Errence nocturne

La nuit était déjà très avancer et à une heure pareille, personne ne circulait seule dans la cour sombre du château d'Orcanie. Personne, à l'exeption bien sur d'une jeune femme ayant prit l'habitute d'errer la nuit à la recherche de solitude et de silence. Ederlaine Hasley, une invité au château était bien sur, une femme de tête qui appreçiait les marche nocturne afin de mettre ses idées au clair.

Récemment, beaucoup de choses s'étaient passé au palais et elle avait eu très peu de temps pour s'y infiltrer correctement. Mordred avait presque peur d'elle, les femmes la détestait et les autres hommes n'osait pas l'aprocher, étant convincue qu'elle était l'incarnation du démon. Il est sur que pour les hommes sous les "ordres" de Florin, le démon se trouvait en chaque femme dotée d'une beauté foudroyante. Foutase...La jeune picte saurait montrer au royaume son sang froid et sa gouverne.

Ederlaine se retourna brusquement, elle avait entendu des pas derrières elle et il ne s'agissait certainement pas d'un garde, ils ne faisaient jamais leur ronde ici. La femme sortit un petit poignard et resta aux aguets. Si quelqu'un la suivait et tentait de l'Attaquer, il allait connaître une fin relativement brutale...

- Qui est la? lança la douce voix d'Ederlaine.

- Le Roi !

Lui répondit en écho la voix de Mordred ...
Le jeune souverain sortit de l'ombre et adressa un sourire ironique à Ederlaine ...

- Je vous ai apperçut à l'instant alors que je rentrais d'une tournée d'inspection autour du château ...
Mon escorte attend un peu plus loin ...

Mordred ressentait le besoin de se justifier ...
Il ne voulait pas lui laisser croire qu'il l'avait suivis délibérément et ce depuis un moment ...
Mais allez savoir ...
Le Roi fronça les sourcils :

- Que faites vous ici et aussi tard ? ...
Et seule qui plus est ...

Le Roi frissona ...
Visiblement mal à l'aise ...

- Je ne supporte pas l'obscurité ! ...
Je dors toujours avec quelques bougies autour de ma couche ...

Il se tût et considéra Ederlaine, presque inquièt :

- Qu'avez vous ? ...
Vous semblez préocupée ! ...

Pour une fois, le sourire qu'arborait Mordred était plutôt bienveillant ...

Ederlaine fut surprise lorsqu'elle apperçut le roi surgir de l'ombre. elle rengea aussitôt son poignard avant d'afficher un faible sourire. La belle femme s'approcha légèrement du roi tout en gardant une distance respectable et frissona. Elle venait à peine de le remarquer mais il faisait très froid dehors et son châle ne semblait plus la protéger du froid mordant de la nuit

- J'aime la nuit et le silence qu'elle porte avec elle. Ça me permet de...Réfléchir et de faire le point sur quelques aspect de ma vie...

Sur ces paroles, l'élégante femme fit une brève et courtoise révérence au roi et se retourna pour continuer sa route. Puis elle lança par dessus son épaule:

- Vous pouvez me suivre si vous le souhaitez...

Mordred réfléchit un instant puis rattrappa la jeune femme ...
Décidément l'enigmatique aventurière l'intriguait au plus haut point ...
Ils marchèrent tout deux un moment dans la vaste cour principale du château, avant que le Roi brise le silence pesant qui s'était instalé :

- Serais ce par trop indiscret de vous demandez quelles sont donc ces pensées qui vous obsèdent présentement ? ...

Cette question avait été posée sur le ton de la confidence, presque amicalement, mais cachait en réalité la volonté de Mordred d'en savoir un peu plus sur cette mystérieuse Ederlaine ...

Ederlaine réprima un faible sourire puis s'arrêta. Elle se retourna ensuite tranquilement en direction du roi. La belle femme le regarda longuement, prenant un air encore plus sérieux. Cela faisait près de dix ans que personne ne s'était intéresser au sentiments de cette dernière. Il était sur qu'elle avait toujours apparue froide et distante mais comme toute femme se respectant, elle refoulait ses sentiments, les réduisants à néant et les enfouissant dans une partit sombre d'elle même. Comme toute femme qui se respecte, Ederlaine traînait en elle, un cortège de malheur et de haine...

- Ce qui me préocupe n'est rien de particulièrement important. Des problèmes de femmes. Des histoires de ressentiment ridicule et de rejet...Néanmoins, je ne tiens pas à vous étouffer d'histoire idiotes...

La belle jeune femme continua ensuite sa route, observant du coin de l'oeil, les réactions de Mordred. Il était visiblement intrigué par elle et il fallait se l'avouer, Ederlaine n'était pas facile d'approche. Pourtant, directe et franche, la belle femme avait toujours aimée rajouter un peu de mystère à sa personne. Mais c'était bien connue. Aucune femme de caractère n'aime être cernée au premier regard.

Mordred considéra un moment la jeune femme, comme troublé et presque envahit par la détresse ou le désarois de celle ci ...
Curieux de nature, le Roi décida d'insister : il prit alors un air compatissant et sa voix se fit presque mélodieuse :

- Je vous en prie, dites moi ...
Cela semble tellement vous chagrinez ! ...
Et sachez que le bien être de mes hôtes compte énormément !

Mordred esquissa aussitôt un léger sourire ironique ...

- Ensuite je vous confierez mes propres états d'âmes ...
Si cela vous intéresse, naturellement ! ...

L'orcanien se tût et attendit la réaction de la charmante et ténébreuse miss Ederlaine ...

Ederlaine esquissa un faible sourire et baissa légèrement la tête. Elle n'avait rien d'intéressant à lui dire. Tout homme digne de son sexe se foutait éperduement des problèmes vécu par les femmes. Aucun d'entre eux ne pouvaient comprendre. Malgré la demande bien courtoise du roi, Ederlaine savait qu'il finirait pas être distrait et simplement faire preuve de politesse et feigner l'écoute. Néanmoins, si il tenait à l'attendre, il l'enttendrait. La femme se ferait brève.

La délicate femme remarqua un vieux banc de pierre délaisser sous un arbre sombre. Elle tâta la pierre froide et écarta d'un geste désinvolte et gracieux, les poussières de forêt et les vignes mortes. Elle s'y assit par la suite, s'aisissant au passage, une large feuille de l'arbre qui s'était penchée dangeureusement au dessus d'elle. Ederlaine regarda longuement la feuille tout en dissimulant un léger sourire. Elle leva les yeux vers le roi, l'incitant, sans le moindre mot, à s'assoir à ses cotés.

- Ce qui perturbe une femme, mon roi, n'est rien qui puisse vous intéresser. Comme tous les hommes, vous écouter d'une seule oreille. Cependant, je vous donne une chance de me prouver que vous êtes différent des autres.

Ederlaine leva les yeux au ciel et observa les étoiles, son sourire disparaissant et un air sérieux prenant place sur son jolie visage. D'une grâce fantomatique, la femme déposa la feuille sur ses genous et joignit ses mains enssemble.

- Ce qui me trouble, c'est que je n'ai pas d'amis. Les hommes ont peur de moi tendis que les femmes me détestent. Je suis une tête forte et cela m'a toujours servit. Cependant, je suis ici depuis un bon moment et j'ai bien peur que la solitude m'affecte un peu. J'ginore si vos femmes me jalousent, ou détestent mon attitude forte. J'ignore d'avantages si en moi, vos hommes voient le démon, comme d'autre l'on déjà fait... J'espère du moins, que vous ne faites pas partit de ceux qui on peur de moi...

- Ce qui perturbe une femme, mon roi, n'est rien qui puisse vous intéresser. Comme tous les hommes, vous écouter d'une seule oreille. Cependant, je vous donne une chance de me prouver que vous êtes différent des autres.


Un sourire quasi sardonnique naquit et s'épanouit sur les exquises lèvres de Mordred ...

Ooh oui je suis différent, croyez moi ! ...
Pour le pire et le meilleur ...

- Ce qui me trouble, c'est que je n'ai pas d'amis. Les hommes ont peur de moi tendis que les femmes me détestent. Je suis une tête forte et cela m'a toujours servit. Cependant, je suis ici depuis un bon moment et j'ai bien peur que la solitude m'affecte un peu. J'ginore si vos femmes me jalousent, ou détestent mon attitude forte. J'ignore d'avantages si en moi, vos hommes voient le démon, comme d'autre l'on déjà fait... J'espère du moins, que vous ne faites pas partit de ceux qui on peur de moi...

Le Roi sourit fièrement et répondit :

Mais point du tout ! ...
Je vous apprécie grandement : vous me rappelez ma mère ! ...
Une femme dotée d'un tempérament de fer ! ...
Et croyez moi ayant le statut d'invitée vous n'avez rien à craindre de mes sujets ! ...
Qu'importe leurs jugements, puisque vous avez toute ma confiance ! ...
Si vous cherchez l'amitié de quelqu'un et bien ... je suis disposé à vous satisfaire ! ...
Considérez moi comme votre ... ami ... et confiez vous à moi ! ...
Depuis le temps que je désire tout savoir de vous ...
Commençons par votre prime jeunesse par exemple !

Mordred croisa le regard de la jeune femme et darda ses yeux vert dans ceux d'Ederlaine ...
Comme si il eut voulut lire dans son âme ...