Appartements de Morgause

Émérick se rendit aux appartements de sa très aimée tante et demanda aux gardes de passer ...
Les gardes le laissèrent entrer sans problème, puis lorsqu'il arriva près de sa tante, il posa un genou par terre et la salua comme à L'habitude ...

- Je suis très heureux de votre rétablissement ma Tante ...
Je ne suis point venu plus tôt, puisque je voulais vous laisser vous reposer et reprendre des forces, mais je suis bien content que vous alliez mieux ...

Il se leva, puis sortit d'une poche de sa ceinture, une chainette magnifique en or ...

- Ce n'est pas grand chose, mais je voulais vous faire un petit cadeau ...

Il était plus que crédible dans son rôle du gentil neveu ...

- Dites moi, ma tante, comment faites-vous pour être toujours si belle ?
ON dirait que rien n'altère votre beauté et votre jeunesse !!

HJ: Elle se baigne dans le sang de jeunes vierges, comme la comtesse Bathory !

[ HJ : alors, Ophélia, tu n'as rien à craindre de moi ]

Que pouvait vouloir ce cher Emérick, le prince se montrait trop flatteur et cela fit tinter une petite cloche d'alarme dans la tête bien faite de la reine mère... qui, cela va de soit, n'en laissa rien paraître.

- Mon bien cher neveu, comme je suis heureuse et flattée que vous trouviez un moment pour visiter votre vieille parente ... et quel cadeau, je vous en remercie, c'est tellement inattendu ... Que me vaut cette double surprise d'une visite et d'un aussi charmant cadeau ? Sachez que quelle qu'en soit la raison, je trouve les deux fort agréables...

Ses yeux ne laissaient pas passer la moindre once de perplexité, alors que c'était exactement son sentiment le plus intime.

- Voyons, ma Tante, ne dites point que vous êtes vieille, car celui qui dirais cela commetterait une ereur incroyable ...
Vous ne l'êtes point ! ...

Le jeune prince improvisait à mesure et ne pouvait pas voir que la Reine était sur ses gardes avec lui ...

- Voyons, il n'y a aucune raison à ma visite, seulement, le fait qu'il y a longtemps que je suis venu vous voir et que je me trouvait bien égoiste de ne pas prendre un peu de mon temps pour venir vous voir ....

Et puis, pour ce petit cadeau, je voulais me faire pardonner de ne pas venir souvent ...
Je sais que vous devez vous ennuyez, ici, seule ...

Il passa le bijou autour du cou de Morgause, puis dit:

- Il vous sied à merveille !

Décidément, quelque chose ne collait pas, le sixième sens Pendragon de la Reine Mère était en alerte, Emérick n'avait jamais été aussi obséquieux avec elle, la flatterie lui allait mal.

Néanmoins, Morgause restait souriante, en femme accomplie et rouée, elle rougit sur commande au compliment de son jeune neveu.

- Mon neveu, les Pendragon quand ils ont la chance de vieillir le font bien... Sachez le. Et vous savez que j'ai toujours essayé d'avoir cette chance.


Elle le laissa passer son petit bijou, fort joli, amis là aussi ses sens se mirent en alerte, un petit frisson incontrôlable la parcouru très brièvement...

- Merci encore à vous, il est agréable de voir ses proches parents prendre soin de vous, très agréable... dit elle pour contredire le frisson. Mais vous voyez et avez sûrement pu sentir que je ne suis si totalement remise que je le souhaiterais, l'age pèse sur votre tante, un peu.

Le jeune prince était bien content de savoir sa Tante contente de sa visite et de son cadeau, mais le fait qu'elle dise ne pas être totalement remise le rendit un peu rembrunie, réellement ...

Dans sa tête, il essayait de ne pas s'Attacher à cette femme qui était presque sa mère, mais c'était un peu difficile ...
Il devait se souvenir de sa mission ...

- Et bien, les Pendragons sont de fiers combattants et ce à n'importe quel niveau ...
Vous saurez vaincre cette affreuse maladie ...

Je comprends aussi que les évènements font que vous êtes fatiguée ...
Vous devez faire beaucoup pour veiller aux intérêts du Royaume ...
Surtout après ce que cette Ophélia vient de faire ...

Il savait qu'en parlant en mal d'Ophélia, il serait dans le camps de sa tante ...

- Mordred est trop bon de la garder encore dans ces murs ...

Quelle position extrême pensa Morgause qui faillit en sourire... Elle se posa délicatement dans un bon fauteuil, en invitant Emérick à faire de m^me dans celui qui faisait face au sien...

- Emérick, mon gentil neveu, vous savez que je pense qu'Ophélia est femme infidèle et il semble bien qu'elle le soit... Mais elle est aussi la mère des héritiers d'Orcanie, et, pour leur bien, je pense prêcher auprès de Mordred une mortification pour Ophélia... Une Reine ne peut crier son infidélité au yeux du monde sans mettre en suspicion le droit de ses enfants... la Reine semblait un peu lasse, sans doute répettait-elle trop ce petit discours.

- Ophélia, après quelques temps, courts, nécessairement courts reviendra en Orcanie, auprès du roi mon fils avec ma bénédiction... je ne souhaite nullement qu'elle soit totalement écartée ou pire ... puisque souvent in me soupçonne du pire. Alors que toi, qui a été comme un fils doit savoir que Morgause a ces bons moments, non ?

Elle lui souriait... encore inquiète, sans savoir de quoi, Emérick était un de ses favoris, un presque fils... il était de son côté et de ce fait elle ne lui cacherait rien.

Le petit prince s'assis dans un fauteuil et resta pensf aux paroles de sa tante ...
Il était surpris de voir que Morgause ne voulait pas la perte de la Reine D'Orcanie ...

- Ce que vous dites est très censé ...
Mais si je peux me le permette, mieux voudrait qu'elle soit éloignée loin de l'orcanie ...
Tous oublieront cet infidlité et tous repartira à neuf comme vous le suggérer ...

Permettez moi de proposer un couvent aux Orcades ...
Ils la traiteront avec respect, sans pourtant oser demander les raisons de cette pénitence ...

Puis, lorsqu'elle lui dit qu'il était comme un fils, il sourit ...

- Je sais ...
Vous êtes comme une mère pour moi ...
Et je suis très conscient que vous avez de bonnes choses en vous ...

D'ailleurs, vous êtes la seule qui croyez que je ferai un bon souverain ...

L'idée de son neveu était inédite et Morgause sembla au début surprise, puis assez séduite et n'hésita pas à exprimer un réponse assez enthousiaste :


- Mon neveu, voici une idée qui me semble bonne, vraiment bonne, et vous comprendrez que c'est parce que vous avez ce genre d'idées que je pense que vous ferez un excellent souverain--- Morgause eut un gentil rire et pris la main de son neveu.

- Mais deux questions me viennent immédiatement aux lèvres, il ne me semble pas qu'il y ait de couvent dans vos îles et je doute que Minara en accepte l'idée... avez-vous des projets de ce genre mon doux neveu ? Et seconde question qui est plus condition que question, il faudra vous engager à en jamais permettre à Ophélia de gagner la Bretagne via les Orcades, je ne veux pas qu'Arthur joue de cette situation pour diviser l'Orcanie et ne veux pas qu'Ophélia soit un pion entre ses mains... me comprenez-vous ? Je ne doute pas, mon presque fils que vous compreniez...

La main, encore belle de la reine, serra un peu la main d'Emérick, lui exprimant son respect et son amour... quasi maternel.

Émerick sourit, flatté par le compliment de sa tante ...

- Et bien, un futur souverain a toujours des projest pour cela, mais il y en a un dans mes îles, seulement, personne ne le connait, c'est pour cela qu'il fait un très bon repère pour des gens aussi important que l'est la reine et pour ce qui est de la mener aux Orcades, faites moi confiance ...

Nous n'aurons qu'à prendre un plus grand chemin par la mer au lieu de faire la moitié du chemin sur les routes ...
Ca nous évitera Arthur et ses chevaliers qui voudraient nous mettre des battons dans les roues ! ...

De pus, je veillerai à ce que personne, mise à part ceux qui doive le savoir, ne saches où est la Reine et la ferai surveiller au couvent ...

Émerick n'avait pas vraiment de réponse, pour ce qui était de sa mère, mais il réfléchit un instant, puis dit:

- Ma chère mère n'Aura qu'à ce conformer à mes règles ...
C'est mon royaume, maintenant, et non le sien ...

Il se leva et vit la bouteille d'hydromel vinifié ...
Il demanda à une servante d'apporter deux verres, puis il versa le liquide alcoolisé, et mit cette petite poudre que Florin lui avait donnée, dans le verre de sa tante, sans que celle-ci ne le voit ...

Il tendit le verre à sa tante, puis dit:

- À la réussite de ce plan et à votre santé !

Ainsi le prince avait un projet, intéressant, que Minara, qui selon les derniers bruits qui arrivaient à Warminster, risquait de trouver fort déplaisant. Bon, elle préférait voir son neveu prendre de l'allant et saisir l'occasion d'en finir avec les païens des Orcades que soutenaient Minara plus ou moins ouvertement.

- Bien, mon neveu, il semble que vous ayez tout prévu, et vous m'en voyez plutôt heureuse... Heureuse je suis surtout de vous voir prendre votre rôle de souverain à pleine main. Je n'ai jamais douté de vous sur ce point et vous compterez en moi une réelle alliée... en échange d'un petit soutien ici où d'aucuns ne rêvent que de me voir disparaitre...

Elle pris la coupe ...

- Mais vous savez que si j'ai une certaine influence ici bas je ne suis pas décideuse du sort d'Ophélia ... je m'engage à proposer au Conseil et à Mordred votre proposition sous un jour favorable mais ne peux garantir que mon royal fils trouvera que c'est la bonne solution...

[hj un peu de supens, j'attends ta réponse]

Le jeune heritier des Orcades était content de voir sa tante fière de lui et de ses futurs projets, mais trouvait un peu plus désagréable que ce ne fut pas la solution finale qui s'imposait à Ophélia ...


- Merci de me soutenir dans ma proposition, mais puis-je vous demander quelque chose, ma tante ?
J'aimerais faire parti du Conseil qui décidera du sort de la Reine ...

Pourriez-vous convaincre Mordred de m'acepter en ce Conseil, de cette façon, si nous sommes deux à appuyer cette déscision, peut-être pourrons-nous en convaincre les autres ...

Il sourit, puis porta sa coupe à ses lèvres ...

- Rien de tel que le meilleur hydromel de Bretagne pour planifier des pénitences !
N'est-ce pas ?

Ainsi c'était cela qui le motivait ! Faire partie du Conseil d'Orcanie...
Morgause en fut légérement agacée, el le montra en reposant son verre, ses yeux trahissait ce qu'elle ne tarde pas à énoncer :

- Ainsi voilà la demande, mien neveu, vous voulez faire partie de ce fameux conseil... à titre personnel, je n'y vois aucune réelle objection. Votre rang et voos mérites sont élevés, votre rang me semble d'ailleurs beaucoup plus élevé que certains conseillers ...
Vous savez que ce conseil, oute moi, comrends juste le petit Cromwell, bien vu de Modred, ainsi que l'oeil d'Agravain, et Sir Kadoudal ainsi que le non moins important Florin ... son regard était haineux sur le dernier nom...
Il est fort probable que ce dernier s'oppose à vous si je vous propose... Je ne peux que constater que dernièrement son Emminence pense venu le moment, après avoir vu Ophélia perdre de son influence, de mettre à bas celle de la Reine Mère. Quelle est votre position vsi à vis de "lui" , que l'on dit plutôt favorable à Minara, dont il semble si ... proche ?

Émerick fut certes dérangé que la Reine-Mère ne boive pas sa coupe, mais il ne laissa pas cette agacement transparaitre ...

Calmement, il dit:

- S'il semble si proche e ma mère, ce n'est pas de mes problèmes ...
C'est elle qui sera pris avec ce désagrément si quelqu'un en parle ...
Quant à moi, je ne lui dois rien et il ne me dois rien ...
Je reste dans les faveurs de l'Église, certes, mais il n'est pas un homme que je respect pour ce qu'il est ...

Essayez de de soustraire votre influence est outrageant ...

Et pour ce qui est du Consei, on ne pourra pas en venir à une descision si ces gouapes font parmi du conseil ...
Je ne vous inclue certes pas dans bande de bon à rien ...

Le conseiller d'Agravain n'est même pas capable de prendre de désisicion rationnelle ...

Il bu une gorgée, comme s'il tentait de se calmer ...

Morgause souriait, elle se détendait, même si le sang de sorcier qui irriguait ses veines continuait à sonner une sorte d'étrange alarme... elle allait répondre à son joli neveu sur le petit conseiller qu'elle jugeait elle aussi assez insignifiant quand ... une de ses dames de compagnie affolée entra en trombe dans l'appartement.

La Pendragon allait la rabrouer comment se permettait-elle d'interrompre ... mais le regard de la dame exprimait une urgence un peu paniquée... "Gwenaelle" pensa Morgause, "j'aurais du mieux m'occuper de cette pauvre petite qui est malade"... elle se leva brutalement... la table vacilla .... mais le verre resta dessus sans se renverser. [trop facile... ]

Mais le nom de que la dame prononça ne fut celui de la petite princesse mais celui du prince Marth d'Austrasie !

Marth, Morgause en avait été ... très proche et quand elle entendit les mots "blessé", "entre le vie et la mort", son sang ne fit qu'un tour. Sans un regard pour son beau neveu, elle se précipita avec le vieille Katia sur tout ce qui pourrait aider cet ami... potions, tisanes, herboristerie diverse semblèrent sauter dans les bras de Katia... retraversant son boudoir, elle dit juste à Emerick :

- Mon neveu, je dois absolument aider celui qui m'a été un fidèle ami ... et le reste. Suivez moi si vous le souhaitez, l'Austrasie ne peut perdre un deuxième roi ici...

Sur ce elle sorti ... vivement ... voiles noirs volants...

suite ici :

https://orcanie.forumsrpg.com/appartements-des-invites-f56/appartement-de-marth-emergency-urgences-t855.htm#13858

La Reine sorti de la pièce comme un ouragan de voiles noirs, Emerick la suivit... et bien sûr qui c'est qui s'tappe tout l'ménage, c'est la pauvre Erika.
Erika, une brave servante au service de Morgause depuis 11 ans maintenant, s'approcha donc de la table, et rangea - en grognant un peu -Erika était grognon aujourd'hui, elle avait un peu fêté son anniversaire de mariage le veille, 10 ans qu'elle était avec ce garde, avenant et beau gosse et tout... et elle avait mal à la tête c'te matin.
Donc elle rangeait le beau flacon sur l'étagère et allait nettoyer les verres de la Reine quand elle vit la belle couleur ambrée du vin que préférait Morgause, un vin douçoureux, aux épices, fort et parfumé à la fois... Eika regarda autour d'elle, et, constatant que la dames de compagnie devaient être occupées ailleurs -en fait à redresser des jambes de guerrier et à veiller sur l'aut'e p'tite peste- elle s'envoya, sans plus de façon le liquide au goût de miel derrière a cravate -en disant à elle même un de plus que les saxons n'auront pas -...
Et elle continua à ranger et ,nettoyer, l'humeur plus légère car comme tout le monde le sait "faut traiter l'mal par le mal" .