Retour en Orcanie ...

Gauvain, après s'être éternisé sur le chemin entre Camelot et l'orcanie, arriva enfin à destination, peu certain de la réaction de son frère Mordred ...

Il ne tenait pas à voir celui-ci parce que les sentiments qu'il partageait pour Blanche et que Mordred semblait partager pour la duchesse les auraient immédiatement mis dans un gros conflit ...

Alors qu'il passait par les couloirs du hall, il hélas un garde, puis dit :

- Est-ce que le Roy est déjà partit ?

POur de raison qu'il demandait cela, il n'avait pas vu celui-ci sur le chemin ...
Mais ce que Gauvain ne savait pas, c'est qu'il ferait une belle rencontre dans ces couloirs ...

Le garde que Gauvain héla lui répondit aussitôt ;

Il est parti avec le roi hier matin.

Le garde s'inclina et reprit le chemin.

Mais voila qu'en chemin la jeune femme se présipitait vers la chambre des héritiers, mais dans son extreme maladresse et plus qu'étonnée, la jeune femme s'enfargea dans ses jupes et une partie de l'eau vint se jeter sur l'ex-héritier.

La jeune femme se releva, prenant la bassine et leva son regard gêné vers le sold ... le prince ?!

Je ... Je suis ... sincèrement désolée...

Gauvain hocha de la tête aux dires du garde et voulut bien le remercier, mais en quelques instants, il passa de sec à complètement mouillé ... Il n'avait certes pas venu venir cette vague d'eau glacée et surtout pas la servante qui venait de renverser cela ...

Le garde s'en alla, ricanant de la situation et alors que la jeune femme était penchée, Gauvain se surprit à penser que cette belle chevelure rousse lui rappelait quelque chose ...

Ce ne fut que lorsque la jeune femme se releva et le regarda qu'il comprit qui elle était ...
Bien qu'il aurait dû être en colère, il sourit et rit un peu ...

- Damoiselle Valéria ?! ...
Eh bien, je suis content de voir que vous n'avez pas changer !! ...

À vrai dire, il en était même très heureux ...
Car en réalité, il trouvait cette maladresse très charmante ...

- Eh bien, je suis tout propre maintenant ! ...

Elle, maladroite ? Un peu trop. Et elle ne changerait pas.

Mess .... Messire Gauvain ?!

Et voila, le coeur de Valeria faisait des vrilles et battait à la chamade... Mais le prince était déroutant. Il trouvait ca en quelques sortes drôle ?

Je suis si désolée. Je ne voulais pas.

Le teint de la jeune femme devenait peu à peu aussi rouge que sa chevelure.

En même temps, elle s'avouait chanceuse dans sa maladresse. Elle retrouvait celui qui faisait battre son coeur. Elle qui l'avait cru perdu.

Je n'aurais jamais cru vous revoir ici ..., avoua honteusement la jeune femme, en rougissant.

" Mess .... Messire Gauvain ?! "

Gauvain, drôle comme il aimait l'être, se retourna et fit mine de chercher quelqu'un ...
Puis, il revint vers la jeune femme et dit :

Moi? ...
Bien sûr que c'est moi !
Chevalier à ses heures et fier serviteur de votre noble personne, madame ...

Gauvain sourit au teint rouge que prenait la jeune femme ... Il aimait la rendre mal à l'aise un peu, elle était belle lorsqu'elle rougissait ...
Il se souvenait des fois où il l'avait secourue, Valéria était aussi rouge ... Gauvain prit la bassine des mains de la jeune femme et la posa par terre ...

- Mais où sont donc mes manières, gente dame ? ...

Ceci dit, Gauvain prit la main de la jeune femme, puis posa un baiser dessus ...

" Je suis si désolée. Je ne voulais pas. "

- Voyons donc, ce n,est pas si grave ...
Seulement, il me faudrait des vêtements secs !
Il fait froid ainsi ! ...

"Je n'aurais jamais cru vous revoir ici ..."

Il s'approcha de l'oreille de la jeune femme, puis lui murmurra, moqueusement :

- Vous n'auriez jamais cru ou vous n'auriez pas voulu ?

Il avait le don de rendre la jeune femme mal à l'aise, tout cela parce qu'il l'aimait bien ...
Peut-être trop ...

- Ce teint vous sied à merveille, ma chère ...

Il sourit de toutes ses dents, posant une main sur le bras de Valéria ...

- N'écouter pas ce que je dis, je ne suis qu'un pauvre fou !

Valéria fut un peu déconcertée. Gauvain la troublait plus que légèrement. En plus, il se permettait de lui faire chambouler les idées. Lorsqu'il déposa la bassine.

Valéria avait un peu de misère à tout assimiler les informations. Gauvain semblait bien la vouloir mettre mal à l'aise.

La jeune femme commençait à se demander si les paroles du prince orcanien n'avait pas un double sens.

- Non ! , je suis heureuse de vous revoir. Au contraire.

Je vous l'assure.

Oui, elle était heureuse. Il était là.

Ce teint vous sied à merveille, ma chère ...

Ah ce vilain rougissement. Valéria ne pouvait s'en empêcher. Du moins, il était le seul homme à lui faire autant d'effet. La main sur son bras, et la jeune femme frissonna...

" Non ! , je suis heureuse de vous revoir. Au contraire.

Je vous l'assure "

Gauvain fut surpris de voir la jeune femme parler avec tant de conviction et lui sourit encore plus ...

- Je rigole ! ...
Je sais bien ce que vous vouliez dire et bizarrement, je ne m'attendais pas à vous ici ! ...
Depuis le temps que je viens, je ne vous ai jamais vu ici et maintenant que nos chemins se recroisent, vous voulez me noyer ! Quel accueil ! ...

Bon, assez blaguer, vous allez être plus rouge qu'une tomate ...
Laissez-moi le temps de me trouver des vêtements secs, et je vous rejoindrai à la grande salle où nous pourrons bavarder tranquillement et où vous pourrez répondre à certaines de mes intérrogations ...

Sur ce Gauvain se dirigea vers les couloirs des ses appartements en Orcanie, mais avant, il se retrouna et dit à Valéria :

- Ne soyez pas gêner, Damoiselle Valéria, je ne suis qu'un blagueur, ce n'est point des remarques méchantes ! ...

Sur ce, il partit vers ses appartements, puis lorsqu'il fut changer, se rendit à la Grande Salle où il attendit la jeune femme ...

Valéria se sentait prise de tous les cotés. Elle n'avait pas connu le visage blagueur de ce jeune prince. Mais elle se l'avouait, il était plus drôle que son cadet, dont elle était sous les ordres.

Après avoir couché l'héritier, la jeune femme se rendit dans la grande salle. Lorsqu'elle fut près de lui, elle déposa une coupe de vin près de lui et posa un doux sourire sur le prince.

Jamais je n'aurai pensé que vous reviendriez. Depuis peu, j'ai laissé mes titres en Caerddyd et devenu la gouvernante de votre neveu.

Valéria n'oubliait pas cet homme. Il était un des rares qui ne se prenait pas pour un autre et qui semblait affectueux. Mais les sentiments que ressentaient la jeune femme envers lui, étaient bien plus grand que le jeune roi de son coeur, pouvait ressentir. Elle mêmene savait pas l'étendue des sentiments de Gauvain.

Quand il la vu revenir, il sourit, puis accepta avec plaisir la coupe de vin qu'elle lui offrit ...

- Merci ...
Mais ce n'était pas nécessaire, j'aurais demander à une servante de m'en apporter !

" Jamais je n'aurai pensé que vous reviendriez. Depuis peu, j'ai laissé mes titres en Caerddyd et devenu la gouvernante de votre neveu. "

Gauvain faillit s'étouffer avec sa gorgée de vin et réagit vivment aux propos de la jeune femme ...

- Comment est-ce possible ? ...
Valéria, vous valez mieux que de veiller sur l'enfant d'un monstre ( Mordred) !

Il n'en revenait pas ...

Il se calma un peu, puis dit :

- Je ne savais pas que vous viendriez ici, mais je suis très heureux de vous voir ...

Il sourit à la jeune gouvernante, puis se surpris à penser que la jeune femme était bien séduisante ...

Valéria ne réagit pas lorsque le prince lança qu'une servante aurait pu le faire. Elle était en quelques sorte "une servante".

Mais elle ne put s'empêcher de s'objecter. Peut-être était-ce une allusion formulée par elle-même.

Et bien ! Je vous ne connaissais pas si rancunier. Le petit Arthur est loin de ressembler à son père. En quittant les Pays de Galles, je perdais mes titres. Je préfère veiller sur le petit Arthur, que errer.

Ni l'un , ni l'autre aurait cru revoir l'autre, mais le destin était bien cachotier

Moi, non plus, je dis vous avouer. Mais je suis bien auprès des héritiers.

La jeune gouvernante posa sa main sur celle de Gauvain et lui sourit.

Ne prenez pas mal, le fait que je suis aux ordres de votre frère.

Gauvain faillit s'emporter lorsqu'elle le traita de rancunier. Elle n'avait pas le droit de lui parler ainsi, peut importe qui elle était où sous quelles ordres elle était ...

Il se controla un peu, puis dit :

- Je n'ai rien contre mon neveu, mais bien contre Mordred ...
Et si vous êtes heureuse ici, alors je suis bien content pour vous, mais je ne fais que vous dire que vous auriez dû conserver vos titres ...

Il frissonna lorsqu'elle posa sa main sur la sienne ...

Ne prenez pas mal, le fait que je suis aux ordres de votre frère.

Il se rapprocha d'elle et lui dit :

- Rassurez-moi et dites moi qu'il ne l'a pas exigé de quelconque manière ....

-

Mon frère ne m'aurait rien laissé. Il me traitait en servante, puisqu'il m'aimait guère.

La jeune femme n'aimait pas son frère. Oubliant quelques moment qu'il faisait parti de la famille royale, la jeune femme sourit et s'approcha du visage de l'orcanien :

Mais si vous le désirez, je peux garder mes titres, seulement pour vous

La jeune femme se montrait à la fois avenante et prévenante, pour une rare fois.

Jamais. Je préférais davantage me mettre à vos ordres qu'aux siens...

Valéria elle-même ne se reconnaissait pas. L'image était réelle. Gauvain lui faisait un effet qui la changeait complètement.

" Mais si vous le désirez, je peux garder mes titres, seulement pour vous "

Gauvain apprécia ce rapprochement de la part de la jeune femme et en fut très surpris, elle qui semblait si gênée ...
Il posa une main sur la joue de la jeune gouvernante, puis dit, tout doucement :

- C'est une offre ? ...

Il aimait bien cette femme : séduisante, un peu timide, douce et surtout, maladroite ! ...
Il se leva et sans réfléchir, il l'enlaça et huma la douce chevelure de Valéria ...

Il lui murmurra :

- Depuis que je vous ai sauvé, je pense souvent à vous ...
C'Est étrange, non ?

Peut-être
Valéria ne savait pas ce qui prenait place dans son corps. Elle prenait directement la direction de charme. Elle voulait Gauvain, parce qu'elle l'aimait et qu'il était le seul homme qui lui faisait un réel effet.

Lorsque le prince se leva et qu'il s,approcha de l'interdit, Valéria sentait son coeur l'abandonner.

- Depuis que je vous ai sauvé, je pense souvent à vous ...
C'Est étrange, non ?

Il en est de même , pour moi. Et chaque jours, j'espérait vous revoir. Recroiser vos yeux.

Messire ...

Depuis sa rencontre avec Valéria, Gauvain pensait à elle et maintenant qu'il la retrouvait, par un pur hasard, il vait envie de passer du temps avec elle ...

Il en est de même , pour moi. Et chaque jours, j'espérait vous revoir. Recroiser vos yeux.

Messire ...

Le jeune prince sourit, puis posa sa main sur la joue de la jeune femme ...

- Plus de Messire ...
Seulement Gauvain ...

Il n'aimait pas se faire appeler " Messire " ou " mon prince " en tout cas, pas par une belle jolie demosielle ...

Valéria devenait aussi rouge que la couleur de ses cheveux. La pauvre.

- Si vous le désirez, il en sera ainsi.

La jeune gouvernante se déroba du regard et soupira d'aise. Maintenant, il hanterait ses pensées jour et nuits.

- Mais si votre mère le sait, il en sera fait de moi.

Elle sentait que l'ex-héritier de la couronne orcanienne n'en avait cure. Il vivait pour vivre. Ce doux séducteur avait fait d'une seule bouché le coeur de la jeune femme.

Mais il était si proche de son désir . Désir de voulloir lui appartenir.

Mais si votre mère le sait, il en sera fait de moi.

Là résidait le problème éternel : Morgause ! ... Mais Gauvain n,en avait rien à faire de sa mère, puisqu'elle non plus n'en avait rien a faire de lui ...

Le jeune prince ne voulait qu'être heureux et il était sûr qu'avec Valéria il le serait ...

- Elle ne le saura pas, et si elle L'apprend de quelconque moyen, elle n'aura pas le temps, parce que je m'interposerai avant ...

Morgause n'avait jamais apprécié la femme de Gavain, mais il espérait qu'il verrait en valéria une femme gentille et une bonne mère pour Gwen ...

La jeune femme embrassa tendrement le chevalier de la digne table ronde et sourit.

Alors, je veux bien vous appartenir, mon cher. Rien ne me ferais plus plaisir que de vous appartenir.

Et dire que la jeune duchesse galloise en boucherait un coin, à son insignifiant de frère. Qu'elle oserait lui faire payer, toute les années de torture.

Je sens déjà, une discussion, avec votre mère, qui ma foi, est gentille, mais directement autoritaire.

Valéria craignait plus sa position pour en Orcanie. Mais la jeune femme, par naissance, avait un des duchés des plus puissants de Galles.

Gauvain sourit au baiser de la jeune femme ...
Lorsque leurs lèvres se séparèrent, il dit, pour rire :

- Voila donc une chose pour laquelle vous n'êtes pas timide ...
Quoique, m'embrasser est le rêve de chaque femme ! ...

Et oui, gauvain n'était pas comme Mordred, lui, au moins, savait s'amuser un peu ...

Je sens déjà, une discussion, avec votre mère, qui ma foi, est gentille, mais directement autoritaire.

Ouais, en voila une par exemple qui n'était pas du tout drôle ! Comment réagirait Morgause en sachant tout cela ? Très mal, c'est certain, mais pour le savoir, il fallait lui en parler ! ...

- Je vais lui en glisser un mot, mais seulement lorsque la poussière sera retombée en Orcanie ...
tout est catastrophique ici et Morgause n'est surement pas d,humeur ! ...

Quoique, m'embrasser est le rêve de chaque femme ! ...

Déconcertée, voilà ce que Valéria était. Il ne manquait pas de culot, mais il était adorable

La petite gouvernante vola un baiser au prince son roi et sourit.

J'imagine...

Mais au moins, vous ferez une heureuse (Gwen)

Une enfant dont Valéria ne pouvait s'empêcher d'aimer. Même si la décision de Gauvain semblait précipité, la jeune femme pouvait qu'être comblé. Elle utiliserait la jugeote du chevalier pour se venger de son frère.

-

Si Valéria était déconcertée par l'attitude du chevalier, lui, il était aux anges avec cette femme ...
Il l'aimait bien et Gweny aussi ...

Mais au moins, vous ferez une heureuse (Gwen)

Gauvain se rembrunit ...
Il n'était pas certain de la réaction de sa fille ...
Accepterait-elle qu'une autre femme remplace sa défunte mère ?

- Je ne sais pas ...
Je ne peux pas prédire sa réaction ...

Il ne savait surtout pas comment aborder le sujet avec sa fille ...

Gwenaelle a passé la plupart de ses journées avec moi et les héritiers. J'adore cette enfant et elle sait que je pourrais l'aimer comme sa propre mère.

Valéria déposa un bref baiser sur sa joue et sourit.

Je crois qu'elle accepterait mieux le décès de sa mère ainsi. Elle pourrait trouver ce qu'elle recherche chez votre mère, ou la défunte reine.

La jeune gouvernante voulait bien apaiser son tendre amant au sujet de sa fille. Mais comment faire plus.

Mais parlez-en avec votre mère. Elle a une belle complicité avec votre fille

Lorsqu'il s'agissait de sa fille, le preux chevalier de la table ronde faisait moins le fier ...
Il l'aimait, mais pourtant, il n'avait jamais su passer du temps avec elle ou bien parler un peu ...

- Elle vous aime, ca, j'en suis persuader, elle ne vous tiendra pas grief de prendre la palce de sa mère, mais moi, ce sera autre chose ...

Elle ne pourra jamais me pardonner ...

Mais parlez-en avec votre mère. Elle a une belle complicité avec votre fille

Guavin arqua d'un souricl, puis dit :

- J'espère que vous plaisantez ! ...
Morgause ayant une belle complicité avec ma fille ? ...
C'est naturellement impossible !!! ...
Morgause l'aurait baillonnée au moindre commentaire !

Belle opinion de sa moman !

Et si c'était elle qui le désirait ? De vouloir son père heureux. Gauvain ! Vous ne pouvez pas anticipé la réaction de votre fille ainsi. Elle est jeune, mais elle comprends très bien que vous avez une vie, autre que d'être toujours présent.

Valéria posa sa mains sur celle du prince et sourit. Le pauvre, Il ne savait pas tout de sa fille.

La princesse Gwenaelle adore sa grand-mère, et je vous le certifie. La reine, votre mère, serait prête à tout pour votre fille.

Ce n'est pas parce que vous avez des différents avec la reine , qu'elle doit les répéter avec sa petite-fille. Elle rend heureux tous les gens de ce château, sauf un. Gwenaelle sera une enfant qui murira vite. Elle pense a votre bonheur. Car le votre est le sien. Et si je dois en faire partie, je l'aimerais de toute mes forces ...

Gauvain avait peut-être été amusant jusqu'à maintenant, mais là, en parlant de sa propre fille, il se rembrunit ...
Il ne la connaissait pas, et elle non plus ...

-Valéria ...
Je sais que vous ne désirez pas prendre parti, mais ma fille ne me connait pas et je ne la connais pas non plus ...
Elle est beaucoup mieux avec Morgause, avec vous, avec Mordred, mais avec moi, elle ne sera jamais bien et son bonheur ne sera jamais le mien ...
Et vice versa ...
Elle, elle est heureuse, mais pas moi ...

Gauvain trouvait trop dur, en tant que père, qu'il pourrait recommencer à prendre soin de sa fillette ...

- Elle m'a toujours détesté pour l'avoir abandonnée ici ...

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