Les Joutes et les Tournois

HJ : Bon pour que les choses soient plus claires et visibles j'ouvre deux topics pour les deux combats à venir

Hector contre Fraser ( normalement c'est Hector qui doit l'emporter )

https://orcanie.forumsrpg.com/la-cour-f59/hector-vs-fraser-t663.htm#10009

Et Emerick contre l'orcanien :https://orcanie.forumsrpg.com/la-cour-f59/le-combat-d-emerick-t664.htm#10010

Les spectateurs postant toujours ici

Agravain regardait vaguement le spectacle d'un oeil blasé tout en conversant avec son frère aîné ... Le Prince était heureux d'apprendre quelques nouvelles de Camelot .

Je suis bien aise d'apprendre que la vie se déroule paisiblement à la cour du haut roy, que vous saluerez pour moi, Gauvain !

Dit il tout sourire, avant d'ajouter, en serrant Gwen dans ses bras :

Vous restez donc ? ...
J'en connais une qui en sera ravie !

Et le problème au château ce n'est point notre chère Gwenaelle ...
Mais bien les petits jeux aussi troubles que ... vains opposant les adultes de la cour !

Propos somme toute assez allusif mais qui fut suivis d'une oeillade plutôt ironique du Prince en direction de Morgause puis d'Ophélia ... Gauvain comprendrait certainement . Celui ci ne connaissait que trop bien sa famille : c'était d'ailleurs l'une des raisons de son éloignement volontaire de Warminster ...

Agravain soupira puis s'empressa de répondre à la question de sa petite nièce, un brin amusé :

Et bien hélas oui ...
Il m'est arrivé de participer à ce genre de ... démonstration !
Lors de ma formation de chevalier ... qui ne fut guère un succès éclatant ...

Aussi les blessures que je reçus lors de ces combats ... m'ont vite dissuadées de poursuivre sur cette voie !

Sur ce le Prince se força a sourire, tentant ainsi d'oublier ses défaites passées et l'humiliation qui en résulta à chaque fois ... Le jeune prêtre déposa un baiser sur la petite tête blonde de Gwen puis poursuivit, sur un ton qui se voulait guilleret :

Car je suis membre de la confrérie moi aussi ! ...
Même si mes activités à la chapelle m'empêche, hélas, de me rendre très souvent à Camelot !

Vous voudrez bien m'en excuser, auprès du roy mon oncle, Gauvain ? ...

Agravain était partagé et même déchiré entre une mère qu'il aimait, malgré tout, et un oncle qu'il admirait ... Position inconfortable qui devenait fort pénible, à la longue .

Ophélia fit mine de s'intresser au combat, plutôt qu'à la discussion qu'entretenait les frères de son époux.
Sire De Winter remportait cette joute haut la main. Il ne restait plus qu'à espérer que le champion de Morgause ne remporte par contre son adversaire...

- Vous êtes un homme débordant de merveilleuses qualités, Sire Agravain! s'exclama la reine avec un peu trop de passion. Vous eussiez été un bon roy si votre santé vous l'eut permis...

Les joues de l'émeraude se teintèrent viollement de vermeilles.

Gauvain esquissa d'un sourire, le prochain malheur surviendrait lorsque Gwenaëlle perdrait Agravain. Gauvain en avait le pressentiment.

Vous restez donc ? ...
J'en connais une qui en sera ravie

Oui quelques temps.

Gauvain regarda Morgause et revint vers sa fille. Était-elle haineuse envers sa propre fille, car Lui avait abandonné l'Orcanie

-Dommage, j'avais cru qu'Exposé Gwenaëlle à notre mère aurait été bénéfique. Mais elle a profité de votre présence, cher frère.

Puis sa belle-sœur s'adressa à lui, tandis que Gwen écoutait Agravain.

Étiez-vous à Camelot, Sire Gauvain ?

- Bien sur, Majesté. Le Roy m'a donné la permission de me rendre en Orcanie. Question, de prendre du temps pour Gwenaëlle. Et disons par le même fait renouer avec le passé.

Gwen n'avait pas accordé de regard à son père. Elle souriait à son oncle préféré, qu'elle aimait tant.

Et bien hélas oui ...
Il m'est arrivé de participer à ce genre de ... démonstration !
Lors de ma formation de chevalier ... qui ne fut guère un succès éclatant ...

Aussi les blessures que je reçus lors de ces combats ... m'ont vite dissuadées de poursuivre sur cette voie !

Moi, je vous aime bien ainsi mon oncle !

Et moi ?

s'amusa Gauvain.

Aussi

Gauvain se leva et déposa un baiser sur la joue de sa fille

Gwen se fichait bien qu'il n'était pas le meilleur. Pour elle, il était un confident et une personne qu'elle aimait beaucoup, car il ne la grondait jamais et lorsqu'il était sévère avec elle, il rigolait. Gwen se tourna et déposa un baiser sur la joue d'Agravain. Le père de la petite chipie gratifia sa fille d'un sourire. Cette enfant voyait les personnes qui l'entouraient et les jugeait par le biais de leurs actions.

Car je suis membre de la confrérie moi aussi ! ...
Même si mes activités à la chapelle m'empêchent, hélas, de me rendre très souvent à Camelot !
Vous voudrez bien m'en excuser, auprès du Roy mon oncle, Gauvain ? ...

Vous serez toujours excuser auprès de notre oncle. Vous savez qu'il vous aime bien. Et qu'il sera heureux de vous voir parmi sa cour à un moment donné.

A la fois déçue par le manque de combativité de sir Coleville mais ravie par la fougue guerrière de son jeune champion, Morgause accueillit la victoire d'Emerick avec de vibrants applaudissements ... La reine mère salua chaleureusement son neveu, puis reporta son attention sur le combat opposant sir de Winter à sir Fraser . Elle pesta intérieurement : le picte avait le dessous et Hector était sur le point de l'emporter ... Mais en combat, les rebondissements n'étaient point rares .

Tout en écoutant distraitement la conversation qui semblait s'établir entre la Reine, les frères de Mordred et la jeune Gwenaelle, Morgause considéra son fils préféré et lui adressa un agréable sourire ... Le jeune roy était bien le seul a trouver grâce à ses yeux : et pour cause, le tyran était son digne rejeton, son héritier le plus fidèle ...

Et le dernier duel s'achevait : Morgause plissa les yeux tout en levant son auguste tête, qui serait l'adversaire de son valeureux champion ? ...

Si Agravain avait baillé ostensiblement en regardant le combat opposant Emerick à sir Coleville, l'affrontement entre Fraser et Hector avait, lui, eut le don de le distraire : ce duel tournait au pugilat de foire ^^
Mais le Prince revint bien vite à sa conversation avec son frère Gauvain :

-" Dommage, j'avais cru qu'exposer Gwenaëlle à notre mère aurait été bénéfique. Mais elle a profité de votre présence, cher frère. "

Agravain répondit à son frère tout en caressant délicatement la fine chevelure de Gwen ...

Les rôles sont fort bien répartis au château : notre mère incarne l'autorité et moi même ... Je m'efforce d'être le grand frère que Gwenaelle n'a pas eut !

Puis, ce fut au tour de Gweny de réagir :

" Moi, je vous aime bien ainsi mon oncle ! "

Le Prince fut grandement touché par la marque d'affection de sa petite nièce et l'embrassa ...

C'est à dire ma puce ? ...
En prêtre donneur de leçon ? ...

Rétorqua t-il, mi sérieux, mi goguenard ... Et Gauvain s'adressa de nouveau à lui :

"Vous serez toujours excuser auprès de notre oncle. Vous savez qu'il vous aime bien. Et qu'il sera heureux de vous voir parmi sa cour à un moment donné."

Agravain acquiesça en souriant, un bien triste sourire ...

Je lui suis également très attaché ...
Et suis donc d'autant plus peiné qu'il n'en soit point de même ... entre notre oncle et ... notre frère .

Cet échange terminé, le jeune prêtre fut fort surpris d'entendre la Reine l'interpeler : surpris et flatté, car Ophélia était plutôt louangeuse à son égards ... Lui aussi rougit brusquement, puis ânonna maladroitement :

Merci ... Majesté ...

Néanmoins mes qualités, si elles sont réelles, n'ont rien de si remarquables !

Il n'est point donné à tout à chacun de régner et ... je pense être davantage qualifié pour la prêtrise, chère Ophélia !

Conclue t-il en gratifiant sa belle soeur d'un sourire hautement amical ...

Invité

- Vos qualités s'étendent au-delà de votre vocation, mon père! clarifia la cousine de la reine qui jusqu'ici s'était faite silencieuse... et discrète.

L'enfant accorda un regard caressant au frère du roy, le coin de ses lèvres relevés pour former sur le visage de la comtesse un ravissant sourire, mi-pudique, mi-sympathique.

- Mais une chose que vous avez dites, monseigneur, m'a pincé l'oreille... Vous prétendez que votre mère représente l'autorité en ce château, alors que le pouvoir appartient à ma chère cousine!
Et Sa Majesté, le roy... qu'est-il s'il n'est point le maître de l'Orcanie?

C'est à dire ma puce ? ...
En prêtre donneur de leçon ? ...

Il y a pire , mon oncle. Prenez la reine. Elle n'excelle pas dans l'art de m'amadouer

Gwenaëlle

La réprimanda son père

C'est vrai. Je dis la vérité.

Ne parle pas ainsi de ta grand-mère. Suis-je bien clair.

La vérité sort de la bouche des enfants. Eh oui ! Cependant, Gauvain n'avait pas apprécié la remarque de sa fille. Malgré la rancune de sa mère, il la respectait encore et toujours. Elle était une grande Dame pour l'Orcanie, mais ne cédait pas sa place.

Je lui suis également très attaché ...
Et suis donc d'autant plus peiné qu'il n'en soit point de même ... entre notre oncle et ... notre frère .

Je sais, Agravain. Je veux bien faire comprendre la bonne voix de Mordred à notre oncle, mais celui-ci hait entendre son nom. Quelle triste réalité.

Gauvain soupira et Gwen se retourna vers Agravain.

Vous êtes doués pour me redonner le sourire aussi.

*Et morgause pour me le faire perdre*

Gwen était contente de cette discussion, car elle était lasse de ce tournoi. Elle déposa sa tête sur Agravain comme si elle avait envie de dormir. Agravain était son deuxième père.

Agravain adressa un timide sourire à Margot ... Pour tout dire ... il la trouvait fort charmante et pleine d'esprit ... Il lui répondit, un peu embarrassé :

Mordred est le maître de Warminster et du royaume, et le chef de famille : c'est indubitable !

Voilà pourquoi il se doit de faire régner la Justice et l'harmonie en son château, ceci en trouvant le bon équilibre entre ... autorité et ... compassion !

Sa tâche est infiniment complexe : à sa place, et je l'ai été, j'en serai incapable !

Le Prince n'était pas sûr que son frère y arrive également mais ne le blâmait point : n'est pas Arthur qui veut ... Même si le haut roy lui même, avait ses "zones d'ombres" ... De plus que serait il sans l'assistance du sage Merlin ? ...

Agravain se tourna vers sa nièce, tout sourire :

Si Morgause est exigeante avec toi c'est uniquement dans l'idée de t'offrir la meilleur des éducations : de celle qui sied à une princesse !

Préférais tu qu'elle t'ignore ? ...

Le Prince réagit ensuite aux propos de Gauvain, l'air grave :

L'entêtement des Pendragon ...

Vous savez mon frère : c'est à Mordred lui même de "plaider" sa cause, ce qu'il ne fait point assez, hélas !
Il devra un jour lever certains malentendus ...

Car Agravain espérait encore que la sourde opposition entre le tyran d'Orcanie et son suzerain d'oncle ne fut encore qu'une brouille passagère ... C'était compter sans la détermination de Morgause et ... les mauvais penchants de son fils préféré . L'avenir le dirait, Camlan était encore loin ... ^^

" Vous êtes doué pour me redonner le sourire aussi. "

Cette réplique arriva à point nommé pour chasser les idées noires du jeune prêtre : il ria gaiement et embrassa la petite tête de Gweny, qui prit ses aises ...

Toi aussi ma chère petite ! toi aussi !

Dit il, un peu songeur, tout en caressant les blonds cheveux de sa nièce ...

Si Morgause est exigeante avec toi c'est uniquement dans l'idée de t'offrir la meilleur des éducations : de celle qui sied à une princesse !

Préférais tu qu'elle t'ignore ? ...

Non, je ne voudrais pas qu'elle m'ignore.

Gwen baissa la tête, elle avait un peu trop parlé. En plus le combat était Nul avec un grand N..

Vaut mieux ne point attendre. Il ne le fera jamais. Il faudra attendre que Arthur soit six pieds sous terre, pour que ces malentendus finissent.

Gwen qui n'avait pas trop capter la conversation lanca tout bonnement :

Mais je veux pas qu'il meurs moi !

Nous ne sommes pas éternel ma puce et Arthur est toujours vivant.

Gwen lanca un doux regard à Agravain et sourit.

Toi aussi ma chère petite ! toi aussi !

Gauvain n'aurait jamais cru que Gwen s'entendrait avec Agravain. De nature agitée, il avait longtemps pensé que tout ceci serait un échec, mais Gwen semblait tout de même bien se fondre dans la famille. Malgré les différents caractères.

Tu n'as pas été sage, mais mon oncle m'en voudrait de ne pas te donner son présent.

Gauvain sortit une petite boite et la donna à sa fille. Gwen passa ses doigts d'enfant sur le blason de pendragon : le fameux dragon et la croix. Le grand oncle connaissait les gout de sa petite peste adorée

Je peux l'ouvrir maintenant ?, dit -elle en regardant Agravain.

- La princesse, pas très sage? dit la reine en souriant, étonnée. Notre charmante demoiselle n'est qu'une enfant! Il nous faut donc être patient, corriger certaines écartades... et accepter qu'elle est encore jeune!

Ophélia posa son regard sur sa cousine. Que cherchait-elle à la fin? Certes, la remarque d'Agravain l'avait marqué, voir même l'avait blessé... mais de là à poser le sujet sur la table!

Lorsque le combat insipide opposant le barbu Fraser au blanc bec de Winter s'acheva, le Roy eut le plus grand mal a réprimer un bâillement d'ennui ... Le sort avait rendu sa sentence : le beau sir l'emportait sur le "vieux" guerrier . A l'issue d'un duel qui tenait plus de la bagarre entre ivrognes que d'un véritable combat de chevaliers ... Mordred soupira bruyamment, puis se leva : tout les yeux se tournèrent, alors, vers le tyran .

Je déclare que le gagnant de ce combat est ... sir De Winter !

Le dernier engagement opposera le prince Emerick au chevalier de Winter !

Le Roy salua brièvement le vainqueur et s'empressa de quitter la tribune royale ... Il était en effet prévu qu'une longue pause soit instaurée pour permettre aux finalistes de se soigner et de se délasser un peu ... Mordred, lui, en profiterait pour se retirer un moment dans son cabinet de travail ... Les affaires du royaume n'attendaient point .

" Je peux l'ouvrir maintenant ? "

Agravain fut surpris que sa nièce lui demande son autorisation pour ouvrir la boite refermant son présent ... Le Prince jeta un discret coup d'oeil à son frère, ( d'ailleurs il ne savait que répondre aux propos fatalistes de Gauvain, concernant la relation Arthur- Mordred ), et revint à Gwen, aussi enthousiaste que la jeune fille :

Évidemment ma chère petite !
Et je vous le demande même !

Je suis curieux de voir ce dont il s'agit ! ...

L'oncle trépignait presque autant que la nièce : étonnant et déconcertant Agravain ...

Notre charmante demoiselle n'est qu'une enfant! Il nous faut donc être patient, corriger certaines écartades... et accepter qu'elle est encore jeune!

Gwen ne put s'empêcher de répondre à ce que la reine avait dit.

Et restera jeune

lanca la princesse en regardant son père, Ophélia, Agravain et puis la petite boite de son grand Oncle.

Se sont ses écartades qui me font le plus peur, Majesté

Évidemment ma chère petite !
Et je vous le demande même !
Je suis curieux de voir ce dont il s'agit

Gwen ouvra le petit boitier pour y découvrir un petit bracelet dans un joli mouchoir brodé des armoiries de camelot et de l'Orcanie. Un mignon sourire se dessina sur ses lèvre et regarda Agravain.

Vous pouvez me le mettre, mon oncle. ? S'il-vous-plait ?

Gwen avait trouvé une faille à la boite, mais elle devait enlever le bracelet de là. Elle savait que Arthur lui avait caché un petit mot..

Ophélia se leva, après avoir déposer un tendre baiser sur la tête de sa coquine nièce. Un parfum de jardin avait envahit les narines de la reine, lui soutirant un sourire attendrit... Cet été serait merveilleux. Elles le passeraient au bord de la paisible rivière, sur une barque, à laisser leurs doigts et la pointe de leur longue chevelure voguer à la surface de l'eau noire... tremperait le bout de leurs orteilles pour refroidir leurs corps suants après une course dans l'herbe humide... Elles fuiraient le château et erraient dans la forêt, à la recherche d'herbes... Elles se promeneraient à travers champs, pour trouver les plus belles fleurs et les tresseraient pour en fabriquer des courrones de fleurs!

La souveraine se plaça à la droite de Mordred, frôlant au passage les hanches de son époux. Le geste eut pu parraître accidentel si un large sourire, franc, n'eut pas étiré ses lèvres rosés...
Elle sortir de sa petite bourse en cuir un mouchoir, brodé de ses initiales... et le laissa s'envoler dans la brise... jusqu'aux pieds de son nouveau champion.

Avant de se retirer ... ^^ ... Mordred reprit conscience de la présence de sa chère épouse lorsque celle ci le frôla et ... il l'attrapa sans vergogne par la taille . Lui sourit, sourire un peu exalté, puis considéra la foule assemblée devant la tribune ... Il revint à Ophélia pour l'embrasser avant de lui murmurer :

Si votre champion se bat aussi "bien" face à Emerick, notre beau sir risque de rouler dans la poussière, cette fois pour de bon !

Un dernier baiser, suivis d'un ricanement, puis le tyran s'en fut ...

Au bas de l'estrade, Kadoudal, qui se trouvait là ( au bon moment ) aperçut le mouchoir de la Reine s'abattre à ses pieds et devança Hector : il prit un malin plaisir a fouler le bout de tissus, pour ensuite le prendre et le donner au destinataire :

Veuillez m'excuser ...
Un geste malheureux ...

Dit il tout sourire .

Agravain leva les yeux au ciel après avoir observé le petit jeu malsain d'Ophélia et Mordred ... Il finit par en rire puis entreprit de mettre le collier offert par d'Arthur au cou de sa petite nièce . Ceci fait, le Prince donna à Gwen son petit miroir ( qu'il portait toujours sur lui ), afin que celle ci puisse admirer le résultat ...

Maintenant je dois me rendre à la chapelle pour préparer la messe de demain ... Tu veux m'y accompagner, Gwen ?

Évidemment Agravain ne manqua pas d'interroger son frère du regard pour savoir s'il n'y voyait point d'inconvénient ... Puis il se leva et déposa Gwenaelle avec milles précautions .

Le combat Emerick Winter s'annonçait aussi indécis que violent, mais le prince prêtre n'en avait que faire : ce genre de démonstrations l'indifférait au possible ...

Tu veux m'y accompagner, Gwen ?

Gwen regarda Gauvain et Agravain. Après quelques minutes, gauvain parla. Il n'avait pas envie que Gwen regarde les joutes.

Je te verrai ce soir mon petit ange. Fais un calin à ton vieux père et vas avec Agravain. Sois sage, ma belle.

Gwen étreignit son père avec affection et déposa une bise sur sa joue. Pour Gwen tout était banal. Mais Gauvain lui avait le coeur meurtri. Sa femme morte, une famille qui n'avait pas l'intérêt de sa personne (sauf toujours Agravain) et une petite au coeur d'ange et d'or.

Je t'aime Gwenaelle. Quoique l'on pense ou dit.

Moi aussi.

Après un dernier sourire, Gwen prit la main de son oncle et quitta avec lui. Gauvain regarda sa fille partir. Chaque regard, il croyait retrouver sa femme. Gwen était un cadeau du ciel pour le chevalier. Elle rayonnait à chaque sourire et mettait de la joie dans le coeur d'un père peu présent.

Ophélia éprouva une nausée violente, presque impossible à réprimer alors que Mordred se saisissait de sa fine et élégante taille et la collait contre son corps encore puant le parfum infecte de son ancienne maîtresse. Comble de l'horreur, il la força - presque violemment puisqu'elle tenta de se dérober - à poser ses lèvres fétides sur les siennes.
Puis il la lâcha comme il l'avait prise, lui semblait-il de façon brutale
Son regard de mousse s'attarda sur l'arène, alors qu'elle tenta de se maîtriser et de réprimer sa colère.
« Sot!, s'écria t'elle silencieusement en pensée. Vous ne tarderez pas à me payer chèrement vos insultes! Cette injustice devra être payé...! »
Hors d'elle, elle ne tarda guère à rejoindre Mordred près de son trône.
Ses yeux se remplirent de larmes de colère, vite débordées par des larmes de chagrin. Ses lèvres tremblèrent, mais son visage n'exprima que sa détermination. Elle s'était fermée au monde, oubliant jusqu'à la présence des gens qui l'entouraient... qu'elle chérissait... ou qu'elle rencontrait pour la première fois.
Cet homme qui lui caressait maintenant distraitement la main... elle le méprisait. Si la force ne lui avait pas manqué, elle l'aurait battu à mort, elle l'aurait insulté... mais les mots lui manquaient et le chagrin la submergeait encore trop. Elle se noyait dans une mer salée, cherchant à remonter à la surface... mais quelque chose la tirait vers le fond... l'empêchait de respirer... et elle ne noyait... l'air lui manquait...

» Joutes ???