Départ de Sa Majesté

Ophélia s'était vêtue avec une simplicité déconcertante et n'était parré d'aucun bijoux (pas même son anneau de mariage, pas même son pendantif favoris que lui avait un jour offert Mordred). Elle ressemblait encore à cette enfant qui, un an plus tôt, était arrivé en Orcanie dans l'espoir de retrouver la chaleur réconfortante des bras de son meilleur ami.
Aujourd'hui, elle desserait l'étau et fuyait au loin... Non pas comme une voleuse, ni même comme une gamine effrayée. Elle quittait le pays qu'elle avait régit avec une dignité déconcertante.
Aucun garde, aucun chevalier (outre le Sieur De Winter) ne l'accompagnerait dans son long et pénible périple. Ainsi l'avait décidé le roy.

L'Émeraude était montée sur sa jument, celle avec laquelle elle était parvenue à Warminster. Un doute demeurait cependant... Mordred la réclamerait-il? Dans ce cas, elle lui donnerait son animal et ferait son trajet à pied... Sans argent. Elle avait bien emmené deux ou trois robes qu'elles chérissaient (le reste demeurerait ici, en guise de «cadeau de mariage» pour la future reine d'Orcanie).

- Êtes-vous prêt, mon bel ami? demanda la jeune dame en se penchant vers Hector et en lui baisant le front.

Son attention fut aussitôt porté vers le château qui se dressait tel un monstre de pierre à leurs côtés. Mordred les observaient-ils du haut de l'une de ses fenêtres? Était-il pris par la jalousie... le regret... le remord? Laisserait-il vraiment Ophélia le quitter?

Il ne semblait pas vouloir la retenir... Peut-être était-ce parce qu'il ne l'aimait plus? Peut-être était-ce ce qu'il souhaitait, au fond de toute cette histoire? Était-ce pour cela qu'il avait pris cette fille de prélat pour maîtresse?
Ophélia ne le saurait jamais... et ne souhaitait pas le savoir. Après tout... tout cela était fini.
Il partait maintenant... Sa vie, elle la referait ailleurs. Reconstruire son existence? Non, elle en serait incapable. Tout du moins, se construirait-elle un avenir meilleure... Peut-être s'installerait-elle à Camelot? Ou peut-être demeurerait-elle chez ses parents.
Quand à De Winter... Elle verrait. Elle prendrait amant, cela était certain. Quand à savoir s'il s'agirait du preux chevalier... Encore fallait-il qu'il fasse ses preuves!

[hj: Changement de joueur pour un bout de temps, mais je fais selon les directives de la joueuse en chef ! - Roxanne alias Erwana ]

Au peitt matin, Hector avait préparé le strict minimum pour ce long voyage ...
Il savait qu'il devrait s'éloigner du chateau pouir un bout de temps, puisqu'il accompagnait la Reine alors il se gilssa doucement dans la chambre d'Abby et lui laissa une note lui disant qu'elle était sa mission ...

Puis, il avait rejoint l'écurie afin d'y prendre sa monture et arriva près de la Reine qui semblait un peu tourmenté, mais Hector n'osa pas demander ...

Avant qu'il ai pu la saluer, celle-ci posa un baiser sur son front ...

- Êtes-vous prêt, mon bel ami?

Son coeur avait fait le tour du monde en l'espace de quelques secondes, mais il ne laissa pas paraitre son bonheur de ce baiser qui pourtant n'avait surement aucun significatif ...

Il se contenta de s'inclina doucement puis dit:

- Fort prêt votre Majesté ...
Il ne reste plus que votre nièce à arrivé et nous pourrons partir ...

Puis, sans remarqué le regard d'Ophélia vers le chateau, il ajouta:

- Vous êtes resplendissante ce matin ...

Certes elle était vêtue avec simplicité, mais ce n'était pas les parurres et les bijoux qui rendait cette femme si belle ...
C'était son charme naturel ...

Les joues de la reine se teintèrent violemment d'un rouge coquelicot. Elle, jolie? Il y avait si longtemps qu'on ne l'avait pas vu vêtu de ses ''loques'' d'autrefois! Et on la trouvait jolie, malgré cela?
Était-ce la vérité ou Sire de Winter se plaisait-il à toujours désirer les faveurs de la souveraine? Ce soir, elle lui révèlerait la vérité... Dès lors, elle saurait à quoi s'en tenir avec lui. Cherchait-il son amour par dévotion toute naturelle qu'un homme éprouve envers l'épouse du roy, pour les avantags sociaux qu'elle lui procurerait ou... tout simplement pour elle?

- Je vous remercie, Sire.

Qu'était cette lueur dans le regard du chevalier? Et cette peau qui blêmit au contact des lèvres de l'ancienne reine d'Orcanie sur le front du preux serviteur de l'évêque?
Malgré le vermeille qui teintait son joli visage, la reine ne put s'empêcher de sourire... telle une jouvencelle.

- Je vous remercie, Sire

Hector sourit, puis dit:

- Vous savez, je suis honoré de pouvoir vous accompagner ...

Certes il voudrait bien engager la conversation, mais sur quel sujet ? ...
C'était difficile de parler à une femme dont on était amoureux, mais que l'on connaissait à peine ...

Il aimait bien ce petit teint rouge des joues d'ophélia lorsqu'on lui fesait un compliment ...
Il trouvait ca très charmant ...

Puis, tentant désespérément un sujet de conversation il dit tout bêtement:

- N'est-ce pas une belle journé !
Après toute cette pluie, ca fait du bien, non ?

Quel sujet banal que la température, mais bien évidement, il ne savait pas de quoi il fallait parler à une reine et de quoi il ne fallait pas parler ...

- Sire Kadoudal! jappa l'ancienne reine d'Orcanie, perchée au dessus de sa monture, avec le peu d'autorité qu'il lui restait.

Ah! Mordred! Ne souhaitait-il donc pas la laisser en paix?! Elle partait! C'est était terminé de ces jeux enfantins! De cette gueguerre sans merci que s'était offert les deux principaux sujets royaux de la courronne!
Elle le quittait, pour toujours! Et elle ne reviendrait pas! Non, jamais elle ne remetterait les pieds sur cette terre maudite!

- Soyez donc le bienvenue... continua t'elle, plus calmement, mais toujours avec froideur.

Il venait d'insulter son champion de façon si subtile... qu'il pouvait nier les faits et tous eu pu le croire. Comment punir un chevalier, alors que vous venez de regagner le rang de souillon?
Ophélia, après son premier mariage, avait gardé ses principaux atouts: sa vierginité et sa beauté. Ne lui demeurait plus que le deuxième...
Qui voudrait d'une femme impure? Les Dieux s'en occuperaient... pour l'instant, son corps lui appartenait.

- Venez Votre Altesse! Montez devant moi...

Ophélia avait parlé avec un ton attendrit... Elle souhaitait plus que tout sentir le corps de l'enfant contre le sien. Elle avait besoin de cette chaleur, de ce contact humain et innocent.
L'Émeraude venait d'abandonner SES enfants... aux mains d'un terrible tyran, avec la seule promesse qu'un jour, ils connaîtraient peut-être la vérité... Peut-être...
Et pour les années à suivre, ils croiraient que leur mère (infâme support de Satan!!!) les avaient abandonnés pour aller au sabbat...
Pauvre créatures...

Lorsque Kadoudal arriva, Hector ne put s'empêcher de lever les yeux vers le ciel …
Encore un maudit pantin de Mordred dans les pattes …
Il soupira longuement, puis Kadou lui lança ça:

"Pardonnez moi ... Jouvenceau"

Le jeune champion de la Reine retint son commentaire désagréable pour faire bonne figure devant la Reine, mais en dedans de lui, de multiples blasphèmes lui passaient par la tête …
Puis, laissant Kadou, Hector se tourna vers la petite Altesse royale qui arrivait en arrière de lui …

- Bien le bonjour Milady …

Il la trouvait charmante et se demandait bien comment elle pouvait exaspérer son oncle, Mordred …
Elle avait l'air toute sage, mais l'était-elle vraiment ? …

Il s'inclina légèrement devant elle, puis se tourna vers Gauvain et le salua de la tête …

Puis, il regarda la Reine qui semblait un peu mécontente de la présence de ce Sir Kadoudal …
À vois comment elle lui avait parler en premier, elle ne devait guère aimé sa présence …

- Alors, partons-nous ?

Ophélia dirigea à nouveau son regard vers le château. Le faisait-elle vraiment? Quittait-elle l'Orcanie avec autant de détermination? N'aurait-elle pas dût réfléchir avant de s'effacer sur un coup de tête?
Elle était un monstre... Une mère pouvait-elle abandonner ses enfants avec si peu de regret? Mais était-ce vraiment ses petits? Ils ne lui appartenaient pas... Il s'agissait des enfants de la Déesse-Mère. Celle-ci lui avait accordé l'honneur de semancer la vie à travers le monde, mais pas celui de diriger leurs vies. Leurs avenirs se trouvaient en Orcanie... Pour succéder à l'homme courronné, le tyran félon de Camelot...
Seraient-ils heureux? Aurait-il fallut que l'Émeraude demeure auprès d'eux? Mordred découvrirait-il son stratagème? Anna serait-elle prise? Reviendrait-elle en Orcanie des années après son ''exil'' en Gaurres?

- Oui... Nous partons...

Y avait-il un chemin qui lui était prédestiné? Son choix était-il le bon? Pouvait-il y avoir de bonnes et de mauvaises décisions lorsqu'il s'agit d'une situation aussi... délicate? Regretterait-elle ce qu'elle faisait aujourd'hui?
Serait-elle heureuse? ... dans les bras de De Winter?
Après leur discussion qu'ils avaient eu, oserait-il la prendre dans ses bras pour lui apporter tout le réconfort dont elle aurait besoin? Ophélia l'espérait. Elle avait besoin de sa protection, de sa présence, de son corps... de son souffle chaud dans son cou. Mais d'un autre côté... Ne se sentirait-elle pas sale? Elle aimait encore Mordred - et l'aimerait probablement toujours -.

Hj: Allô?!

* scrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr*


( bruit de friture )


" allo oui ?! allo ?? "


* scrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr*


ALLO ? !


( nb : pour ma part je réponds dès demain, la je reparts me coucher : légère insomnie ... )