Demande de service (pv Clelianys,Meladius ,Gareth,)libre

Sir Meladius et un autre chevalier étaient au côté de la dame du Prince Gareth.

Marie-Anne portait une simple robe bleutée avec un corset blanc lacé de cuir brun.
Elle adorait porter ce genre de tenue pour faire du cheval. Se fondre au travers des sujets de Mordred. Marie-Anne portait toujours son collier si précieux qui lui avait sauvé la vie quand Coconnas l’avait agressée et l’avait fait esclave de Suzanne. Ces événements était loin derrière elle mais lui faisaient toujours mal et elle était restée fragile moralement après cela. Marie-Anne était devenue soumise et peureuse depuis.

Un chevalier descendit de son cheval pour aider la dame à descendre de son cheval.

-Merci beaucoup Sir Meladius.

Pardon ma dame. Je ne voulais point vous déranger

Bonjour dame Clelianys. Je me présente Marie-Anne d’Orcanie.
J’ai beaucoup entendu parler de vous, que vous étiez une prêtresse avec beaucoup de talents. Je suis venue ici pour vous demander si vous pourriez soigner ma petite fille, elle est très malade. Beaucoup de gens me disent qu’elle ne vivra point et je ne veux point que ma chère petite princesse ne parte pour rejoindre les anges car je l’aime trop ainsi que son père le frère du roi Mordred. Vous seriez extrêmement récompensée pour votre œuvre chère dame. Je sais que vous ne sortez point de chez vous mais j’aurais vraiment besoin de vos services.

Elle avait les larmes aux yeux et se mit a genoux pour supplier que la prêtresse vienne avec elle à la demeure de Mordred. En espérant que Gareth ne la suivait pas de loin car sa dame venait de faire une erreur d’étiquette énorme.
Marie-Anne entendit un autre chevalier orcanien c’était sûrement Gareth qui venait la rejoindre avec sa garde personnelle. Misère elle était a genoux devant Clelianys et portait des vêtements de paysanne comme elle le faisait toute jeune. Elle se ferait sûrement battre pour sa mauvaise conduite en temps que princesse consort. Marie-Anne était prête a tout pour sa fille Ariane même de se faire battre et vivre les pires douleurs de ce monde pour qu’elle vive.

Une jeune suivante avait apporté Gauthier pour lui faire sentir l’air pur de la forêt. Cet enfant était un pur amour.

Le petit prince cria Papa.

Le prince Gareth était déjà arrivé et Marie-Anne était à genoux devant la prêtresse.
La jeune femme baissa la tête car elle n’avait pas respecté l’étiquette et attendait les conséquences de ce geste.
Elle se leva et accueilli Gareth comme une femme devait le faire pour son mari.
Marie-Anne n'était aucunement noble de par les habits quelle portait et encore moins salie par la terre. La princesse avait pris entre temps le petit prince dans ses bras

Pardonnez-moi votre altesse, je ne voulait que bien faire pour notre fille.
De chaudes larmes coulèrent sur le visage angélique de la jeune dame

Gauthier, lui avait un gros sourire et disait papa sans relâche.

Je crois qu’une personne est vraiment contente de vous voir votre altesse.

En effet, Gareth avait été prévenu et de l'état de santé préoccupant de sa fille Ariane, et de la démarche de son épouse auprès de la druidesse dame Clélianys...

Le prince, fou d'inquiétude, dépêcha donc un médecin auprès de sa chère petite, (enfin qu'on tente de la soulager), puis s'empressa d'aller rejoindre Marie Anne au temple de Mélusine.

Et c'est accompagné de ses deux écuyers qu'il survint en ces lieux, alors que sa belle amie semblait supplier la prêtresse de bien vouloir l'aider...

Vivement, Gareth mis pied à terre... Il salua brièvement le sir Méladius de la tête, et après avoir pris son très jeune fils dans les bras, qui le réclamait, se rapprocha de sa femme.

Il ne savait que lui dire, en vérité, alors, il lui adressa un (simple) sourire d'encouragement...un sourire doux, tendre mais triste...
Puis il embrassa Gauthier, qui était très content de le voir, et qu'il tenait fermement.

Le jeune chevalier tourna, enfin, son regard anxieux en direction de Clélianys et l'exhorta, en silence, de venir en aide à la jeune mère éplorée...

Mais Marie, justement, se leva et alla accueillir son époux : celui ci lui tendit une main aimante (avec son fils dans l'autre bras, pas simple!:p)...

Ma très chère!
N'ayez aucune crainte je suis là!
Et nous sauverons notre petite!
N'en doutez point...

Réaction de Méladius?
Réponse de Clélianys?

hj : Un post pour attirer l'attention des autres protagonistes de ce topic! Smile

Bien, je tenterai de repondre ce soir ( pardon pour mon inactivite du moment, pas mal de boulot et de problemes... -.- )

hj : ça fait plaisir de te revoir! Very Happy

Hj:As tu un problème contre les religions mon petit momo ?Comme on disait ci bien dans l'ancien gang de Runnys ...Paiens)

Méladius se tenait là droit comme un I la main posée sur la garde de son épée. Son masque de loup ne reflétait aucune émotion. Seuls ses yeux de rubis brillaient dans la lumière des flammes qui entouraient l'autel.

Il savait que les chances de survie de la petite princesse étaient faibles et que probablement ce n'était plus qu'une question de semaines voir de jours.

Le seigneur Gareth passa devant lui et Méladius lui adressa un simple signe de la tête. Il restait là a attendre de voir ce que dame Clelianys dirait.

Insensible a la douleur des personnes présentes devant lui il ne bougeait pas, se contentant d'observer.

Il finit quand même pas dire a Clelianys.

Vous croyez que vous pourrez faire quelque chose pour cette dame et sa fille ?

Une reunion bien prompte... A vrai dire, Clelianys n'avait ete mise au courant de cette entrevue que fort tard, et encore, a demi-mots. Elle savait qu'il s'agissait d'une enfant. Une petite fille. Elle savait surtout qu'en tant que magicienne personnelle de la famille de Mordred, elle commencait a acquerir une certaine reputation qui l'effrayait et qui la confortait tout a la fois.
Face a elle, une belle et grande dame qui etait venue la rejoindre au temple, alors qu'elle etait venue en ces lieux rechercher la solitude et le detachement temporaire de toute l'agitation du chateau. Il avait fallu que la malchance soit elle aussi au rendez-vous : Meladius se tenait present. Cependant, Clelianys se concentrait surtout sur la princesse Marie-Anne, tres belle ainsi vetue, et qui s'accordait ainsi par la-meme la bienveillance et la sympathie de la jeune druidesse. Rien ne valait la simplicite, tout aussi agreable a contempler que le luxe inutile.
Ainsi, nouant ses mains sur son ventre, la jeune femme ecouta avec attention la requete de cette grande dame qui venait ainsi a elle avec tant d'elegance.
Sa renommee s'averait-elle donc si importante que cela ? Quoi qu'il en soit, il fallait repondre. Une grande pitie la saisissait a la vue de ces larmes naissant dans des yeux d'un bleu ceruleen, tout comme les siens, et tachant ce visage a la beaute si parfaite. Ce fut pire lorsque Marie-Anne s'agenouilla devant elle pour l'implorer encore davantage. La souffrance d'une mere pousse parfois les personnes du plus haut rang a une humilite telle que c'en etait presque genant. Et pourtant, par une profonde empathie, Clelianys etait convaincue qu'elle ferait tout son possible pour soigner cette future princesse. Il etait criminel de laisser un enfant mourir, terrasse par un mal trop puissant.

Au moment ou elle s'appretait a repondre afin d'abreger pareille souffrance, le bruit d'un cheval lance au galop retentit non loin. Il ne fallut pas longtemps pour que le mari de la dite dame se presenta aux yeux de l'assistance. Le frere de la fillette malade se precipita vers son pere, ce qui fit sourire discretement la druidesse. Seuls les enfants etaient capables de prodiguer cet amour pur, sans quemander rien d'autre en retour.
Patiente, la demoiselle laissa la famille au sang royal se retrouver. Il etait rare qu'une si claire entente s'etablisse entre plusieurs membres d'une telle famille, resultant le plus souvent de mariages arranges depuis bien des annees. Elle, avec soin, feignant de rester absorbe par le spectacle de ces retrouvailles sans oser poser son regard bleute sur le seigneur Meladius.

Enfin, le prince Gareth se tourna vers elle. Le regard qu'il lui lanca etait eloquent. Elle ne pouvait refuser d'apporter son aide aux parents du souverains. Prudente, elle fit quelques pas vers eux, un sourire toujours aussi aimable aux levres.

" Rassurez-vous. Si je suis au service de notre roy Mordred, je peux tout a fait me devouer aux votres egalement. Convoquez-moi a son chevet des qu'il vous plaira. Je ferais tout ce qui est en mon possible pour l'arracher au mal qui la ronge. "

S'inclinant brievement, elle soupira interieurement, se demandant deja quels etaient les symptomes de la petite fille agonisante...

La jeune femme prit la main de Gareth dans la sienne. La main du prince était un baume sur sa blessure. Marie-Anne croyait que Gareth ne s’intéressait guère a elle et ses enfants. La dame avait des cernes noires sous les yeux. Depuis des jours elle dormait peu et se rendait au chevet de sa petite fille.
-Je suis tellement heureuse que vous soyez venu, et de vous revoir mon amour.

- Il y a si longtemps que je ne vous ait vu, je me demandais si vous m’aimiez encore.

-Gareth, Ariane avait le souffle court quand je l’ai laissée. Les médecins m'ont dit qu'elle partirait très bientôt, probablement aujourd’hui.

Une servante vu la situation et pris Gauthier des bras du prince

Marie-Anne, elle, alla se réfugier sur le torse cuirassé de son mari et pleura de tout son être.
De chaudes larmes coulèrent sur les joues de la dame. Elle releva sa tête et dis à Gareth.

-Pourquoi c’est Ariane qui souffre et pas moi à sa place ?
-J’ai une douleur énorme au cœur, une partie de moi s’envole avec sa souffrance.

Merci, dame Clelianys.J’aimerais que vous alliez voir la petite aujourd’hui, le plus tôt possible si cela ne vous dérange point, je vous en remercie grandement. Je ne connais peu la médecine que vous pratiquez, mais je ne suis qu’une débutante, mais si je peux vous aidez je vous aiderai!

Invité

( hrp, je ne peux venir pour le moment içi, car je ne vois pas ce que mon perso pourrait y apporter .à bientôt )

Gareth, touché au coeur par le malheur qui frappait sa pauvre petite fille, et par le chagrin de son épouse, en eut, lui aussi, les larmes aux yeux...

Il resserra davantage ses bras autour de la frêle princesse et lui baisa le front, en un geste plein de tendresse et d'affection.

Nous devons la sauver et nous la sauverons!
Nous ne pouvons nous résigner!

Ceci dit, le prince considéra, de nouveau, la jeune druidesse, le regard implorant.

Nous vous remercions.
Mais nous devons agir dès maintenant!
Lorsque vous aurez rassemblé ce qui vous est nécessaire...nous vous mènerons au château.

Le temps pressait, en effet, et il s'agissait de prendre la Mort elle même de vitesse, ou il serait alors trop tard!

Méladius contempla la scène qui se jouait devant lui. Il trouvait ça pathétique de bons sentiments et de candeur volubile. Si il n'avait pas eu de retenu il aurais pu vomir de dégoût. Pourquoi tant de démonstration alors que la vérité vrai est certainement la meilleur des choses. Méladius ne pouvait comprendre. Pour lui tout ceci n'était que mièvrerie. Heureusement caché derrière son heaume en forme de gueule de loup personne ne pu voir son visage de dégoût. Comment des nobles pouvaient se comporter ainsi. Un noble doit être droit et fier même dans la défaite. Il fait face a la mort même si elle touche l'un de ces proche ou sa propre chaire.

La seule personne a qui il vouait une admiration en cette salle était Clelianys. Sa prestance, sa droiture et son franc parler était a ces yeux autant de qualités. Il remarqua néanmoins ces mains jouant sur son ventre. Un signe d'inquiétude peut-être ? Mais quelle femme ne le serais pas devant un telle tâche. Sauver un enfant de la morte sans en avoir compris le commencement.
Puis la pression de l'espoir exercé par les parents de la petite-princesse n'aidait pas a la sérénité. Pourtant elle faisait face a cette lourde tâche qui allait lui incomber.

**" Rassurez-vous. Si je suis au service de notre roy Mordred, je peux tout a fait me dévouer aux vôtres également. Convoquez-moi a son chevet des qu'il vous plaira. Je ferais tout ce qui est en mon possible pour l'arracher au mal qui la ronge. " **

Tiens donc elle est au service du roy. Ainsi elle ne s'occupe pas uniquement de la reine mère. Intéressante indication, une pensée traversa l'esprit de Méladius un instant sur ce sujet.

La princesse Marie-Anne de Dyefed apprenait elle aussi cet art qu'ils nomment ici magie ou pouvoir de la nature. Il fallait vraiment qu'il sache ce en quoi cela consistait.

Puis il prit la parole.

Dames et seigneur, je me permet de vous couper mais en quoi puis-je vous êtres utile en une telle circonstances?

Je ne suis pas sorcier et ne sais pas comment aider votre enfant.

Tout ce que je sais c'est que dans mon pays on donnait aux enfants chétif du lait d'ânesse pour les fortifier. Mis a part cela je ne sais rien d'autre.

Aux remerciements de Marie-Anne, Cleliany leva a peine la paume de sa main, signifiant par la-meme que rien ne lui ferait plus de plaisir que d'arracher quelqu'un a la mort, d'autant plus qu'il ne s'agissait que d'une petite fille.

" Entendu. Je me rendrai donc a son chevet aujourd'hui. Cependant, je ne peux vous laisser le loisir de m'assister lors de mes travaux de guérison. Mon ordre ne me le pardonnerait pas, Madame. "

Sa voix avait garde le même ton de politesse et de chaleur discrète. Aucune agression, mais simplement une énonciation pure et vraie. Elle seule pourrait s'occuper de la malade.

Nous vous remercions.
Mais nous devons agir dès maintenant!
Lorsque vous aurez rassemblé ce qui vous est nécessaire...nous vous mènerons au château.

Une nouvelle fois, pour répondre cette-fois ci aux paroles du prince, la druidesse esquissa un geste d'apaisement. Tout allait bien se dérouler a présent, elle n'en doutait pas. Le plus important resterait de rassurer les parents, car leur inquiétude nerveuse n'arrangerait rien, et perturberait par la même de façon grandissante leur enfant atteinte.

" Calmez votre coeur, prince Gareth. Je dois rassembler mon matériel, de même que mes onguents et mes herbes médicinales. Donnez moi un couple d'heures, puis venez me chercher au château de Mordred. Je vous suivrai alors jusqu'à la demoiselle infirme. "

Ce fut alors qu'a sa grande surprise, le seigneur Meladius, qui n'avait quasiment pas ouvert la bouche depuis le début de l'entrevue et s'était enferme dans un mutisme inquiétant, parla. Curieuse, la jeune femme tourna son visage vers lui, faisant voler au passage une de ses mèches blonde et bouclée. Son étonnement s'accrut encore lorsqu'il se mit a énoncer un principe de reconstituant qu'elle-meme connaissait. Finalement, il n'était pas si ignorant que ça en matière de guérison ... Elle se permit de répondre .

" C'est en effet ce que je lui administrerai, mais pas tout de suite, seigneur. Il me faut d'abord extirper la maladie de son corps, avant de lui offrir ce fortifiant. Mais votre remarque était tout a fait pertinente, je vous remercie. "

Le gratifiant d'un léger sourire, elle reporta son attention sur la famille noble devant eux.

" Ne perdons pas davantage de temps. Je vais me retirer. Songez a ce que je vous ai dit un peu plus tôt. Venez me chercher lorsque le soleil commencera a décliner. "

Après s'être incline une dernière fois, elle se détourna et se dirigea vers la sortie, se demandant si Meladius la suivrait pour l'escorter ou si elle pourrait rentrer au château marbrée dans sa solitude.

-Je ne voulais point prendre cela pour un loisir dame Clelianys mais plus tôt pour apprendre sur votre art. Votre ordre ne veut point? alors cela sera ainsi! mais, voyez ma demande plutôt comme un signe de respect envers votre savoir.

La jeune princesse se sentie insultée par les propos que la druidesse lui fit sur l’art de la magie druidique...
Toujours dans les bras de son amant, elle cherchait le réconfort .Son regard se porta sur celui de Gareth comme pour dire...

''J’ai tellement peur, aidez- moi par, de votre amour et votre tendresse doux chevalier de mon cœur.’’

La princesse ne retournerait point le soir pour aller chercher la druidesse et sûrement que Gareth lui interdirait, évidemment, pour sa protection.Chacun sait que la nuit a lieu toutes sortes de crimes différents, de ce fait, vols, kidnappings, et même meurtre! et sa Marie-Anne le savait plus que quiconque, qu’il ne fallait point s’aventurer quand on est une femme de sang noble. Cette erreur lui avait coûtée dans son autre vie un mariage avec le Roi Kaarl, et ainsi obligea sa demi-sœur à se marier à sa place .

Après cette longue et mûre réflexion, sur les divers dangers de la nuit, la dame se dirigea vers le baron-loup, en marchant comme une déesse. Marie-Anne allait lui répondre pour son questionnement sur son rôle ici, qu’il devait jouer.

-Sieur Méladius, "pourquoi vous êtes ici?" vous vous dites, et bien j’avais besoin de protection et en plus ce n’est pas vous qui aviez offert une ballade à cheval à mon fils? J’attends une réponse de votre part.

Marie-Anne mis ses main sur ses hanches en attendant une réponse du sieur.

Gareth embrassa, une nouvelle fois, son épouse sur le front, puis desserra sa douce étreinte de sur elle...

Marie qui eut des paroles plutôt acides envers la druidesse, et qui, en se rapprochant du seigneur Méladius...
N'hésita guère à le prendre, pour ainsi dire, à partie.

La pauvre princesse, aussi nerveuse qu'inquiète, commençait à perdre son calme, voir ses moyens.

Le chevalier eut un regard navré envers la dame Clélianys, puis s'empressa de saisir, délicatement, mais fermement, sa belle amie par un bras...

Mon aimée, nous devrions nous retirer.
Nous veillerons notre fille jusqu'à l'arrivée de notre bienfaitrice...
Le sir Méladius l'escortera au château.

Dit il, en cherchant le regard ténébreux de la nouvelle recrue du roy...
Dans l'espoir qu'il accepte cette requête, et...oublie l'emportement de son épouse.

Méladius fût surpris de la remarque de la druidesse. Ainsi elle pratiquait de la même façon que leur sorcier. Sa remarque le toucha droit au cœur ainsi que le regard qu'elle lui lança. Il n'avait d'yeux que pour cette mèche de cheveux qui vola dans l'air et pour son regard perçant. Pour la seconde fois il senti un trouble l'envahir.

*Quelle sorcellerie utilise-t-elle pour me rendre ainsi ? Pourtant il me semble qu'il n'y a rien de magique là dedans.*

Son trouble était presque visible. Sa carapace d'homme de pierre venait de s'effriter légèrement. Mais il se ressaisit vite et s'inclina légèrement en signe d'approbation.

Votre remarque me vas droit au cœur damoiselle. Pour ce qui est de guérir le mal qui ronge cet enfant je m'en remet entièrement a votre jugement. Si il m'avait été donné d'avoir une descendance j'aurais le cœur léger de savoir qu'elle seraient soignée par vos mains expertes.

Méladius répondit d'une voie grave et puissante a l'intervention de la princesse de Dyefed. Il resta droit dans ces botte et soutins le regard de la noble dame.

Certes madame votre fils a eu le privilège de monter mon destrier. Mais ce n'est pas cela qui guérira votre fille. Qu'es ce qu'un guerrier peu faire contre un mal qu'il ne peu combattre avec une épée ?
Quand a votre protection je ne pense pas avoir faillit a ma tâche puisque vous êtes présentement entière dans les bras de votre mari.

Si je puis me permettre j'écouterais le bon sens de votre aimé. Vous comme moi ne pouvons plus que nous en remettre au bon vouloir du destin.

Puis Méladius regarda le prince et branla du chef.

Ne vous en faites pas sir. Cette petite colère n'auras aucune incidence sur mon dévouement a notre roy. Je crois qu'en cette circonstance il me demanderais la même chose que vous même. C'est pourquoi j'accepte cette tâche.
J'escorterais damoiselle Clelianys afin qu'elle arrive saine et sauve au chevet de votre enfant.
Rentrer sans peur je veille sur votre espoir.

Clelianys avait parfaitement compris que le desir de la jeune noble ne relevait point du simple amusement dont a parfois recours la famille royale pour se divertir ou se detourner de la pensee tragique concernant le sort d'un enfant. Cependant, malgre la louable revendication qui lui etait faite, la jeune femme ne pouvait se resoudre a laisser un membre proche de Mordred pratiquer son art. Cela pourrait susciter trop de questions ... trop de remarques ... et se retourner contre elle, au bout d'un moment. Pas de prises de risques inutiles... Elle prefera donc ne rien repondre, un peu decue du comportement de son interlocutrice, et prefera mettre cette reaction sur le compte de la douleur maternelle qu'elle devait ressentir a cet instant. Jamais elle n'avait voulu blesser ni provoquer qui que ce soit. D'ailleurs, quiconque l'avait connue un tant soit peu pourrait affirmer qu'elle preferait autrement la subtilite a une attaque franche par l'usage de mots brutaux ...
Curieusement, Marie-Anne paraissait passer du role d'une femme et mere epleuree a celle d'une femme soudainement capricieuse et impulsive. L'on aurait dit une enfant...

* Curieux ... *

Attentive, Clelianys reporta son attention sur le prince Gareth, impatiente de contater le ralliement de ce dernier aux agissements de sa femme, ou sa fidelite a la raison. La druidesse fut dans tous les cas satisfaite de de ce dernier : le regard qu'il lui lanca semblait comporter toute la gene et les excuses du monde. Elle se permit un sourire afin de dissiper en lui doutes et inquietude. Tout allait bien. Chacun etait un peu tendu, et il pouvait arriver de ne pas parvenir a dominer ses angoisses de mortel... riche ou pas.

Quant aux reflexion de Meladius ... Elle ne savait pas encore tout a fait comment les prendre. A la fois amusee et un peu contrariee par cette declaration a sous-entendu evident, pour elle, devant telle assistance, elle fit mine de ne rien remarquer de deplace.

J'escorterais damoiselle Clelianys afin qu'elle arrive saine et sauve au chevet de votre enfant.
Rentrer sans peur je veille sur votre espoir.

Il etait temps d'abreger les formalites. Se tournant vers le prince Gareth une derniere fois, la magicienne s'inclina, de meme que pour son epouse.

" Bien, monseigneur et prince. Nous nous reverrons donc au plus vite. Avant la tombee du jour. "

A Meladius :

" Venez-vous, a present ? "

Clelianys sortit de la salle de pierre et, d'un bon pas, se dirigea vers la sortie du temple, la ou les attendaient les chevaux. En silence, seul le bruit de ses pas, plutot discret, sur les dalles grises resonnait, de meme que celui de son compagnon.

" Je ne sais dans quelle affaire je me suis encore embarquee..."

Elle ignorait si elle se parlait pour elle-meme ou pour le seigneur sur ses traces...

Méladius lui emboita le pas après avoir salué la princesse et le prince. Une fois sorti Méladius lança :

Je ne sais pas non plus ce qu'es cette affaire. Ce don je suis sur c'est que vous comme moi y sommes jusqu'au coup. Et franchement j'aurais aimé vous éviter cette épreuve. Faire face a des parents éplorés est une chose que je n'aimerais certainement pas faire.

D'un pas vif il la dépassa puis lui offrit son bras pour l'aider a monter a cheval.

Mais j'ai donné ma parole de veiller sur vous. Je vous soutiendrais donc par tous mes moyens dans cette épreuve damoiselle. Je sent au fond de moi que vous pouvez réussir.

Dites moi en quoi je puis vous aider ?

Il avait l'air sincère dans ces paroles. Elle dessellerais sans aucuns doute son désir de lui être agréable. Ceci étant il le faisait plus pour elle que pour les jeune gens et leur enfant. Cette gentillesse le surpris lui même. D'ordinaire il ne se serait jamais comporter ainsi.

Je ne sais pas non plus ce qu'es cette affaire. Ce don je suis sur c'est que vous comme moi y sommes jusqu'au coup. Et franchement j'aurais aimé vous éviter cette épreuve. Faire face a des parents éplorés est une chose que je n'aimerais certainement pas faire.

Il ne croyait malheureusement pas si bien dire ... si quoi que ce soit se passait mal, si l'enfant succombait et perdait la vie comme le redoutaient avec raison ses geniteurs, ce serait elle qui serait mise en cause. Il aurait ete stupide de perdre tout credit subitement apres d'etre vue recevoir la confiance totale de Mordred... qui avait une valeur inestimable en temps de guerre... Clelianys ne pouvait se permettre l'erreur la plus infime. Et elle preferait finalement lutter seule, plutot que de se devoir se reposer en partie sur d'autres individus qu'elle-meme. En cas d'echec, elle ne pourrait ainsi s'en vouloir qu'a elle seule, et decuplerait ainsi naturellement son desir de survie, se surpassant donc.

Perdue dans ses pensees, la druidesse ne s'apercut meme pas que Meladius l'avait d'ores et deja depassee pour s'empresser de l'assister afin de monter sur son cheval. D'un geste mal assure, temoignage d'un manque de concentration sur l'instant present, elle posa sa main sur le bras fort du seigneur, glissant le bout du pied sur l'etrier et poussa, se soulevant ainsi en douceur et grimpant en amazone de prime abord, avant de se retablir correctement en selle.

Mais j'ai donné ma parole de veiller sur vous. Je vous soutiendrais donc par tous mes moyens dans cette épreuve damoiselle. Je sent au fond de moi que vous pouvez réussir.

De cela, elle n'en doutait guere... certainement roderait-il non loin d'elle jusqu'a ce que sa tache soit accomplie. L'attachement qu'il lui manifestait paraissait s'accroitre davantage, et cela l'emplissait d'un malaise qu'elle ne s'avouait pas.

Dites moi en quoi je puis vous aider ?

Pourtant, loin de se montrer ingrate, Clelianys devait reconnaitre que la rudesse de l'homme etait mise a mal par une amabilite a toute epreuve a son egard. Tout en reflechissant, elle lui repondit de maniere agreable :

" Vous me serez utile a garantir une parfaite tranquilite autour de la chambree. Je requisitionnerai certainement quelques domestiques lors de mon arrivee, mais par la suite je tiens a m'isoler avec la princesse. Meme ses parents ne doivent pas venir lui rendre visite. Je compterai sur vous. A present, pressez-vous. Je ne desire pas tarder avant de rassembler mon materiel, voulez-vous ? "

Méladius l'aida a se mettre en scelle avant de monter lui même sur son destrier.

Il en sera fait selon vos désires damoiselle. Je veillerais a ce que rien ne viennes troubler votre concentration. Vous pouvez compter sur moi personne, pas même le démon, ne pourra passer.

Maintenant allons je ne veux point vous mettre en retard. Je vous suis damoiselle Clelianys. Je resterais a l'extérieur afin de ne pas troubler votre préparation comme l'autre jour dans les couloirs.

Cette expérience m'a servi de leçon et je tiens trop a votre personne pour vous infliger un nouveau malaise.

Au travers de son heaume il la regardait intensément. Il se demandait encore comment cette femme pouvait le troubler autant. Qu'elle est cette sensation qu'il ressentait au fond de lui ? Un jour prochain il devrait peut-être lui en parler. Elle avait peut-être un remède contre ça ?
Mais le temps n'était pas aux états d'âmes.

Allons dépêchons nous, le temps joue contre nous.

[ Closons le rp ici. J'attends une sollicitation pour le prochain rp, a savoir la chambre de la princesse malade ! ]

[HRP]Ok pour moi. Je serai dans le même cas.
Juste une info : je serais en vacances (et donc déconnecté d'internet) jusqu'au 27 décembre inclus. [/HRP]

A partir de quand ?

(a partir de demain soir le 19/12/2009)

(a partir de demain soir le 19/12/2009)

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