*Nom :
demoiselle Niamh de Durnovarie
Âge :
17 ans
Rang : fille de baron
Croyances :
christianisme et quelques rites païens
Proches à la cour :
Sa gouvernante et amie Boudicca, et l'homme d'arme (Pierrick) affecté à sa protection.
Physique :
Niamh est une jeune femme à la beauté certaine mais particulière, car si rien dans son apparence générale ne trahit ses origines merveilleuses, ses yeux verts et luisants ne laissent jamais indifférent.
Son regard profond et perçant trouble autant qu'il séduit, puisque dans les pupilles de la demoiselle brûle les flammes tranquilles d'un foyer incandescent. Ses très longs cheveux d'un noir de jais encadrent un visage ovale couleur de nacre. Son nez, peu commun, n'est pourtant pas dénué d'un certain charme. Et lorsque la jeune fille esquisse un léger sourire (mais guère plus) de jolies fossettes apparaissent au menton et sur les joues. Celles ci s'empourprent d'ailleurs fort aisément, sous l'effet de l'émotion, et quittent alors provisoirement leur teinte d'albâtre. Plutôt petite mais au corps bien proportionné, Niamh puis espérer posséder, un jour très prochain, le physique gracieux et enchanteur des fées (ou autres créatures fantastiques).
Mais y songe t-elle seulement? Pour l'heure son enveloppe en pleine "mutation" ne la préoccupe pas autant que ses troubles intérieurs invisibles mais intenses.
Caractère :
Le calme et la réserve apparente de Niamh dissimulent parfaitement la passion ardente (et naissante) que celle ci recèle en son sein. Élevée et éduquée comme toute jeune fille de la petite noblesse (chrétienne) l'adolescente apprend très tôt (contrainte et forcée) à refouler au plus profond d'elle même ses racines païennes et...surnaturelles. Qui pourtant ne cessent de s'imposer à son esprit tourmenté. Aussi, derrière la bienveillance naturelle et l'enthousiasme de la jeune femme, (envers ses proches), transparaît, parfois, un semblant de mélancolie (voir de mauvaise humeur)...indéfinissable. Alors la pauvre enfant se ferme aux autres, s'isole et se réfugie dans un univers intérieur connu d'elle seule. Et lorsque la musique ou la poésie ne suffisent plus à canaliser ce feu interne si puissant...Niamh cède aux appels (désormais pressants) des êtres de la nuit et des forêts, lors de courtes escapades hors des murs. Ou s'essaie, confusément, à une pratique somme toute sommaire de l'alchimie et de la sorcellerie. Entre coexistence "harmonieuse" de ses deux êtres...conflit et déchirement opposant ces forces contraires, la semi nymphe hésite et s'interroge. Car si son existence au château ne la comble pas complètement...ses pulsions l'effraie au plus haut point.
Entre affirmation de soit et obligations d'ordre sociales Niamh cherche son chemin. Qui ne puis être que...singulier(?)
Histoire :
Le baron sir Loïck de Durnovarie (Dorchester), père de Niamh, devait rencontrer sa future épouse, et mère de notre héroïne, lors d'un raid armé contre un village rebelle à son autorité.Une fois ce repaire de brigands pacifié, les hommes du baron rassemblèrent les prisonniers capturés.Et lorsque sir Loïck croisa le regard envoûtant de l'une des prisonnières...il en fut immédiatement épris et décida de l'emmener avec lui.Les autres captifs furent livrés au roy Loth d'Orcanie, suzerain du baron de Durnovarie.La très belle Gaelliss devint alors la maîtresse de son "sauveur"...qui semblait tellement sous son emprise que des épousailles furent très vite annonçées.Ceci au grand étonnement des proches conseillers du baron...Certains commencèrent à murmurer, on prétendait que la "conquête" du sir Loïck était une voyante, ou même une sorcière, qui le jour du raid aurait dut périr sur le bûcher, suppliciée par ses propres congénères...Celle ci aurait, selon les rumeurs, jeté un sort sur le baron qui était depuis son "esclave" volontaire. Faisant fi de ces médisances Loïck épouse Gaelliss qui ne tarde point à lui donner un enfant, une fille : Niamh.Quelques semaines après la naissance, tout bascule...Gaelliss tente de s'enfuir du château avec le nouveau né.Elle est capturée et confrontée à son époux....Alors celle ci lui avoue être une selkie (être aquatique pouvant prendre forme humaine) et que son intention était de retourner auprès des siens, avec son enfant. Plutôt que d'organiser un procès fort gênant à l'encontre de la félonne...Le baron l'envoie dans un couvent, et la fait assassiner, dans le plus grand des secrets.Niamh ne saura jamais la vérité au sujet de sa mère, qui selon la version "acceptable" des faits serait morte en couche.
La jeune fille est alors élevée en demoiselle noble et chrétienne, entourée de toutes l'attention et l'affection des siens...Son père se remarie et plusieurs garçons naissent de cette union féconde.Dans cet univers très masculin (ses frères étant ses seuls compagnons de jeux)...Niamh trouve en sa gouvernante une seconde mère et une véritable confidente.C'est elle qui lui apprend...que sa mère était probablement une adepte des anciennes croyances et peut être même...une sorcière.L'adolescente (troublée, bouleversée) compris toute la portée de ces révélations quand vinrent la visiter, dans ses songes, des créatures aussi improbables que bienveillantes. Alors le comportement de Niamh se modifia, elle si souriante et enjouée...sembla peu à peu s'enfoncer dans la plus profonde des langueurs, et des mélancolies.Répondant à l'appel des êtres féeriques...la demi nymphe, aidée en cela par sa fidèle gouvernante (Boudicca) décidait d'aller à la rencontre de ses "semblables".Visites qui devaient se renouveler maintes et maintes fois.
Déchirée entre son existence de jeune baronne et ses racines mystérieuses indépassables, égarée entre morne réalité et rêveries passagères...Niamh désespère de trouver enfin sa voie.
Son père le comprend et décide d'envoyer sa fille bien aimée à la cour de Warminster, afin que celle ci s'y fasse une place. Et puisse, dès maintenant, oublier les ombres et les voix de ses origines les plus...obscures.
Niamh, elle, ne rêve que d'une chose : pouvoir s'accomplir pleinement.
Entre deux mondes, deux réalités, deux logiques.
Telle est sa vérité.
Et sa vie, qui commence enfin...
A l'aube de ses 17 printemps.
Maintenant!*