Promenade sans surveillance ...

Après une folle cavalcade qui eut ( au moins ) l'avantage d'apaiser complètement le tyran mais ... d'épuiser sa pauvre monture .

Mordred porta son auguste regard à sa droite puis à sa gauche, et, constatant que sa reyne traînassait en chemin ...

Décida de stopper ici sa trépidante chevauché .

Le souverain fit faire volte face à son cheval, puis, après avoir poussé un ( très ) profond soupir, revint prestement sur ses pas ...

Pour trouver son épouse pied à terre et visiblement pas très jouasse .

Mordred arriva à sa hauteur et lui lança, tout sourire :

Et bien ma chère ?
Est ce vous qui avez perdue l'habitude de chevaucher ou ... votre monture qui renâcle a avancer ?

Le souverain n'avait jamais eut l'intention de "semer" sa divine colombe ou de l'abandonner sur place .

Blanche était loin d'être très jouasse. Elle était même en colère. C,était la première fois qu'elle remontait en selle depuis son accident.

Et bien ma chère ?
Est ce vous qui avez perdue l'habitude de chevaucher ou ... votre monture qui renâcle a avancer ?

Ma monture va très bien

Elle avait été sec et un regard noire s,était posée sur Mordred.

La jeune femme ne semblait plus très a l'aise lorsqu'elle était en selle. Elle n'aimait pas ça ... Surtout lorsqu'elle était seule.

Ou qu,on profitait de la situation pour la semer.

Blanche avait trop peur d'aller trop vite avec sa monture et de réaliser, un deuxième accident.

Loin de refroidir le tyranneau, l'attitude de sa reyne le fit plutôt sourire : Blanche n'était jamais aussi séduisante que ... dans ces moments la .

Sourire toujours vissé aux lèvres, sourire amusé et ironique, Mordred mis pied à terre, pour ensuite s'empresser de se diriger vers la belle enfant :

Pauvre petite oisillonne ... Tombée du nid et esseulée .
Toute fâchée et renfrognée ...
Qui grognotte !

Plaisanta t-il avant de la prendre dans ses bras et de l'enlacer avec une infinie tendresse ...

Joue contre la sienne et menton dans son divin cou ... Il lui murmura finalement, à l'oreille :

Pardonnez moi !
Ma si gracieuse petite colombe ...

Qu'il était bon. La jeune femme ne pourrait oublier cette facette, certes non. Lorsqu'il l'enlaça, Blanche se sentit protégée. Comme si elle était de nouveau dans son cocon.

Pardonnez moi !
Ma si gracieuse petite colombe ...

Blanche esquissa un mince sourire, mais un sourire tout de même. De sa main libre, elle passa sa main dans les cheveux de son roi.

Cette fois, il faudra plus, pour que je vous pardonne, plaisanta la reine.

Elle semblait mettre toute ses efforts pour lui résister. Elle glissa sa bouche jusqu'à celle de Mordred et l'embrassa.

L'emprise qu'il avait sur elle était immense ...

Blanche ne savait jamais se retenir, lorsqu'elle était seule avec lui

"Cette fois, il faudra plus, pour que je vous pardonne"

Mordred était heureux d'avoir réussit a "amadouer" sa tendre épouse et savoura pleinement le merveilleux ( et onctueux ) contact des lèvres de Blanche tout contre les siennes ...

Les baisers qu'ils s'offrirent et s'échangèrent ensuite constitua un pur moment d'extase : le moment de la réconciliation était, décidément, chose ... magnifique !

Mais ... le tyran avait il convaincu sa chère amie ?
Il lui dit, entre deux baisers :

Ai je fais suffisamment preuve de ma bonne foi ou ... vous faut il d'autres garanties ?
Ma reyne !
Ma rayonnante ... petite déesse !

Et il lui offrit encore un énième baiser : elle ne l'avait pas volée celui là aussi !

Baiser après baiser, Blanche se sentait si bien. Elle ne pouvait pas être plus heureuse.

Elle était dans ses bras et encore, elle pouvait s'offrir le luxe de l'avoir que pour elle. Elle ne voulait pas qu'il finisse par l'oublier.

Ai je fais suffisamment preuve de ma bonne foi ou ... vous faut il d'autres garanties ?

Mais bien sur, mon roi. Je désire des garanties de votre bonne foi.
Vous ne pouvez vous en sortir ainsi

Mordred était un "aimant" dont la jeune femme ne pouvait se détacher.

Elle avait encore envie de lui. Une envie insatiable, pour le moment. La jeune femme était vraiment heureuse, puisqu'il n'y avait aucune surveillance, et ils étaient seuls perdus dans la forêt.

La reyne en souhaitait encore plus : et bien elle serait magistralement servis !

Mordred s'agenouilla soudain, et sans rechigner, aux pieds de la jeune souveraine, puis entreprit d'embrasser sans retenue son petit ventre encore fort plat ...

Petit ventre, magnifique matrice qui recélait, déjà, un embryon de "vie" : idée au combien ... exaltante !

Le tyran en fut tout ému .

Il leva la tête et annonça :

Et bien votre majesté ...
Qu'attendez vous de moi à présent ?
En avez vous assez ?

Tout dépendait du degré "d'embrasement" de la jeune femme .

Il l'avait fait une fois et son coeur avait chavirer. Maintenant il le refaisait, mais avec autant d'amour.

Blanche caressa la joue de son roi, avant de lui sourire. Elle en aurait jamais finis avec lui. Elle l'aimait trop, pour mettre fin à leur histoire. Mais personne n'est éternelle.

Et bien votre majesté ...
Qu'attendez vous de moi à présent ?
En avez vous assez ?

Blanche se baissa à sa hauteur et le fixa dans les yeux. Yeux débordant d'amour, pour elle.

La jeune reine eut un sourire malicieux qui cachait bien ses intentions.

Février courait vers la fin, mais les sols blancs n'étaient pas encore décidés à quitter la Bretagne.

Elle lui sauta au cou, avec la ferme intention de le faire basculer. Une fois fait, la jeune reine rit de bon coeur Heureusement, ils étaient seuls.

Vous savez, je ne me lasserais jamais de vous et encore moins de vos baisers

Un millième baiser sur les douces lèvres de son amant et la vie était plus que belle ....

Elle n'était plus une reine, une mère ou une épouse, mais une gamine qui rattrapait ses années perdues avec l'amour de sa vie

Et Mordred se laissa docilement faire ... Même si se vautrer sur le sol neigeux n'était pas vraiment son "activité" favorite .

Mais pourquoi ne pas jouer le jeu ? Il n'y a rien, ou presque, que n'aurait pas fait le terrible tyran pour plaire à sa belle amie ...

Le roy s'étala de tout son long, les bras en croix, tel un agonisant et déclara :

Je suis vaincu et conquis !

Je suis fait et à vous : faites moi subir tout ce que vous souhaiterez ... M'infliger, tyranne de mon coeur !

Si Blanche était une grande gamine ... Son fou d'époux était tout aussi immature, voir davantage .

"Je suis fait et à vous : faites moi subir tout ce que vous souhaiterez ... M'infliger, tyranne de mon coeur !"

Les femmes ont de drôle de pouvoir sur leur homme. Blanche le voyait. L'effet qu'elle pouvait avoir parfois sur lui.

-Vous êtes bien le seul homme que je connais, aimant se faire torturer,lança-t-elle lorsqu'il l'appela tyranne.

Le mot "torture" était un peu gros, mais la reine aimait bien exagérer de temps a autre.

Il était vrai que le couple royal échangeait les rôles, mais Mordred était doux avec les femmes. Quelles femmes pourraient lui résister ?

Blanche se colla davantage sur le roi et l'embrassa de tout son coeur, comme si sa vie en dépendait. Bien que sans lui, elle se sentait si seule, et sans valeur ...

-"Vous êtes bien le seul homme que je connaisse, aimant se faire torturer"

Mordred eut alors un sourire narquois ...

Seulement et uniquement quand le "bourreau" m'est agréable et ... ne m'inflige que de doux "sévices" !

Oui mais voilà ... Se rouler dans la neige c'est bien gentil, mais ... ça fini vite par lasser : le tyran commençait a frissonner et ... a grimacer .

Je crois que nous devrions rentrer, ma chère !
Si vous voulez bien ... Vous relevez et ainsi ... me libérer .
Vous seriez bien aimable et moi ... Plus que reconnaissant !

Dit il, dans un sourire, exhortant ainsi sa tyrannique dulcinée a ... la "clémence" .

Car, ici, c'était le cas de le dire : elle avait le dessus !

Seulement et uniquement quand le "bourreau" m'est agréable et ... ne m'inflige que de doux "sévices" ! "

Blanche caressa le doux visage gelé de son roi et l'embrassa.

C'est parce que je vous aime.

Puis Mordred décida de mettre fin à son jeu. Il allait s'en dire que la jeune femme était terriblement déçue. Elle qui aurait profité du moment. Mais parfois, elle sentait que le roi voulait prendre certaine distance à ses idées ...

Pour cette fois, elle décida de ne pas s'en faire et se releva sans broncher.

Si sa Majesté désire, il aura ...

La jeune femme essuya son manteau et tendit sa main au roi, pour mieux le relever. Il avait sûrement envie d'aller dans sa paperasse journalière. Puisqu'il n'y avait touché depuis leur arrivée ...

Mordred se raccrocha à la fine main de son épouse et se redressa à son tour ... Il l'embrassa pour la remercier, puis alla quérir le cheval de sa reyne, qui s'était éloigné .

Le tyran se planta ensuite devant le canasson, pour signifier à sa belle amie qu'il était disposé à la hisser sur sa monture ...

Il lui offrit un sourire complice et s'adressa à elle :

En rentrant au château, et avant de regagner nos appartements ... Nous pourrions nous rendre à la chapelle, pour y prier, ensemble ?

Mordred se surpris a penser que ... bien des mauvaises pensées l'avaient assaillit durant cette promenade ( de toutes sortes ) et qu'il s'agissait d'expier tout ces menus péchés !

Décidément, oui, le souverain d'Orcanie se muait, peu à peu, en un fervent chrétien ...

La jeune femme mit fin à ses charmes et savoura le baiser du roi.

En rentrant au château, et avant de regagner nos appartements ... Nous pourrions nous rendre à la chapelle, pour y prier, ensemble ?

La jeune femme prit la main de son roi et se hissa sur sa monture. Monture plutôt énervée, ce qui incitait la jeune femme a s'accrocher davantage a son étalon.

Si vous le désirez, mais vous devez me laisser prendre soin de vous, par après.

Et puis la seule idée de rester avec lui , plaisait davantage à la reine. Elle était en adoration, avec son roi. Elle l'aimait ...

Blanche finirait par s'y faire et encore s'adapter, si Mordred l'aidait. Elle aimait être près de lui.

Et donc les deux souverains enfourchèrent leurs montures respectives, firent volte face, avant de rebrousser chemin ...

Direction le château, puis la chapelle, et enfin les appartements, pour un repos amplement mérité .

"Si vous le désirez, mais vous devez me laisser prendre soin de vous, par après."

Le désormais si prude Mordred fronça des sourcils : parlait elle ... De rapports charnels ? Maintenant qu'ils savaient qu'un enfant était a naître, cela serait péché ( ? ), péché de la chair et ... de la convoitise . Enfin, pas jusqu'à la confirmation formelle de cette ( éventuelle ) prochaine venue ... Le couple possédait encore un certains répit !

Ah ?
C'est à dire très chère ?

Nous pourrions nous distraire un peu en ... faisant une partie d'échec ! ( hj : l'équivalent de l'époque )

Voyons ce que proposait la reyne .

Blanche sourit au roi et ne s'offusqua pas qu'il lui demande de quoi consistait prendre soin de lui. Elle avait tous les droits de prendre soin de lui, sans lui sauter moyennement dessus.

Je n'ai pas le droit de prendre mon roi dans mes bras ? J'ai simplement envie d'être près de vous, dans vos bras.

Pour avouer, Blanche était exténuée et ne pourrait pas se laisser prendre par les charmes.

Oui pourquoi pas.

Blanche sourit et suivit le roi, toujours de bon coeur et de bon humeur.

Elle savait que bientôt, elle serait la femme la plus irritante de l'Orcanie et que Mordred ne serait peut-être plus si près d'elle.

"Je n'ai pas le droit de prendre mon roi dans mes bras ?"

Mordred rit alors de fort bon coeur .

Évidemment que si ! C'est même votre devoir !

"J'ai simplement envie d'être près de vous, dans vos bras."

Le tyran était attendri par sa si charmante épouse : quelle jolie petit ange :

Et moi donc ! Ma très chère ! Et moi donc !

De plus Blanche acceptait volontiers de faire une petite partie d'échec : parfait, ils feraient donc cela, tout en sirotant un très bon cru d'Orcanie ...

Un devoir dont elle remplissait très bien d'ailleurs ...

La jeune femme et le roy chevauchèrent quelques minutes avant de quitter la forêt.Blanche ne tarderait peut-être pas a y retourner, mais maintenant, direction le château.

La jeune reine, bien que mal rassurée, par sa monture, ne se laissa pas déconcentrer, pour le moindre. Elle chevaucha aux-cotés de son époux.

Lorsqu'ils arrivèrent aux portes de l'immense forteresse que constituait le château, la jeune femme se laissa glisser , tandis que le roi mettait pied à terre. Elle lui offrit avec élégance son bras que le roi prit et tandis que les palefreniers s'occupaient des deux montures, les deux tourtereaux se dirigèrent vers la chapelle.

» Sans surveillance
» Promenade matinale
» En promenade

*Promenade sans surveillance ... *

Promenade sans surveillance ...