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 Qui va à la chasse ...

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Nicolas Florin
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Nicolas Florin


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MessageSujet: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptyDim 28 Oct - 14:07

Le château ayant été "sécurisé", son éminence put donc faire son entrée dans l'antre de la bête immonde ...

Florin se fit conduire jusqu'à la salle du trône et alla s'installer ... dans le siège encore chaud du "bouffon de gaurres" ...

L'évêque se fendit d'un sourire triomphant et claqua des doigts :


Un parchemin, une plume ! ...
Je tiens a informer personnellement notre Roy de notre brillante victoire ! ...
Allez !


Et tandis que le fidèle Amadéo s'empressait d'obéir à son maître, ce dernier se faisait servir un excellent cru gauréen, provenant des caves du félon ...
Nicolas soupira d'aise :


A la santé du "maître" des lieux ! ...

Il leva ensuite sa coupe en riant ...
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Andra Ciorstag
Princesse picte
Andra Ciorstag


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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptyMer 7 Nov - 16:49

L’antichambre de la salle du trône était une vaste pièce dont les murs de pierres énormes n’étaient même pas couverts de tapisseries, qui auraient évité un tel taux d’humidité, et une telle froideur. L’austérité des lieux inquiétaient fort Andra, qui étaient davantage habituée à ses forêts qu’aux constructions de bois et de pierre, qui la mettaient mal à l’aise, et avait naître chez elle un sentiment affolant de claustrophobie. Elle poussa un profond soupir, et le regard hostile d’un garde la fit hausser les épaules avec indifférence : malgré le fait qu’elle fût dans une position bien peu enviable, elle conservait son rang royal, qu’elle avait laissé deviné au soldat qui l’avait emporté de son chêne, et l’avait ramené chez lui, au mépris de son devoir qui aurait été de rendre justice immédiatement en punissant Andra de ses crimes, ou de la donner aussitôt à la justice. Au contraire, ce brave soldat, nommé Iain et âgé d’une trentaine d’années, l’avait cachée deux semaines dans sa propre maison, prenant soin de cette belle jeune fille agonisante, qui, il ne l’avait pas oublié, avait tué ses amis : il ne bafouerait pas longtemps la justice, mais tenait à profiter un peu de sa « trouvaille », avant de la faire partager aux autres soldats, car il ne doutait pas qu’elle était condamnée, en tant qu’ennemie de l’Orcanie donc à présent de la Gaurres, et pour avoir défendu au nom des pictes ce sot de Baléagant.

Andra jeta un coup d’œil à ce Iain, qui s’était fait à la fois sauveur et bourreau ; elle ne lui était pas reconnaissante des soins tendres et empressés qu’il avait dispensé en son endroit, car elle gardait le goût amer de ses lèvres et de sa bouche, la sensation répugnante et doucereuse de ses caresses et de son corps massif contre le sien, si fragile contre ce grand homme en pleine possession de ses moyens de quelque sorte que ce soit... Tout en lui souriant avec une tendresse feinte, elle savait qu’elle tiendrait plus férocement que jamais sa promesse de lui faire payer ses actes outrageux : on ne touchait pas une princesse de la sorte, qu’elle soit de peuple ennemi ou non. Andra comptait bien exercer la punition qu’encourrait les violeurs en terres pictes, ou sur une femme picte : la suppression d’un certain membre masculin fautif, et la mort du coupable, de préférence la plus longue et douloureuse possible, dont les conditions sont tout aussi atroces qu’obscènes. La pensée réjouissante du supplice de ce bienfaiteur profiteur fit naître un sentiment d’excitation dans le ventre de la jeune fille, qui frôla avec les ongles de ses doigts la main du grand soldat près d’elle, dont elle remarqua un trouble qu’il ne parvenait pas à cacher.

Un grand homme sec tout habillé de noir, à l’air austère et arrogant, fit alors son entrée dans l’antichambre, venant de la salle du trône. Le petit jeu coquin d’Iain et d’Andra ne lui échappa pas, et son regard incandescent aurait pu à cet instant réduirent en cendres ces deux-là, qu’il prenait pour de vulgaires pécheurs. Or, la jeune fille ne se voyait guère dans ce rôle trivial et honteux de captive, princesse reléguée au dégradant statut de fille à soldats, tribut réservé à une mort exemplaire. Elle exigeait de ses dieux, qui, d’après elle, s’étaient lâchement détournés d’elle lors de l’ultime massacre des siens, dans la forêt où elle avait été capturée par le soldat Iain (soldat Ryan xD… pas fait exprès ! bon, sérieusement !), qu’elle avait pris en horreur, et dont le contact permanent lui donnait l’envie dévorante de le gifler, de l’égorger comme un pourceau ou, alternative beaucoup plus amusante et distractive, le sort picte.

Comme s’il devinait les images macabres qu’imaginait avec délectation sa jolie petite protégée, ou plus probablement mu par l’envie de faire montre d’un profil irréprochable, Iain vérifia ostensiblement les liens qui meurtrissaient cruellement la chair diaphane de la princesse, et les serra encore davantage. Le grand échalas, qui était très certainement un religieux, à voir la grande croix qui pendait à son cou de cygne – dont il avait la longueur, non l’élégance et la souplesse -, esquissa un très mince sourire de contentement, avant de reprendre une mine terrible. Il combattit du regard durant cinq bonnes minutes celui d’Andra, étincelant de défi, qui le toisait avec la hauteur d’une femme qui, même dans une position que tous savaient désespérée, sait qu’elle est encore toute puissante. Elle avait avec elle ses charmes, qui tenaient Iain en laisse comme un vulgaire et inoffensif molosse ce sot de Iain, et qui croyait tenir fermement en sa main et son sein les Dieux.

On la fit enfin entrer dans la salle du trône, entourée de toute une garde à elle seule, qui n’était malheureusement pas là pour la protéger – chose dont elle aurait bien eu besoin -, mais pour éviter une fuite possible. De toute façon, où aurait-elle pu aller ? Son père, ce vieil inepte à la merci d’une belle-mère qui n’avait toujours pas digéré l’assassinat de son fils par Andra, avait implicitement fait comprendre à sa fille aînée qu’il n’était pas la peine de revenir en terres pictes, tant que la guerre ne serait pas gagnée ; et effectivement, la position de la princesse n’était vraiment pas gagnée non plus. Gagner l’Orcanie et supplier le roi Mordred, qu’elle avait rencontré quelques mois auparavant, était tout simplement suicidaire, mais à présent peut-être inévitable. Et puis, elle avait songé un moment à s’enfuir en Galles, rejoindre le royaume du prince Alvélion, pour qui elle avait eu un violent coup de sang à Warminster… De toute façon, c’était maintenant peine perdue, et elle n’avait ni le temps ni l’envie de rêvasser à des projets irréalisables : elle devait se concentrer sur sa survie.

Sa survie, qui dépendait à présent uniquement de l’homme assis sur le trône même du félon Baléagant, et qui était tranquillement en train de fêter sa victoire. Abasourdie, Andra écarquilla ses grands yeux clairs, et eut un sourire irrépressible : c’était donc entre les mains de cet alcoolique, que reposait son sort ?! Malheur à elle : elle était perdue ! Mais le pire était à venir, elle le pressentait : Iain l’avait sérieusement mise en garde contre cet homme, réputé redoutable et cruel. Devant l’immobilité d’Andra, figée comme une statue devant l’évêque, Iain lui chuchota de se prosterner, tout en essayant d’atténuer la panique et la crainte qui montaient en lui, mais elle persista dans son impassibilité méprisante. Deux soldats perdirent alors toute patience, et la jetèrent à terre. Sa longue robe de lin blanc se releva légèrement, dévoilant une cheville et un mollet admirables, la finesse et la pâleur d’un bijou d’ivoire. Il y eut un mouvement perceptible dans le rang des soldats, dont certains se haussèrent pour mieux profiter de cette vision indécente, et Andra lutta un instant contre l’envie de provoquer davantage ses ennemis en leur offrant un tableau plus complet de sa nudité. Mais, son faible bon sens eut finalement le dessus, et elle y renonça bien vite. A plat ventre, elle se releva lentement avec un déhanchement souple et aguichant, avant de basculer sur ses genoux sur lesquels ses petites mains d’enfant vinrent reposer sagement. Sa chevelure ébouriffée avait tellement grandi, qu’elle atteignait à présent ses reins, emmêlée avec des brindilles et ternie par la poussière, la luminosité des torches laissant tout de même percer quelques paillettes dorées. Son petit minois, amaigri mais toujours exquis, se perdait au milieu de sa crinière ; une légère expression ironique y était inscrite, comme une insoumission à peine revendiquée.

Le religieux prit la parole, et sa voix grinçante et suintante de servilité accentua l’expression sarcastique d’Andra, bien mal appropriée dans sa situation :


« - Votre illustrissime Eminence, voici Ciorstag mac Bridei de son nom picte, ou Andra, princesse picte de son état, opposante au trône et au pouvoir d’Orcanie, à présent captive du pouvoir d’Orcanie. Outre le fait d’avoir conduit l’armée picte contre l’Orcanie, elle a commis le meurtre de sept soldats orcaniens dans la forêt et a mis à feu et à sang des villages alentours. La justice de Dieu doit donc être prononcée contre cette meurtrière et félonne, et pour ne rien arranger les choses, cette infâme païenne… »

Andra, à la fin de cette tirade ennuyeuse et fade, tourna un regard brillant vers Nicolas Florin, et un petit rictus diabolique et provocateur naquit sur les lèvres craquelées de l’ange blond, qui reprit bien vite sa feinte candeur.
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Nicolas Florin
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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptyMer 7 Nov - 18:30

*se prend la brique en pleine tronche* Razz


Florin répondra une fois réveillé ! Wink
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Andra Ciorstag
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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptyVen 9 Nov - 13:53

Ooops... Pardon Embarassed

* Yeaaah ! En plein dedans, mouhaha ! *

Tout doux, Votre Sainteté No
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Nicolas Florin
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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptyVen 9 Nov - 15:56

Son éminence l'évêque Nicolas Florin, qui avait dirigé et conduit l'armée d'Orcanie à la victoire, n'avait guère perdu de temps, et s'efforçait, depuis, de mettre en place un embryon "d'administration" dans un royaume en grande partie dévasté ...

Il avait ainsi nommé un grand sénéchal ( le conseiller Kadoudal ), chargé de contrôler et de diriger les gouverneurs et seigneurs locaux, gauréens - ralliés ou félons - qui devaient appliquer les décisions prit au château de la cité capitale ...

Mais tout partait, transitait et revenait vers Florin, qui assurait l'interrègne, au nom de Mordred, en attendant de laisser place libre au seigneur saxon kaarl Aegirson ...
Tout les sujets importants ou non étaient ainsi évoqués en la salle du trône, ici, dans l'ancien château du triste sire Baléagant, qui croupissait actuellement dans l'une de ses propres geôles, en compagnie des rats et de la vermine ...

Et les problèmes ne manquaient point : l'éradication des dernières poches de résistances ( notamment dans la forêt toute proche ), l'approvisionnement de la cité royale en grains et ... en raisins drunken , mais aussi la levée d'une nouvelle armée gauréenne - car il fallait à la fois écarter les officiers trop fidèles à Baléagant et recruter de nouveaux soldats ...
Autres sujets évoqués lors de ces réunions du conseil provisoire ( Florin + plusieurs dignitaires orcaniens et saxons ) : les levées d'impôts, la lutte contre les hordes de brigands qui tentaient de profiter du chaos ambiant et ... l'édification de la première chapelle de Gaurres !
Sans oublier ... la réfection du système d'égout de la cité, nécessité qui avait son importance ...

Et ce jour là, le neuvième jour du onzième mois de l'an de grâce 507, se tenait un important conseil, qui avait pour principal sujet le mariage entre Kaarl le saxon et la cousine du roy Mordred : la princesse Anna ...
Car un problème demeurait : le préalable que constituait la conversion au christianisme de l'allié de l'Orcanie ...
Sans cela, le royaume de Gaurres ne reviendrait pas aux saxons ! ...
Ce n'était aucunement négociable et Florin pèserait de tout son poids ( politique et spirituel ) pour faire accepter cette exigence ! ...

Mais tout les moyens seraient mis en oeuvres pour convaincre les semi barbares et surtout certains moyens matériels ( $$$ ) ...
Donc il fut décidé que la dot serait augmentée d'une façon substantielle et que Gaurres ne dépendrait aucunement des Orcades, et même, que le tribut que le royaume de Gaurres devait à l'Orcanie serait plus qu'allégé ...
Ceci sans parler de l'alliance entre les deux parties, qui se verrait renforcée et ... des promesses de conquêtes ultérieures qui ne manqueraient point d'être réitérées ...

Bref tout les arguments seraient déposés dans la balance ( "honneur aux alliés " ), ce qui n'excluait pas une certaine dose de menace, en tout cas quelques pressions ...

Et Florin ainsi que ses conseillers ( orcaniens ) en étaient là de leurs réflexions lorsqu'un léger tumulte retentit dans l'antichambre de ces lieux ...
L'évêque, vêtu de sa seule robe de bure anthracite, majestueusement assis sur le trône de l'ancien propriétaire, jeta un coup d'oeil interrogateur en direction de l'entrée de la salle ...
A sa grande stupéfaction il vit apparaître une jeune femme aux blonds cheveux, entravée et encadrée par plusieurs soldats ...

Nicolas se redressa, sans pour autant faire un seul pas dans la direction du petit groupe ...
Qui pouvait être cette donzelle ? ...
Pourquoi ce traitement ?, que l'on réservait habituellement aux prisonniers les plus dangereux ou ... précieux ...
On aurait tout de même point osé traîner jusqu'ici une ribaude, fut ce t-elle mère maquerelle, non, elle était trop jeune ...
Que lui reprochait on ? ...
D'être une sorcière peut être ou ... pire : une prêtresse ! une tenante de l'ancienne religion !! ...
Une meneuse, une rebelle, un gibier de potence !! ...

Florin esquissa un sourire extatique ...
Oui ... , cette attitude arrogante, ce visage fier ... et cette expression tantôt faussement mièvre, tantôt perfide : c'était la marque de ces maudits païens ...
Même ... sa beauté, sauvage, qui était comme un défi lancé à tout homme : la désignait comme étant l'une des filles de Pandore ou ... d'Eve la pécheresse ! ...
Mais ... osait elle le dévisager ou ... regardait elle simplement un point fixe ... dans sa direction ? ...

Alors que l'évêque interrogeait le chef de la soldatesque du regard, tout en gardant un oeil sur l'orgueilleuse captive, l'un des conseillers s'exclama, goguenard :



Aah ! ... Belle gueuse !

Les autres ricanèrent bruyamment, mais Florin, sans même se retourner, les cingla d'un :

Silence !

Les braillards se taisèrent sans protester ...
Puis l'évêque se tourna légèrement vers eux et lança, sur un ton des plus glaçant :


Merci messires ...
Vous pouvez disposer à présent !


Les autres se regardèrent, puis se levèrent et se dirigèrent, tous, lentement, vers la sortie ...
De mauvaises grâces, jetant des regards mauvais ou ... intéressés à la prisonnière ...
Enfin on consentit a informer Florin de l'identité de cette femme, ceci, après que celle ci soit jetée à terre ...


*Andra ? ... la princesse Andra ?! ...*

Cogita l'envoyé de Mordred ...
Cela lui disait quelque chose ...

Il s'avança vers elle pour la dévisager davantage, tout en gardant une certaine distance ...
Elle était très jeune et assurément de noble naissance ...
Et maniait l'épée ? : quelle horreur ! ...
De plus la pauvre enfant cumulait les torts : partisane du félon et hérétique de surcroît ! ...
Si elle persistait dans cette attitude quelque peu ... provocante : elle aurait une fin longue et douloureuse ! ...

A moins que son père intervienne en sa faveur, mais ce n'était guère certain ...
Il la toisa, de la tête aux pieds, puis l'inverse, et détourna les yeux plutôt que ... de regarder plus longtemps ses jambes ... même la partie non exposée pouvait se deviner à travers sa robe légère ...


*Andra ... oui ... la princesse picte ...
Celle qui avait fait si forte impression à Mordred ! ...
La garce ...
Le pire c'est que cet ...
Risque de me lier les mains face à cette traînée !! ...
Mais ... il n'est point ici et ... j'ai toute autorité sur ces territoires et sur ... les prisonniers !*


Florin répondit enfin au soldat, un léger rictus figé sur les lèvres :

Bien ...
Je ne suis point surpris de voir les anciens alliés du félon se réfugier dans le brigandage et ... le crime !


Il fit un léger signe de tête au chef de la garde ...

Relevez la et ... sortez, sortez tous !

Il s'adressait aux soldats et non aux pages et servantes disséminés dans la salle du trône ...
Même si quelques hommes resteraient devant les portes ...
Tandis les guerriers obtempéraient, leur chef plus réticent que les autres, Florin vint se placer derrière la détenue, tout en l'observant d'un oeil expert ...

Ce n'est que lorsque les battants de la lourde porte d'entrée, se refermèrent, émettant ainsi un bruit sonore, que le conseiller de Mordred s'adressa à Andra ...
Sa voix était, comme à son habitude, froide, posée et métallique :


Je suis très déçu de vous retrouvez parmi nos ennemis, altesse ...
Et plus grave, vous conduisant telle une criminelle de la pire espèce ...
Vous n'avez point perdue que la guerre, ma chère , mais, également ... votre honneur et ... votre dignité !


Le fielleux Nicolas s'approcha un peu plus de la jeune femme, lentement, prenant plaisir à faire retentir ses pas sur le sol de la salle ...
Il était tout près d'elle, la dominant largement, pouvait elle le sentir ? ...
L'évêque persifla :


La guerre ... votre dignité et ... maintenant ... votre liberté !

Il posa une main menaçante sur la frêle épaule d'Andra, puis ... un bruit caractéristique retentit : une lame, de poignard, glissant hors de son fourreau ...
La princesse ne pouvait voir le large sourire affiché par l'évêque, mais l'entendit déclarer :


Votre liberté et ... peut être davantage ...

Lui murmura t-il dans les oreilles ...
Avant de ... trancher ses liens . ( Razz )

Florin soupira, rengaina son arme, qu'il dissimulait à sa ceinture, puis s'éloigna tout en tapant dans ses mains : des servantes accoururent et ... mirent la table ...
L'évêque s'installa avec une grâce infinie et s'amusa de constater l'incrédulité de la jeune altesse ...
Il finit par lui sourire et lui désigner un siège ...


Installez vous et ... servez vous ...
Quoi que je décide, ultérieurement, vous avez besoin de reprendre des forces ! ...
Ce faisant ... je souhaite que vous ... évoquiez les raisons de votre présence ici, en Gaurres, et face aux troupes d'Orcanie ! ...


Ceci dit, Florin commença a picorer ce qui se trouvait dans son assiette, tout en scrutant les réactions d'Andra ...
Il soupira encore et ... conclua :


Le Roy, mon maître, sera sans doute ... extrêmement peiné ... d'apprendre cette nouvelle ... extrêmement !

Mais l'évêque laissa parler la jeune picte désormais, se fendant d'un sourire presque ... courtois ...
Bien que ses pensées, c'était plutôt :


* oui certes, Mordred sera vexé et ... peiné ...
Ce pleurnichard ! ...
S'il n'apprends jamais la capture et le ... sort d'Andra Ciorstag !*
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Andra Ciorstag
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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptyMar 13 Nov - 12:53

« - Aah ! ... Belle gueuse ! »

Furieuse de cette dénomination grossière qu’elle prenait comme un outrage et non comme un compliment sur sa beauté des plus mal tournés, Andra tourna brusquement la tête vers l’homme qui venait de proférer l’offense. Son regard vert, plissé de colère, se posa sur l’un des conseillers, qu’elle jaugea un instant avant de détourner la tête avec hauteur. Elle pensait s’être suffisamment préparée théoriquement contre des attaques de ce genre, mais y être confrontée dans la réalité la révoltait ! Un picte ne se serait jamais permis cela, surtout avec un membre de la famille royale, et encore moins avec une princesse destinée à régner : c’était donc vraiment à se demander qui était à présent les sauvages. Les pictes taxés d’un manque de raffinement ? Ou les Orcaniens, qui se payaient d’être des hommes civilisés, héritiers d’une culture romanisée ?

Heureusement, Nicolas Florin vint mettre un peu d’ordre dans ses rangs, et fit preuve d’une autorité qui fit se réjouir Andra : au moins, on ne badinerait pas avec cet homme ! Ses mots, ses phrases étaient des lanières de cuir, et il en cinglait volontiers ses subalternes, comme autant de coups de fouet. La jeune fille n’avait encore jusqu’ici jamais rencontré un homme chargé de la lourde tâche de diffuser la parole de ce Dieu catholique malheureusement adoré par la majeure partie de la Bretagne, et qui, semblable à une gangrène inexorable, contaminait comme une épidémie les bretons. La triste bure grise de l’évêque concorda avec les dires qu’on le lui avait rapportés, comme quoi les hommes de Dieu vivaient dans la pauvreté, mais elle s’étonna de son manque d’humilité et de patience.

Andra s’amusait de l’ahurissement du chrétien, qui semblait progressivement retrouver ses esprits et se remémorer son identité. Il avait très certainement du entendre parler d’elle, par l’intermédiaire du roi Mordred, ou tout simplement parce qu’elle était héritière du trône du royaume picte, et considérée comme une véritable héroïne par son peuple. Du moins, s’il était un rien intéressé par ces sauvages à moitié humains, à moitié bestiales, qui vénéraient une kyrielle de dieux dont le panthéon païen débordait. Des créatures à convertir, ou à exterminer. Et puis, puisque Nicolas Florin avait assisté à la bataille en Gaurres, il avait bien dû écouter avec plus ou moins d’attention les rumeurs de ses soldats, terrorisés par ses troupes féroces qui ne semblaient pas craindre le froid et les blessures, courrant à toute allure sur les rangs ennemis, à moitié dénudés et bariolés de couleur bleue, et dont les flèches étaient rendues doublement mortelles par leur embout acéré trempé d’une mixture empoisonné, et qui, une fois entrées dans la chair, n’en ressortait plus à moins de causer une mort atroce et de terribles souffrances. Ces barbares, conduits par une jeune fille que l’on prenait aisément pour une gamine, tant elle était petite et frêle ; on ne se méfiait point, on raillait : leste et vive comme l’éclair, d’une souplesse de serpent dont elle avait le regard inhumain et luisant, d’une beauté pure pourtant, rapidement tachée d’un sang bouillonnant qu’elle-même a versé. Ses victoires… puis ses défaites.


Bien ...
Je ne suis point surpris de voir les anciens alliés du félon se réfugier dans le brigandage et ... le crime !
Relevez la et ... sortez, sortez tous !


Andra, toujours assise à terre, fut soulevée sans effort de terre, et son étonnement dû à cet ordre qui avait semé un brin d’inquiétude chez elle demeura imperceptible, pendant qu’elle chancelait, les jambes rompues par la fièvre et qui la portaient à peine. Elle reconnut le soldat à sa droite qui, tandis que la tête lui tournait et qu’elle menaçait de s’évanouir de fatigue et de consomption, une bras fort entoura sa taille dont on sentait affreusement les côtes saillantes, et la maintint debout, avant de tourner les talons et de se diriger vers la sortie avec une démarche alourdie par l’hésitation et la peur. La jeune fille cligna des yeux afin de chasser le voile sombre qui tombait sur son regard et lui embrumait l’esprit, et jeta rapidement un coup d’œil alentour, un peu soulagée de ne point être complètement seule avec cet homme, qui lui inspirait un sentiment de répulsion et d’angoisse qu’elle ne parvenait pas complètement à repousser.

Je suis très déçu de vous retrouvez parmi nos ennemis, altesse ...
Et plus grave, vous conduisant telle une criminelle de la pire espèce ...
Vous n'avez point perdue que la guerre, ma chère, mais, également ... votre honneur et ... votre dignité !


Cette voix inhumaine, comme sortie d’outre-tombe, emplit Andra d’une irritation sourde, et son agacement se remarqua dans sa mâchoire crispée, ses lèvres incolores légèrement pincées, et un bref plissement des yeux, qui se baissèrent automatiquement lorsqu’il s’approcha vers elle. Le regard figé sur le coin effrité d’une dalle du sol, la jeune fille attendit qu’il vînt enfin devant elle, mais la distance qui les séparait semblait être interminable, et le bruit angoissant de ses pas résonnaient douloureusement dans son petit crâne souffreteux, qu’une migraine allait malmener encore davantage dans très peu de temps. Elle se força à se changer les idées, à se vider la tête des émotions auxquelles elle n’était pas habituée, comme la frayeur et la crainte. Ne craindre rien ni personne, à part les dieux. Et pourtant, cet homme-là lui insufflait un pressentiment funeste, et elle aurait tant souhaité fuir cet endroit terne et morose, tellement humide… Elle se raccrocha à l’humidité de l’air et des murs de la salle du trône, dérisoire échappatoire à ce Florin de malheur. Certes, ce serait une merveilleuse idée, que d’accrocher de part et d’autre du trône deux gigantesques tapisseries, pas forcément avec de superbes motifs, mais simplement pour absorber cette humidité qui rongeait les pierres et les hommes. Oh oui, cela ferait rudement chouette, surtout si…

La guerre ... votre dignité et ... maintenant ... votre liberté !

Cette insistance la remplit soudain d’une fureur intense, et la petite créature pâle leva un regard effronté vers ce grand homme sombre, mais dont les yeux luisaient dangereusement, et dont la langue acérée de vipère assénait de véritables coups. Un chien enragé… Elle ne put réprimer le sarcasme qui lui montait à la bouche, et en sortit bien volontairement :

« - Depuis quand les hommes de votre acabit croient-ils à l’honneur et à la dignité des miens ? »

Un petit sourire éclatant d’insolence vint narguer cet évêque vaniteux et insupportable, qui semblait profiter avec un malin plaisir la scène. Sa main vint se plaquer contre l’épaule de la jeune fille, dont le rictus fondit comme neige au soleil. Ce contact glacial, glaçant… Cette poigne de fer tint fermement cette épaule dont la fragilité était telle, qu’il aurait sans doute pu la briser. Retenant un gémissement de douleur, Andra baissa son regard brillant de larmes, car tout son corps était glacé par la fièvre, qui rendait le moindre contact des plus douloureux. Et cette main, qui ne desserrait pas son épaule… Un tremblement convulsif fit trembler violemment son corps maigre, et elle se sentait défaillir lorsqu’elle entendit le crissement désagréablement d’une lame sortant de son fourreau. Elle trouva elle dans un coin rescapé de ses membres meurtris une énergie bienvenue, et le sang qui s’était comme elle se l’était imaginée dans sa torpeur figé dans ses veines, s’y échauffa de nouveau avec une frénésie qu’elle ne possédait que sur le champ de la bataille.

Ah, voilà enfin ce pour quoi elle était venue ! Finalement, elle n’aurait pas eu besoin d’attendre trop… Et Iain qui prétendait que l’Orcanie faisait toujours traîner en longueur les exécutions, de sorte à ce que beaucoup de prisonniers s’évadent de leurs cachots ! Tout cela était parfait, vraiment parfait, et si mourir de la main de cet homme qu’elle exécrait déjà la révoltait un peu, elle s’y conformait avec un admirable dévouement. Elle sentait la présence sournoise de Florin derrière elle, ce poignard mortel dans sa main, et elle regretta un bref instant de ne pas mourir par la lame de son poignard à elle, au fer ciselé de prières et d’invocations pictes à leurs dieux. Elle y songeait joyeusement, comme une enfant qui irait assister à un spectacle des plus réjouissants, pressée d’y être, et de faire durer l’instant final. Elle découvrit son cou, comme une invite à son bourreau de poser la lame là, juste sur cette veine où le sang bouillonnait puissamment, et dont la rapidité et la chaleur étaient douloureuses à la jeune fille. Mais qu’importe ! Elle allait mourir.


Votre liberté et ... peut être davantage ...

Andra eut un bref hochement de la tête, et attendit, en vain. Elle attendait la morsure de l’acier sur la peau transparente et fine de son cou, une souffrance qu’elle imaginait brève, avant de plonger dans une torpeur enivrante et enfin, un envol vers les dieux de qui elle serait l’égal au vu des pictes, qui la vénéraient et la pleuraient déjà chez Brude mac Maelchon. La jeune fille eut un bref mouvement d’impatience, et ses yeux s’écarquillèrent d’une surprise qu’elle ne chercha pas à contenir : il tranchait ses liens ! Andra les examina, une expression incrédule peinte sur son petit minois pâle, qui rougit bientôt de fureur. Quoi ! Elle avait accepté l’humiliation de cet homme sadique et qui lui donnait des envies de meurtre – ce qu’il, paradoxalement, lui reprochait -, pour rien ! Sa dénomination, son insupportable plaisir à la voir devant lui, à genoux, soumise et dans une situation déplorable et désespérée, dont elle comptait bien qu’il en serait l’homme de la délivrance !

Installez vous et ... servez vous ...
Quoi que je décide, ultérieurement, vous avez besoin de reprendre des forces ! ...
Ce faisant ... je souhaite que vous ... évoquiez les raisons de votre présence ici, en Gaurres, et face aux troupes d'Orcanie ! ...

Le Roy, mon maître, sera sans doute ... extrêmement peiné ... d'apprendre cette nouvelle ... extrêmement !


Et avec quelle irrésistible élégance cet homme élancé et délicat, bien loin des lourdauds qu’elle avait été sommée de fréquenter ces derniers temps, il s’installait à table ! Avec quelle exquise délicatesse il mangeait ! Perplexe, Andra obéit avec une soumission qui lui donnait envie de se gifler, mais elle avait tellement faim ! Iain, par mesure de sécurité comme on en aurait pris pour un animal dangereux, l’avait affamée sans pitié, tant qu’elle ne se montrait pas un minimum coopératrice et ne menaçait pas de lui rompre le cou lorsqu’il aurait l’esprit occupé. Et puis, lorsqu’il avait pris la triste initiative de la mener au château de Gaurres afin qu’elle y reçoive son châtiment qui tardait tant à venir, il l’avait privée deux jours de ce pain sec et rassis qu’il lui distribuait avec une grande modération. Peut-être dans l’espoir qu’elle mourût plus rapidement avant qu’elle ne fût exécutée et accessoirement torturée. Quelle touchante attention.

Andra se laissa tomber mollement sur sa chaise, avant de couver des yeux toute la nourriture qui couvrait la table, et qui la narguait, comme ce Florin dont elle refusait avec rage cette condescendance insultante qu’elle abhorrait. Elle seule pouvait en user, mais pas autrui contre elle ! Vexée, mais aussi tenaillée par la faim, elle ne savait pas quoi faire, retenait une main avide de satisfaire enfin son corps qui réclamait une pitance trop longtemps refusée. La jeune fille se fit violence, et, rendue tremblante par la cruelle tentation de la nourriture, elle conta laconiquement ses mésaventures à l’évêque, scrutant l’énorme miche de pain encore chaude qui trônait royalement devant elle.


« - Vous le savez pertinemment, pourtant vous persistez… Enfin, vous devez certainement être au fait qu’un entretien entre Mordred d’Orcanie et le peuple picte s’est effectué par mon intermédiaire ; c’était sans compter mon demi-frère Aodhan, mon éternel rival, de me doubler et de jurer la fidélité des nôtres à Baléagant de Gaurres. Le sort des pictes était jeté, et je dirigeai sa petite mais brave armée, qui, après avoir brillamment triomphé, a essuyé défaite sur défaite, jusqu’à sa… disparition. J’ai été tenue d’aller jusqu’au bout de ma tâche, et de mourir pour les miens… ce que je ferai bien volontiers. Je ne puis retourner auprès de mon père, qui a d’ailleurs choisi d’épouser cette satanée religion qui est la vôtre… est-ce bien comme ceci que l’on pourrait traduire « diabolique » ? »

La créature nerveuse et incisive qui se tenait en face du redoutable évêque de Rome oscillait avec une arrogance et une impertinence cinglantes, qui, espérait-elle, le ferait sortir de ses gonds. Et si cela ne suffisait point, son odieux blasphème y réussirait peut-être, surtout que l’innocence qu’elle feignait adorablement donnait l’envie de la gifler pour son audace et son irrévérence. Puis, n’y tenant plus, elle se saisit vivement de la miche de pain, en arracha un gros morceau et mordit avec une délectation divine dans la croûte dorée et croustillante, et la mie moelleuse… Elle revivait.
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Nicolas Florin
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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptyLun 19 Nov - 15:37

Durant toute la tirade de son "invitée", tirade ou transparaissait ( en filigrane ) tout le ressentiment, ou du moins l'irritation, de la princesse pour son "hôte", Florin ne se départit point de son flegme et même de son mince sourire énigmatique ...
C'était sa façon à lui, de la provoquer ...

L'arrogance de la jeune femme n'offusquait pas l'homme d'église, cela l'amusait grandement au contraire ...
N'était il point dans une position dominante ? ...
Alors qu'importe les rodomontades d'une sauvage à peine civilisée ...
Même en guise de réponse à son blasphème, il comptait bien faire assaut de compréhension afin de rabaisser et d'humilier davantage cette insolente ...

Ainsi le grand et fier souverain des pictes avait cédé aux pressions de son chien fou de fils ? ...
N'était il point maître de la politique de son propre royaume ? ...
Et maintenant cet impudent s'était convertie ...
Sans doute pour complaire aux vainqueurs du jour ...
Voilà qui fit bien rire ( sous cape ) l'évêque d'Orcanie ...

Désormais, Florin réalisait le déchirement que dut constituer pour Andra cette épreuve, ce conflit, et ce sincèrement ...
Une jeune femme aussi frêle, en apparence ...
La condescendance de l'évêque se changea presque en ... compassion .

Aussi le léger sourire indéfinissable de Florin s'élargit davantage ...


Je déplore le choix que fit, votre père le Roy, et vous rassure ...
Je n'ai point oublié qu'à l'origine, vous étiez favorablement disposée envers l'Orcanie ...
Ce qui rend d'autant plus regrettable la suite des évènements ...


L'évêque se tut et mordit avec délice dans une cuisse de faisan, puis versa du vin dans la coupe d'Andra et ensuite dans la sienne ...
Il fronça les sourcils ...


Et qu'est il advenu de votre frère ? ...
Pour ce qui est de votre père ...
Quel est son état d'esprit, à présent, concernant l'Orcanie ? ...
Sa conversion me semble aller dans le sens d'un rapprochement entre nos deux grands royaumes ...

Ne voyez vous pas ce que cela pourrait signifier ? ! ...


Le terrible Florin interrogea la princesse du regard ...
Regard brûlant et incandescent ...


Faisant fi des erreurs et des déchirements du passé, vous pourriez, être le lien de ce rapprochement et de cette future union ! ...
L'active partisane de ce choix et de ce grand dessein ! ...
Aussi ...


L'évêque chassa sa soif naissante et poursuivit, toujours aussi "inspiré" :

Ne vous considérez point comme notre prisonnière ... mais comme notre invitée ! ...
Vous seriez ainsi conviée à Warminster et durant votre séjour nous aurions tout le loisirs de deviser au sujet de cette éventuelle alliance ...
En tant que représentante de votre père en Orcanie !


Il va sans dire, Andra serait contrainte de venir en Orcanie et ... dans un premier temps son statut serait davantage celui d'une otage que ... d'une invitée ...
Mais cela était toujours mieux qu'être considéré comme une ennemie déclarée et traitée en conséquence ...


Qu'en dites vous ? ...

Lança Florin, et assez rudement ...
Il ne demandait pas réellement son avis à l'intéressée, il souhaitait uniquement savoir si celle ci avait bien tout compris ...
L'évêque fit ensuite une courte digression, se rappelant les propos de sa si charmante hôte :


Aah et ...
Excusez moi, altesse ...
J'oubliais votre question à propos de ... ma si "malveillante" religion ...


L'évêque, tout sourire, ( hj : oui il est dingue geek ), répondit de bonne grâce à son impertinente interlocutrice :

Aaah ...
L'emportement propre à la jeunesse ...

Mais voyez vous ...
Même si je ... comprends votre ressentiment ...
Je tiens, moi, en grand estime vos ... croyances ! ...
Nous autres missionnaires sommes même obligés d'incorporer certaines de vos légendes dans notre liturgie, afin d'être compris et ... accepté par les populations ! ...

Mais que voulez vous ? ...


Florin décolla ses deux mains de la table pour esquisser un mouvement, comme pour annoncer les propos fatalistes qui suivirent :

Il en va des religions et des croyances comme des saisons qui se succèdent au fil du temps ! ...
L'une chassant l'autre devant elle, tel le vent ... projetant les feuilles de l'arbre dénudé ! ...

Cela n'est ni bien ... ni mal ...
C'est ainsi !


Florin médita ensuite un court instant, tout en scrutant attentivement les réactions de la jeune femme ...
Puis poursuivit :


Les idées et les croyances naissent, s'épanouissent, déclinent et disparaissent ...

Mais ! ...

Les royaumes et plus encore les peuples demeurent !! ...
A condition toutefois de ... s'adapter .
Et ...
Je souhaite ardemment que le peuple picte demeure et prospère ! ...
Et soit assuré de sa survivance grâce à ... son alliance avec le royaume d'Orcanie ! ...


L'évêque fixa alors Andra de ses yeux rougeoyant et déclara, ou plutôt déclama :

Saisissez la main que je vous tends !! ...
Saisissez cette chance ! ...
Car soyez sûr que Baléagant ne vous aurait point offert ce choix, lui ! ...


Florin s'interrompit et se tût ...
Il s'adossa au dossier de son siège et considéra la princesse ...
Il avait parlé ...
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Andra Ciorstag
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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptyDim 25 Nov - 10:53

Je déplore le choix que fit, votre père le Roy, et vous rassure ...
Je n'ai point oublié qu'à l'origine, vous étiez favorablement disposée envers l'Orcanie ...
Ce qui rend d'autant plus regrettable la suite des évènements ...


Andra n’entendait même pas les paroles de Florin, qui renouait enfin la conversation qui s’était tue quelques minutes, instaurant un malaise dont la jeune fille avait profité pour manger, et manger encore. Le prétexte silencieux était le suivant : on ne parle pas la bouche pleine. Eh oui, ces sauvages de pictes possédaient tout de même une once de savoir-vivre ! C’était merveilleux, de sustenter de nouveau, et elle se sentait le cœur et l’estomac à s’empiffrer pendant des heures et des heures, folle de joie de remplir à nouveau son ventre creux depuis tant de jours, de semaines, de mois ! Tout y passait : un bras se tendait et la main avide attrapait la nourriture, bien qu’elle fût entièrement occupée à manger, et, même à l’aveuglette, un instinct étrange poussait ses doigts vers le pain, ou la viande, comme par magie. La mie de pain, fraîche et moelleuse, caressait sa bouche, l’emplissait délicieusement, et elle mâchait avec délice les boules de mie qu’elle roulait vivement entre ses doigts osseux, avant de disparaître dans sa bouche affamée. Ensuite, la croûte du pain, qui craquait délicieusement, lui mettant encore davantage l’eau à la bouche, et qui lui faisait penser avec une ravissement macabre à des os que l’on serre et qui, à cause de la pression, se brisent.

Et qu'est il advenu de votre frère ? ...
Pour ce qui est de votre père ...
Quel est son état d'esprit, à présent, concernant l'Orcanie ? ...
Sa conversion me semble aller dans le sens d'un rapprochement entre nos deux grands royaumes ...

Ne voyez vous pas ce que cela pourrait signifier ? ! ...


La jeune fille s’empara prestement du verre de vin, et examina avec méfiance le breuvage, l’exposant à la lumière, et le reniflant en lorgnant Florin avec circonspection. Et si c’était véritablement le dernier repas du condamné, comme elle l’avait imaginé quelques minutes auparavant, lorsqu’il l’avait invitée à table ? Dans ce cas, la boisson était un moyen de choix afin de la tuer à l’aide d’un poison. Or, Andra refusait catégoriquement de périr empoisonnée : c’était le déshonneur complet, elle pourrait alors dire adieu au royaume des Dieux ! Et sa crainte était doublée de sa défiance envers Florin, qui la harcelait de questions, auxquelles elle n’avait point envie de répondre. Oh, certes, la jeune fille avait largement eu le temps d’y réfléchir, bien au contraire ! Ces interrogations l’avaient hantée depuis que le messager lui avait délivré les décisions successives de son père, et qui lui semblaient comme autant d’erreurs plus ou moins explicables, mais certainement pas excusables.

La princesse attendit que Florin bût son verre, et une fois qu’elle se fût assurée que le vin ne contînt aucun poison, elle avala le sien goulûment. Elle n’avait jamais bu de vin auparavant, et elle eut la surprise de se retrouver subitement toute ragaillardie : le liquide rouge dont les effets merveilleux étaient en train de gagner tout son corps frêle troubla un instant son regard, et elle toussa un instant, des toussotements mignons d’enfant malade, l’alcool brûlant sa gorge sèche. Les yeux embués par sa toux, Andra eut soudainement un sourire effrayant de férocité, qui dévoila des petites dents alignées et carnassières, et son regard étincela d’une lueur sauvage et vengeresse. Sa petite langue rose de chat passa sur ses lèvres rougies par le vin, et essuya lascivement les gouttes de vin pourpre.


« - Mon très regretté frère a péri lors d’une offensive contre vos troupes… Une malheureuse lame ennemie lui aura transpercé la poitrine, touchant au milieu du cœur… »

Elle poussa un petit soupir d’aise, démentant fermement avec ses paroles désolées, mais dont le ton était bien trop faux pour être sincère. Andra plongea son regard d’émeraude dans celui de Florin, et l’évêque put voir l’aveu meurtrier et jubilatoire de la jeune fille, qui s’en ouvrant silencieusement avec un plaisir infâme : oui, elle avait commis un acte fratricide, et elle ne le regrettait pas ! D’ailleurs, elle aurait bien pu le répéter des dizaines, des centaines de fois, si elle l’avait pu. En vérité, la princesse, déjà outragée par les actes irréfléchis de son cadet, n’avait pu supporté, un jour, sa vue ; elle avait dès lors nourri l’envie de supprimer cet abject petit prétentieux qui prétendait sottement au trône picte. Le prétexte lui avait été fourni par une bataille des plus meurtrières qui fût, et où Aodhan s’était montré d’une irrévérence totale envers les morts, et avait roué de coups le cadavre sans vie de Braint, leur sœur âgée de tout juste quatorze ans, afin de la faire se relever miraculeusement pour se battre. Andra, dont le cœur de grande sœur saignait par la perte terrible d’une sœur chérie et adorée, profondément opposée à sa participation à la campagne contre les orcaniens, avait été assaillie d’un fureur sans nom, et s’était ruée sur Aodhan, le rouant de coups et, emparée par sa folie meurtrière, avait trempé sa dague dans le sang de son propre frère. Son père en avait probablement eu vent, à en juger la terreur qui filtrait derrière sa dernière missive annonçant sa conversion au christianisme.

« - En ce qui concerne le roi Brude, il m’est avis qu’il ait choisi lâchement la voie de la coopération. Après, je ne sais rien… »

Ou bien, elle-même ne voulait rien avouer. C’était bien assez d’être otage, si en plus on lui donnait le rôle d’une vile indicatrice ! Andra désirait se venger, mais pas de cette manière là, si basse, si lâche, si déshonorante. Le regard de Nicolas Florin l’ensorcella, et cloua son attention à ses paroles, tentant de percer les manigances de ce redoutable intriguant.

Faisant fi des erreurs et des déchirements du passé, vous pourriez, être le lien de ce rapprochement et de cette future union ! ...
L'active partisane de ce choix et de ce grand dessein ! ...
Aussi ...

Ne vous considérez point comme notre prisonnière ... mais comme notre invitée ! ...
Vous seriez ainsi conviée à Warminster et durant votre séjour nous aurions tout le loisirs de deviser au sujet de cette éventuelle alliance ...
En tant que représentante de votre père en Orcanie !

Aah et ...
Excusez moi, altesse ...
J'oubliais votre question à propos de ... ma si "malveillante" religion ...

Aaah ...
L'emportement propre à la jeunesse ...

Mais voyez vous ...
Même si je ... comprends votre ressentiment ...
Je tiens, moi, en grand estime vos ... croyances ! ...
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Mais que voulez vous ? ...

Il en va des religions et des croyances comme des saisons qui se succèdent au fil du temps ! ...
L'une chassant l'autre devant elle, tel le vent ... projetant les feuilles de l'arbre dénudé ! ...

Cela n'est ni bien ... ni mal ...
C'est ainsi !

Les idées et les croyances naissent, s'épanouissent, déclinent et disparaissent ...

Mais ! ...

Les royaumes et plus encore les peuples demeurent !! ...
A condition toutefois de ... s'adapter .
Et ...
Je souhaite ardemment que le peuple picte demeure et prospère ! ...
Et soit assuré de sa survivance grâce à ... son alliance avec le royaume d'Orcanie ! ...

Saisissez la main que je vous tends !! ...
Saisissez cette chance ! ...
Car soyez sûr que Baléagant ne vous aurait point offert ce choix, lui ! ...


Sur ces mots, Andra resta un instant stupéfaite, avant d’éclater de rire hautainement. Elle chassa de sa main cette proposition, et elle déclara avec un rictus de mépris :

« - Allons donc, j’ai commis des erreurs et je suis jeune – un fille, qui plus est -, certes, mais cessez donc de me considérer comme une enfant stupide et naïve ! Il n’est point besoin avec moi d’orner vos beaux discours de tant d’éloquence… que sais-je ! Si vous espérez me faire lamentablement perdre pied au détour d’une déclamation vibrante de sincérité, de compassion, de sympathie – ce dont je dois vous féliciter, car vous êtes extraordinairement convaincant ! – admirablement jouées, mais qui sonne malheureusement creux dans l’esprit de votre interlocatrice. A moins que… ouiii ! Mais oui ! C’est donc cela, le pardon divin de Dieu ! Quelle formidable invention… c’est novateur, ça fera un malheur ! Ou plutôt, le bonheur de tous ceux qui, comme moi, ont commis des crimes qui devraient normalement être punis atrocement… Finalement, peut-être vais-je réfléchir très sérieusement à une possible conversion, Monseigneur… »

Elle se moquait de lui, et tentait de nouveau de le pousser à bout. Néanmoins, elle doutait du résultat… Comment faire entrer ce Nicolas Florin dans une rage telle, qu’il l’enverrait immédiatement tâter du bûcher, ou de la lame ?... Mourir en martyre était impératif dans sa position, si la princesse voulait être chantée éternellement par les siens, et revivre à travers l’immortalité paradoxale que lui procurerait son trépas.

« - Jouons franc jeu, vous et moi : n’essayez pas de m’endormir avec des promesses impossibles qui ne seront donc jamais tenues… Je sais que ma situation n’est guère à envier, et que ma survie dépend de votre bon vouloir : néanmoins, je refuse de vous être soumise, et il est pour moi hors de question de nouer quelque alliance avec mon peuple et l’Orcanie, qui écrasera les miens sans pitié, bien que vous vous en défendiez bien hypocritement. Brude est chrétien : or, on ne peut être picte et chrétien ; donc, Brude n’est plus picte : aux yeux de beaucoup des pictes, c’est un usurpateur. C’est un faible, mollement manipulé par son épouse : les pictes ont déjà par le passé manifesté leur désapprobation quant à ses décisions et sa conduite. Nouez une alliance avec l’Orcanie, mais préparez-vous de nouveau à la guerre, contre un royaume picte scindé en deux, mais encore puissant. Me concernant, je refuse de subir la cinglante humiliation d’être exposée à Warminster, sinon condamnée : je souhaite garder mon indépendance, quoi qu’il m’en coûte. »

La princesse se tut, joua un instant avec son gobelet de verre, joliment ciselé de motifs celtes, et soupira tristement : ce n’était pas un objet orcanien, mais probablement un tribut de guerre. Elle ne tolérerait pas la captivité du peuple picte, qui adviendrait forcément s’il se liait à l’Orcanie. C’était comme le statut d’ « invitée », au lieu de « prisonnière ». De la poudre aux yeux, rien de plus.

« - Disposez de moi comme vous l’entendrez, puisqu’enfin, vous êtes le maître de la situation, et de ma personne. Néanmoins, je ne vous garantis seulement pas une soumission aveugle ; j’ose espérer que dans ce cas là, on sache me châtier comme je devrai l’être, et non pas être sottement pardonnée dans l’espoir de fournir une arme malléable et utile afin de servir à vos desseins… enfin, ceux d’Orcanie. »
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Nicolas Florin
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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptyJeu 29 Nov - 21:03

Cette donzelle commençait véritablement a agacer son éminence Florin, avec son ironie mal placée et ses grands airs de reine en exil ...
L'évêque regrettait de s'être montré aussi clément et même cordial : les répliques d'Andra lui faisait l'effet de crachats ou de soufflets ...
Que voulait elle ? connaître le martyr ?! ...
Surtout pas, si elle devait mourir bientôt se sera de la plus misérable des façons ! ...
Éventuellement en lui faisant endurer les pires des tourments tout en veillant scrupuleusement a la maintenir en vie suffisamment longtemps : tout individu à ses limites, il serait alors doux de la voir ployer et supplier, puis céder ou expirer ...
Et puis que de contradictions dans son pauvre esprit tourmenté : elle avait conscience de l'extrême précarité de sa situation et défiait encore ses vainqueurs pourtant plus que conciliants à son endroit ...
De plus, la manière qu'avait cette bougresse de railler son père ou ignorer son autorité irritait et heurtait l'évêque au plus haut point ...

Il reposa bruyamment sa coupe : un peu de vin se renversa ( hj : aaah mais heuuu !! xd )


Cessez de voir de la malice là ou il n'y a que réelle volonté d'entente ! ...
Et cessez d'abuser ainsi de ma patience : vous n'êtes point en position de pouvoir le faire ! ...

Seul le roy Mordred peut statuer sur votre sort et celui ci sera bientôt en Gaurres ! ...
Je préfère vous prévenir dès à présent : sa majesté n'aime guère que l'on repousse ses offres !

Et une fois sa noble main ôtée de dessus votre tête, je tacherai de m'occuper de vous !! ...
Avec grand regret mais ... pleinement !


Le masque "bienveillant" et impassible de Florin commençait à se craqueler : chassez le naturel ...
Il tacha de se reprendre, mais son ton était toujours aussi irrité et hargneux ...

Pour ce qui est de votre transfert en Orcanie, je crains fort que vous n'ayez guère le choix ! ...
Votre attitude présente et future déterminera notre propre comportement ...

De plus, que je sache, vous êtes encore soumise au bon vouloir, à l'autorité et aux décisions de votre père le roy Brude ! ...
Si celui ci exige que vous vous conformiez à ses choix et à sa politique : vous devrez obtempérer !! ...
Et soyez assurée de ceci :


Nicolas afficha un sourire des plus carnassier ...

Les ennemis de votre père seront défaits et massacrés, comme tout ceux s'opposant à sa volonté !! ...
L'Orcanie y veillera !
Il n'y a aucun espoir a soutenir la cause inverse !
Comprenez vous ? !

Ne soyez donc pas aussi obstinée !
Vous n'êtes point stupide pourtant ! ...
Quel déshonneur y a t-il a accepter l'évidence ? ...


Florin se tut et après un très court moment de réflexion, esquissa un mince sourire mesquin en regardant sa proie ... pardon son "invitée" ...
Il espérait bien la faire plier grâce à sa prochaine et dernière charge :

Peut être ...
Préfériez vous que ... l'on vous renvoie auprès de votre cher père ? ...
C'est cela ? ...
Je gage qu'il saura vous "parlez" lui au moins, et d'une autre façon que nous ! ...

Je vous invite donc à la prudence et ... à la réflexion !


Après avoir exercé une certaine pression, l'évêque s'était montré d'une grande courtoisie ...
Maintenant il convenait de formuler quelques menaces à peine voilées ...

Florin aimait, tel les alchimistes, expérimenter, mettre en pratique ses théories et ses méthodes tortueuses : l'un de ses seuls plaisir ...
Après tout, chacun le prend comme il le peut ou le veut ... ^^
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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptyVen 14 Déc - 18:08

Andra regardait avec une étrange appréhension le vin renversé sur la table, tandis que la tache rouge changeait progressivement de forme, bouleversée par les sinuosités du bois. Du sang ! Oui, c’était du sang, qui coulait inexorablement et tranquillement le long des rainures, minuscule rivière pourpre, qui progressait lentement dans un lit creusé par la tranche acérée d’un coutelas ! Le liquide rouge continua sa route sous le regard hagard de la jeune fille, dont les mains étaient crispées sur ses bras maigres, s’engagea dans un nœud du bois, jusqu’à constituer au bout de quelques minutes une étrange fleur au pétales délicates, parcourues de veines qui brillaient joliment sur le bois sombre de la table. Effrayée mais fascinée, Andra considéra le phénomène avec une visible curiosité, tandis que sur sa frêle personne tombaient les avertissements chargés de menaces de Nicolas Florin. Hypnotisée, l’adolescente tentait vainement de comprendre ce que cette fleur pourpre pouvait bien vouloir signifier : était-ce là un symbole envoyé par les dieux ? Ah, c’était bien le moment, de se manifester ! Dans la situation déplorable dans laquelle elle se trouvait maintenant ! ? Mais quelle interprétation tirer de ce signe ? Si cet incident s’était produit en Pictie, alors aurait-elle pu s’en référer à un rêveur, autrement dit une personne sachant communiquer avec les dieux de l’au-delà, et en interpréter les moindres signes…

Instinctivement, Andra porta une main à son cou où devait normalement se trouver un torque de bronze d’une beauté exceptionnelle, et qui d’ordinaire, montrait à tous l’importance d’Andra en tant que princesse picte. Mais ses doigts sans force se refermèrent sur du vide, et ce fut comme si on lui avait asséné un grand coup sur l’estomac. Interdite, elle se remémora avec une colère désemparée la fouille auquelle elle avait dû se soumettre quelques jours plus tôt, avant de moisir un peu dans un cachot. Les soldats l’avaient dépouillée de ses bijoux et de ses vêtements, tout en riant de leur trouvaille : pour eux, tout cet apparat picte leur apparaissait totalement exotique, mais ils avaient repéré le torque et en avaient estimé la valeur, méchamment déçus d’avoir à le rendre à l’actuel maître des lieux, soit l’évêque. Et il était clair qu’aucun n’oserait jamais désobéir à pareil homme… Ils avaient donc reporté leur mécontentement sur la prisonnière qui, si elle était bien jeune, possédait déjà une beauté sidérante, même amaigrie et sale, et qui les défiait avec froideur, figée avec une raideur altière que ne troubla même pas quelques mauvais traitements… bien vite interrompus par le cerbère de la jeune fille qui, décidément, lui avait encore épargné moults désagréments. On avait effacé à l’eau glaciale la poudre bleue qui recouvrait l’intégralité de sa peau, et jamais Andra ne s’était sentie aussi nue qu’à cet instant. Nue, abandonnée par tous, les siens, auxquels elle pensait en permanence, par les dieux, auxquels elle avait offert de se sacrifier, et privée de tout…

Une rage sans nom déferla soudain en elle, envers et contre tous. Mais surtout, contre les siens, qui semblaient la délaisser avec une incroyable aisance, la laissaient aux mains de bourreaux, qui ne tarderaient sans nul doute à devenir ceux qui malmèneraient avec plaisir le peuple picte, si d’aventure le roi Brude ne montrait pas assez de sympathie pour l’Orcanie. Ah, en voilà un bel imbécile ! Et ce damné Florin qui s’étonnait et même, se trouvait scandalisé par les sarcasmes de la jeune fille ! Une fille devait respect et obéissance pour son père, surtout s’il était doublé d’un roi : en ce sens, les règles étaient les mêmes en Pictie et en Orcanie. Mais lorsque celui-ci abandonnait son peuple, sa religion, sa nature même par une lâcheté scandaleuse, dictée probablement par la rancœur d’une épouse jalouse et torturée par le deuil de son fils, ce n’était plus seulement la fille qui était concernée : c’était la princesse, et aussi la picte à laquelle on avait martelé toute son enfance, puis son adolescence, par les mêmes mots : un royaume picte sans entraves, fort de sa liberté, de son indépendance et de ses coutumes, qui faisaient sa particularité. Andra pressentait la conversion au christianisme de son père, comme le commencement du déclin de l’identité picte, qui se perdrait à jamais, si on ne tentait rien. Et qui mieux qu’elle-même, pouvait redonner courage aux siens, qui vibraient instantanément au nom de Ciorstag mac Bridei, dont la réputation de guerrière n’était plus à faire, ayant même dépassée les frontières du royaume !

Néanmoins, Florin l’avait facilement deviné, Andra était assaillie par toute une kyrielle de principes contradictoires, et dont elle ne parvenait pas à trouver une ligne de conduite : défier encore, ou coopérer ? Au vu des circonstances nouvelles et dramatiques, qui faisaient chaque jour s’effondrer la conviction autrefois inébranlable de son affection pour son peule, la jeune fille ne savait plus que faire, et se trouvait complètement désemparée. La situation commençait à lui apparaître sous un jour nouveau, qui l’effrayait tellement ! Elle devait reconsidérer tous les événements qui s’étaient produits ces derniers temps, et effectuer une totale remise en question d’elle-même, de sa vision vis-à-vis des autres… C’était un travail psychologique considérable, dont elle ne se savait pas capable seule. Si seulement elle avait eu quelqu’un à qui parler, à cet instant ! Mais Leod, son complice de toujours, dont la perte l’avait mortellement terrassée, devait pourrir dans quelque bourbier dans un champ de Gaurres. Elle était monstrueusement seule, et se rendait enfin compte de la situation, son assurance et sa confiance en les siens l’ayant quittée soudainement et, elle le pressentait avec détresse, pour toujours. Un grand froid l’envahi, et elle se sentit intolérablement vide. Ne pas pleurer, ne pas pleurer devant Florin, surtout. Elle savait néanmoins la puissance de son instinct de survie, qui lui avait permis de vivre encore aujourd’hui, ce qui, au vu de toutes les épreuves par lesquelles elle était passée, était incroyable. Bon sang, elle n’avait que dix-sept ans ! C’avait été tellement aisé de vivre jusqu’ici, de mener une existence peut-être imposée et qui exigeait d’elle l’irréprochable, mais elle n’avait pas eu à s’enfoncer dans des interrogations tortueuses, et qui la torturaient à présent.

Enfin, il fallait faire un choix, c’était ainsi : on ne lui permettrait pas d’être éternellement indécise, et son destin se jouerait dans les secondes qui suivraient sa réponse. La tête entre les mains, qui disparaissaient dans sa tignasse claire en bataille, Andra tentait de rassembler ses idées, et ferma un instant ses yeux rougis par les larmes, qu’elle retenait tant bien que mal. La jeune fille cherchait également à reprendre contenance et lorsque ce fut fait, elle redressa la tête avec détermination. Rejetant ses longs cheveux en arrière, un sourire légèrement enjôleur aux lèvres, elle se savait à présent en pleine possession de ses moyens, maintenant que sa décision était prise.


« Je n’ai nul désir de vous offusquer, néanmoins vous ne connaissez point les usages pictes, qui, je le prédis avec conviction, s’orcaniseront très rapidement à compter de maintenant. Mais ainsi soit-il ; je me déclare soumise à vous et à la couronne d’Orcanie, et je n’aspire présentement qu’à entamer une nouvelle existence, même assujettie. »

La jeune fille se servit un verre de vin, avant d’en proposer avec une exquise obligeance : le petit démon était maté, et il ne semblait subsister plus que cet ange délicieux, qui faisait à présent montre d’une nouvelle facette de son caractère, fine et charmante, comme la princesse que l’on s’était évertué à la faire devenir, écrasant son naturel orgueilleux et méprisant, voire parfois sournois.
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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptyVen 14 Déc - 18:43

( hj : waouu ! Very Happy
encore un sacré post !
j'y réponds -avec flo- bientôt ) Wink
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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptyDim 16 Déc - 13:23

[Hj : Oki doki, chef ! pirat
(Le message qui ne sert strictement à rien... tsss, orcaniens, vous m'avez refilé la maladie du flood ! Cool )]
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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptyDim 16 Déc - 14:00

( hj : Orcanie, imbattable pour le flood et les scènes "limites" aussi : bref ont est des fous !! Razz

Sinon, chère joueuse, tu peux faire intervenir Pétrus au grand banquet si tu veux Wink )
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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptySam 22 Déc - 22:27

" Je n’ai nul désir de vous offusquer, néanmoins vous ne connaissez point les usages pictes, qui, je le prédis avec conviction, s’orcaniseront très rapidement à compter de maintenant."

Florin leva un sourcil et se fendit d'un léger sourire de satisfaction : enfin la farouche princesse cédait !
Cette remarque au allure de prédiction n'était que les prémices de sa reddition totale ...
Le terrible évêque le pressentait : il sentait que le frêle petit corps d'Andra, mue pourtant par une volonté inouï, était en train de courber devant lui ...
C'était davantage un constat fataliste qu'une marque d'adhésion mais c'était déjà cela ...
Elle mettait le premier genoux à terre et son interlocuteur s'en réjouissait, mais décida de ce montrer rassurant, elle l'avait mérité :


Vos us et coutumes demeurons ...
Mais devront s'adapter ... Évoluer ...
Nous ne cherchons point à faire des terres pictes une province de l'Orcanie mais ... nous souhaitons vous aidez !
Vous aspirez à l'unité et à la stabilité et l'Orcanie sollicite une alliance et ... ne demande qu'a entretenir des relations cordiales avec votre royaume ! ...
Notre entente va de soit ...
Soyez en l'instrument !


La suite de la tirade de la princesse fit naître en Florin une joie à peine imaginable, mais il se garda bien de l'afficher et se contenta d'esquisser un sourire compatissant ...
Celui que l'on exprime à l'écoute d'un enfant un peu rebelle qui aurait décidé de se repentir de ses fautes ...


"Mais ainsi soit-il ; je me déclare soumise à vous et à la couronne d’Orcanie, et je n’aspire présentement qu’à entamer une nouvelle existence, même assujettie."

Encore une fois il s'agissait de se montrer magnanime et même bienveillant : soumettre n'était pas suffisant, il fallait aussi tenter de convaincre et avant tout de rassurer pleinement :

Soit !
Je prends acte de vos bonnes dispositions ...
Considérez vous comme l'alliée d'Orcanie et non son laquais !
Nous aimons la loyauté et non pas la servilité ...

Votre honneur sera sauf, car les alliés fidèles sont les alliés debout et non couchés, soumis ...
Mais vous comprendrez que nous ne pouvons tolérer que les terres pictes nous soient hostiles !
Ce qui explique notre démarche ...
Vous l'avez compris !
Tout comme votre père et c'est heureux ...

Réjouissez vous !
Vous serez tout deux les acteurs de la renaissance picte !


Martela Florin comme pour s'en convaincre lui même, puis adressa un fort beau sourire à Andra, sourire dénoué de perfidie ...
Après tout même un homme d'Eglise savait reconnaître la beauté en ce monde et ... l'apprécier . ^^
Et voir cette revêche "créature" courber l'échine après avoir tentée, non sans intelligence, de résister bec et ongles, l'émouvait et le touchait profondément ...
Finalement les héritières de la grande pécheresse ( Eve ) étaient capable de se racheter, en faisant preuve d'humilité, à condition de les y aider bien entendu ...

L'évêque réprima son trouble naissant et ajouta, encore un peu songeur :

Si vous le souhaitez, altesse, je vous ferais conduire en vos appartements ...
Évidemment vous devrez demeurer avec nous, ici, jusqu'à l'arrivée de sa majesté le roy d'Orcanie !
Un traité sera alors conclu entre nos deux royaumes ...
Le roy, votre père, sera avisé de tout ceci !
D'ici là vous serez, bien entendu, traitée avec tout les honneurs dut à votre rang !

Avez vous quelque chose a ajouter ? ...


Les miracles de la diplomatie : deux ennemis s'étaient attablés tantôt et désormais se sont deux alliés qui allaient se lever de table ...

La diplomatie selon l'Orcanie, sinon selon ... Florin .
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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptySam 5 Jan - 14:56

hj : Andra Smile
on considère ce topic comme clos ou ...
comme tu veux Wink
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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptyMar 8 Jan - 14:52

[Hj : * ton théâtral * Nicolas ! Smile
Bien le bonjour à toi ! Very Happy

Sérieusement !

Eh bien écoute... ça m'arrangerait vraiment, sinon je crois que ça va vraiment traîner (à bas le lycée !!! Evil or Very Mad )

En tout cas, sublissime, le design ! Thumbs up ]
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MessageSujet: Re: Qui va à la chasse ...   Qui va à la chasse ... EmptyMar 8 Jan - 15:02

hj : Salut Lucie ! Very Happy


Entendu ! Wink

Si tu veux tu peux poster en Orcanie quand tu voudras, comme Mordred n'est pas près de venir en Gaurres ...
Justement la Reine étant bientôt de retour on va faire la nouba !! cheers

Et c'est vrai, Mélinda a fait un sacré boulot ! Cool
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