* Accueil du haut roy *

C'est avec aucun enthousiasme que le Grand Roy avait pénétré, les terres de son royal (enquiquineur de... ) neveu ...

Accompagné de quelques gardes, le roi s'avança.

Arthur n'avait pas encore digéré les dernières nouvelles, concernant son neveu. Disons simplement, qu'elle ne passait pas au niveau politique et encore moins, au niveau morale.

S'il y avait une seule personne importante dans ce château, s'était bien sa petite fée. Lorsqu'il descendit, Arthur se dirigea vers Morgause et lui fit un baise main.

Ma chère sœur, heureux (?) de vous revoir.

Un léger frisson envahit le monarque.

Puis il exécuta un autre baise-main, cette fois ci à la reine d'Orcanie. Pour ensuite venir se planter devant son neveu, espérant le ciel, pour que la petite fée sorte de nulle part. Ce qu'elle faisait, par habitude.

Mon cher neveu ...
Voilà fort longtemps que nous nous ne sommes point vu.

Car en réalité, et les deux partis pouvaient en témoigner : moins, ils se voyaient, mieux tout le monde allait. Le Grand roi venait en ami, mais il ne se priverait pas de faire pression sur Mordred, pour des affaires "privés". Sans le vouloir, on lui avait pris ce qui lui appartenait. ET il tenterait bien de récupérer ce que son neveu lui avait volé :la fille de la duchesse. Car dans sa dernière folie, celle-ci avait donné au roi ce qu'il désirait : Mélissandre

Ophélia scintillait, telle une petite fée recouverte de ses atours dorés, figurant merveilleusement sur une perle de rosée. Pour l'accueil du Haut Roy de Bretagnes, la douce souveraine d'Orcanie avait revêtue l'une de ses robes favorites, d'un vert aussi mystique que son regard d'émeraude, de quelques bijoux en or où scintillait de belles et précieuses pierres (cherchait-elle à montrer la véritable richesse de son époux? Ou sa générosité?). Le tout était dissimulé sous une lourde cape, pour la protéger de la froideur automnale.
Les quatre enfants royaux se situaient derrière les trois plus importants personnages du pays, chacun enveloppé dans de riche et épais tissus. Le petit Arthur, intrépide garnement à la santé quelque peu maladive, portait sur sa minuscule tête blonde une couronne d'or, sertis de joyaux.
La divine nymphe s'inclina devant l'oncle de Mordred, alors que celui-ci se saisissait de sa blanche et très délicate main, ornée d'une seule et unique bague: celle de ses épousailles.
Suite à cela, elle se détourna des rangs royaux, pour aller quérir son fils ainé.

Ophélia prit son fils dans ses bras et déposa un baiser glacé sur son front blanc.

- Mon petit amour... murmura t'elle en taquinant l'enfant d'un bout de ses doigts avec lequel elle effleura son mignonnet museau tout rond.

Elle revint auprès de celui à qui sa vie était lié, pour l'éternité, en lui adressant l'un de ses sourires que seules les femmes amoureuses peuvent offrir, sans rien demander en retour.

- Sire, mon roy. commença la belle en s'avança vers le Haut Roy. Je vous présente notre fils aîné, Sire Arthur Pendragon, héritier de la couronne d'Orcanie.

Les autres dames s'alignèrent (en diagonale), derrière la souveraine.

- Le jeune prince Clodomir, ainsi que sa soeur jumelle, la princesse Geillis. Et notre petite dernière, également jumelle de ses soeurs et frères... la princesse Mélissandre.

Ophélia porta une main sur son ventre légèrement enflée... un cinquième enfant restait à naître.
Serait-ce une fille ou un garçon, cette fois-ci?
Qu'importait... Elle avait déjà offert deux héritiers à son époux. Son devoir de Femme de l'Orcanie était accomplie.

Ainsi les dés sont jetés pensa le jeune ambassadeur du Saint Père, me voici en présence du Roi de Bretagne... il étudia chaque geste du roi chevalier, nota le visible frisson quand ce dernier s'adressa à la reine Morgause, sa propre soeur. Les relations de la famille Pendragon étaient bien telles qu'on les lui avait décrites à la Curie avant son départ...

Il ne bougea pas, comme statufié dans sa belle armure de Tolède, brillante de ses incrustations d'argent, son écuyer arborait lui fièrement l'étendard du Saint Père clé d'or sur tiare...

Charles savait qu'il aurait là un rôle à jouer et ne savait qui était chat et qui était souris, le Saint Père, Mordred, Arthur ? Il se sentait jeune et trop peu formé pour le rôle, une légère angoisse le saisissait, il tentait de ne pas la laisser transparaître et c'est pour cela qu'il affichait une dignité trop raide, quasi martiale qui laissait supposer une arrogance notoire légèrement surjouée...

Marth restait derrière Morgause, tel une ombre, laissant la famille se retrouver car, après tout, le mariage n'avait pas encore eu lieu. Et Arthur avait quelque chose qui... inspirait le respect, au contraire de Mordred.

Cependant ce n'était pas le même genre de respect que celui qu'inspirait Morgause, qui fit frissonner son frère. Marth interrompit alors sa réflexion et s'inclina devant le Haut Roy de Bretagne avec politesse mais son attitude montrait que ce n'était que de la politesse, en aucun cas l'attitude d'un vassal envers son suzerain. Et le regard de Marth montrait à qui allait sa loyauté: Morgause.

Marth d'Austrasie, le fiancé de votre soeur Morgause. Murmura Marth pour que Arthur sache à qui il avait affaire.

Arthur tiqua, quand la reine lui présenta les gamins. Et c’était avec suspicion que celui-ci posa les yeux sur la « dernière. ». Il connaissait ce petit angelot. Et puis, il n’avait jamais été question de quatre enfants, mais trois.

La duchesse avait semblé plus lucide que l’avait cru le roi. C’est avec réticence que le roi se tut. Mordred commençait à lui devoir beaucoup d’explication. Un peu trop même. Une petite discussion entre LUI ET SON NEVEU, s’imposait.

Si longtemps ? En gros, ni l’un ni l’autre était content de se voir. Et la Bretagne souffrait moins, lorsqu’ils ne se voyaient pas. Même si l’envie lui prenait de vouloir répété ses phrases cinglante bien apprises (y’en a trop ^^)

Arthur ne prit même pas compte de l’allusion de sa sœur.

Peut-être en est-il ainsi, chère sœur.

Puis le roi d’Austrasie vint se présenter

*Pauvre homme, elle va t’enfourcher comme une brochette, cette vipère.*

(pardon Morgause ^)

Alors, je suis heureux, pour ma chère sœur.

*Loth était véritablement mieux. *

*nostalgie*

La Bretagne se portait mieux sans Mordred au pouvoir et Loth comme roi d’Orcanie,

ET puis, pour détendre l’atmosphère, son adorable fée apparut. Arthur se mit à la hauteur de Gwen et la regarda fièrement.

Tu as grandis petite demoiselle !
Heureux de te revoir enfin, ma belle Gwenaëlle.
Tu m’as beaucoup manqué et le château a beaucoup changé sans toi.

Le grand roy embrassa la belle enfant sur la tête et se releva.

*Une chance que tu existes, petite fée.Sinon je deviendrais fou*


Après une accolade, qui semblait moins chaleureuse, le roi regarda son neveu.


*Moi, je suis moins fier des tes exploits, à Camelot.*

Une chance que le roi savait se contrôler. Sinon la « belle « réunion familiale serait grandiose. Et encore, une chance qu’il ne faisait que penser. (AaAh, un homme qui pense ?, Pardon je suis sexiste la ^^, Bon fini mes divagations)

Arthur devint sincère lorsque son neveu lui présente le Sieur de Padoue.

Heureux de faire votre humble connaissance, Messire de Padoue.

Mais il manquait des invités ? Personne ne s’était présenté au nom de Phocas d’Antioche, ambassadeur de Byzance. Et Agravain, son autre neveu, qu’il aimait bien ? Ou se trouvait-il ?

(hj: comment ça Loth était mieux? Grrrrrrrrrr!!!!! )

hj : Bon, chacun termine son tour de jeu et on va festoyer au banquet !! et parler politique entre deux bouchées ou gorgées !! ^^

hj : A toi Marth, ensuite encore à Arthur et je clos ce topic !
Ensuite banquet !!