autre visite chez une jolie peste malade

Ni faisant ni une ni deux, Morgause pris le bras de Gauwain, et réalisa qu'il y avait très longtemps qu'ils n'avaient pas été autant en contact .... physiquement. Elle ne ressentit une petite gène, qu'elle refoula, très vite, ne voulant surtout pas qu'elle se développe.

Et, de son pas alerte se dirigea vers les appartements de sa petite fille.
Elle réalisait qu'elle faisait un véritable coup de force et escomptait que la petite ne rejetterait pas cette initiative de sa grand mère... Qu'elle ne s'en avise pas pensa Morgause en rejetant aussitôt cette pensée ...

Elle passa brièvement par ses appartements, toujours avec Gauwain au bras. Ouvrant ces portes elle déclara :

- Que l'on me trouve dans les deux minutes un petit cadeau pour la princesse Gwenaelle ...

Ses dames affolées courraient en tout sens, dénichant diverses babioles qu'elles comparaient les unes aux autres ... finissant pas s'arrêter sur une toute petite fibule d'argent en forme de dragon, un minuscule rubis formant son oeil.... un bijou assez ancien de bonne facture. Elle l'enveloppèrent avec dextérité dans un joli tissu rosé ... et tendirent respectueusement le tout à Morgause qui le passa à Gauwain avec un :

- Voici le petit cadeau que tu as ramené spécialement à ta fille .... mon doux Gauwain, maintenant allons-y !

Sans un regard pour ses dames soulagées,elle repris le bras de son fils et s'en alla directement vers chez Gwennaelle ....

Gauvain fut surpris de voir sa mère lui donné ce petit cadeau. Elle ne savait pas ce que Gwen dirait, mais lui oui. Gwen croyait que chaque cadeau était celui de son oncle, mais cette fois elle saurait le mensonge qu'elle avait cessé de compter.

Lorsqu'ils entrèrent, la petite peste venait de lancé un de ses objets, au sol. Signe de sa frustration. Elle en avait assez des bouillons.

- Grand-mère !, s'exclama la jeune fillette.

Voilà de la meilleure visite.

Père ?

Elle l'avait regardé avec de grands yeux qui lui avaient fait peur. Elle avait la mine basse. Elle ne voulait pas le voir et lui ferait bien savoir.

Bonjour mon ange. Comment vas-tu ?

Mieux, répliqua-t-elle froidement.

Gauvain avait esquissé un sourire, mais pas plus et tendit un regard suppliant vers sa mère

Il eut été difficile de ne pas voir la froideur de la petite et la détresse exprimée par son géniteur. Voilà qui commence fort mal pensa la reine.

Morgause ramassa ce que l'enfant avait jeté, posa délicatement l'objet -[HJ :quel est-il ] sur une petite table, elle avait un air de douceur, comme si une quiétude sans faille dominait la Reine.

- Ma toute belle, je suis venue, en compagnie de mon fils, prendre de tes nouvelles comme promis... j'espère que tu n'as pas été trop importunée par les bouillons que l'on t'a fait prendre et constate en tout cas que tu te portes mieux puisque tu reprends tes habitudes de jeter diverses choses dans ta chambre et que tu reprends ta moue peu agréable.... Les nets reproches étaient atténués par un ton doux et paisible.

Sans laisser le temps à la petite de répondre elle continua d'un ton plus sec :

- Gwen, tu n'as plus 3 ans, et à ce titre, tu dois apprendre qu'une demoiselle de bonne condition réserve à ses plus proches parents, ce que nous sommes, un autre accueil que cela ... N'y vois qu'une recommandation amicale. Ton père et moi avons à te parler, si tu y consens, et j'aimerais que tu sois un minimum coopérative ou au pire raisonnable avant de nous écouter ... crois tu que cela t'es possible ?

Après que sa poupée est faite un vol plané sur la porte, la petite peste ne s'était aucunement offusquée de son comportement.

Elle ne répondit pas aux reproches de sa grand-mère, qui comme tout les autres se fichaient bien du reste !

Personne ne s'est occupé de moi, pendant plus de dix jours. J'ai le droit de réserver un accueil, comme bon il me semble.

C'est parti Gwen voulait jouer avec les nerfs de sa grand-mère

Mais elle n'avait pas le choix de rester "raisonnable." Depuis quelques temps, elle maudissait son propre père et voilà que Morgause se mêlait de leur histoire de famille. Mais Gwen était une petite rancunière née !. Jamais elle ne laisserat de place à son père, elle avait trouvé d'autre personne pour le remplacer.

Gauvain tant qu'à lui ne dit mot et laissa la parole à sa mère. Mais les répliques de sa fille, le fit soupirer. Il avait la nette impression de voir une personne qu'il détestait. Autant se vider le cœur maintenant.

Gwen, mon ange, ne parle pas ainsi à ta grand-mère. Je sais quel effet d'être enfermé dans cette pièce te fait. Je sais que j'ai usé de tous les mensonges, mais je le regrette.

Tu es tout ce qui me reste. Petite princesse. Je t'aime mon ange. J'ai l'impression de tout perdre, Gwenaëlle. Ne me laisse pas ainsi.

Gauvain s'était assis près de sa fille, mais celle-ci n'avait pas cillé des yeux, ni objecter quoique ce soit. Elle avait toujours cette colère qu'elle avait envie de déverser et ceci chagrinait le chevalier et commençait à la faire bouillonner de colère.

Morgause bouillonnait intérieurement mais son apparence restait tranquille et calme... elle laissa Gauwain s'installer aux côté de sa fille et tenter de la raisonner.

Il était étrange, pour le Reine Mère, de jouer ce rôle de temporisatrice alors que ses propres colères étaient crainte dans toute la Bretagne... elle eut un sourire, constatant que la petite avait certainement un petit héritage de sa grand mère.

- Ma belle, nous ne 'avons pas laissé, tu sais certainement que des affaires d'Etat préoccupent de temps en temps les adultes de ta famille et tu n'ignores surement pas, malgré ton isolement du à ta maladie, que ton oncle Mordred a eut ses derniers temps quelques soucis majeurs...
Ton père a besoin de toi, et je crois que que tu le veuilles ou non, tu as besoin de lui ... on ne rejette pas l'amour de son père comme une poupée de chiffon, Damoiselle Gwenaelle Pendragon !

Les yeux de Morgause commençaient à refléter une humeur plus noire qu'elle réfréna... pour un :

- Tu peux comprendre cela, non ? Et quoi que tu penses tu n'est pas la fille de Mordred et je ne te souhaite pas d'être celle d'Agravain qui a bien assez de mal avec lui même pour te prendre en charge... il te "reste" ton père et ta grand mère et malgré nos charges respectives, nous sommes ici, tous les eux, à ton chevet ...

Gwen soutenait toujours le regard impérieux de sa grand-mère.

Je n'ai pas besoin de lui. Il n'était jamais là, pour moi. Même quand elle est morte. C'est à cause de lui qu'elle est partie. C'est de sa faute.

Il était plus facile de rejeter la faute sur son père que sur les autres membres de sa famille maternelle.

Gwen faisait toujours comme si Gauvain était absent de la pièce. Cet entretien lui donnait mal à la tête Elle n'avait aucune porte de sortie. Morgause disait vraie. Mais elle ne voulait pas lui pardonner.

. Moi je veux ma mère et c'est tout.

La jeune enfant cessa d'affronter Morgause et se plaça en petite boule, pour que personne ne voie ses larmes. Mais celle-ci furent plus de bruit qu'elle le pensait.

Gauvain s'endurcit, pour le deuxième tour. Il ne pouvait laisser paraître sa fatigue et sa lâcheté.

Quand j'ai su que tu étais malade, je me suis précipité à Camelot, pour prendre mes affaires. J'avais cru, pendant un instant que tout était fini. Que tu avais la même maladie que ta mère. J'ai eu peur. J'ai cru qu'on t'arracherait à moi. Une seconde fois. Si je le pouvais, je t'amènerai à Camelot, mais je ne peux pas. Tu dois rester ici. Avec ta Grand-Mère.

Mais Gauvain avait assez qu'elle revienne toujours avec cette phrase. Elle était morte un point c'est tout. Personne ne pouvait y changer.

Gwenaëlle. Aliénor n'était pas immortelle. Nous ne serons pas toujours avec toi. S'il ...

Le pauvre désespérait. La dernière fois qu'elle lui avait ce scénario, cela avait terminé en drame. Le pauvre fils porta sa main à son front et soupira. Il n'aurait pas du parler ainsi. Il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras de force. Heureusement pour lui, elle n'était pas encore grande et lourde. Il n'eut pas de mal à la maitriser et la calmer. Jamais en huit ans il l'avait senti s'agrippé à lui.

Je ne voulais pas la faire pleurer ainsi. ,s'excusa-t-il auprès de sa mere.

Gauvain soupira et regarda Morgause.

On se marie pour le meilleur et pour le pire. Pourquoi le meilleur est si difficle a obtenir ?

Plusieurs personne semblait le subir cet effet.

Morgause laissa Gauwain prendre la petite dans ses bras... il fallait effectivement qu'il agisse et son geste avait approbation de sa mère.

Elle n'eut qu'une parole adressée à l'enfant :

- Gwen, vouloir ta mère en vie ne suffira pas à nous la ramener, notre Créateur en a décidé autrement, il n'est pas en ton pouvoir de la ressusciter... et ce n'est pas en haïssant ton père, aussi malheureux que toi de cette perte, qui va arranger les choses...

Elle regardait Gauwain avec tendresse... et lui répondit au sujet du mariage :

- Parce que souvent le pire est en nous, il est plus à portée que le meilleur qui lui se mérite, pour lequel il faut souvent faire des concessions... mon beau Gauwain.

Elle avait un air pensif, vaguement nostalgique, Morgause changeait...

Son père l'avait blessé avec ses paroles. Elle détestait prime d'abord, quand il lui parlait ainsi. Mais il finissait toujours par gagner. Surtout que cette fois, Morgause était de son coté.

Dans les bras de son père, elle n'offrit aucune résistance. Elle aurait voulu plaqué ses mains sur ses oreilles, mais elle ne le fit pas.

Je veux qu'elle revienne. Morgane l'a fait revenir, la dernière fois. Je veux.

Ses petits yeux rouge lui8 piquaient et se fermaient lentement.

Je veux que tu restes, murmura-t-elle.

Elle n'attendit aucune réponse et s'endormit trop fatigué. Elle était rétablie, mais restait un peu faible

Gauvain se retint de soupirer. Gwenaëlle aurait toujours son dernier mot à dire. Mais l'aîné fut pris par surprise. Et regarda sa mère.

Tante Morgane ? Elle a du en faire un spectre

Voilà ! La tantine avait usée de sa magie, pour faire un peu plaisir à sa petite nièce.

Gauvain embrassa le front de son adorable fille, mais ô combien capricieuse.

Je resterais.

Gauvain sourit et regarda sa douce mère d'un œil d'inspection. Soit elle avait comme résolution de changer ou c'était lui qui devenait complètement fou.

La laisserez-vous voir le jugement de la reine ?

Puisqu'elle se faufilait un peu partout, Gauvain préférait demandé l'avis de la reine, plutot que celle de son frère, car elle était indiscutable.

Morgause bouillonnait de colère à cause de cette histoire de spectre, comment la petite pouvait-elle faire son deuil de sa mère si cette peste de Morgane se mettait à user de se magie pour la lui rendre...
Aussi elle répondit à Gauwain d'un ton un peu plus agressif :

- Morgane a abusé de ses pouvoirs, je déteste ce genre d'attitude, Gwen doit faire son deuil et pas penser que sa mère peut revenir à la demande ... je trouve cette démonstration des pouvoirs sorciers bien légère et elle en entendra parler ...

Elle continua plus douce :

Quand à laisser Gwen assister à la punition d'Ophélia, nous verrons.
Pour moi, tout dépend de l'ampleur de cette punition, tu sais que je prêche pour un petit temps de rédemption, quelques semaines dans un couvent des Orcades ou d'Austrasie... l'Austrasie ayant en ce moment ma préférence... Si c'est ce que retient le Conseil, Gwen assistera comme tous les membres de la famille Royale au départ d'Ophélia, qu'en penses-tu ?

C'est là le problème mère. Elle sait qu'elle peut demander sa mère tant qu'elle le veut. Gwen s'est liée à Morgane. Même avec votre désaccord, Gwen ne s'empêchera pas de lui demander et de l'éxécuter, pour Morgane.

Gauvain finit par se fatiguer du poids de sa fille. Il la déosa donc dans son lit et la couvrit .

Je demandais, car je sais qu'elle aime déambuler dans n'importe qu'elle pièce de ce château. Je ne voudrais pas qu'elle le fasse sans votre approbation. Et puis je ne crois guère qu'elle désire assister au départ de la reine.

Gauvain se demandait où était passé l'esprit vengeur de sa douce mère.

Et pourquoi l'Austrasie ?

... Morgause laissa passer les commentaires de Gauwain sur Morgane, elle avait juste noté un reproche de plus à faire à la "fée".
Quand il posa sa question sur "l'Austrasie", elle agrandit ses beaux yeux, lui sourit et répondit juste :

- Mais parce que je vais en être Reine ....

Elle fit mine de sortir de la chambre mais se retourna avec un air franchement espiègle pour continuer :

- Gauwain, je vais épouser Marth d'Austrasie, nous en discuterons lors du Conseil et je te prie ... le mot est bien "prier" de ne pas t'y opposer.

Pour Ophélia, je vois un couvent en Austrasie parce que je n'ai confiance en personne, et ai fort peur qu'Ophélia soit "récupérée" par le parti arthuro-avalonien, soit qu'on lui fasse subir un mauvais sort. Sous la garde des chevaliers austrasiens, et de mes quelques fidèles, il ne lui arrivera rien de néfaste, elle sera protégée et reviendra après sa pénitence auprès de ton frère ... qui l'aime.

Gauvain regardait sa mère avec des yeux aussi grand que le sien. Soit, elle était devenue complètement bizarre ou ce pauvre roi n'avait pas de chance.
l'intéressait plus, après cette révélation
Il ne savait pas ce qui le choquait le plus. Le fait que Gwen ait un nouveau "grand-père (qui sois plus jeune que son père) ou que son beau -père (on peut le dire) soit plus jeune que lui. La question Ophélia ne

Gauvain prit sa mère par l'épaule et l'amena dans le couloir.

Cela sentait un plan diabolique.

Mordred le sait-il ? Si oui, comment prend-il la nouvelle ?

Gauvain ne laissait pas paraitre son dégout, mais sa stupefaction, par exemple, était au rendez-vous.

Mais mère, vous pourriez être sa mère. Je ne veux pas vous offusquer. Mais ...

Morgause savait que Gauwain allait réagir ainsi... et n'imaginait que dans ses pires cauchemars la réaction de Gareth... Néanmoins elle eut un rictus sévère face à ce dégout.

- Mordred a donné son avis favorable à cette union ... le côté politique de la chose lui est fort plaisant.
Quand à l'âge, mon fils, il va de soit que j'avais remarqué le différence qui ne vous a pas échappée... mais aussi fou que cela peut vous sembler Marth m'aime profondément, depuis longtemps et je partage ce sentiment !

Elle le regarda en écartant les bras...

- Et oui, Gauwain, c'est peu commun, certes, mais humain !
J'avoue qu'il va de soit que je me serais raisonnée et aurait raisonné Marth s'il n'avait pas été roi d'Austrasie.
Mais il se trouve qu'il m'offre amour et couronne alors je dis "oui" et ne tolèrerai pas que quiconque ose répondre à ma place à ma demande en mariage.
Je me considère comme parfaitement majeure et pas encore sénile !

Le ton de la reine était froid, et chacun savait que c'était à ces moments là que Morgause était la plus ... dangereuse.

Gauvain resta de marbre. Non par habitude, mais par simple fait que sa nmère lisait ses "pensées.

Gauvain ne tint pas les précision comme acquis. Que Mordred désirait en faire un allié politique, il s'en fichait jusqu'à l'autre bout du monde. Et voilà la petite morgause redevenait normal. Dans ses habitudes d'être un peu froide et non douce .

Mais l'ainé pariait fort que ce roi n'aimait pas controler son pays, puisqu'il l'offrait à Morgause.

Puis les habituels sarcasme sortait de sa tête, mais il les retenait de peur que sa mère lui en colle une.

Si c'est ce que vous désirez alors, qu'il en soit ainsi. Les princes d'Orcanie ne veulent que le bonheur de leur mère adorée.

Il avait dit ces phrase sur un ton doux. Mais il savait que Morgause le déchiffrait tous le temps. Et elle savait qu'il ne fallait pas compter sur lui, pour lui, pour appeler Marth : "Beau-père".

Restait seulement la réaction de Gwenaelle en entendant lce chapitre de sa vie intitulé, "J'ai perdu ma grand-mère au profit d'un autre grand-père".

Morgause nota d'un petit haussement de sourcil la demi soumission de son ainé... son fils ne ferait pas la guerre à son projet de mariage. C'est exactement ce qu'elle souhaitait, une famille unie au Conseil, approuvant l'union royale de concert.

Après son petit coup de gueule, elle voulu montrer sa bonne volonté vis à vis de Gauwain... elle lui tendit donc les bras en lui disant :

- Mon ainé, je crois que ta fille a besoin de repos, nous reviendrons la convaincre un autre jour, car nos avons conseil à tenir... il conviendra néanmoins que tu reviennes ici, je pourrai de nouveau t'accompagner, la petite sera longue à reconquérir, elle a un certain caractère.... je me demande de qui elle peut bien tenir cela ?

Elle eut un sourire espiègle et complice ....

Gauvain prit le bras que lui tendit Morgause et tiqua un peu sur les mots de sa mère.

Je le ferai seul la prochaine fois. à moins que vous désirez lui annoncer la nouvelle. J'espère qu'elle réagira bien. Elle atoujours eu que vous. Sachant que son grand-père maternel la détestait.

elle a un certain caractère.... je me demande de qui elle peut bien tenir cela ?

Gauvain esquissa un sourire.

Nous avons tous notre petit quelque chose hérité de vous. J'avoue que le fait que son caractère soit ainsi m'effraie moins.

Morgause détestait qu'on lui marchait sur les pieds et espérait que sa fille en ferait d'autant plus.

Mère. Je dois vous avouer une chose.

L'ainé devait le sortir de sa bouche au moins une fois dans sa vie et surtout devant sa propre mère. Cela expliquait en gros son comportement envers son frère Mordred et l'Orcanie.

Morgause apprécia le respect qu'elle inspirait à son ainé. En fait, elle n'aurait pas douté inspirer autre chose que le respect ou la peur... seules quelques personnes échappaient à ces deux sentiments, Marth, en premier lieu,Gwenaelle quelques fois, Mordred souvent, Arthur et Florin mais elle ne préférait pas penser à ces derniers.

Elle ne répondit pas sur l'hérédité des sa descendance, cela n'avait été que plaisanterie, même si on trouvait des points communs entre ses quatre fils et même chez sa petite fille... mais elle n'eut pas le temps de penser à l'acquis et l'inné que Gauwain semblait vouloir lui faire une confidence importante.

- Tu m'intrigues, Gauwain, parles donc puisque tu y tiens... je t'assure être curieuse de cet "aveu"... elle avait repris un air sérieux.

Gauvain prit tout son temps. Ce qu'il allait avouer, il ne le pensait que depuis quelques temps.

- Je sais qu'il aurait désiré que je reprenne le trône de l'Orcanie. Mais je ne pouvais pas. La vraie raison de mon refus n'était pas que je voulais combattre au coté de mon oncle.

Gauvain baissa la tête. Maintenant qu'il désirait remettre l'Orcanie sur pied, il n'y pouvait rien. S'il aurait été roi, aucune guerre ne se serait imposé entre l'Orcanie et Camelot et peut-être qu'il y aurait moins de tensions.

Avant qu'il meure, nous en avions discuté. J'ai été lâche de lui signalé, mon refus.

Il avait eu peur à cette époque. Peur de sa mère et ses ambitions.

C'est par peur que j'ai refusé et menti, à mon propre père. Aujourd'hui, je regrette de ne pas être devenu roi...

Le voilà qui revenait sur la succession de Loth... Sujet tabou pour la Reine qui avait un peu précipitée la dite succession. Qu'en pensait-elle ? Et bien elle était heureuse d'avoir vu son préféré,Mordred, succéder à feu Loth, elle avait toujours douté de Gauwain, si proche de son hésitant oncle, si différent d'elle même, si peu cruel, si peu ambitieux.

Et bien il changeait en exprimant des regrets qu'elle n'imaginait pas ! Aussitôt clignota le signal "danger" dans la tête trop bien faite de Morgause. Danger pour Mordred, qu'arriverait-il si Gauwain arrivait à rassembler tous le mécontents autour de sa stature d'ainé des enfants de Loth, doux et droit Gauwain qui pourrait devenir catalyseur des mécontentements nombreux et variés, nombreux et pour le moment divisés...

- Ce sentiment t'honore Gauwain, je suis fière de toi, fière que tu ressentes que ton destin aurait put être plus grand... Mais, bon, qui sait si notre Seigneur n'a pas un autre projet plus grand encore pour toi que d'être roi d'Orcanie ? Il te faut t'accomplir ailleurs, je pense, Mordred fait un excellent roi et je sais que tu ne lui fera pas d'ombre... le regard de la Reine disait "ou alors tu me trouveras sur ta route, mon fils".
Il ne fut pas revenir en arrière, Loth, que le Seigneur l'ait en sa Sainte Garde -qu'il brûle ne enfer, oui !- aurait sûrement souhaité qui tu lui succèdes, mais tu as fait ton choix, et qui sait si tous ne s'en trouvent pas mieux ?

Son ton était maternel et chaleureux, mais elle savait qu'elle eut préféré tuer de ses mains son fils plutôt que de le voir se poser en rival du préféré de son coeur...

Lorsque la reine-mère s'exprima pour un autre destin, Gauvain se retint de dire "Camelot". Même lui ne préférait pas l'entendre. Si dans sa folie , le Roy le mettait roi, il en était fini des relations entre son frère et lui. Adieu la fraternité et bonjour les hostilités.

L'ainé imaginait D'or et déjà, une Bretagne ensanglanté.Car :Tant qu'il n'est question que de détruire, toutes les ambitions s'allient aisément Et gauvain n'avait pas froid aux yeux . Surtout pas devant sa demi-portions de frère. S'abaisser à son niveau d'insolence. Il était menteur et tricheur.

Le fils de Loth recevait une des leçons de morgause qui s'intitulait presque "Si tu touches à mon fils, tu le regretteras".

Et si cela n'était pas le cas ? Que jamais je n'aurai menti , a mon père. Auriez-vous poussé Mordred à me détroner ?

Sur ce coup, Gauvain testait le sincérité de sa mère.

Dieu que lui répondre et savait-elle même ce qu'elle aurait fait en de pareilles circonstances ?
En fait, au fond d'elle même, elle le savait ... Mordred avait toujours eut sa préférence, c'était comme viscéral, il était tellement proche d'elle, tellement ressemblant... Mais si son ainé avait revendiqué la couronne, l'eut-elle dissuadé de le faire, eut-elle soutenu Mordred contre Gauwain, certainement oui, mais eut-elle poussé Mordred contre Gauwain, surement non...

- Non, mon ainé, je n'aurais pas poussé Mordred à te combattre et te détrôner... je ne l'aurais pas poussé à commettre cet impair. Le droit d'ainesse revendiqué tu m'aurais certainement vue à vos côtés... Comment peux-tu penser cela ?

Elle était réellement offusquée qu'il eut pu penser qu'elle "pousserait" Mordred contre lui ... tout en sachant que si Mordred s'était élevé contre son ainé, elle n'aurait pas hésité une seconde à prendre parti pour son préféré.

C'est lui que vous préférez, mère.

Gauvain savait ce qu'elle devait ressentir. Gauvain aurait du se taire lorsqu'il avait eu le choix, mais il ne pouvait pas. Sa jalousie contre son cadet avait augmenté depuis qu'il avait quitté la cour.

Je m'excuse si je vous ai offenser avec mes paroles.

Il tenait à rester humble. Il venait de regagner la confianc de sa mère et voilà qu'il la perdait presque, pour une question stupide.

Certains attribuaient les problèmes familliales de la maison d'orcanie, à la reine mère, mais plus longtemps on restait dans ce chateau, plus on mettait cette faute sur les différences des fils.

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