Visite au loup d'Orcanie ...

Cela faisait longtemps que la jeune Marie, maîtresse officielle du loup d'Orcanie, n'avait pas rendu visite à son royal amant ...
En effet, depuis son mariage avec la duchesse Blanche, Mordred avait pris du recul avec sa maîtresse et cela décevait un peu celle-ci ...

Comme elle savait que la reine était en train de s'occuper de sa fille, Marie avait décidé de faire une petite visite à son Roy, histoire de lui rappeler qu'elle était là ...

Elle avait la permission de rentrer dans les appartements puisqu'elle était aussi servante, alors elle n'eut même pas à s'annoncer, ce qui faisait une petite visite surprise ...

Quand elle entra, Mordred était à son bureau ...
Elle lui fit une révérence, puis alla se poster derrière lui, lui massant les épaules ...

- Vous devriez vous reposer un peu ...

Elle posa un baiser dans son cou, espérant qu'il agirait comme elle le voulait ...

Mordred était bien trop accaparé par son travail pour prêter la moindre attention à la personne qui venait de pénétrer dans ses appartements ...

Si les gardes l'avaient laissé s'introduire dans le saint des saints du château ( avec la salle du trône ), c'est que l'individu en question était bien connu, et que sa présence ici se justifiait ...

Même à cette heure de la nuit ?

Le roy fut plutôt étonné de sentir des mains de femme se poser sur ses épaules : était ce ... La reyne ?

Il posa sa plume ... Intrigué .

"Vous devriez vous reposer un peu"

Marie ?! Que faisait elle ici ? Décidément, son maître avait eut tort de lui laisser autant de libertés : voilà qu'elle s'invitait ( de nouveau ) à sa convenance ...

Et le baiser que celle ci lui offrit eut le don ... D'agacer le tyranneau : il haussa brusquement des épaules, pour lui faire lâcher prise, puis repris sa plume, avant de poursuivre son griffonnage intensif .

Mordred ne se donna même pas la peine de se retourner, quand il s'adressa à la servante :

Et vous, ma chère Marie, ne devriez point préjuger de mes envies, à ma place !
Depuis quand vous invitez vous avant d'avoir reçut convocation ?

Le ton était ferme mais non agressif : le roy avait toujours un faible pour la jeune femme mais ... ne pouvait tolérer sa désinvolture ( même si cela faisait partie de son charme )

La donne avait changée : Blanche, elle, lui était et lui serait toujours fidèle . Et lui même ... le resterait également .

Mais ... Embrasser est il tromper ?

Pardonnez moi .
Que voulez vous ?

Marie avait cru que le Roy se serait laissé bercer par son charme, après tout, il l'avait fait pas le passé, mais elle s'était largement trompée ...
C'est à croire que son mariage avec la duchesse avait rendu le souverain plus fidèle qu'avant ...

Son attitude lorsqu'elle l'avait embrassé la laissa perplexe, lui qui, par le passé, avait tant aimé ces baisers ...
Elle remarqua son réel détachement et elle en fut extrêmement vexée ...

" Et vous, ma chère Marie, ne devriez point préjuger de mes envies, à ma place !
Depuis quand vous invitez vous avant d'avoir reçut convocation ? "

Marie ne s'était pas attendu à ce genre de réaction, mais elle ne pouvait pas tourner les talons ...

- Il est rare, monseigneur qu'une servante reçoive une convocation de la par de Sa Majesté ...
Je voulais simplement ... m'assurez que vous ne manquiez de rien ...

Bien qu'il l'ai repoussé une fois, Maie se risqua à tenter autre chose ...
Elle posa une main câline sur le bras de Mordred et stoppa son écriture ...

- Il fait froid dans cette pièce ...
Un peu de chaleur ne vous ferait pas de tort ...

Sa main se dirigea vers le torse du souverain et ses lèvres dans le creux de son cou ...

- J'ai la vague impression que depuis un certain temps, vous m'évitez ...
Ai-je tort , Mordred ? ...

Marie était un peu irrité par la résistance de Mordred et elle ne savait plus quoi faire pour le convaincre de s'abandonner à elle ...
Par le passé, tout cela avait été si facile, un jeu d'enfant, mais là, le jeu se compliquait ...

Cette comparaison à sa plume, son parchemin ou son encrier la vexa profondément et elle aurait voulut s'en aller, crier au monde entier que Mordred n'était rien d'autre qu'un coureur de jupon, mais elle pensait aux conséquences ...

Marie savait que depuis le début, elle n'était qu'un objet de plasir pour le Roy et n'aspirait pas à devenir une grande dame auprès de Mordred, seulement elle voulait rester sa maitresse ...


Alors changez d'attitude ou je pourrai me lasser de vos ... services

- Oh, mais vous vous lassez déjà de mes services, mon Roy ...

Elle alla mettre du bois dans le foyer, puis revint vers Mordred, mais elle ne s'assoeya pas ...

- Je crois que les "choses " du Roy n'ont pas à s'assoeir devant lui ...

HJ: C'est dingue mais 'histoire de la courtisane répudiée ça m'attriste et m'émeut :'( L'effet Moulin Rouge! peut-être.

- "Oh, mais vous vous lassez déjà de mes services, mon Roy ..."


Voilà une réflexion qui fit quelque peu douter le très vaniteux roy Mordred ... Il eut même ... Un léger pincement au coeur : comment pouvait il être aussi dur avec cette femme qui s'était, pourtant, toujours dévouée corps et âme pour lui depuis ... Fort longtemps d'ailleurs, puisque certains murmurent ( tout bas ) que ... La bonne Marie fut ... la toute première donzelle a pénétrer dans la couche de Mordred !

Il avait alors 16 ans, était encore prince et ... toujours puceau . Aussi Morgause poussa t-elle la toute jeune Gourgandine ( 15 ans ), dans ses draps, et ses bras !

La, déjà, très experte servante pris donc un malin plaisir a déniaiser le louveteau et celui ci ... lui en fut plus que reconnaissant . Ce soir là elle l'avait subjugué par ses prouesses quasi ... acrobatiques ^^ et émerveillé par ce mélange de tendresse et de coquinerie qui la caractérisait tant !

Un bruit de bûche, lancée rageusement dans le foyer, réveilla le tyran, perdu dans ses pensées et souvenirs ...

Il considéra Marie s'approcher avec ... un autre regard : il ne pouvait oublier ce qu'elle fut pour lui et ... demeurait, encore .

"Je crois que les "choses " du Roy n'ont pas à s'asseoir devant lui ..."

Ah la cruelle sentence : évidemment, Mordred avait parlé sous l'effet de la colère et ne pensait aucunement ces vilaines paroles !
Il soupira, puis esquissa un sourire navré :

Si je m'excuse, une nouvelle fois : vous me pardonnez ?

Le roy, plus que jamais tout sourire, recula de son bureau, tout en restant assis :

Et si vous me pardonnez, vous viendrez vous installez sur ... votre siège préféré ?

Ceci dit, il baissa les yeux, vers ses genoux, avant de revenir à Marie, pour lui faire ... un clin d'oeil .

Marie avait toujours été présente au près de Mordred et elle avait la nette impression que celui-ci était en train de la rejeter ...
Même si pendant toutes ces années, leur relation n'était pas affective, Marie percevait Mordred comme un amour, le véritable amant ...

Marie avait appris, au fil des ans, comment faire sentir le Roy coupable et elle savait que le chantage était un bon moyen de le faire sentir ainsi ...
Dans un sens, elle lui avait fait du chantage, mais dans un autre sens, elle n'avait fait que "dire" les paroles du souverain ...

Elle comprenait qu'elle n'était qu'un objet pour lui ...
Rien de plus ...
Rien de plus en dépit de ces longues nuits passées à le rendre heureux ...

Mordred était capable de blesser, mais aussi de réconforter ...
Et lorsqu'il lui souriait, Marie ne pouvait pas résister ...
Personne n'aurait pu ...

- Le Roy n'a pas à s'excuser ...
Mais si vous y tenez, je vous pardonne ....

Elle alla s'asseoir sur les genoux de Mordred, passant ses bras autour de sa nuque et posa un baiser sur la joue du souverain, espérant que cette fois, il ne s'en déferait pas ...

- Quel est le problème ? ...
Je ne vous plais plus ? ...

"Le Roy n'a pas à s'excuser ...
Mais si vous y tenez, je vous pardonne"

Mordred esquissa un sourire triste : il s'en voulait et la douce amertume de la belle Marie était palpable .

Même les roys peuvent commettre des erreurs ...
Et votre pardon m'importe car ... Je vous estime !

Pas rancunière pour deux sous, la Gourgandine ne se fit pas prier une seconde fois et s'empressa d'aller s'installer sur les genoux du tyran . Ses nouvelles marques d'affection touchèrent, enfin, le coeur de glace, désormais réchauffé, de Mordred ... Celui ci soupira d'aise .

"Quel est le problème ? ...
Je ne vous plais plus ?"

Le roy reprit sa plume, tout en fronçant des sourcils :

Au contraire, je vous adore ma bonne amie !
Mais ... Notre relation va devoir ... évoluer .
Je me dois d'être fidèle à mon épouse la reyne et ...
De plus il est temps que vous songiez à ... convoler !
Les bons partis ne manquent pas au château, parmi les pages et autres soldats ...

Il lui adressa un charmant sourire, avant de poursuivre la rédaction de sa missive .

N'avez vous point un ... bel ami ou ... une relation, fréquente ?

Demanda t-il, avec détachement, occupé qu'il était de noircir sa feuille de parchemin .

Le sujet de la conversation n'était pas le préféré de Marie ...
À vrai dire, elle aurait aimé que le Roy lui épargne cela ...
Il disait être attaché à elle, mais alors, pourquoi le fait de savoir si Marie avait une quelconque fréquentation sérieuse lui importait ? ...

- Pour répondre à votre question, Sir, je ne pense pas être une femme faite pour le mariage donc je m'abstiens d'avoir des relations fréquentes ...
Je suis une femme désinvolte et m'unir à un homme serait me priver de ma liberté ...

D'ailleurs, je préfère les expériences ...
Ici et par là ...
Vous comprenez ? ...

Bien qu'il fut concentré à rédigé sa missive, la gourmande Gourgandine caressa la nuque de son royal amant et caressa ses cheveux ...

- La Reyne Ophélia n'a jamais rien su de notre relation ...
Pourquoi en serait-il autrement avec la Reyne Blanche ?

"Vous comprenez ? ..."


Quel incroyable et improbable discours ( sacrilège ! ) : Mordred ne pouvait laisser cette tête folle de Marie Gourgandine gâcher ainsi sa vie avec de telles fariboles :

Oh non je ne comprends pas, non !
Toute femme se doit de se marier un jour, et tel est mon souhait, à votre endroit !
Je pense à votre bien être et ... à votre avenir, et vous devriez en faire autant ma chère !

Nous continuerons à nous voir ...
Mais vous devrez vous marier !
Vous ne souhaitez donc point avoir d'enfants ?
Et je ne puis vous en donner !

Exaspéré, le roy leva bien haut les yeux au plafond, mais embrassa tout de même la main de Marie qui se tendait vers ses cheveux :

Allons, Marie, ne soyez pas aussi ridicule : Ophélia le savait parfaitement !
Mais n'osait protester, étant plus fautive que je ne l'étais moi même ...

"Pourquoi en serait il autrement" ?

Répéta presque incrédule, Mordred : n'était ce pas évident voyons ? :

Parce que je voue le plus grand des amours à notre reyne !
Parce qu'elle est votre souveraine et maîtresse, et que tenir de tels propos l'offense et ... constitue un acte de félonie !

Le tyran s'apaisa et se reprit :

Nous continuerons à nous voir, car je suis, malgré tout, très attaché à vous, et vous le savez parfaitement bien !
Mais je ne puis plus ... vous offrir certaines choses ...
Dans votre intérêt, comme dans ceux de la reyne : vous prendrez époux !

D'ailleurs, n'est ce pas le moyen le plus aisé de faire taire toute rumeur ?

Mordred soupira, acheva sa lettre, puis la brandit devant le visage de Marie en souriant :

Soufflez, ma chère, séchez l'encre et ensuite ... Un baiser, à votre roy, pour récompense de ses efforts !

Pourtant, le travail du jour n'était pas encore complètement achevé ...

La décision du souverain semblait déjà faite et Marie ne voulait certes pas le contredire ...
En fait, elle avait éloigné l'idée du mariage parce qu'elle voulait être dévouée totalement au Roy, rien qu'à lui ...

Mais il avait raison : c'était pour son bien-être ...
Elle ne pouvait tout de même pas passer le restant de sa vie en tant que fille de joie ...
Elle devait être épouse, mère, si ça se trouve ...

- Alors nous passons un marché ?
Si j'accepte de me marier, vous m'accorderez une nuit ...
Il m'importe peu que ce ne soit qu'une seule nuit, mais j'en veux une ...
Pour les autres fois où nous serons ensemble, nous serons sage ...

Marie écoutait attentivement le souverain, constatant que ses raisonnements étaient plus que logiques ...

" Soufflez, ma chère, séchez l'encre et ensuite ... Un baiser, à votre Roy, pour récompense de ses efforts ! "

Marie sourit, souffla sur le parchemin, puis ses lèvres pulpeuses se mirent en quête de celles du souverains et lorsqu'elles les eurent trouvées, elles les embrassèrent avec fougue et ténacité

Marie était un peu déçue de voir que Mordred ne cessait de reprendre son travail chaque fois que la jeune femme tentait quelque-chose ...
Une façon de détourner son attention d'elle, sûrement ...

Mais bon, l'important, c'est qu'il avait accepté son marché et avec un peu d'humour même ...

" Je devrais ... Te fesser pour ton audace, mais ... tu serais capable d'apprécier ! "

Marie sourit, puis lui glissa à l'oreille :

- Je suis contente de savoir que mes préférences ne vous échappent pas ...


Puis, elle s'exécuta en aidant son maître à faire fondre la cire sur le parchemin, avant qu'il ne lui dise qu'il acceptait sa requête ...

Elle était aux anges non seulement parce qu'il avait accepté, mais parce qu'il semblait vouloir se donner au jeu ...

- Vos actions trahissent vos dires, mon beau sir ...

Elle resserra son étreinte, puis l'embrassa follement, devinant qu'il voulait que ce soit ce soir ...

"Je suis contente de savoir que mes préférences ne vous échappent pas"

Mais quelle coquine cette Gourgandine ! Savait elle seulement ... A quel point elle "affolait" son souverain, qui avait énormément de mal à se contenir .
Mordred approcha ses lèvres toutes près des siennes, sans les toucher toutefois, tout juste les effleura t-il très légèrement en parlant :

Ne me tente surtout pas !

Mais Marie n'en avait pas finit avec ses provocations et autres appels du pied, loin de la :

"Vos actions trahissent vos dires, mon beau sir"

Il est vrai que l'embrasser sur la poitrine n'était pas le geste ... d'un être impassible . Mais Mordred n'était pas homme a se laisser démonter aussi aisément ! Il fixa la tentatrice droit dans les yeux, cette fois :

Ce n'était que ... des baisers, ma belle !
Rien que des baisers ...

Et justement Marie lui en fit un de baiser, et le tyran en resta ... sonné et groggy : ça c'est de l'embrassade ! Pendant de longues, très longues secondes, Mordred resta figé avant ... d'esquisser un mince sourire ...

Je vois ...
Donc vous insistez ?
Et ... J'imagine que vous comptez me faire céder ... qu'avec de simples baisers ?!

Mordred était troublé, fébrile et ... sur le point de craquer .
Gourgandine était une véritable spécialiste : elle avançait doucement mais sûrement ... En testant en douceur les réactions de son partenaire avant ... les "coups" plus sérieux .

Elle le connaissait bien le jeune loupinet ! ( hj : je joue contre mon perso là !! )

Au fil des ans, Marie avait su reconnaître lorsque Mordred était emballé et elle savait aussi comment le faire céder ...
Elle excellait dans ce domaine : faire céder les hommes ...
Mais avec Mordred, c'était toujours plus difficile, sauf qu'avec un peu de pratique, Marie avait su trouver les moyens efficaces pour faire fléchir Mordred ...

- De simples baisers peuvent vite devenir aussi brûlants que le brasier ...

Souffla-t-elle avant se se rapprocher doucement de son maître et adoré souverain ...

- J'ai plus d'un tour dans mon sac ... Mordred ...

Doucement, mais fermement, elle prit les mains du Roy et les fit glisser sur ses hanches, puis sur ses fesses ...
Elle savait comment attirer Mordred et elle mettait tout en oeuvre pour que cela se fasse ...

Elle pressa sa forte poitrine, débordante de sa robe, contre le torse d'adolescent de son vénéré maître, puis enfouit sa tête dans le creux du cou de ce dernier, émettant un petit ronronnement, comme un félin ...

Marie était experte dans ces petits jeux ..
Il était rare qu'elle perde ...
Elle obtenait toujours ce qu'elle voulait ... même si elle devait forcer la main du Roy ...

- "De simples baisers peuvent vite devenir aussi brûlants que le brasier ..."


Mordred fronça les sourcils tout en affichant un sourire des plus coquin ...

A l'image du brasier intérieur qui semble te consumer et ... que reflètent parfaitement tes yeux incandescents !

Déclama t-il, très inspiré, avant d'embrasser à son tour les lèvres pulpeuses de sa maîtresse .

"J'ai plus d'un tour dans mon sac ... Mordred ..."

Oh ça, j'en suis plus que persua ...

Mais le tyran n'eut guère le loisir d'achever sa phrase puisque le geste de Marie le pris de vitesse et le surpris et ... l'estomaqua : sentir ses mains sur ... une partie aussi charnue de l'anatomie de la Gourgandine, le troubla énormément .
Et que dire du contact de la forte poitrine de Marie tout contre le torse ( peu développé ) de son roy ? Le messire devint rouge d'émotion et ... frissonna des pieds à la tête ! La jeune femme avait déjà gagnée son pari, ne manquait plus que l'estocade ...

Ce qu'elle fit en venant un peu plus se frotter et se coller d'une manière lascive tout contre son seigneur loup en ... ronronnant ( !! ) S'en était décidément trop et Mordred ... devint fou : il baissa pavillon tandis que ... un autre mat se levait ! Mordred plongea ses lèvres de prédateur dans le cou potelé de sa proie pour ... y déposer des baisers-suçons plus que prononcés !

Ah Marie !
Marie ! Marie !!
Mariiie !!!!

Ces cris d'extase furent les seuls mots capables de franchir la bouche en feu du souverain : la brebis menait le jeu et le loup était aux abois ! Aussi, ce dernier décida de passer à l'offensive, histoire de ne plus subir et ... de reprendre l'avantage . Mais tout cela revenait au même : il cédait, Marie triomphait .

Après le cou, retour à la poitrine et Mordred s'en donna à coeur joie en administrant baisers sur baisers à sa partenaire : il lui dit alors, entre deux assauts, haletant :

Après tout ... *smack* Qui résiste *biseu* ... succombe !
Alors autant ... *miom* ... décider ... *gnaap* ... de céder ... *miaaam* ... de son propre chef ! ... *smmmmmaaack*

C'était donc fait, le tyran était désormais entre les griffes de Marie la conquérante !

Marie venait de prendre le contrôle de son royal amant et plus rien ne pouvait l'empêcher d'arriver à ses fins ...
Elle l'avait charmé, il avait succombé ...

La jeune femme apprécia les baisers de son sublime amant et se mit à ronronner de plus belle, cela avait l'air d'extasier le souverain et c'est ce que voulait Gourgandine ...

- Voila l'unique bataille que vous aurez perdue ...
Mais tout de même, vous revenez gagnant ...

Et oui, il revenait gagnant en pouvant se délecter de la jeune diablesse et en se laissant diriger par celle-ci ...
Marie se doutait bien que le souverain ne se lasserait pas d'elle, de plus, elle, elle ne se lasserait pas de lui ...

Il était si ... si sublime ...
Bien que son corps ne soit que peu développé, il avait fier allure : un bel étalon ! ...
Voyant que les choses prenaient une ampleur agréable, Marie se décida à pousser plus loin ses petits jeux ...

Elle positionna ses cuisses de chaque coté du Roy, serrant celui-ci à la taille puis, entreprit de détacher la chemise de Mordred et d'y faire glisser ses mains avides de désir ...
Puis, elle dénoua le nœud qui retenait son corset, elle colla de nouveau sa poitrine au torse nu du souverain ...

Entre deux baisers au creux de l'oreille, elle susurra:

- Pourquoi ne pas débarrasser votre bureau ? ...
On pourrait ... y travailler un peu ...

Se pressant contre lui, elle attendit une réponse ...
Ce travail dont elle parlait pourrait bien être ... plus physique qu'intellectuel ...

Lorsque Marie resserra, un peu plus, son emprise sur le tyran à l'aide de ses puissantes cuisses, son maître soupira d'aise : la Gourgandine avait décidément tout les tours possibles et imaginables !

Et quand la royale maîtresse entreprit de parcourir le torse de Mordred avec ses mains expertes : l'intéressé vibra davantage ...

( Entreprenante la donzelle !)

Avant de gémir, de plaisir, au contact de la forte poitrine de la jeune dévergondée : le tyran ne résistait jamais à ce genre d'assaut !

Ni à certains types de proposition :


"Pourquoi ne pas débarrasser votre bureau ? ...
On pourrait ... y travailler un peu ..."

Idée plaisante !

Mordred se saisit des superbes hanches de la demoiselle, la souleva, puis la déposa sur le bureau .

Volontiers !

Aussitôt dit, aussitôt fait : ce qui ne put être rangé dans les tiroirs du meuble, alla verser au sol !

Puis la Marie fut allongée en lieux et place de tout ce fatras, avant que son maître vienne ... s'allonger lui même sur la coquine .

Il lui pris les poignets avec vigueur :

C'est toi qui est à ma merci, désormais, et c'est donc moi qui vais te soumettre, ma belle et taquine Gourgandine !

Déclara t-il, tout sourire et péremptoire .

"Mordred le tyranneau" : il croit pouvoir se mesurer à une fille celui la ! ( sic )

Il devrait déchanter ...

Marie appréciait toute a fougue du Roy et elle sentait son désir plus que jamais ...
Elle le sentait craquer et n'avait pas fini de lui faire des surprises ...

Allongée sur le bureau du Roy, celui-ci collé contre elle et surtout sur elle, Marie était prise entre les griffes du loup, mais pour bien longtemps ? ...
Non ...

Elle le connaissait, elle connaissait ses faiblesses et les utilisait pour le faire céder et depuis le début, cela fonctionnait à merveille ...

" C'est toi qui est à ma merci, désormais, et c'est donc moi qui vais te soumettre, ma belle et taquine Gourgandine ! "

Elle lui sourit, sachant très bien que d'une minute à l'autre, ce serait lui le prisonnier ...
Elle resserra ses cuisses, exerçant une douce et folle pression et lui procurant des sensations plus qu'envoutantes, elle pu bénéficier d'un moment pour se libérer les poignets et ainsi reprendre le contrôle ...

Gourgandine, animée par le désir, fit basculer Mordred sur le coté, reprenant l'avantage de la situation ...
C'est elle maintenant qui le chevaucherait ...

Elle se colla à lui, glissa ses mains dans son dos, puis s'accrocha férocement à son Roy en planta ses ongles dans sa peau ...
De quoi le faire frémir et gémir ...

Prochaine étape ? Le comble et lui donner du plaisir, mais avant, elle devait l'enflammer, bien qu'il le soit déjà, mais avec ce brûlant et interminable baiser suçon qu'elle lui donna, sur le torse, il serait K.O ...

Puis, tout en détachant la ceinture qui retenait son pantalon, elle lui lança, sensuellement :

- Que disiez vous, maître ? ...
Je crois plutôt que ... que c'est vous qui devrez vous soumettre ...
Vous soumettre à ma torture ...

Mordred était déchiré ...

Déchiré entre sa nature ( génétique ) d'aigle dominateur et ... sa volonté, particulière, d'être quelque peu dominé, en amour, par les femmes .

Sentiment fort paradoxal que celui qui le saisit durant ces moments d'intimité et de sensualité ...

Cette envie d'être dominé lorsque celui ci contrôlait la situation et ... de dominer, de nouveau, quand il subissait le joug de sa partenaire .

Le tyranneau se laissa donc faire, avec un certains plaisir, qui plus est, lorsque Marie lui enserra rudement les hanches avec ses cuisses ...

C'est qu'elle lui faisait presque mal la bougresse, il émit, d'ailleurs, un léger râle de douleur et ... d'extase .

Et lâcha prise, permettant ainsi à la Marie de se saisir, à son tour, de ses avants bras : une douce lutte s'engagea !

Et c'est qu'elle était vigoureuse la brave fille : les travaux de force dans les champs avaient en effet rendue la servante plus que véloce . En tout les cas, suffisamment ""musclée"" pour pouvoir mettre à mal un roy adolescent un peu trop fluet ...

Après un petit combat amoureux ( un instant indécis ), Marie l'emporta et se retrouva sur son maître .

Et comme si cela ne suffisait pas, la Gourgandine s'acharna sur son adversaire en lui lacérant le dos de ses griffes de félin !

Mordred poussa un long gémissement de douleur et ... de plaisir, intense . Le cri du loup d'Orcanie ...

Mais ce n'était pas encore terminé : en combattante implacable, Marie la "sanglante" profita de son avantage et ... lui asséna ce qui ressemblait à un coup de grâce : un incroyable suçon ( ventouse ) d'une folle intensité .

Le tyran ferma les yeux, avant de jeter sa tête en arrière : la sensation inouïe qu'il ressentit alors ... le statufia durant de longues secondes : il crut défaillir, manquer trépasser : tout simplement !

De quelle façon cette "créature du diable" pouvait, donc, bien procurer de telles sensations quasiment ... inexprimables ?
Un vrai mystère ... Plus qu'exaltant !

Mordred était telle une bête blessée à mort : à la merci de son chasseur ( chasseresse ) ... Seule, sa respiration saccadée indiquait que le prétendu démon était encore vivace ...

Marie ...
Ma ... Ma rie ...
Ma ...
Hâ !

Dompté, vaincu, dominé, le tyranneau n'avait plus qu'une seule envie à l'esprit : crier grâce, implorer la clémence de la gladiatrice qui le chevauchait présentement ...

"Que disiez vous, maître ? ...
Je crois plutôt que ... que c'est vous qui devrez vous soumettre ...
Vous soumettre à ma torture ..."

Le roy ouvrit un oeil, puis le second : son regard exprimait, déjà, toute sa détermination, on ne soumettait pas aussi aisément le grand Mordred d'Orcanie !

Ici, Marie avait eut grand tort de le piquer au vif et ... de le sous estimer ( ? ) : le tyran, aussi courageux qu'entêté, s'empara des poignets de la jeune femme, pour ne plus les lâcher, se redressa, puis enfin, plongea sa bouche avide de loupiot dans le creux de la gorge de sa victime : après un suçon digne de ce nom, le prédateur accabla la pauvresse de baisers appuyés sur toute la surface du cou ... De l'épaule jusqu'à sous l'oreille : avant de gober le lobe exposé, offert .

Et avec quel malin plaisir Mordred titilla, suçota, mordilla, lécha cet endroit hautement "sensible", sensitif de l'anatomie humaine !

Avant de faire basculer Marie sur le côté ce qui les fit ... tout deux basculer au sol .

......

La chute ne fut pas si rude que ça, mais les deux jeunes gens étaient déjà épuisés ( surtout Mordred ) ...

Ils se trouvaient côte à côte, sur le dos, haletants et silencieux .

Le tyran parvint, cependant, a récupérer son souffle avant Marie, et en profita donc pour ... se jeter sur elle !

Dopé par son insatiable désir de domination, Mordred enserra plus violemment que jamais les avants bras de la belle, puis, ne manqua pas de bloquer les jambes de celle ci avec les siennes propres, ceci ... avec un plaisir quelque peu sadique .

Il darda ses yeux de dément dans ceux de la créature ( tout aussi diabolique ) qu'était Gourgandine :

Personne ne peut ... Dominer le grand Mordred d'Orcanie !
Rien ! Ni personne !!

Demande grâce si tu espères être honorée et non ... soumise !

Ce fou d'orcanien aurait volontiers ponctué sa déclaration péremptoire d'un rire sonore et sardonique mais ... mais il était beaucoup trop vanné pour cela ( amis lecteurs :p )

Quelle plaisir plus intense que celui de se livrer elle-même à son prédateur ...
Elle aimait ces luttes intenses, presque sauvages ...

Marie tentait de dominer Mordred, son maître, son Roy, son loup, et elle y arrivait avec un très grand succès ...
Elle connaissait ses moindres failles et en tirait toujours beaucoup avantages ...

Le souffle saccadé, Marie voulait combler le Roy comme seul lui le méritait. D'ailleurs, la terrible diablesse estimait qu'il méritait ses tortures d'amour ...
Elle ne se fit pas prier en baiser et s'arrêtait que très peu ...
Seulement pour reprendre son souffle ...

Alors qu'elle le croyait dominé et qu'elle se croyait dominatrice, la situation changea rapidement ...
Mais elle ne pouvait qu'aimer cette brutalité de la part de Mordred ...
Cela devenait comme des caresses ... mis plus fortes ... procurant plus de sensations intenses ...

Oh Mordred ! ...
Mon Roy !! ...

Maintenant, elle était la victime ...
Elle subissait les baisers de son amant, baisers fougueux et intenses ...
Son cœur battait si rapidement que sa généreuse poitrine se soulevait extrêmement vite ...

Elle ne s'attendait pas à basculer, mais la Gourgandine voyait un avantage : elle pouvait maintenant utiliser toute sa fougue sans avoir peur de chuter ! ...
Plus rapide qu'elle, Mordred reprit le dessus ...

Soupirant d'aise, elle répondit à sa question ...

- Je ne... demande qu'à demi-grâce ...
Être soumise au grand Roy n'est pas une chose qui me déplairait ...

"Je ne... demande qu'à demi-grâce ...
Être soumise au grand Roy n'est pas une chose qui me déplairait ..."

Voilà des paroles qui aurait put être prononcées par ... la reyne, elle même .

Une pensée qui réveilla aussitôt la culpabilité du roy, alors ... qu'un immense sentiment de lassitude le prenait, soudain .

Mordred relâcha son emprise sur la Marie, lui sourit, malgré tout, puis ... lui caressa les cheveux, et ce, avec une infinie délicatesse ...

Avant de basculer sur le côté, sur le dos, véritablement éreinté .

Il soupira, bruyamment, soupir quelque peu ... déchirant .

ça ne sera pas pour ce soir .
J'en suis désolé mais ... c'est ainsi !

Le tyran avait parlé : ce n'était nullement un caprice, mais une question ... "d'impossibilité conjoncturelle" ( disons :p )

Marie trouvait bien dommage que Mordred ai arrêté au moment où cela devenait bon ...
Elle aurait bien voulut goûter la torture de de ce loup assoiffé ...

Même si lui ne voulait plus s'adonner à cela avec elle, du moins, pour le moment, Marie caressa le torse de son bon maître, puis posa quelques chauds baisers sur son corps d'adolescent ...

Elle l'aimait, mais elle se rendait compte que pour lui, elle n'était pas ce qu'il prétendait ...
Marie n'était pas dupe, elle savait bien pourquoi il n'allait pas plus loin ...
Le pauvre avait peur de la réaction de sa femme si jamais elle venait à L'apprendre ...

- Je respecte vos souhaits, mon roy ...
Mais faites en sorte de respecter les miens ... je vous prie ...