa mie .

Qui lui adressa ensuite la parole : elle souhaitait savoir ou restait le prélat de byzance ... Le "gros" byzantin, comme l'appelait sa mère, ce qui fit doucement ricaner son terrible rejeton . Le roy n'en savait rien et s'en moquait bien ! De plus ... cette histoire de missive commençait a l'obnubiler sérieusement :

Logiquement oui ...

Que dit cette missive ?!

Et il tendit la main : il désirait la lire, de suite !

[ HJ : merci à la Reine de ressortir du placard Phocas, bloqué par un être fée au bord d'un lac...]

Le bon prélat se devait d'honorer de sa présence une fête donnée en l'honneur de celle qu'il affectionnait beaucoup Blanche... Donc, tout en broderies, crosse d'or en main, l'onctueux évêque "adoré" de Mordred fit son entrée dans la salle...

Mordred ayant un air contrarié, et préférant de loin parler à son épouse, de plus reine de cette cérémonie, c'est vers Blanche qu'il avança, lent et un peu pompeux, distribuant d'aimables sourires au passage.

Arrivée devant la Reine, il la salua et tendit son anneau à baiser... sans aucun mépris et m^me au contraire fort cordialement.

Il lui glissa quelques mots de sa voix douce et suave mezzo vocce :

- Blanche d'Orcanie, je n'eut pour rien au monde voulu manquer l'hommage qui vous est du... Hommage à une douce reine, hommage à une belle personne dans tous les sens du terme, hommage à celle que j'estime digne d'en recevoir. Permettez moi, en cette solennelle occasion, de vous offrir ceci dit-il en sortant de sous sa chasuble sur-brodée un ravissant coffret d'ivoire gravé avec minutie de ravissantes images d'anges sonnant trompettes... semblant célébrer un doux avènement... celui de la douce Reine ?
Le vieillard avait pendant toute cette conversation un oeil sur Mordred, regardant ce que ce dernier tenait en main et qui semblait fort le contrarier...

"Manqué de peu" se dit l'encore Ambassadeur du Saint Père en entrant dans la salle et en constatant que Byzance avait précédé sa quasi rivale...
Néanmoins, le jeune chevalier se donnait contenance arrimé comme il l'était au bras d'Alicia de Blaye, Comtesse et Co-régente d'Austrasie... avec qui il avait décidé d'afficher une union à venir.

Mordred paraissait troublé, Blanche était occupée avec l'onctueux prélat d'orient, il dirigea ses pas vers l'autre pouvoir du lieu, allant saluer son futur beau-frère et entrainant donc à sa suite Alicia vers Marth d'Austrasie... et son dragon d'épouse. Il savait qu'Alicia n'avait peut-être pas envie de saluer sa mégère de belle soeur... Mais, lui même, plus diplomate tenait à saluer Marth, son futur suzerain, il n'avait pas eut l'occasion de le faire encore et le regrettait...

Il se planta donc devant le couple royal en second du lieu en saluant :

- Vos altesses Royales, je vous prie de bien vouloir recevoir les salutations de l'Ambassadeur de notre Saint Père, Charles, fils du Comte de Padoue, Grand Chambellan de la Curie... et il salua respectueusement, les yeux rivés sur Marth.

La reine fut un peu déçue du comportement de son époux, mais n'en fit pas un plat. Et lorsque celui-ci lui tendit la main , pour la missive, la douce Blanche eut un sourire intérieur.

Jamais, cette missive la concernait , même si le roy avait le droit a quelques précisions. Elle plaça donc sa main dans celle pressée de recevoir la missive.

Rien qui pourrait susciter votre curiosité. Arthur n'a que répondu à ma demande., sourit-elle en déposant un baiser sur sa joue.

Puis contre tout attente, le sourire de la reyne s'illumina. Elle était heureuse de le voir, Phocas avait beaucoup d'honneur, pour ce qui arrivait à Blanche. Elle en voulait même à Mordred d'être si distant .

La reyne baisa l'anneau comme le protocole le voulait .

- Je suis heureuse de vous voir présent à cette soirée.

Et lorsque la reyne se vit offrir un si beau présent.

Je vous remercie de l'attention que vous me faites, Monseigneur Phocas.

Comparée a son tyranneau, elle était heureuse et Mordred un peu bourru,parce que Blanche ne trouvait pas pertinent de lui montrer la missive.

Mais si en tant qu'épouse, elle lui devait obéissance, mais depuis, un certain, Blanche avait un don : celui de briser certaine règle de politesse
et s'emporter pour un rien ....

Blanche eut le même sourire, pour le représentant du saint père. Décidément, elle était d'une très bonne humeur.

Monseigneur Phocas était tout sourire et bonté, ce qui, il faut l'avouer était son attitude normale, il était rare qu'il s'emporta ou soit désagréable... Il rendit ses amabilités à Blanche d'Orcanie d'un ton paternel :

- Votre Altesse, mon attention vous est toujours acquise, je suis un de vos serviteur même si je reste avant tout celui du Basileus...

Le vieil intrigant n'avait pas pu ne pas voir l'étrange échange entre les deux jeunes souverains, il n'avait pas pu ne pas entendre la réplique amusante mais néanmoins un peu acerbe de Blanche... et, il va de soit qu'il nota cela.

Alors que Marth oubliait la plupart des personnes présentées par son épouse, exceptée cette Faraday machin chose qu'il souhaitait surveiller car elle était proche de sa femme, et avait acquis ce poste très (trop) rapidement.

Enfin le plus intéressant arrivait: Alicia et son tendre Charles. Un homme bien d'après ce que Marth savait. En tout cas, un homme fidèle et fort différent de Marth.
Venant de sa soeur, il ne savait comment le prendre. Enfin, il était content qu'elle soit heureuse et par conséquent salua chaleureusement Charles après avoir fraternellement salué sa soeur.

"Et je reçois ces salutations avec plaisir. Comment pourrait-il en être autrement puisque vous rendez ma chère Alicia heureuse? Je vous en suis reconnaissant et je me réjoui de prochainement vous accueillir dans notre famille."

Mordred ne fit aucun cas des arrivées bien trop tardives ( à son goût ) des deux ambassadeurs du monde ( connu ) civilisé ... Quand on se targue d'être mieux éduqué que les frustres bretons, qui pourtant ont suffisamment d'éducation pour vous recevoir et vous loger dignement ... On s'efforce de le démontrer, ou, à tout le moins, on ne fait pas étalage de son extrême désinvolture .

Phocas ne daignait même pas le saluer : pour qui se prenait il celui la ? Son maître, l'empereur entendrait parler du tyran : c'était certains !

Mais pour l'instant, c'était surtout la reyne qui irritait son royal époux et il lui fit savoir, calmement mais clairement :

Vous n'excitez que davantage ma trop grande curiosité, pourtant !

Puis je savoir, néanmoins, de quoi il retourne, je vous prie ?

La demande, pressante, était donc courtoise, pour le moment ...

Blanche ne s’empêcha pas de sourire au prélat byzantin. Du moins, elle souriait gentiment jusqu’à ce qu’elle délaisse du regard Phocas. Elle se tourna vers Mordred et le regarda dans les yeux.

Si elle continuait, le roy ne manquerait pas d’être en colère contre elle.

J’avais demandé au Roy si, la gouvernante de Mélissandre, pouvait prendre le chemin de l’orcanie. Je lui ai demandé, aussi, s’il pouvait retirer sa garde « secrète », que vous n’aimiez pas ! Le reste me concerne personnellement.

La reyne s’avança et déposa un baiser sur sa joue, avant de murmurer à son oreille :

Ai-je satisfait la curiosité de mon tyranneau ?

Rien de méchant, il savait que la petite reyne adorait le taquiner.

C’était peut-être pour ça aussi qu’ils s’aimaient tant.

Blanche était parfaitement heureuse, même si son Roy s’irritait rapidement.

Des centaines de torchères projetaient leur lumière dans la salle du banquet et le cortège des invités n'en finissait pas de se diluer le long des allées parmi les bavardages et les rires. Accrochée au bras de son flamboyant fiancé l'Ambassadeur de Rome Alicia était ravie. Elle espérait pouvoir profiter d'une soirée de détente et d'amusement. Elle voulait en même temps se montrer digne de Charles. Tout ceci en l'honneur de la reine Blanche qui était superbe il est vrai. Alicia n'avait pas eu trop de contacts avec elle encore. Et elle se doutait que ce ne serait pas trop pour ce soir puisqu'elle devait être très sollicité. Respectueux du protocole le couple salua en premier le roi Mordred et son épouse.

- Vos Majestés! Cette réception est un enchantement. Vos réputations de souverains de goût trouvent ici leur couronnement.

Puis ils se dirigèrent vers Morgause et Marth. Contre toute attente Alicia n'opposa aucune résistance. Les derniers petits accrochages qu'elle avait eu avec sa belle-soeur et dont elle avait parlé à Charles, ne changeait rien aux relations qu'elle entretenait avec Morgause. Il arrivait que les gens qui s'apprécient n'aient pas toujours les mêmes points de vue. C'était tout, il n'y avait pas de quoi déterrer une hache ce guerre inexistante. Marth semblait heureux de rencontrer enfin Charles. Radieuse Alicia répondit

- Morgause, Marth je suis heureuse de vous voir en cette soirée festive! Mon frére, tes paroles me vont droit au coeur. Tu sais comme ta bénédiction m'est précieuse.

Tout comme celle de Morgause qu'inconsciemment elle sollicitait. D'un autre coté bénédiction ou non elle aimait trop Charles pour pouvoir renoncer à lui. C'était au-dessus de ses forces.

"Ai-je satisfait la curiosité de mon tyranneau ?"

L'expression, plutôt audacieuse, dont usait parfois cette lutine de Blanche, fit quelque peu grimacer le roy ...

Mais il ne tarda guère a afficher un large et franc sourire, avant de tapoter ses petites mains innocentes .

Et pour cette missive, il n'y avait aucunement matière a fouetter un chat ... Même si greffier ( chat ) échaudé craignait l'eau froide . Ophélia l'avait trop trompé, mentie et caché certaines choses , pour que l'orcanien ne soit pas plus que suspicieux désormais .

Bien, n'en parlons plus ...

Mordred considéra ensuite le prélat Phocas d'un oeil quasi inquisiteur .

Monseigneur !

Soyez remercié pour ce magnifique présent !

Veuillez prendre place .

Le tyran porta sa coupe aux lèvres, puis fronça légèrement des sourcils avant de déclarer :

Il est arrivé, ce matin, un jeune dignitaire de la cour de votre maître ... Sir Arzuhrig, ce me semble, natif de Bretagne et ... Druide de son état .
Celui ci sera reçu en audience dès demain ...
Le prince Antinéous avait déjà évoqué son nom, par le passé .
Le connaissez vous ?

Un druide païen dans l'entourage proche de l'empereur d'orient, c'était la, une incongruité qu'on ne pouvait que remarquer !

Morgause bavardait donnait ses recommandations à sa dame, la jolie Faraday de Lockley, recommandations qui avaient pour "cible" Blanche, elle ne put pas ne pas voir le petit regard de Mordred et préféra l'ignorer... pour le moment.
Elle glissa juste à Faraday un léger "regardons ailleurs" dit d'un ton conspirateur quand arrivèrent le petit couple formé par Alicia et son "petit romain".
Morgause eut un grand sourire adressé en premier lieu à sa co-régente de belle soeur puis à son bel ami... Elle n'avait pas vu souvent le "petit romain [HJ et c'est tant mieux] et en profita pour mieux l'observer. Indéniablement il était beau, très beau, une belle prestance, une sorte de franchise valeureuse émanait de lui... quelque chose d'agréable mais que Morgause assimilait à de la bêtise.

Néanmoins, il pouvait être utile à l'Austrasie et il valait mieux qu'il soit un peu idiot et totalement sous le charme de l'impétueuse rouquine si on voulait lui prendre sa part de la reconstruction du Royaume d'Austrasie.

"Juste" pour cela, Morgause était donc ostensiblement souriante envers le jeune homme et sa compagne qu'elle accueillit d'un :

- Ma chère Alicia, je suis enchantée de vous voir parmi nous et doit avouer que je suis non moins charmée de faire la connaissance du Sire de Padoue, dont je n'ai presque qu'entendu parler... Permettez moi de vous présenter ma première dame de compagnie en tant que reine mère d'Orcanie, la Comtesse de Lockley. Mademoiselle de Lockley voici ma belle soeur, Alicia de Blaye, Co-régente d'Austrasie et son fiancé, le Comte de Padoue, Ambassadeur du Saint Père ...
Alicia, vous êtes rayonnante, comme dieu faites-vous, ne trouvez-vous pas votre soeur rayonnante mon bel époux dit-elle à Marth.

Phocas ne perdait pas une miette de l'échange entre le roi et la reine d'Orcanie, c'était totalement savoureux. La gentille Blanche montrait qu'elle pouvait avoir son caractère et ses envies et le montrait en public, voilà qui est fort bon pensa la bon prélat qui ne put réfréner un petit sourire .

Il s'aperçut un peu tard qu'il avait "un peu" négligé Mordred tout à sa dévotion pour Blanche... et choisit de l'avouer en lançant au jeune roi :

- votre Altesse, j'ai cédé à un pêché en admirant trop votre charmante épouse, reine d'Orcanie et de cette fête et vous prie de bien vouloir excuser ma bien peu diplomatique impolitesse... j'aurais du vous saluer en premier lieu et il va de soit que je vous présente mes hommages en mon nom et en celui de mon maître le Basileus. Je me permets de réitérer mes voeux de bonheur pour votre mariage... Il était tout sourire quand Mordred cita le nom d'Arzuhrig...
Effectivement [HJ : je me permets de m'associer à l'histoire d'Arzuhrig] il avait entendu parler de ce païen, général ou peu ou prou équivalent dans l'Empire. Il avait aperçu le jeune homme qu'il se rappelait d'une beauté étrange presque dérangeante. Lui même n'avait aucune opinion sur ce genre de personnage si ce n'est qu'il était plutôt positif que quelques païens restent dans l'entourage impérial, que l'Empire ne se coupe pas totalement de tout ce n'est pas chrétien... et il dit donc à Mordred :

- Votre Altesse, j'ai du croiser ce vaillant jeune homme à la Cour, je ne rappelle que de son physique particulier mais ignorait qu'il fut originaire de Bretagne... sinon, je l'aurais interrogé avant de venir sur vos agréables terres... Il est donc revenu à la terre de se ancêtres ?

Phocas n'évoqua pas le nom du prince Antinéous qu'il n'aimait guère...

Invité

Elle continuait à observer les invités arriver, tout en écoutant les recommandations de La Reyne Morgause, ses yeux se posèrent sur La Reyne Blanche qui tenait en ses mains une missive qu'elle se mit à lire prestement. le sourire qui fendit son visage ne lui échappa pas ainsi qu'au Roy Mordred!

["Qui pouvait bien être l'auteur de cette missive et la faire sourire de la sorte?]

Elle détourna son regard à la demande de Morgause et sourit.Un homme d'église fit son entrée et se présenta à la Reyne Blanche.Ils avaient l'air de bien s'entendre.Elle se sentait quelque peu perdu parmi tout ces convives.Elle reprit un verre de vin et une étrange sensation l'envahit quelqu'un l'épiait! Elle chercha des yeux en balayant la salle puis croisa le regard du Roy Marth et détourna les yeux aussi vite.

Elle posa ses lèvres sur le rebord du verre lorsque Morgause lui présenta la Princesse Alicia, elle lui fit révérence tout sourire .Elle trouvait celle ci bien pétillante!

Blanche n'avait pas imaginée dans l'immédiat ce que le roi pouvait ... penser, mais elle s'en rendit compte, elle-même. Elle ne l'avait pas blessé, mais une crainte de "déjà vu", avait passé dans ses yeux. Le sourire éclatant de moquerie s'effaça bien vite. Elle s'excuserait en temps et lieu.

Pour l'instant, Blanche posa une main réconfortante sur le bras du roi et lui sourit doucement. Il n'y aurait que lui. Croix de bras, croix de fer, si elle ment, elle va en enfer.

Le Byzantin eut aussi le don de faire rougir l'ancienne maîtresse et duchesse.

Puis la reyne promena son regard sur Mordred et Phocas.

Ce nom ne lui disait rien de connu, pourtant ...

Encore fallait-il, pour le connaitre, que la reyne accompagne le roy, ou peut-être que le roy lui demande d'être présente, s'il le désirait.

Voilà qui mettait Blanche dans une transe curieuse. L'empereur Byzantin ayant un dignitaire païen. Mgr Phocas, n'avait jamais eu de problème avec les païens, restait a voir la suite de l'histoire

Mordred accorda un franc sourire bienveillant à son épouse, puis reporta toute son attention sur le prélat byzantin, leur hôte :

En effet monseigneur ...

Après avoir rendu d'insignes services à la cour de l'empereur, comme vous le savez, et aux dires de sir Antinéous ...

Ce très fameux Arzhurig a donc décidé de lier son destin prometteur à celui de l'Orcanie .

Ceci ... A mon invitation : le portrait qu'Antinéous me brossa de lui, ne cessant d'être, à son endroit, décidément, très flatteur ( hj : le grec avait il une sorte de "faible" pour le jeune druide ? ), je décidais donc de faire une proposition à notre mystérieux breton hellénisé !

Le roy sourit à ce "mot" : Phocas apprécierait ... peut être .

Arzhurig sera très bientôt nommé ... Archi druide d'Orcanie : sa renommée et ses talents ne pourront que mettre ... Que NOUS être profitable !

Ainsi, après Niniane, cet Arzhurig : les païens du royaume ne pourraient plus se plaindre d'être négligés, et Avalon dénoncer, plus ou moins violemment, la politique religieuse du tyran !

Sans parler de Morgane, l'incontournable et certainement inévitable prochaine grande prêtresse de l'île sacrée ( restait a savoir quand ) ...

Mordred sourit d'aise : ses "pions", qu'il plaçait aujourd'hui sur le grand échiquier de Bretagne, ne pourront ( décidément ) que lui être qu'utile et profitable, à l'avenir .

Et justement, à propos de "pion", ou ... d'allié : le souverain attrapât un petit page par le bras et ... lui ordonna de lui "apporter" l'ambassadeur de Rome à lui . ( Il souhaitait évoquer le cas Florin avec le sieur Charles )

(je peux me joindre)

hj : Tu peux Wink

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