Retour inattendue d'une amie (Blanche et Momo)

Elinor ne put que sourire devant se tableau parfait de la famille royale. Mordred semblait adoucit grâce à la présence de la Reyne à ses côtés, ce qui était on ne peut mieux. Il est vrai que la présence de Blanche pendant la visite à Avalon serait nécessaire, ou du moins juste pour calmer son époux en cas de colère. Mais en même temps elle ne voulait en aucun cas risquer la vie de Blanche et celle de l'enfant à cause d'un voyage diplomatique. Elle s'adressa à la Reyne tout en lui souriant avec douceur.

Le Roy a raison votre Majesté c'est à vous de décider mais j'essayerai tout de même de vous convaincre de rester ici pour votre bien et celui de l'enfant.

Puis elle se tourna vers le Roy et lui fit une légère révérence.

Je vais donc de ce pas écrire à Dame Vivianne et à votre tante Morgane. Puis-je emmener Geillis avec moi? J'aimerai bien recommencer mon travail de gouvernante le plus rapidement possible!

Ces deux dernières phrases s'adressaient aussi bien à la Reyne qu'au Roy, mais Elinor avait gardé ses yeux rivés sur le Roy, un sourire aux lèvres.

Habituellement , les enfants profitaient d'une sieste et Blanche , d'un repos seul, comme tous les après-midi. Elle reprit la jeune Morgause dans ses bras et laissa le roi discuter avec Élinor.

Nerveusement et avec une gorge nouée, la reine répondit doucement.

Je verrais. Je n'accoucherai pas demain.

Elle déposa sa fille dans son berceau et l'embrassa sur le front. Elle remonta la couverture de Mordred et l,embrassa sur sa petite main.

Amenez donc Arthur aussi. Il préférait davantage vous suivre que de rester à attendre sa soeur ou encore de dormir.

La petite Mélissandre,en signe d'affection, déposa un petit baiser sur la joue de son père et tendit les bras à sa mère. Lorsqu'elle s,adressa au roi, elle baissa le regard, ce qu'elle faisait rarement.

Je ne vous retiendrai pas. Vous aussi, Dame Élinor,le voyage a été long ...

Un mince sourire et la reine fixa la petite princesse qui était dans ses bras

Mordred confia donc Mélissandre (qui commençait a "gigoter") à la reyne, et on permis à Elinor de se retirer en compagnie du prince Arthur et de la petite Geillis...Qui était, désormais, quasiment le portrait craché de sa défunte mère. Et de Morgause...détail guère surprenant mais toujours aussi troublant.

Le roy fit une énième bise sur la joue si douce et fraîche de la petite fée, puis caressa l'épaule à demi nue de son épouse, fort délicatement...tout en dardant un regard fort langoureux sur elle.

Enfin seuls...mon aimée...

Mais je crois...qu'une grenouille nous observe.

Ironisa t-il...en s'en prenant à l'un des petons de la jeune enfant.
Qui ne pourrait résister à cela.

La reine souleva sa petite princesse et vint déposer un baiser sur sa joue.

La jeune mère sourit et laissa Mordred faire. Elle ne savait plus de quoi elle avait envie. Elle laissa le roi faire et sourit timidement. Blanche l'embrassa sur ses douces lèvres.

Et Mélissandre éclata de rire.

Cette petite grenouille ne va pas tarder.

Elle la souleva et la déposa dans son berceau.

Repose toi, p'tite grenouille

Méli enserra son doudou et ferma les yeux. Blanche quant à elle vint dans les bras de son roi et époux. Elle était fatiguée et se sentait si seule

Et Mordred sourit à sa belle amie avant de l'embrasser sur le front, puis sur le bout du nez et enfin...de déposer ses lèvres sur sa bouche vermeille.

Il l'enserra davantage dans ses bras et plaqua sa joue fraîche tout contre celle, nettement plus chaude, de Blanche.

Pour la réconforter mais aussi...s'enivrer de son doux et incomparable parfum.

Le roy ne prononça pas une seule parole : à quoi bon troubler ce merveilleux moment de tendresse?
Et la quiétude de ce silence si apaisant...de cet instant si charmant.
L'affection de se déclame point mais se démontre, par certains gestes, justement, fort...explicites.

Comme ce rapprochement spontané entre deux corps (blottis l'un contre l'autre)...et cette quasi fusion entre deux êtres, certes différents, mais unis...par une passion commune, et durable.

La concorde régnait à la tête de l'Orcanie.

La reine se laissa faire et amena le roi dans leur appartement et non celui des enfants. L'orage grondait toujours, mais le temps s'arrêtait pour elle. Il n'était pas question de politique, ni de leur vie. Seulement un instant entre amoureux.

Chaque baiser représentait le voile d'un amour enfoui en le roi. La complexité de son être, sa douceur étrange sous le masque de tyran. Elle le dévoilait. Dans ses bras, elle se sentait si simple, elle ne défiait plus les complexe de la royauté.

Lorsqu'il colla sa joue contre la sienne, la colombe laissa les larmes silencieuses courirent sur ses joues. Pourquoi avait-elle un destin cruel ? Elle n'avait pris la place de personne.

Elle avait fermé les yeux et laissait Mordred la transporter dans des vagues de tendresse

Lui dire qu'elle l'aimait ne valait pas assez, le silence faisait son travail. Le roi avait l,emprise totale de sa reine. Son Dix-neuvième printemps prendrait fin bientôt, la tendresse offerte, était sa seule demande

Les deux souverains s'installèrent, alors, sur la couche royale de leurs luxueux appartements...

Et se prouvèrent mutuellement et ardemment toute l'étendue de leur affection...et attachement...très concrètement.

Par le biais de moult baisers ou maintes caresses, très appuyés et prolongés.

Pour la plus grande satisfaction des deux conjoints, qui assouvissaient ici...tout à la fois, leur désir d'amour...aussi bien que leur appétit charnel.

Au coeur d'une douce extase lente...mais fort intense.

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